Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
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Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
@toutes et @tous,
Le jugement est une qualité très importante qu'il faut chercher à faire fructifier même si elle peut nous induire en erreur régulièrement. C'est en la faisant travailler régulièrement qu'elle aura de bonnes chances de s'améliorer. C'est comme un muscle avec lequel on doit toujours garder la forme.
Il faut donc se permettre de faire des jugements de valeurs, même si ça se peut que l'on soit dans l'erreur complètement. Je regrette, mais il y des valeurs qui sont bonnes et qu'il faut mettre de l'avant le plus possible et il y a des valeurs qui sont nocives et dangereuses qu'il faut contrer complètement.
Par exemple, les valeurs mises de l'avant par Donald Trump sont très nocives et très dangereuses et les individus qui ont intégré dans leur vie ces mêmes valeurs ne peuvent pas faire autrement que de devenir très dangereux eux aussi. Pour moi, Trump est le pire individu à être jamais né sur cette Terre et on ne doit laisser faire lui et tous ses grands fans.
Comme on dit souvent, la philosophie est l'art d'argumenter. Alors, argumentons. Mais pour ce faire, il faut agir avec intelligence, courage, humilité et honnêteté intellectuelle. Et il est très important de dialoguer plutôt que de monologuer envers l'autre. Et il faut surtout éviter de sacrer après l'autre si on n'est pas d'accord avec ce qu'il dit. Si l'on sent qu'on est en train de faire fausse route, il faut piler sur notre orgueil et l'admettre. Et si c'est l'autre qui nous fait comprendre que l'on a réellement tort, il faut encore avoir le courage de l'admettre et de s'avouer vaincu. On n'a qu'à faire mieux la prochaine fois ou sur un autre sujet.
Mais il faut que l'autre accepte lui aussi d'agir de cette façon à son tour. Lui aussi doit accepter de piler sur son orgueil quand c'est le temps. Il ne doit pas arriver avec des phrases du genre : "Mon cher monsieur, je respecte votre opinion, alors, respectez la mienne aussi. On va rester bons amis, quand même.". Je regrette, mais LA BÊTISE NE MÉRITE LE RESPECT DE PERSONNE, QUE CE SOIT LA NÔTRE OU CELLE DES AUTRES ! LE MEILLEUR SERVICE QUE L'ON PEUT RENDRE À L'AUTRE, C'EST DE LUI APPRENDRE À VIVRE ! C'EST FINI LE TEMPS DE LA COMPLAISANCE ET DE LA CONDESCENDANCE CAR, IL N'Y A RIEN DE PLUS HYPOCRITE QUE ÇA. NOUS SOMMES TOUS DANS LE MÊME BATEAU. ON VA TOUS SE RENDRE À BON PORT ENSEMBLE OU CALER TOUS ENSEMBLE !!!
VOILÀ !!!
Le jugement est une qualité très importante qu'il faut chercher à faire fructifier même si elle peut nous induire en erreur régulièrement. C'est en la faisant travailler régulièrement qu'elle aura de bonnes chances de s'améliorer. C'est comme un muscle avec lequel on doit toujours garder la forme.
Il faut donc se permettre de faire des jugements de valeurs, même si ça se peut que l'on soit dans l'erreur complètement. Je regrette, mais il y des valeurs qui sont bonnes et qu'il faut mettre de l'avant le plus possible et il y a des valeurs qui sont nocives et dangereuses qu'il faut contrer complètement.
Par exemple, les valeurs mises de l'avant par Donald Trump sont très nocives et très dangereuses et les individus qui ont intégré dans leur vie ces mêmes valeurs ne peuvent pas faire autrement que de devenir très dangereux eux aussi. Pour moi, Trump est le pire individu à être jamais né sur cette Terre et on ne doit laisser faire lui et tous ses grands fans.
Comme on dit souvent, la philosophie est l'art d'argumenter. Alors, argumentons. Mais pour ce faire, il faut agir avec intelligence, courage, humilité et honnêteté intellectuelle. Et il est très important de dialoguer plutôt que de monologuer envers l'autre. Et il faut surtout éviter de sacrer après l'autre si on n'est pas d'accord avec ce qu'il dit. Si l'on sent qu'on est en train de faire fausse route, il faut piler sur notre orgueil et l'admettre. Et si c'est l'autre qui nous fait comprendre que l'on a réellement tort, il faut encore avoir le courage de l'admettre et de s'avouer vaincu. On n'a qu'à faire mieux la prochaine fois ou sur un autre sujet.
Mais il faut que l'autre accepte lui aussi d'agir de cette façon à son tour. Lui aussi doit accepter de piler sur son orgueil quand c'est le temps. Il ne doit pas arriver avec des phrases du genre : "Mon cher monsieur, je respecte votre opinion, alors, respectez la mienne aussi. On va rester bons amis, quand même.". Je regrette, mais LA BÊTISE NE MÉRITE LE RESPECT DE PERSONNE, QUE CE SOIT LA NÔTRE OU CELLE DES AUTRES ! LE MEILLEUR SERVICE QUE L'ON PEUT RENDRE À L'AUTRE, C'EST DE LUI APPRENDRE À VIVRE ! C'EST FINI LE TEMPS DE LA COMPLAISANCE ET DE LA CONDESCENDANCE CAR, IL N'Y A RIEN DE PLUS HYPOCRITE QUE ÇA. NOUS SOMMES TOUS DANS LE MÊME BATEAU. ON VA TOUS SE RENDRE À BON PORT ENSEMBLE OU CALER TOUS ENSEMBLE !!!
VOILÀ !!!
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
La bonne chose à faire, c'est de libérer l'individu de son ego.
Le meilleur exemple de ça, c'est le gland d'un chêne quand il tombe au sol. Ce gland a 2 destins : celui de nourrir les écureuils et les suisses et celui de se transformer en un beau gros chêne. Mais dans les 2 cas, il doit accepter de mourir. Si celui-ci s'entête à rester vivant pour devenir un super gros gland pour attirer les super gros écureuils, il ne suis pas son destin. Et mourir, ça fait mal à court terme, mais ça libère à long terme. Quand on éduque un individu pour qu'il devienne meilleur, on le libère ; on ne prend pas le contrôle de sa pensée contrairement à ce qui est chanté dans la chanson "Another brick on the wall" de Pink Floyd. Roger Waters aurait dû écrire "We don't need BAD education" à la place de "We don't need NO education". J'ai toujours trouvé que ce petit bout de phrase a eu des effets très pervers. Rien à dire de mal pour le reste de l'oeuvre "The Wall", par contre. J'imagine que Waters a dû avoir des enfants qu'il a dû éduqués.
