Agriculture urbaine

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issigi
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Re: Agriculture urbaine

#26

Message par issigi » 08 janv. 2021, 23:45

source wiki #JMF

Premier projet de jardin-maraîcher
C’est lors d’un voyage de deux ans au Nouveau-Mexique, où il travaille avec sa compagne Maude-Hélène Desroches dans des fermes maraîchères biologiques1, que la vocation vient aux deux étudiants écologistes. Vocation confortée par un voyage à Cuba, où ils découvrent certaines techniques agro-écologiques de maraîchage, notamment les organopónicos. De retour au pays, le couple démarre un premier projet de jardin-maraîcher sur des terres louées, et, en 2005, achète un ancien clapier localisé sur une terre de quatre hectares à Saint-Armand, dans les Cantons-de-l’est2. Ils la baptisent la ferme de la Grelinette, outil qui symbolise le travail manuel de la terre dans le respect de la vie du sol.

Développement
À partir des principes de la permaculture, le couple conçoit alors la ferme en tenant compte de techniques culturales telle que la rotation des cultures et la standardisation des espaces de production. Inspiré par les travaux de l’américain Eliot Coleman, Jean-Martin adopte alors des techniques et des outils qui lui permettent de développer un système cultural sans tracteur3. Renoncer au tracteur permet de réduire les investissements, la dépendance aux carburants fossiles et de diminuer les espacements entre les légumes sur les rangs. Ainsi, les adventices ont moins de surface pour se développer et les engrais apportés au sol profitent seulement aux légumes. Le travail, en grande partie manuel, est plus soigné et minutieux. Le nombre de cultures par an sur une même planche est plus grand. Tous ces facteurs expliquent la rentabilité décuplée de ce système qui a fait la preuve de sa viabilité sur moins d’un hectare.

En 2013, le couple nourrit 250 familles de mai à novembre par l’intermédiaire d’un projet d’« agriculture soutenue par la communauté » (ASC), l’équivalent des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) en France. Avec un employé à temps plein et un à temps partiel, la ferme dégage un chiffre d’affaires de 150 000 $ à l’hectare1. Selon Jean-Martin, « L’agriculture de demain sera forcément biologique, artisanale et résiliente[réf. nécessaire]. »

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

ya rien de vrai, de bon là-dedans, du vent, du marketing mercantile capitaliste bas de gamme, hurluberlu, licorne, idyllique, utopiste. arnaqueuer, charlatan, menteur, abuseur, manipulateur profiteur
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Re: Agriculture urbaine

#27

Message par issigi » 09 janv. 2021, 00:08

vision de JMF sur le terrain. honnête, sans biais.
https://www.ledevoir.com/vivre/alimenta ... -vase-clos#

Les nouveaux fermiers: utopie en vase clos?

Catherine Lefebvre
Collaboratrice

20 octobre 2018
Alimentation
Des battants nagent à contre-courant pour faire les choses à leur façon dans l’industrie agricole. Mais tous n’ont pas les mêmes moyens pour bousculer le modèle actuel. Gros plan sur Charlevoix.

Depuis un peu plus de deux ans, la Ferme des Quatre-Temps fait beaucoup jaser en raison de sa façon novatrice de cultiver et d’élever. Et les consommateurs accueillent chaleureusement le travail de Jean-Martin Fortier et de son équipe, que l’on peut voir rayonner dans la série télévisée Les fermiers, diffusée sur les ondes d’Unis.

On y fait la connaissance de jeunes agriculteurs travailleurs et inspirants, qui démontrent que l’agriculture peut être à la fois bio, plus abordable et rentable. De quoi réjouir un nombre grandissant de consommateurs avertis et peut-être même convaincre nos gouvernements que l’alimentation durable n’est pas seulement une lubie.


Dans l’industrie agricole, il y a certainement un mouvement qui pousse de plus en plus d’agriculteurs à réfléchir à l’avenir de l’alimentation et à faire des gestes concrets afin de freiner les dégâts de la production massive de monocultures. Mais ces gestes sont loin d’être à la portée de tous, étant donné l’investissement qu’ils requièrent et les subventions qui manquent à l’appel dans ce créneau agricole.

