J'ai recherché et relu ce que j'avais écrit. Dans la rubrique manifestations antiracistes.
Si on a lu ce que j'ai écrit avant, pendant, et après, il est facile de suivre le fil de la pensée.
Je ne cite pas Milgram et Laborit par hasard, ce n'est certainement pas pour cautionner des comportements délictueux, police y compris..
Je m'élève fermement contre toute forme de violence, institutionnelle ou pas.
La violence est toujours le dernier refuge de l'incompétence.
On ne va pas développer; c'est suffisamment explicite.
Quant à la fameuse famille, je ne me sers pas de particularités comme d'un prétexte insinuateur. Et puis quoi, encore. Il ne faut pas prêter à l'autre des intentions fallacieuses. Notons que l'incarcéré font il fut question, apparemment, fit encore des siennes derrière les barreaux, dans la même voie.
Je note, je constate, je m'interroge, je n'en tire pas pour autant des conclusions hâtives, idéologiquement orientées.
Par exemple la remarque sur le noir qui se fait tabasser mais dont la famille était "louche". Ce sont des positions qui me révoltent. Non pas que je trouve inhumain de taper un noir (surtout si on est de la police) au contraire. C'est un peu comme l'individualisme, ça fait partie du panel et il en faut. Mais ce doit être interdit et dénoncé afin de limiter au maximum et surtout ne pas considérer que c'est une norme, une chose insignifiante ou méritée.
Idem pour ton truc de personne de confession musulmane, histoire de faire passer le message qu'un musulman ça n'existe pas. Que les musulmans n'ont qu'à ne pas être musulmans et on ne leur reprochera plus rien. Je comprends ta logique mais je la désapprouve on a pas à demander à une personne de se défaire de son identité sans que ce ne soit son désir. Ce n'est qu'une forme moderne de racisme. Mais comme je l'ai dit plus tôt, le racisme, c'est humain. Une fois qu'on le sait, on comprends que les racistes ne sont pas des monstres, mais ne peuvent pas tout se permettre, c'est seulement ça le bémol. Tout comme les noirs et les musulmans (sans compter ceux qui cumulent les deux! Y en a qui cherchent vraiment les problèmes) ne peuvent pas tout se permettre non plus.
J'essaie de comprendre, d'apprendre comme tu l'indiques, et comme tout individu, de me situer.
Parce que dans ton discours, ce fait semble ressortir. J'ai employé le verbe
sembler, synonyme de peut-être.
Je t'ai trouvé un petit quelque chose. Difficile de proposer mieux. A lire et à relire.
https://www.pourlascience.fr/sd/neurosc ... s-7786.php
Ca concerne tout le monde, sans exception.
Je ne m'exprime pas à coups d'affirmations, mais plutôt avec une dose de doute, ce qui ne me dispense pas de commettre des erreurs, des égarements.
Le plus tragique serait que je ne le reconnaisse pas. Errare humanum est
Ils ne croyaient pas si bien dire, les penseurs de l'antiquité.Nous en sommes toujours là, certainement pour très longtemps encore.
cf. article ci-dessus.
Je n'ai pas compris pour la franchise. Franchise à propos de quoi ? Quel(s) fait(s)? Quelles idées?Je m'avance, et me découvre, un peu, il est évident que je ne serai pas le genre à faire le guignol dans une manifestation, ou dans un mouvement proche des extrêmes, tendance LFI, NPA... ou de l'autre côté. Là, ça ne risque vraiment pas. Les activistes vociférants, armés de prêt à penser bien idéologique, non, vraiment pas.
J'ai relu plusieurs fois ton message.
Si je devais m'arrêter sur les jugements que tu émets à mon encontre, dont certains se transforment en certitudes,en autant de convictions on n'en sortirait pas.
Permets-moi de te dire que je te trouve bien sûre de toi, un brin présomptueuse, voire péremptoire.
Est-ce que tu as vraiment pris le temps de me lire ou n'as tu fait que survoler et réagir en militante survoltée parce que tu te sens heurtée ?
En ce cas, je n'ai pas fait exprès, j'ai dû commettre un impair, ce n'était pas mon intention, si intention il y avait.
M'attribuer un besoin de reconnaissance...
Si ça te fait plaisir de le croire...
Nous sommes tous pareillement équipés. Nous n'existons que dans les "autres", d'abord dans leur regard, et nous ne sommes aussi que les autres.
Le chapitre bien moralisateur sur la courtoisie dissimulant une forme de malveillance et je ne sais plus quoi d'autre... il fallait oser.
On obtient, au final, un type froid, cynique, calculateur, manipulateur. C'est bien ça ?
Si je me suis laissé aller à écrire :
Je veux, j'ai le droit, j'ai envie, je fais.
C'était pour souligner quelques faits futiles présentant certaine absurdité, dans le contexte de nos sociétés actuelles.
Des considérations générales, ne visant pas nominativement des personnes, il n'y avait rien de particulier.