L'éducation, cependant, ne doit pas être à sens unique. Les plus vieux ont beaucoup à apprendre des plus jeunes ; pas seulement des trucs informatiques.
Le meilleur exemple de ça, c'est le gland d'un chêne quand il tombe au sol. Ce gland a 2 destins : celui de nourrir les écureuils et les suisses et celui de se transformer en un beau gros chêne. Mais dans les 2 cas, il doit accepter de mourir. Si celui-ci s'entête à rester vivant pour devenir un super gros gland pour attirer les super gros écureuils, il ne suis pas son destin. Et mourir, ça fait mal à court terme, mais ça libère à long terme. Quand on éduque un individu pour qu'il devienne meilleur, on le libère ; on ne prend pas le contrôle de sa pensée contrairement à ce qui est chanté dans la chanson "Another brick on the wall" de Pink Floyd. Roger Waters aurait dû écrire "We don't need BAD education" à la place de "We don't need NO education". J'ai toujours trouvé que ce petit bout de phrase a eu des effets très pervers. Rien à dire de mal pour le reste de l'oeuvre "The Wall", par contre. J'imagine que Waters a dû avoir des enfants qu'il a dû éduqués.
L'éducation, cependant, ne doit pas être à sens unique. Les plus vieux ont beaucoup à apprendre des plus jeunes ; pas seulement des trucs informatiques.
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
@toutes et @tous,
Est-ce que mes idées vous font si peur que ça ? À date, j'ai 66 lectures mais aucune réponse. N'ayez pas peur, je ne vous mangerai pas. Ce sont peut-être mes dernières grandes phrases en majuscules qui vous ont choqué, n'est-pas ?
Est-ce que mes idées vous font si peur que ça ? À date, j'ai 66 lectures mais aucune réponse. N'ayez pas peur, je ne vous mangerai pas. Ce sont peut-être mes dernières grandes phrases en majuscules qui vous ont choqué, n'est-pas ?
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Il faut s'attendre à ne pas recevoir de réponses à tous nos textes. C'est plutôt la norme que l'exception. Il ne faut pas se sentir visé. C'est une question de synchronisme avant tout, aujourd'hui rien, hier peut-être plus, demain qui sait!
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Pas de réponse, ça peut vouloir dire pas assez de désaccord pour y accrocher une réponse.Cinnroc _9 a écrit : 16 déc. 2020, 20:08 Est-ce que mes idées vous font si peur que ça ? À date, j'ai 66 lectures mais aucune réponse.
Par exemple, essaye de soutenir que nos jugements de valeur s'appuient entre autre sur une référence innée.
La tendance étant de maximiser le caractère acquis de tout ce que nous sommes capable de faire, tu devrais déclencher des réactions.
Parce que sinon, un jugement de valeur proprement argumenté (donc avec définitions préalable de l'échelle de valeur), personne ne sera contre il me semble ;-))
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
@Jean7,
Merci, Jean7 !
Merci, Jean7 !
Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Salut,Cinnroc _9 a écrit : 14 déc. 2020, 20:31
Je regrette, mais LA BÊTISE NE MÉRITE LE RESPECT DE PERSONNE, QUE CE SOIT LA NÔTRE OU CELLE DES AUTRES ! LE MEILLEUR SERVICE QUE L'ON PEUT RENDRE À L'AUTRE, C'EST DE LUI APPRENDRE À VIVRE !
Ce qui m'accroche dans ton texte c'est le mot Bêtise et la relativité émotionnelle qui y est associée.
Pour moi, quand une personne me dit que la terre est plate ou que dieu existe, je sais qu'elle me dit des bêtises. Mais je serais très mal à l'aise de lui dire qu'elle vit en croyant à des bêtises. Une personne peut croire à des bêtises et posséder un désir altruiste intime d'aider les autres.
J'ai connu des athées qui étaient ««des vrais de vrais salauds»», si tu me permets l'expression. J'aurais juste le gout d'écrire le nom d'une personne auquel je pense, ça ne serait que de la vengeance inutile. Il se disait être un communiste-syndicaliste-antiraciste, il parlait fort en clamant unir le peuple contre la domination des capitalistes, et j'ai découvert que ce n'était qu'un manipulateur-dominateur, il profitait des gens quand il en avait l'occasion..... je me suis fait avoir, et ça laisse de mauvais souvenirs.
Pour définir ce qu'est la bêtise, on pourrait discuter du principe ou de la ligne à ne pas dépasser qui permettrait de se protéger. Le premier pas est de développer son sens critique.
Une des grosses erreurs est de ne pas remettre en question sa loyauté. Je dirais que la loyauté et le sens critique ne vont pas toujours dans le même sens.
La loyauté nous faire faire des bêtises, elle encourage l'omerta.
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.
Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Sans vraie contradiction avec vos idées :
On est pas bête ou non selon que l'on dise des choses bêtes ou non mais plutôt selon ce qui fait que nous les disons. On peut croire bêtement à des choses très vraies ou au contraire se planter lamentablement à la suite de réflexions plutôt correctes.
Il existe hélas des salauds très intelligents.
Il me semble donc que :
- désigner des idées ou des propos comme méprisables peut se faire sans prendre de gants.
- il n'en va pas de même pour les personnes.
On est pas bête ou non selon que l'on dise des choses bêtes ou non mais plutôt selon ce qui fait que nous les disons. On peut croire bêtement à des choses très vraies ou au contraire se planter lamentablement à la suite de réflexions plutôt correctes.
Il existe hélas des salauds très intelligents.
Il me semble donc que :
- désigner des idées ou des propos comme méprisables peut se faire sans prendre de gants.
- il n'en va pas de même pour les personnes.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
- Dominique18
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Une histoire référence : nou
Dernière modification par Dominique18 le 17 déc. 2020, 10:17, modifié 1 fois.
- Dominique18
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Une élément de référence : nous ne sommes pas ce que nous pensons être (penser, pas croire).
https://www.pourlascience.fr/sd/neurosc ... s-7786.php
Le genre de chose qui chagrine bien.
https://www.pourlascience.fr/search/art ... nconscient
Je suis en train d'en faire la lecture.