L’envers de la médaille

Les fermiers de la Ferme des Quatre-Temps ne sont évidemment pas les seuls à remuer vigoureusement la terre de chez nous pour améliorer le fruit de leur récolte. Cependant, l’investissement effectué à Hemmingford, et plus récemment à Port-au-Persil, ne reflète pas du tout la réalité de la plupart des agriculteurs. Bien que plusieurs d’entre eux partagent sensiblement la même philosophie, ils sont loin d’avoir le même portefeuille que le milliardaire André Desmarais, qui soutient la Ferme des Quatre-Temps.

En ce sens, l’arrivée récente de la Ferme des Quatre-Temps à Port-au-Persil ne fait pas le bonheur de tous dans la région.


Photo: Jad Haddad
Mélanie Villemaire, directrice de la production maraîchère à la Ferme des Quatre-Temps à Port-au- Persil, dans Charlevoix.

« Ça nous [les maraîchers de Charlevoix] a fait très mal, confie Guillaume Hamel-Dubois, des Jardins Écho Logiques à Saint-Aimé-des-Lacs. Depuis qu’ils sont présents au marché public de Baie-Saint-Paul, j’ai perdu 15 000 $ de vente. C’est plus de la moitié de mon salaire annuel. »

Les pertes sont aussi substantielles du côté des Jardins du Centre. « J’ai perdu facilement 25 % de ventes au marché de La Malbaie cet été », ajoute Nicolas Cimon des Jardins du Centre.

Pour sa part, Mélanie Villemaire, directrice de la production maraîchère à la Ferme des Quatre-Temps à Port-au-Persil, croit au partage des connaissances et du marché entre les agriculteurs. « Nous avons décidé de ne pas rejoindre le programme d’Équiterre d’agriculture soutenue par la communauté (ASC) pour éviter justement de nuire aux producteurs locaux », dit-elle. Au cours de l’été, elle a organisé une rencontre avec les maraîchers de Charlevoix pour discuter des divers enjeux de l’agriculture locale.

« Oui, on a de belles grandes serres et on peut se permettre de tester des outils, même s’ils coûtent cher, précise-t-elle. Mais, je pense qu’on peut aussi agir comme ferme expérimentale pour les producteurs de la région. »

Éviter la concurrence

Les enjeux de l’agriculture locale auraient dû être abordés avant le démarrage de la production, selon Guillaume Hamel-Dubois. « Mélanie est très ouverte à la recherche de solutions. Mais j’aurais aimé qu’on nous [les maraîchers de Charlevoix] demande d’abord ce qu’on produit, pour qu’on puisse être complémentaires plutôt que concurrents dans les marchés publics », dit-il. Nicolas Cimon, des Jardins du Centre, s’est installé au centre commercial il y a quelques années, parce qu’il a constaté qu’il n’y avait pas de place pour deux maraîchers au marché public de Baie-Saint-Paul.

J’ai perdu facilement 25 % de vente au marché de La Malbaie cet été

— Nicolas Cimon, des Jardins du Centre
Ailleurs au Québec, cette délicatesse est habituellement employée par les organisateurs de marchés, particulièrement les petits marchés fermiers, comme celui au métro Laurier à Montréal. « Ça fait dix ans qu’on est là [comme seul maraîcher], raconte Francis Madore, agriculteur biologique à la ferme Les Jardins d’Ambroisie à Saint-Chrysostome. Et ça fait seulement quelques années que la ferme Les Jardins d’en haut s’est ajoutée au marché. »

Pour le consommateur, l’ajout de maraîchers peut toutefois élargir l’offre alimentaire. Ce faisant, elle peut ainsi inciter plus de clients à s’approvisionner à ce type de marché. « C’est normal d’ajouter des maraîchers, ajoute Marie-Ève Savaria, cuisinière-maraîchère et conjointe de Francis Madore. La compétition fait partie de la game dans tous les domaines. Après, il faut savoir se démarquer. Dans notre cas, on nous connaît pour notre approche végane et parce qu’on cultive au-delà des critères de la certification biologique. »

Un mal pour un bien

Guillaume Hamel-Dubois l’avoue, le passage de Jean-Martin Fortier à Tout le monde en parle a eu un effet positif sur les inscriptions à ses paniers bios. « J’en ai ajouté dix cette année, confie-t-il. J’aurais pu en prendre plus, mais je voulais me garder des légumes pour le marché. Si j’avais su que j’y perdrais autant de ventes, j’aurais accepté plus d’inscriptions aux paniers. Je le saurai pour l’an prochain. »