Si tu avais lu et compris la suite, tu te serais aperçue que je pratiquais l'humour décalé et que je me moquais de mon attitude. Ce qui sous-entend que si j'arrive à me moquer de moi, c'est que j'arrive peut-être à me glisser à la place de l'autre et à faire preuve d'empathie. Du moins j'essaie.
Je ne suis pas exempt de divagations. Ce sera d'ailleurs, pour cette rubrique, la deuxième fois.
Souviens-toi de l'évocation que je faisais de la grossièreté que tu as prise pour toi, alors que mes mots ne visaient pas une personne en particulier, mais un climat qui s'installait et qui risquait, à mon sens, de dériver. Des considérations générales, pas destinées à nuire à quiconque.
Il est fort possible que je me fasse mal comprendre, et que mon expression soit sujette à caution. Je l'assume. Ce serait alors une histoire de forme, pas de fond.
Je suis bourrée de défaut, je suis bavarde comme une pie, je change d'avis toute les 5 minutes, je suis impatiente, pas toujours bienveillante, moi non plus. Encore une fois, mon but n'est pas de te blessé, on a tous nos failles. Mais venir me dire que je me crois tout permis... C'était malvenu
Depuis le temps que tu produis tes écrits , je me demande pourquoi je ne me suis pas manifesté plus tôt...
Pour la forme, j'ai du mal à accepter cette courtoisie apparente qui ne camoufle pas ce que je considère comme une forme de malveillance.
Sans compter que me faire reproché de ta part de prendre trop de place. Nom de Dieu! C'est encore un de ces moments que je n'imaginais pas vivre dans ma vie (il y a aussi l'élection de Trump et le confinement)
Bon, je te concède que mon message n'est pas plus gentil que le tien. Je sens que tu attends beaucoup de reconnaissance. Et ce qui me fait toujours craquer chez les gens c'est leur fragilité. Et mon but n'est pas de t'écrabouiller. Je reconnais que tu cherches beaucoup, que tu aimes apprendre, tu essaie d'entrer en contact poliment. Mais je pense que tu dois comprendre que la grandeur d'âme et la bienveillance ne sont pas le vernis de la courtoisie.
Reconnaissance, fragilité, écrabouiller, chercher, apprendre, entrer en contact... Cherchez l'intrus.
Mais je pense que tu dois comprendre que la grandeur d'âme et la bienveillance ne sont pas le vernis de la courtoisie
Genre humain et illusion(s)? Balzac, Maupassant, éclairez-moi de vos lumières!
Ce monde dans lequel nous vivons, à l'intérieur duquel j'évolue, réserve décidément bien des surprises.
J'ai écrit, je ne sais plus où, "Votre pire ennemi, c'est vous-même."
Ceci posé, nous n'allons pas y passer plus de temps qu'il n'en faut.
C'est fabuleux le nombre de personnes qui ont raison, et qui le font savoir.
Une fois encore, je pose un regard lointain, sur le monde environnant. Un regard distancié, de témoin. Un témoin actif qui essaie d'éviter les débordements.
Je fais partie de ce monde, je ne me place ni au-dessus, ni à l'écart.
J'émets des considérations, qui peuvent être aisément classées dans la catégorie stupidités. Ca fait partie des règles du jeu que j'accepte.
Des héros, il y en a plein les cimetières. Des victimes également.
Je ne suis pas pressé.
Ni pour une option, ni pour l'autre.
J'ai encore la prétention de penser que je m'en fous royalement.
Ce forum repose sur des axes de partages de savoirs, de connaissances, d'échanges.
Il ne doit pas ressembler et s'orienter vers les caisses de résonance habituelles, les grandes fanfares tonitruantes du net, Facebook, Tweeter,...
C'est l'un des rares espaces "protégés" qui existent, à nous d'y veiller et de nous engager en ce sens.
Ce n'est pas mon habitude d'intervenir ainsi. J'ai horreur qu'on piétine mes plate-bandes sans y avoir été invité.
La notion de bien commun englobe, dans la définition que je propose, l'espace partagé, public ou privé (train, vestiaire collectif, appartement...) entre plusieurs acteurs.
L'éthique, la morale, les valeurs qui permettent à des individus de vivre ensemble, de coexister, cohabiter bref de se supporter devraient faire l'objet de consensus conviviaux. Les exemples qui constituent autant de dérogations et de manquements sont,hélas, légion. Conduites égoïstes, égocentriques, indifférence, incivilités, j'm'enfoutisme... la liste est longue...
Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises manières, il n'y a que des consensus, des compromis raisonnables, fonction d'une époque, d'une histoire, de convenances sociétales.
Par contre, l'idéal, si on peut dire, démocratique, reste le même, le cadre de référence.
Dans cette affaire, il n'y a pas formellement, d'inconvenance, à mon sens.
La formulation a cependant son importance pour éviter de l'incompréhension, voire du rejet.
Tout cela reste de la philosophie à la petite semaine, telle que je l'expose, qui n'engage que moi. Considérons qu'il n'y a pas péril en la demeure.
Je reste droit dans mes bottes.