Mais qui suis-je au juste, bon sang?
Et les autres?
https://www.pourlascience.fr/sd/neurosc ... s-7786.php
Le genre de chose qui chagrine bien.
https://www.pourlascience.fr/search/art ... nconscient
Je suis en train d'en faire la lecture.
Mais qui suis-je au juste, bon sang?
Et les autres?
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
@dominique18,
L'attitude que les gens devraient avoir avec eux -mêmes et envers les autres, ce serait de se donner et de donner aux autres aussi le bénéfice du doute parce que la seule conception que l'on peut avoir de soi est seulement subjective.
Pourquoi seulement subjective ? Pour être certain, certain de qui on est, il faudrait être face à face avec quelqu'un de ultra parfaitement identique à nous et qui a vécu un cheminement parfaitement identique au nôtre. Mais ceci n'existe nulle part dans le monde. Et un miroir n'est qu'une plaque vitrée et peinturée. Les miroirs ne parlent pas et on ne pas connaître tous les indices sur notre personnalité à partir d'une vitre. C'est évident que l'individu qui a inventé les premiers miroirs a provoqué une énorme révolution, mais qui a quand même ses limites. Par exemple, les personnes souffrant terriblement d'anorexie, quand elles se voient dans un miroir, elles se trouvent toutes trop grosses. Et c'est extrêmement difficile de leur faire changer d'avis. Et tout ce qu'un miroir nous montre, on l'interprète toujours à notre façon à nous. Même chose pour les caméras, les enregistrements sonores et tous les nouveaux moyens à la mode pour tester notre métabolisme. Même chose encore pour toute la manière dont notre entourage réagit par rapport à nous.
La façon dont on se perçoit nous-mêmes et dont on perçoit les autres, c'est avec nos sens qui sont au moins au nombre de cinq. Mais c'est toujours notre système nerveux qui interprète ce que les sens lui envoient comme messages. L'oeil, par exemple, ne fonctionne pas du tout comme une caméra. Il n'y a pas de pellicules au fond des yeux pour percevoir la lumière. Tout ce qu'il y a au fond de l'oeil, ce sont des neurones et des organes du cerveau. Et donc, y a-t-il de quoi de plus trompeur qu'un cerveau ?
Tous les êtres qui existent dans le monde ont tous certaines caractéristiques qui sont communes, mais il y en a aussi qui sont très, très différentes. Voire même complètement inaccessibles. Mais comment être sûr réellement de la façon dont nos actes agissent sur les autres lorsqu'ils agissent sur des points qui nous sont inaccessibles ? Pour pouvoir connaître tout ce que ressentent les autres, il faudrait pouvoir tout intérioriser ce qu'ils ressentent. Mais on ne peut pas jamais intérioriser des points qui nous sont totalement inaccessibles ? On ne peut que se baser sur une perception de l'extérieur ; chose nettement insuffisante.
Moi, par exemple, je suis de sexe masculin. Je ne peux donc absolument pas ressentir comment les femmes se sentent dans leur cycle menstruel ou lorsqu'elles sont enceintes ou qu'elles accouchent. Je ne peux qu'avoir une vision très subjective de l'extérieur. C'est un mystère avec lequel tous les mâles comme moi devront composer.
Mais le mystère, c'est quelque chose de très troublant, dérangeant, désorientant, déstabilisant, choquant, frustrant, etc.. Mais c'est surtout très fascinant et c'est ce qu'il fait le plus la richesse et la beauté de la vie. Il ne faut surtout pas voir ça comme une damnation. Bien au contraire.
Visionne maintenant ce vidéoclip :
https://www.youtube.com/results?search_ ... e+sur+Mars"
L'attitude que les gens devraient avoir avec eux -mêmes et envers les autres, ce serait de se donner et de donner aux autres aussi le bénéfice du doute parce que la seule conception que l'on peut avoir de soi est seulement subjective.
Pourquoi seulement subjective ? Pour être certain, certain de qui on est, il faudrait être face à face avec quelqu'un de ultra parfaitement identique à nous et qui a vécu un cheminement parfaitement identique au nôtre. Mais ceci n'existe nulle part dans le monde. Et un miroir n'est qu'une plaque vitrée et peinturée. Les miroirs ne parlent pas et on ne pas connaître tous les indices sur notre personnalité à partir d'une vitre. C'est évident que l'individu qui a inventé les premiers miroirs a provoqué une énorme révolution, mais qui a quand même ses limites. Par exemple, les personnes souffrant terriblement d'anorexie, quand elles se voient dans un miroir, elles se trouvent toutes trop grosses. Et c'est extrêmement difficile de leur faire changer d'avis. Et tout ce qu'un miroir nous montre, on l'interprète toujours à notre façon à nous. Même chose pour les caméras, les enregistrements sonores et tous les nouveaux moyens à la mode pour tester notre métabolisme. Même chose encore pour toute la manière dont notre entourage réagit par rapport à nous.
La façon dont on se perçoit nous-mêmes et dont on perçoit les autres, c'est avec nos sens qui sont au moins au nombre de cinq. Mais c'est toujours notre système nerveux qui interprète ce que les sens lui envoient comme messages. L'oeil, par exemple, ne fonctionne pas du tout comme une caméra. Il n'y a pas de pellicules au fond des yeux pour percevoir la lumière. Tout ce qu'il y a au fond de l'oeil, ce sont des neurones et des organes du cerveau. Et donc, y a-t-il de quoi de plus trompeur qu'un cerveau ?
Tous les êtres qui existent dans le monde ont tous certaines caractéristiques qui sont communes, mais il y en a aussi qui sont très, très différentes. Voire même complètement inaccessibles. Mais comment être sûr réellement de la façon dont nos actes agissent sur les autres lorsqu'ils agissent sur des points qui nous sont inaccessibles ? Pour pouvoir connaître tout ce que ressentent les autres, il faudrait pouvoir tout intérioriser ce qu'ils ressentent. Mais on ne peut pas jamais intérioriser des points qui nous sont totalement inaccessibles ? On ne peut que se baser sur une perception de l'extérieur ; chose nettement insuffisante.