Il va sans dire, parler d’agriculture soutenue par la communauté fait prendre conscience aux consommateurs de l’importance qu’a ce modèle agricole pour le bien de l’alimentation durable. « Il [Jean-Martin Fortier] nous a fait beaucoup de bien, ajoute Gaëlle Zwicky, responsable du réseau des fermiers de famille à Équiterre. Il va toucher beaucoup de monde qu’on ne rejoint pas forcément dans nos réseaux. C’est un super ambassadeur de l’agriculture biologique au Québec. »

Au bout du compte, changer le cours des choses pour que l’agriculture durable fleurisse davantage ici comme partout au pays, c’est formidable. C’est d’ailleurs merveilleux de constater que de plus en plus de consommateurs veulent savoir ce qu’ils mangent vraiment et qu’ils reconnaissent tout le travail qui se cache derrière chaque bouchée.

Mais cela vaut la peine de porter une attention particulière aux agriculteurs voisins, de se parler et de s’écouter surtout.

Parce que c’est une chose de partager la tarte. Mais le but n’est-il pas d’élargir la part des petits producteurs locaux parmi les sources d’approvisionnement alimentaire ?
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Re: Agriculture urbaine

#28

Message par Christian » 09 janv. 2021, 02:41

issigi a écrit : 08 janv. 2021, 23:45 En 2013, le couple nourrit 250 familles de mai à novembre par l’intermédiaire d’un projet d’« agriculture soutenue par la communauté » (ASC), l’équivalent des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) en France. Avec un employé à temps plein et un à temps partiel, la ferme dégage un chiffre d’affaires de 150 000 $ à l’hectare1. Selon Jean-Martin, « L’agriculture de demain sera forcément biologique, artisanale et résiliente[réf. nécessaire]. »
L'article de référence de Josée Blanchette parle de 150 familles et il y a trois stagiaires NON RÉMUNÉRÉS plus lui et sa conjointe, ce qui fait CINQ personnes pour la culture d'UN HECTARE. Oui, ça marche à micro-échelle, mais c'est pas viable en main-d’œuvre pour une population de plusieurs millions.
Et ceci:
«Et mon hectare de légumes me rapporte 150 000 $ bruts par année contre 2500 $ l’hectare pour mes voisins qui cultivent le maïs avec leurs gros tracteurs.»
Mais bordel, il a trois employés non payés! Et ses légumes rapportent beaucoup, même énormément plus au kilo que le maïs, ce n'est pas du tout la même chose. Qu'il cultive du maïs sur un hectare, je ne pense pas qu'il va faire $2500... En 2013, le maïs rapportait $258 par TONNE!

Pour moi, c'est une comparaison foireuse. C'est ça que je déteste dans le discours des promoteurs du bio, c'est cette propension à cacher les faits et à dénigrer à outrance l'agriculture conventionnelle. Ça empêche toute analyse éclairée sur la valeur de la production bio.

Moi, j'étais à fond avec Équiterre, GreenPeace et cie. J'ai décroché quand ils ont rejeté tous les OGM et toutes les études sur les pesticides. Ça frise le sectarisme.
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »

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Re: Agriculture urbaine

#29

Message par issigi » 09 janv. 2021, 06:36

Christian a écrit : 09 janv. 2021, 02:41
issigi a écrit : 08 janv. 2021, 23:45 En 2013, le couple nourrit 250 familles de mai à novembre par l’intermédiaire d’un projet d’« agriculture soutenue par la communauté » (ASC), l’équivalent des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) en France. Avec un employé à temps plein et un à temps partiel, la ferme dégage un chiffre d’affaires de 150 000 $ à l’hectare1. Selon Jean-Martin, « L’agriculture de demain sera forcément biologique, artisanale et résiliente[réf. nécessaire]. »
L'article de référence de Josée Blanchette parle de 150 familles et il y a trois stagiaires NON RÉMUNÉRÉS plus lui et sa conjointe, ce qui fait CINQ personnes pour la culture d'UN HECTARE. Oui, ça marche à micro-échelle, mais c'est pas viable en main-d’œuvre pour une population de plusieurs millions.
Et ceci:
«Et mon hectare de légumes me rapporte 150 000 $ bruts par année contre 2500 $ l’hectare pour mes voisins qui cultivent le maïs avec leurs gros tracteurs.»
Mais bordel, il a trois employés non payés! Et ses légumes rapportent beaucoup, même énormément plus au kilo que le maïs, ce n'est pas du tout la même chose. Qu'il cultive du maïs sur un hectare, je ne pense pas qu'il va faire $2500... En 2013, le maïs rapportait $258 par TONNE!