Moi, par exemple, je suis de sexe masculin. Je ne peux donc absolument pas ressentir comment les femmes se sentent dans leur cycle menstruel ou lorsqu'elles sont enceintes ou qu'elles accouchent. Je ne peux qu'avoir une vision très subjective de l'extérieur. C'est un mystère avec lequel tous les mâles comme moi devront composer.
Mais le mystère, c'est quelque chose de très troublant, dérangeant, désorientant, déstabilisant, choquant, frustrant, etc.. Mais c'est surtout très fascinant et c'est ce qu'il fait le plus la richesse et la beauté de la vie. Il ne faut surtout pas voir ça comme une damnation. Bien au contraire.
Visionne maintenant ce vidéoclip :
https://www.youtube.com/results?search_ ... e+sur+Mars"
- Dominique18
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Beau développement.
Je ne connaissais pas Offenbach.
Le compositeur d'opérettes uniquement.
Un texte que je vais relire.
J'aime bien être rationnel et touiller les neurones jusqu'à ce que ça bout!
L'extase, quoi...
Je ne connaissais pas Offenbach.
Le compositeur d'opérettes uniquement.
Un texte que je vais relire.
J'aime bien être rationnel et touiller les neurones jusqu'à ce que ça bout!
L'extase, quoi...
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
@dominique18,
Je suis très content que tu aies apprécié et compris mon texte tout-de-suite après l'avoir lu. J'ai déjà eu un ami avec qui j'ai discuté de ce sujet pendant des mois et même des années et il n'a jamais rien compris. Surtout la différence entre le fait d'intérioriser quelque chose et de ne pouvoir observer que de l'extérieur. Mon ancien ami était aussi traumatisé à l'idée qu'il y a de nombreux mystères qui vont nous demeurer inaccessibles toute notre vie, même si on serait capable de vivre dans notre univers éternellement. Non seulement ces mystères nous seront inaccessibles, mais ils vont être de plus en plus incompréhensibles avec le temps. Mon ami était incapable d'accepter le fait que le monde est une boîte de Pandore.
Il y a un point important que j'ai oublié de dire dans mon texte. C'est à propos des gynécologues.
Si il y a à peu près partout dans le monde plus d'hommes gynécologues que de femmes gynécologues, ce n'est pas parce que les hommes sont automatiquement plus intelligents et plus compétents que les femmes en général. C'est tout simplement parce que les hommes dans le passé et dans le monde entier ont toujours eu plus le droit de faire de plus longues études que les femmes. Mais maintenant, si une patiente avait à choisir entre un homme gynécologue qui a de grandes connaissances pures en gynécologie et qui est très poli et très respectueux et une femme gynécologue qui a de grandes connaissances pures et qui est très respectueuse et très polie, d'après moi, il y a de fortes chances que la patiente choisisse la femme gynécologue. Pour des raisons évidentes, il me semble. La gynécologue va savoir des choses d'avance sur la patiente que celle-ci n'aura même pas besoin de lui dire. C'est encore une question du pouvoir d'intériorisation. Mais bien sûr que si la gynécologue est bête comme ses 2 pieds, la patiente va choisir LE gynécologue. Il faut donc s'attendre à ce qu'il y ait sur le marché du travail plus de femmes que d'hommes gynécologues dans l'avenir. Mais ceci ne veut pas dire que l'on n'aura plus jamais plus besoin d'hommes gynécologues pour autant. Le grand intérêt et la grande passion que certains hommes portent envers tout ce qui est en rapport au sexe féminin peut être un gros plus en leur faveur.
Je suis sûr que tu as déjà très bien compris ce que je viens d'expliquer et que tu vas probablement être d'accord avec mon point. Contrairement à mon ancien ami après des mois et des mois de discussions et d'engueulades. Ce gars prônait des valeurs que je considérais comme la pire bêtise que l'on pouvait imaginer. Je ne pouvais accepter une telle situation. Je me suis permis de porter un jugement sur ses valeurs bêtes, mais il était trop orgueilleux pour pouvoir changer son attitude. Voilà !
Je suis très content que tu aies apprécié et compris mon texte tout-de-suite après l'avoir lu. J'ai déjà eu un ami avec qui j'ai discuté de ce sujet pendant des mois et même des années et il n'a jamais rien compris. Surtout la différence entre le fait d'intérioriser quelque chose et de ne pouvoir observer que de l'extérieur. Mon ancien ami était aussi traumatisé à l'idée qu'il y a de nombreux mystères qui vont nous demeurer inaccessibles toute notre vie, même si on serait capable de vivre dans notre univers éternellement. Non seulement ces mystères nous seront inaccessibles, mais ils vont être de plus en plus incompréhensibles avec le temps. Mon ami était incapable d'accepter le fait que le monde est une boîte de Pandore.
Il y a un point important que j'ai oublié de dire dans mon texte. C'est à propos des gynécologues.
Si il y a à peu près partout dans le monde plus d'hommes gynécologues que de femmes gynécologues, ce n'est pas parce que les hommes sont automatiquement plus intelligents et plus compétents que les femmes en général. C'est tout simplement parce que les hommes dans le passé et dans le monde entier ont toujours eu plus le droit de faire de plus longues études que les femmes. Mais maintenant, si une patiente avait à choisir entre un homme gynécologue qui a de grandes connaissances pures en gynécologie et qui est très poli et très respectueux et une femme gynécologue qui a de grandes connaissances pures et qui est très respectueuse et très polie, d'après moi, il y a de fortes chances que la patiente choisisse la femme gynécologue. Pour des raisons évidentes, il me semble. La gynécologue va savoir des choses d'avance sur la patiente que celle-ci n'aura même pas besoin de lui dire. C'est encore une question du pouvoir d'intériorisation. Mais bien sûr que si la gynécologue est bête comme ses 2 pieds, la patiente va choisir LE gynécologue. Il faut donc s'attendre à ce qu'il y ait sur le marché du travail plus de femmes que d'hommes gynécologues dans l'avenir. Mais ceci ne veut pas dire que l'on n'aura plus jamais plus besoin d'hommes gynécologues pour autant. Le grand intérêt et la grande passion que certains hommes portent envers tout ce qui est en rapport au sexe féminin peut être un gros plus en leur faveur.
Je suis sûr que tu as déjà très bien compris ce que je viens d'expliquer et que tu vas probablement être d'accord avec mon point. Contrairement à mon ancien ami après des mois et des mois de discussions et d'engueulades. Ce gars prônait des valeurs que je considérais comme la pire bêtise que l'on pouvait imaginer. Je ne pouvais accepter une telle situation. Je me suis permis de porter un jugement sur ses valeurs bêtes, mais il était trop orgueilleux pour pouvoir changer son attitude. Voilà !
Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Petite remarque : je ne pense pas que le système visuel et mémoriel basé sur des neurones soit plus trompeur qu’une pellicule photosensible.
L’un comme l’autre ne conservent qu’une représentation sélective de la réalité et cette sélection demeure purement technique.
Il me semble qu’à l’échelle du fossé qui les sépare d’une connaissance exacte de ce qu’ils voient, ils ne valent pas mieux l’un que l’autre.
Par contre, notre cerveau sait tirer parti d’une photo alors que la photo n’a pas accès à notre vision.
La supériorité de la vision neuronale me semble objective à ce titre.
Par ailleurs elle nous est co-évolutive donc extrêmement bien adaptée à nos besoins.
Il me semble aussi normal que plus de performance implique plus d’erreurs et de biais.
Il faut seulement être attentif à toutes les limites que ça implique.
Notre histoire évolutive nous aide également à comprendre nos semblables... au prorata de nos similitudes qui ont aussi leurs limites.
Il me semble que « l’autre m’est identique à quelques détails près que je dois identifier et pondérer » sera plus efficace que de chercher à construire une représentation de l’autre excluant toute référence à soit même... Ça tombe bien, on ne choisi pas. Il faut juste essayer de ne pas ignorer les biais et le fait que nous soyons limités en tout.
L’un comme l’autre ne conservent qu’une représentation sélective de la réalité et cette sélection demeure purement technique.
Il me semble qu’à l’échelle du fossé qui les sépare d’une connaissance exacte de ce qu’ils voient, ils ne valent pas mieux l’un que l’autre.
Par contre, notre cerveau sait tirer parti d’une photo alors que la photo n’a pas accès à notre vision.
La supériorité de la vision neuronale me semble objective à ce titre.
Par ailleurs elle nous est co-évolutive donc extrêmement bien adaptée à nos besoins.
Il me semble aussi normal que plus de performance implique plus d’erreurs et de biais.
Il faut seulement être attentif à toutes les limites que ça implique.
Notre histoire évolutive nous aide également à comprendre nos semblables... au prorata de nos similitudes qui ont aussi leurs limites.
Il me semble que « l’autre m’est identique à quelques détails près que je dois identifier et pondérer » sera plus efficace que de chercher à construire une représentation de l’autre excluant toute référence à soit même... Ça tombe bien, on ne choisi pas. Il faut juste essayer de ne pas ignorer les biais et le fait que nous soyons limités en tout.
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
@jean7,
J'ai déjà entendu dans un documentaire un grand savant allemand qui ne semblait pas avoir de problèmes de santé mentale et qui était un expert en physique quantique poser simplement la question : "Qu'est-ce que la réalité ? ". La même question que pourrait poser un schizophrène. L'affaire est que la physique quantique a ouvert toute une boîte de de Pandore pour un bon bout de temps ! Avec la physique quantique, on prend enfin nos distances de l'esprit cartésien. Tu as déjà entendu les bêtises que René Descartes a dites et a écrites sur les animaux, entre autres ? Et il se vantait de détenir la Vérité, celui-là.
J'ai déjà entendu dans un documentaire un grand savant allemand qui ne semblait pas avoir de problèmes de santé mentale et qui était un expert en physique quantique poser simplement la question : "Qu'est-ce que la réalité ? ". La même question que pourrait poser un schizophrène. L'affaire est que la physique quantique a ouvert toute une boîte de de Pandore pour un bon bout de temps ! Avec la physique quantique, on prend enfin nos distances de l'esprit cartésien. Tu as déjà entendu les bêtises que René Descartes a dites et a écrites sur les animaux, entre autres ? Et il se vantait de détenir la Vérité, celui-là.
- Dominique18
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
@Jean7
Pour les sens, la vision en particulier, organe (oeil) et système neuronal (cerveau, réseau...), tu as raison de préciser différents points et de prendre des précautions.
Le cerveau nous donnerait à voir que ce qui lui est utile, à lui, dans un contexte et processus évolutionnistes de survie basique.
La photo, un cliché, est un système fermé, sans feedback, ni rétroactions. Pas dans le cas de la vision. Elle est adaptée aux besoins de survie de l'être, fondamentalement, pas à nos besoins.
Le nos supposerait qu'on puisse consciemment intervenir.
On n'intervient pas, le système est autonome, en pilotage automatique, le bon vieux cerveau primitif, le cerveau des pulsions, est à l'œuvre.
On a toujours l'impression de pouvoir agir, ce qui est déjà pas mal. Quand on sait qu'on n'est pas maître de tout à bord, et qu'on ne le sera jamais, on essaie de bricoler avec nos possibilités intellectuelles pour trouver des créations originales, en faisant preuve d'imagination. Le rapport à l'autre, aux autres, en est une application.
Qu'est-ce que la réalité ?
Physiquement, la réalité est, et se passe très bien de nous, quantique ou pas.
La conception que nous avons de la réalité, à un niveau individuel, et celle sur nous essayons de partager à plusieurs, en recourant à différents outils de communication pour établir un consensus, plutôt des consensus, procure bien des surprises et des interrogations. Toujours cette histoire d'observateur et d'observé, sachant qu'on ne peut pas faire abstraction de notre fonctionnement interne, avec des interactions avec l'extérieur, qui résulte d'un processus évolutif qui ne nous demande pas notre avis.
C'est passionnant et usant.
Ce qui conduit à émettre trous avis triviaux:
- on ne peut jamais être sûr de soi
- on ne peut être sûr de rien
- on est bien obligé de faire avec
L'intelligence artificielle offre des pistes pour en sortir, mais il va falloir attendre encore un peu.
Je l'ai déjà cité : son pire ennemi, c'est soi-même
L'espèce humaine a progressé en inventant des outils, les mathématiques, avec des applications : la physique, la chimie... Ce n'est pas rien !