Pour moi, c'est une comparaison foireuse. C'est ça que je déteste dans le discours des promoteurs du bio, c'est cette propension à cacher les faits et à dénigrer à outrance l'agriculture conventionnelle. Ça empêche toute analyse éclairée sur la valeur de la production bio.

Moi, j'étais à fond avec Équiterre, GreenPeace et cie. J'ai décroché quand ils ont rejeté tous les OGM et toutes les études sur les pesticides. Ça frise le sectarisme.
la motivation bio s'inscrit dans un mouvement très large qui remet en question la création de richesse exclusive, intensive et à forte empreinte écologique. nous tenons les guides de notre destinée. toute action motivée d'abord par une empreinte positive sur l'environnement a sa raison d'être. difficile de concilier démographie, subsistance et environnement en business sans se prendre une baffe en cours de route.

je n'ai pas décroché d'un modèle vers lequel on se dirige peu à peu, au prix de dommages collatéraux inévitables. rien n'y échappe, dans toutes les sphères du système, ses infinis objets sur plein d'orbites .

Josée B. écrit
D’ailleurs, ils le font déjà en semant des vocations. La Grelinette prend sous son aile trois stagiaires par été, non rémunérés, à raison de trois semaines ou plus à la fois. Jean-Martin en a refusé 40 depuis le début de l’été. Ces jeunes dans la vingtaine viennent récolter ici les rudiments d’une culture intensive respectueuse de l’environnement. Chloé veut se lancer dans les fleurs, Alexandre cherche une ferme pas trop chère et Yoan vit son rêve de Parisien dans une cabane au Canada avec une formation en art-thérapie dans son baluchon.

tout ça me parait réglo suivant un modèle qui intègre la formation, la famille, l'immersion.


Le BIO en chiffres
Stimulés par une augmentation moyenne des ventes de 8,7 % par année entre 2012 et 2017, les produits biologiques représentent aujourd’hui 2,6 % de l’ensemble du secteur agroalimentaire canadien. En 2017, le marché des produits biologiques à l’échelle canadienne était estimé à 5,4 milliards de dollars annuellement.
http://viragebio.craaq.qc.ca/bio-quebec ... o-chiffres


la régulation des ressources vs la masse s'opère quoi qu'on fasse. on a le choix de l'opération dans une certaine mesure.
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Re: Agriculture urbaine

#30

Message par Inso » 09 janv. 2021, 10:22

Christian a écrit : 09 janv. 2021, 02:41 L'article de référence de Josée Blanchette parle de 150 familles et il y a trois stagiaires NON RÉMUNÉRÉS plus lui et sa conjointe, ce qui fait CINQ personnes pour la culture d'UN HECTARE. Oui, ça marche à micro-échelle, mais c'est pas viable en main-d’œuvre pour une population de plusieurs millions.
Et ceci:
«Et mon hectare de légumes me rapporte 150 000 $ bruts par année contre 2500 $ l’hectare pour mes voisins qui cultivent le maïs avec leurs gros tracteurs.»
Mais bordel, il a trois employés non payés! Et ses légumes rapportent beaucoup, même énormément plus au kilo que le maïs, ce n'est pas du tout la même chose. Qu'il cultive du maïs sur un hectare, je ne pense pas qu'il va faire $2500... En 2013, le maïs rapportait $258 par TONNE!
Merci des infos !