On peut toujours invoquer et avoir recours à une forme ou une autre de spiritualité, comme certains le font, pour essayer de s'élever et dépasser ces contradictions. Je suis de moins en moins persuadé qu'on puisse avancer ainsi
C'est plutôt une fuite, un refuge, dans un système fermé, plus ou moins hermétique. Ça permet de disposer de tranquillité (de l'esprit) et de ne pas avoir à se poser de questions dérangeantes et surtout déstabilisantes. Mathématiquement, à l'intérieur d'un système fermé, les champs des questions et des réponses s'avèrent limités.
On s'aperçoit aussi que pour vivre sereinement, parce que les conditions de vie ne sont pas toujours acceptables et quelque peu usantes, on a aussi besoin de recourir à cette bulle, cette oasis de tranquilité pour "lâcher prise", se "ressourcer", bref, de se faire surtout du bien.
Le tout est de ne pas se laisser enfermer, si on peut résumer ainsi et de se retrouver limité, ni dans un sens, ni dans l'autre.
Petite contribution matinale de considérations éparses à la petite semaine.
Ce qu'il y a de franchement agaçant, à vous fréquenter, c'est qu'on n'arrête pas d'être titillé et poussé dans ses retranchements.

Pour les sens, la vision en particulier, organe (oeil) et système neuronal (cerveau, réseau...), tu as raison de préciser différents points et de prendre des précautions.
Le cerveau nous donnerait à voir que ce qui lui est utile, à lui, dans un contexte et processus évolutionnistes de survie basique.
La photo, un cliché, est un système fermé, sans feedback, ni rétroactions. Pas dans le cas de la vision. Elle est adaptée aux besoins de survie de l'être, fondamentalement, pas à nos besoins.
Le nos supposerait qu'on puisse consciemment intervenir.
On n'intervient pas, le système est autonome, en pilotage automatique, le bon vieux cerveau primitif, le cerveau des pulsions, est à l'œuvre.
On a toujours l'impression de pouvoir agir, ce qui est déjà pas mal. Quand on sait qu'on n'est pas maître de tout à bord, et qu'on ne le sera jamais, on essaie de bricoler avec nos possibilités intellectuelles pour trouver des créations originales, en faisant preuve d'imagination. Le rapport à l'autre, aux autres, en est une application.
Qu'est-ce que la réalité ?
Physiquement, la réalité est, et se passe très bien de nous, quantique ou pas.
La conception que nous avons de la réalité, à un niveau individuel, et celle sur nous essayons de partager à plusieurs, en recourant à différents outils de communication pour établir un consensus, plutôt des consensus, procure bien des surprises et des interrogations. Toujours cette histoire d'observateur et d'observé, sachant qu'on ne peut pas faire abstraction de notre fonctionnement interne, avec des interactions avec l'extérieur, qui résulte d'un processus évolutif qui ne nous demande pas notre avis.
C'est passionnant et usant.
Ce qui conduit à émettre trous avis triviaux:
- on ne peut jamais être sûr de soi
- on ne peut être sûr de rien
- on est bien obligé de faire avec
L'intelligence artificielle offre des pistes pour en sortir, mais il va falloir attendre encore un peu.
Je l'ai déjà cité : son pire ennemi, c'est soi-même
L'espèce humaine a progressé en inventant des outils, les mathématiques, avec des applications : la physique, la chimie... Ce n'est pas rien !
On peut toujours invoquer et avoir recours à une forme ou une autre de spiritualité, comme certains le font, pour essayer de s'élever et dépasser ces contradictions. Je suis de moins en moins persuadé qu'on puisse avancer ainsi
C'est plutôt une fuite, un refuge, dans un système fermé, plus ou moins hermétique. Ça permet de disposer de tranquillité (de l'esprit) et de ne pas avoir à se poser de questions dérangeantes et surtout déstabilisantes. Mathématiquement, à l'intérieur d'un système fermé, les champs des questions et des réponses s'avèrent limités.
On s'aperçoit aussi que pour vivre sereinement, parce que les conditions de vie ne sont pas toujours acceptables et quelque peu usantes, on a aussi besoin de recourir à cette bulle, cette oasis de tranquilité pour "lâcher prise", se "ressourcer", bref, de se faire surtout du bien.
Le tout est de ne pas se laisser enfermer, si on peut résumer ainsi et de se retrouver limité, ni dans un sens, ni dans l'autre.
Petite contribution matinale de considérations éparses à la petite semaine.
Ce qu'il y a de franchement agaçant, à vous fréquenter, c'est qu'on n'arrête pas d'être titillé et poussé dans ses retranchements.





Dernière modification par Dominique18 le 18 déc. 2020, 09:24, modifié 2 fois.
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Concernant le choix d'un gynécologue femme ou homme :
En outre, la référence à l'expérience vécue — ici dans l'intimité du sujet — est posée comme source de connaissances médicales...
Par exemple, le cardiologue qui a fait un infarctus est-il meilleur praticien qu'un confrère indemne ?
Cela suppose qu'il existe une essence de la femme, immuable, éternelle (l'éternel féminin !), peu important les différences sociales, culturelles, personnelles.Cinnroc _9 a écrit : 17 déc. 2020, 23:35 La gynécologue va savoir des choses d'avance sur la patiente que celle-ci n'aura même pas besoin de lui dire. C'est encore une question du pouvoir d'intériorisation.
En outre, la référence à l'expérience vécue — ici dans l'intimité du sujet — est posée comme source de connaissances médicales...
Par exemple, le cardiologue qui a fait un infarctus est-il meilleur praticien qu'un confrère indemne ?
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Pour poursuivre un peu, sur différents points.
Une grille d'analyse proposée par Odile Fillod.
Depuis hier, j'avoue que ça a produit des effets...
https://m.youtube.com/watch?v=lGdE-lw3s_o
Ça peut permet de répondre à quelques questions. Ou déterminer des pistes.
Son intervention est sourcée, documentée.
Pratiquement indispensable, d'une précision clinique cet chirurgicale.
Pour compléter un peu mon post précédent,
je remets le couvert avec Francesco Varela et son concept d'élection, et Antonio Damasio avec les émotions. Le genre d'investigation qui demande du temps, de la patience et de la prudence pour espérer en assimiler une partie.
Une grille d'analyse proposée par Odile Fillod.
Depuis hier, j'avoue que ça a produit des effets...
https://m.youtube.com/watch?v=lGdE-lw3s_o
Ça peut permet de répondre à quelques questions. Ou déterminer des pistes.
Son intervention est sourcée, documentée.
Pratiquement indispensable, d'une précision clinique cet chirurgicale.