- Sur le CA de 150 000$, c'est possible, vu le prix de vente de 3$ par salade (et le reste à l'avenant). On est bien sur un marché de niche riche.
- Si ils payaient les 5 employés au salaire minimal (env. 16 $Ca chargé je crois pour le Québec), ça ne serait clairement pas rentable ! Je ne connais pas le code du travail au Québec, mais on est à la limite du travail dissimulé.
- Ils disent consommer 300$ de gasoil par hectare ... L'agriculture traditionnelle (mais, blé...) consomme par chez moi de 75 à 110 l/Ha, soit 55 à 85 €/Ha de gasoil ... Il fait quoi avec son motoculteur ? :shock:
Christian a écrit : 09 janv. 2021, 02:41Pour moi, c'est une comparaison foireuse. C'est ça que je déteste dans le discours des promoteurs du bio, c'est cette propension à cacher les faits et à dénigrer à outrance l'agriculture conventionnelle. Ça empêche toute analyse éclairée sur la valeur de la production bio.
Voilà. :up:

Je reviens à l'article de Josée Blanchette avec cet extrait concernant les "stagiaires" : "Yoan vit son rêve de Parisien dans une cabane au Canada avec une formation en art-thérapie dans son baluchon"
Un beau miroir aux alouettes pour bio-bobos urbains.
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Re: Agriculture urbaine

#31

Message par issigi » 09 janv. 2021, 13:35

vision réductrice, tunnel.

les jeunes bénéficient d'une formation de pointe, logés, nourris.

ce n'est pas le modèle du mexicain qui s'engage pour une job de cueillette à mouvement répétitif.

faut voir le tableau d'ensemble et se demander dans quelle mesure un tel modèle bio peut prendre le marché et aussi voir la possibilité de fusionner le modèle existant à celui proposé afin de maximiser les gains et minimiser les pertes dont l'empreinte environnementale.

les toits verts en sont un exemple qui combinent diverses expertises dans un dessein de rentabilité, de proximité et d'empreinte favorable dans l'ensemble, le système globale.

en fait l'agriculture urbaine est un aspect d'une vision plus générale d'un design urbain fondé sur l'écosystème, l'économie circulaire, la récupération des déchets bio organique, des matières recyclables fibre/contenant et des ordures vouées à l'enfouissement.

il y a là matière à réflexion sur tous les termes à profiter, capitaliser de toutes les ressources disponibles en circuit dynamique et autant que faire se peut, autosuffisant.

je pense à la situation misérable que vivent les haïtiens par exemple. comment une expertise qui utiliseraient les ressources locales en viendrait à générer des processus dynamique et durables pour l'ensemble de la population .

il est là le problème généralisé sur la planète. parvenir à un équilibre plus inclusif qu'exclusif. ce qui demande des compromis et bcp d'ingéniosité, telle que JMF met à profit à travers sa vision et celle de bcp de jeunes entrepreneures davantage motivées par la qualité locale que la performance de masse.

et je trouve ça tout fait à propos à l'heure ou les ressources s'amenuisent dans une exploitation pyramidale ou les moyens de production profitent des plus démunis afin de maximiser les profits au détail. on pense à 'industrie du vêtement ou des chaussures pour donner des exemples patents sur le terrain de la délocalisation, de l'exploitation de la main-d'oeuvre bon marché et de l'import export d'une flotte de conteneurs remplis de biens de consommations inutiles et polluants en fin de cycle.

les cadeaux sous l'arbre finissent pour la plupart dans un amas immense de détritus tout juste bon pour la production de biomasse. c'est pas jojo dans le paysage.

il y a là matière à réflexion pour un bon bout.
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Re: Agriculture urbaine

#32

Message par colinhh » 09 janv. 2021, 17:04

Bonjour,

Je suis abouti ici grâce à mon référant wordpress. Pour répondre a issigi, je ne sais pas si condescendant est le bon mot. Je ne peux pas nier que suis clairement baveux par bout et je suis conscient que ce n’est pas la meilleure façon pour faire passer son message et ses arguments a un auditoire large. Mais en même temps ce blogue est un exutoire pour moi. Il me permet de soulager mes frustrations par rapport à la couverture médiatique, selon moi lamentable, du monde agricole.

Comme j’ai dit en introduction de mon deuxième texte: pourquoi s’attaquer a quelqu’un plein de bonnes intentions et qui tente de proposer une solution aux problèmes de l’agriculture moderne? Pourquoi le caricaturer en faux prophète alors que sa mission semble si noble et vertueuse? Parce que la bonne volonté ne devrait pas nous mettre à l’abri des critiques. Personnellement, je trouve que le discours de JMF incarne à la perfection tout ce qui cloche dans nos discussions sur le monde agricole, rien de moins.