Pour compléter un peu mon post précédent,
je remets le couvert avec Francesco Varela et son concept d'élection, et Antonio Damasio avec les émotions. Le genre d'investigation qui demande du temps, de la patience et de la prudence pour espérer en assimiler une partie.
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Je ne suis pas sûr que ce métier, tout honorable et utile soit-il, fasse "rêver" plus de femmes que d'homme.Cinnroc _9 a écrit : 17 déc. 2020, 23:35 La gynécologue va savoir des choses d'avance sur la patiente que celle-ci n'aura même pas besoin de lui dire. C'est encore une question du pouvoir d'intériorisation. Mais bien sûr que si la gynécologue est bête comme ses 2 pieds, la patiente va choisir LE gynécologue. Il faut donc s'attendre à ce qu'il y ait sur le marché du travail plus de femmes que d'hommes gynécologues dans l'avenir.

Ensuite, j'espère que les études qui permettent d'arriver à cette profession sont suffisamment complètes et bien pensées pour que tous les futures pratiquant(e)s puissent exercer au mieux quelque soit le sexe !
Dire qu'une femme (ou un homme) connait mieux les attentes et besoins de même sexe, c'est un très gros cliché et surtout très réducteur.
Penses-tu qu'une femme saurait mieux amener une autre femme au plaisir ? (ou un homme pour un homme)

Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...
Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Pas vraiment.a écrit :Qu'est-ce que la réalité ?
Physiquement, la réalité est, et se passe très bien de nous, quantique ou pas.
Avec la physique quantique, la réalité (celle que nous voyons, celle que nous percevons comme solide au toucher) ne peut pas se passer de nous.
Du moins selon l'interprétation positiviste de l'Ecole de Copenhague, majoritaire à l'heure actuelle. Et elle est majoritaire parce qu'elle est pragmatique (elle s'occupe des résultats, sans vraiment se préoccuper d'avoir un socle théorique satisfaisant à 100% aux exigences matérialistes concernant la vieille notion d'une "réalité" qui serait effectivement solide et objective).
Mais c'est évidemment l'interprétation qui choque le plus le sens commun, parce que c'est la plus novatrice au point de vue conceptuel.
Note, entre parenthèses, que le sens commun est de toute façon malmené par la physique quantique, puisque la théorie explicative qui colle le mieux au formalisme mathématique, si on adopte alors le point de vue réaliste, c'est la théorie des mondes multiples d'Everett.
Elle garde un monde "solide" et donc sauve la bonne vieille réalité objective, mais (schématiquement) elle impose qu'à chaque décision et finalement à chaque temps de Planck, chaque être conscient (les notions de "conscience" et d'ailleurs de "décision" étant toujours à définir), génère un nouvel univers entier (ça fait au total beaucoup d'univers...).
On voit donc que, quelque soit l'interprétation, la physique quantique bouscule de toute manière notre habitude de penser.
Mais pour revenir à l'Ecole de Copenhague et aux positivistes.
Ils affirment qu'on ne peut pas dire que la réalité à la papa existe, dans le sens où c'est l'observateur (et "observer", ça inclus bien sûr simplement regarder un paysage. C'est dire si ça concerne tout le monde, pas seulement les physiciens) qui construit la signification de son monde. C'est lui qui crée un monde physiquement (au sens classique, newtonien) solide et cohérent à partir de "quelque chose" qu'on ne peut pas caractériser de "solide", un "quelque chose" qui est vide de sens et qui sera toujours hors de portée de l'entendement.
C'est cet observateur qui, par l'acte d'observer, injecte du signifiant à la partie de ce "quelque chose" qu'il extrait. Le résultat de cette extraction/injection devenant alors de l'information.
En ce sens, c'est le mot même de "réalité" qui perd tout son entendement au point de vue, disons, traditionnel. L'observateur devient un acteur du monde qui se révèle devant lui. Il joue un rôle dans la conception des choses qu'il considère alors, seulement à ce moment là, comme "solides" (c'est un observacteur, comme dit ABC).
C'est pour ça que désormais c'est une erreur conceptuelle de continuer à considérer que, comme tu l'écris, "la réalité est, et se passe très bien de nous, quantique ou pas."
Pour des explications plus pointues (très pointues), voir évidemment les posts d'ABC (qu'on a la chance d'avoir ici), qui est passé d'une vision réaliste pour s'orienter plutôt vers le positivisme.
Dernière modification par Dany le 18 déc. 2020, 16:24, modifié 1 fois.
- Dominique18
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Ah oui... Quand même... Encore un domaine où il faut que je m'y remette.
J'adore ce genre de choses.
Merci pour les explications.
J'arrive à comprendre !!!! Alors que chez un certain P..., qu'est-ce que je peux ramer!
Curieusement, par intuition? Je me doutais en écrivant que "la réalité est, et se passe de nous", ça n'allait pas le faire. Je soupçonnais une faille.
Maintenant, j'ai appris pourquoi.
Mea culpa....
J'avais apprécié "Le cantique des quantiques".
Ça date, quoique... Je l'ai ressorti hier en me disant que ce serait bon que ce fasse le point, sachant que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis.
Je me suis promené un peu chez ABC, un tout petit peu. Euh... Comment dire... C'est du haut niveau, très haut niveau. Je me sens bien petit.
Pour les équations, ça fait mal !
J'adore ce genre de choses.
Merci pour les explications.
J'arrive à comprendre !!!! Alors que chez un certain P..., qu'est-ce que je peux ramer!
Curieusement, par intuition? Je me doutais en écrivant que "la réalité est, et se passe de nous", ça n'allait pas le faire. Je soupçonnais une faille.
Maintenant, j'ai appris pourquoi.
Mea culpa....
J'avais apprécié "Le cantique des quantiques".
Ça date, quoique... Je l'ai ressorti hier en me disant que ce serait bon que ce fasse le point, sachant que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis.
Je me suis promené un peu chez ABC, un tout petit peu. Euh... Comment dire... C'est du haut niveau, très haut niveau. Je me sens bien petit.
Pour les équations, ça fait mal !
- MaisBienSur
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Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Oui, faut s'accrocher pour suivre ABC, un peu trop pour moi qui vient ici pour apprendre mais surtout pour me distraire, les deux n'étant pas antinomique.Dominique18 a écrit : 18 déc. 2020, 15:35 J'adore ce genre de choses.