J’ai l’impression que beaucoup s’accroche sur mon ton supposément condescendant ou baveux pour éviter d’avoir à réfléchir aux arguments que j'avance. JMF ne se gêne pas pour dénigrer toute agriculture qui n’est pas conforme à sa vision. Il se positionne en temps qu’agriculteur moralement et écologiquement supérieur se qui est hautement agaçant. Selon moi JMF offre surtout de fausses solutions et est une source de désinformation importante concernant le monde agricole. Il faut comprendre que derrière cette agriculture, qu’il décrit comme ‘’pollueur’’ et ‘’empoissoneur’’, il y a des humains aussi qui se sentent injustement visés. Beaucoup d’agriculteurs et de personne oeuvrant dans le monde agricole m’ont écrit pour me dire à qu’elle point la lecture de mes textes leur on fait du bien. Comme le monde agricole est extrêmement complexe, il est évident qu’il est plus facile de critiquer comme je le fais que d’apporter la solution. Mais LA solution n’existe pas . C’est un ensemble de mesures et de pratique différente qui peuvent nous permettre de nourrir le monde de façon à minimiser notre impact au maximum. C’est des sujets que j’aimerais évidemment éventuellement aborder, mais je considère qu’il faut avant tout démythifier les fausses solutions.

Comme j’ai dit dans mon premier texte: les solutions simples aux problèmes complexes n’existent pas. Méfiez-vous des gens qui prétendent le contraire.

Il me fera plaisir de débattre avec vous, mais de grâce évitez les insultes et relisez mes textes correctement.

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Re: Agriculture urbaine

#33

Message par Inso » 09 janv. 2021, 17:25

issigi a écrit : 09 janv. 2021, 13:35 il est là le problème généralisé sur la planète. parvenir à un équilibre plus inclusif qu'exclusif. ce qui demande des compromis et bcp d'ingéniosité,
Oui.
issigi a écrit : 09 janv. 2021, 13:35telle que JMF met à profit à travers sa vision
Non.

JMF (et autres permaculteurs) ne font que proposer une agriculture vivrière que nos ancêtre pratiquaient il y a 500 ans agrémenté de quelques machines, beaucoup de plastique, facilité par un catalogue plus important de graine et des clients très aisés. Dans le meilleurs des cas, il ne fait pas mieux que le maraîcher bio lambda.
Ce qu'il propose c'est juste profiter de beaucoup de travail (3000h/Ha minimum) non payé pour vendre très cher quelques légumes.
C'est très bien pour lui si il arrive à vendre ses salades à 3$, mais c'est clair que ça ne marchera pas à Haïti :ouch: et vu ses méthodes, il aura du mal à baisser ses coûts salariaux.

Il y a beaucoup de travaux scientifiques et de réalisations très sérieuses pour une agriculture durable. Mais non, on va se fier à un pimpin qui cherche plus à vendre des livres et des "formations" que de produire des légumes. :roll:
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Re: Agriculture urbaine

#34

Message par Inso » 09 janv. 2021, 17:30

Ohh, Bonjour et Bienvenue Colin :D
Merci de votre présence sur ce forum :a4:

Juste pour dire que je trouve excellent ce résumé de la permaculture (sur votre page information) :
"j’ai suivi un stage intensif en permaculture à Istanbul.
...
J’ai aussi été frappé par une constatation : je n’ai rien appris que je n’avais déjà vu à l’ITA de Saint-Hyacinthe, épicentre de l’agriculture industrielle!"
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Re: Agriculture urbaine

#35

Message par issigi » 09 janv. 2021, 17:39

colinhh a écrit : 09 janv. 2021, 17:04 Bonjour,

Je suis abouti ici grâce à mon référant wordpress. Pour répondre a issigi, je ne sais pas si condescendant est le bon mot. Je ne peux pas nier que suis clairement baveux par bout et je suis conscient que ce n’est pas la meilleure façon pour faire passer son message et ses arguments a un auditoire large. Mais en même temps ce blogue est un exutoire pour moi. Il me permet de soulager mes frustrations par rapport à la couverture médiatique, selon moi lamentable, du monde agricole.