Merci pour les explications.
J'arrive à comprendre !!!! Alors que chez un certain P..., qu'est-ce que je peux ramer!
[...]
Je me suis promené un peu chez ABC, un tout petit peu. Euh... Comment dire... C'est du haut niveau, très haut niveau. Je me sens bien petit.
Dany simplifiant bien les choses, et sachant manier l'humour et la connaissance (Non Dany, je le pense vraiment


Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...
Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)
Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)
Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Dominique , j'ai regardé la vidéo qui fait la promotion de la 'page blanche'. C'est une vieille théorie qui existe depuis plus de 60 ans.
Je ne fais que penser à des ours polaires. À leurs naissances les oursons sont dépendant de leur mère. À l'approche du printemps, les ours sont affamés et si la femelle ne protégeait pas ses oursons, le mâle pourrait les gober.
Chez les mammifères, il y a une différence entre les attitudes des mâles et des femelles. On pourrait parler aussi des meutes de loup, ou le mâle dominant cherche sans arrêt à prouver sa supériorité.
Pourquoi faire la propagande de la 'page blanche' qui n'a rien changé pas depuis si longtemps ? Et pourquoi mettre l'humain dans une case à part totalement différentes des mammifères ?
Attention, je sais, aussi, qu'une femme peut-être plus masculine (dominante avec violence) qu'une homme (dominant avec violence). Je parle d'une approche globale et non particulière.
Je ne fais que penser à des ours polaires. À leurs naissances les oursons sont dépendant de leur mère. À l'approche du printemps, les ours sont affamés et si la femelle ne protégeait pas ses oursons, le mâle pourrait les gober.
Chez les mammifères, il y a une différence entre les attitudes des mâles et des femelles. On pourrait parler aussi des meutes de loup, ou le mâle dominant cherche sans arrêt à prouver sa supériorité.
Pourquoi faire la propagande de la 'page blanche' qui n'a rien changé pas depuis si longtemps ? Et pourquoi mettre l'humain dans une case à part totalement différentes des mammifères ?
Attention, je sais, aussi, qu'une femme peut-être plus masculine (dominante avec violence) qu'une homme (dominant avec violence). Je parle d'une approche globale et non particulière.
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.
- Dominique18
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- Inscription : 06 oct. 2020, 12:27
Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
Je crains de décrocher. Ce qui m'intéresse c'est d'apprendre de mes erreurs. Quelle vidéo?Dominique , j'ai regardé la vidéo qui fait la promotion de la 'page blanche'. C'est une vieille théorie qui existe depuis plus de 60 ans.
Celle d'Odile Fillod ?
Je ne pense pas faire la promotion d'une théorie plutôt qu'une autre.
Je m'interroge, parce qu'il n'y a rien d'évident, beaucoup plus de questions que d'éléments de réponse.
Dernière modification par Dominique18 le 19 déc. 2020, 07:05, modifié 1 fois.
-
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- Inscription : 17 août 2020, 16:02
Re: Il ne faut pas se priver de faire des jugements de valeurs avec arguments à l'appui
@toutes et @tous,
Il y a un point que j'ai soulevé dans un de mes derniers messages et c'est lorsque je fais allusion à l'anorexie. J'ai donné cet exemple pour montrer à quel point nos yeux et notre cerveau peuvent être trompeurs. Vous savez comme moi que lorsque les personnes anorexiques sont affectées profondément par cette maladie de l'anorexie, elles se voient toujours trop grosses lorsqu'elles se regardent dans un miroir. Ce problème n'est certainement pas dû à un problème oculaire, ni à un problème digestif ou une déficience dans la région de son cerveau où se trouve le siège de l'appétit. J'aimerais ça savoir tout d'abord si les personnes anorexiques trouvent que tous les gens autour d'eux sont tous trop gros. Personnellement, je ne connais pas de personnes anorexiques et donc, je ne leur ai jamais parlé. Mais j'ai déjà regardé une dramatique à la télé dans laquelle une adolescente se confessait pourquoi elle tenait à rester si maigre. Elle a dit que c'était le meilleur moyen pour elle de ne pas servir d'objet sexuel. En effet, qui pourrait être attiré(e) sexuellement par un paquet d'os ? Mais le personnage de l'adolescente était consciente des raisons de son problème, mais cette cause est valable pour beaucoup d'autres anorexiques, mais elles ne sont pas conscientes de la cause de leur problème. Si il y avait moins d'inconduite sexuelle dans notre monde, il y aurait probablement moins d'anorexiques.
Tout ce préambule pour vous montrer que les messages qui sont envoyés vers nos 5 sens peuvent être très mal interprétés par notre cerveau. Même notre sens du toucher peut nous tromper parfois.
Il y a un point que j'ai soulevé dans un de mes derniers messages et c'est lorsque je fais allusion à l'anorexie. J'ai donné cet exemple pour montrer à quel point nos yeux et notre cerveau peuvent être trompeurs. Vous savez comme moi que lorsque les personnes anorexiques sont affectées profondément par cette maladie de l'anorexie, elles se voient toujours trop grosses lorsqu'elles se regardent dans un miroir. Ce problème n'est certainement pas dû à un problème oculaire, ni à un problème digestif ou une déficience dans la région de son cerveau où se trouve le siège de l'appétit. J'aimerais ça savoir tout d'abord si les personnes anorexiques trouvent que tous les gens autour d'eux sont tous trop gros. Personnellement, je ne connais pas de personnes anorexiques et donc, je ne leur ai jamais parlé. Mais j'ai déjà regardé une dramatique à la télé dans laquelle une adolescente se confessait pourquoi elle tenait à rester si maigre. Elle a dit que c'était le meilleur moyen pour elle de ne pas servir d'objet sexuel. En effet, qui pourrait être attiré(e) sexuellement par un paquet d'os ? Mais le personnage de l'adolescente était consciente des raisons de son problème, mais cette cause est valable pour beaucoup d'autres anorexiques, mais elles ne sont pas conscientes de la cause de leur problème. Si il y avait moins d'inconduite sexuelle dans notre monde, il y aurait probablement moins d'anorexiques.
Tout ce préambule pour vous montrer que les messages qui sont envoyés vers nos 5 sens peuvent être très mal interprétés par notre cerveau. Même notre sens du toucher peut nous tromper parfois.
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