Comme j’ai dit en introduction de mon deuxième texte: pourquoi s’attaquer a quelqu’un plein de bonnes intentions et qui tente de proposer une solution aux problèmes de l’agriculture moderne? Pourquoi le caricaturer en faux prophète alors que sa mission semble si noble et vertueuse? Parce que la bonne volonté ne devrait pas nous mettre à l’abri des critiques. Personnellement, je trouve que le discours de JMF incarne à la perfection tout ce qui cloche dans nos discussions sur le monde agricole, rien de moins.

J’ai l’impression que beaucoup s’accroche sur mon ton supposément condescendant ou baveux pour éviter d’avoir à réfléchir aux arguments que j'avance. JMF ne se gêne pas pour dénigrer toute agriculture qui n’est pas conforme à sa vision. Il se positionne en temps qu’agriculteur moralement et écologiquement supérieur se qui est hautement agaçant. Selon moi JMF offre surtout de fausses solutions et est une source de désinformation importante concernant le monde agricole. Il faut comprendre que derrière cette agriculture, qu’il décrit comme ‘’pollueur’’ et ‘’empoissoneur’’, il y a des humains aussi qui se sentent injustement visés. Beaucoup d’agriculteurs et de personne oeuvrant dans le monde agricole m’ont écrit pour me dire à qu’elle point la lecture de mes textes leur on fait du bien. Comme le monde agricole est extrêmement complexe, il est évident qu’il est plus facile de critiquer comme je le fais que d’apporter la solution. Mais LA solution n’existe pas . C’est un ensemble de mesures et de pratique différente qui peuvent nous permettre de nourrir le monde de façon à minimiser notre impact au maximum. C’est des sujets que j’aimerais évidemment éventuellement aborder, mais je considère qu’il faut avant tout démythifier les fausses solutions.

Comme j’ai dit dans mon premier texte: les solutions simples aux problèmes complexes n’existent pas. Méfiez-vous des gens qui prétendent le contraire.

Il me fera plaisir de débattre avec vous, mais de grâce évitez les insultes et relisez mes textes correctement.
JMF est dans l'action. avant de prétendre quoi que ce soit, il défend son modèle. et qui plus est, JMF constitue grain de sable dans le gigantesque engrenage agricole. Normal que ça dérange et tant mieux.

votre positionnement en faveur de la majorité montre bien le fort biais de vos billets sur la question.

maintenant, que vous posiez un jugement de valeur biaisée sur le grain de sable dans l'engrenage, c'est votre affaire et ça ne change pas grand chose au final sur la situation sur le terrain. pas plus que mon opinion exprimée ici d'ailleurs.

et oui, le modèle actuel est à revoir et pas que sur les façons de faire mais surtout sur les besoins à combler, ce qui implique une refonte individuelle (qui se manifeste sous différentes formes axée sur l'inclusion sociale, la lutte des classe )face à la consommation dans un monde consumériste et très largement exclusif. rendons-nous compte que le monstre mécanique voué à la création de richesse est le foyer infectieux du dérèglement des écosystèmes.

JMF , dans la foulée, porte un message et une solution partielle et judicieuse à la fois dans le paysage à redéfinir. on ne se plaindra pas de son succès à partager son expertise et à faire évoluer la situation sur le terrain, aussi petite en soit l'impact actuellement. bravo.

ps. je persiste, vos papiers sur le sujets ne valent pas l'empreinte écologique requise à vous le procurer et le noircir.

bien à vous
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Re: Agriculture urbaine

#36

Message par Christian » 09 janv. 2021, 19:13

colinhh a écrit : 09 janv. 2021, 17:04 Bonjour,
...
Bonjour chez vous!

Je viens de la Rive-Sud de Montréal et j'ai vécu toute ma jeunesse au milieu de champs et d'agriculteurs. Un de mes amis a vu sa terre agricole coupée en deux par l'autoroute 30 au sud de la ville de St-Constant. Non, ils ne l'ont pas facile nos agriculteurs. Alors quand je vois des gens comme JML dénigrer l'agriculture conventionnelle et promouvoir des solutions faciles qui semblent plaire aux citadins mais qui sont bancales quand on gratte un peu, ça m'énerve un peu le poil des jambes...
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Re: Agriculture urbaine

#37

Message par colinhh » 09 janv. 2021, 23:46

Issigi,
Donc , parce qu’il est dans l’action cela lui permet de dire n’importe quoi et d’être à l’abris des critiques? Il défend son modèle en dénigrant les autres. Ca dérange parce qu’il dit beaucoup de non-sens. Je l’ai souvent dit, j’ai beaucoup de respect pour ce que JmF a accompli sur la ferme. Il a de l’expertise pour faire rouler son type de ferme et vendre sa Marque Fortier. Mais le personnage public est insupportable. il est d’une grande ignorance en ce qui concerne les complexités de l’ensemble du système agroalimentaire.

C’est souvent la même dynamique avec les gens qui critiquent mes textes,

Étapes 1: se servir du ton ‘’baveux’’ de mon texte pour refuser d’écouter les arguments

Étapes 2: éviter encore une fois de répondre aux arguments du texte pour me faire dire des choses que je n’ai pas dits. SI je critique JMF c’est que je suis forcément pour le statu quo et que rien ne doit être changé dans le modèle actuel. C’est ça?

Je ne sais pas comment ça s’appelle cette dynamique argumentaire: un genre de mélange d’arguments d’homme de paille, la pensée binaire et le ‘’swap hard question for easy one’’.

Si je remets en question que JMF puisse nourrir 200 personnes avec son hectare c’est que je suis forcément pour que des enfants au Bangladesh travaillent 15 heures par jours aux champs à épandre des pesticides? Je caricature à peine ici.

Une ferme comme JMF apporte plus de problèmes que de solution. Elle a certainement ça place dans le monde agricole, mais ,en faire un modèle à suivre pour rendre notre monde agricole plus durable est absurde et hautement naïf. Je vous invite à suivre le reste de mes textes sur JMF et les petites fermes biologiques que je devrais publier bientôt sur mon blogue. Peut-être que je vous exposerai à des points de vue et perspectives qui vous ont échappé jusqu’à maintenant....qui sait?
Dernière modification par colinhh le 10 janv. 2021, 00:04, modifié 1 fois.

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Re: Agriculture urbaine

#38

Message par colinhh » 10 janv. 2021, 00:01

Christian a écrit : 09 janv. 2021, 19:13
colinhh a écrit : 09 janv. 2021, 17:04 Bonjour,
...
Non, ils ne l'ont pas facile nos agriculteurs. Alors quand je vois des gens comme JML dénigrer l'agriculture conventionnelle et promouvoir des solutions faciles qui semblent plaire aux citadins mais qui sont bancales quand on gratte un peu, ça m'énerve un peu le poil des jambes...
I feel you!
Mais je ne dis pas non plus que les agriculteurs n'ont pas besoin de se faire brasser la cage un peu pour changer pour le mieux leurs pratiques, mais va falloir que le citoyen vertueux comprenne que les solutions simples n'existent pas et que Netflix n'est peut être pas le meilleur endroit ou aller pour comprendre la complexité du monde agroalimentaire.

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Re: Agriculture urbaine

#39

Message par Christian » 10 janv. 2021, 03:10

colinhh a écrit : 10 janv. 2021, 00:01
Christian a écrit : 09 janv. 2021, 19:13
colinhh a écrit : 09 janv. 2021, 17:04 Bonjour,
...
Non, ils ne l'ont pas facile nos agriculteurs. Alors quand je vois des gens comme JML dénigrer l'agriculture conventionnelle et promouvoir des solutions faciles qui semblent plaire aux citadins mais qui sont bancales quand on gratte un peu, ça m'énerve un peu le poil des jambes...
I feel you!
Mais je ne dis pas non plus que les agriculteurs n'ont pas besoin de se faire brasser la cage un peu pour changer pour le mieux leurs pratiques, mais va falloir que le citoyen vertueux comprenne que les solutions simples n'existent pas et que Netflix n'est peut être pas le meilleur endroit ou aller pour comprendre la complexité du monde agroalimentaire.
Effectivement, on n'a qu'à voir le peu d'espace entre les terres cultivées et les cours d'eau. Il n'y a pas de zone tampon pour protéger les terres de l'érosion. Je ne sais pas si la pratique a changé à ce niveau.
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
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Re: Agriculture urbaine

#40

Message par colinhh » 10 janv. 2021, 17:21

Inso a écrit : 09 janv. 2021, 17:30 Ohh, Bonjour et Bienvenue Colin :D
Merci de votre présence sur ce forum :a4:

Juste pour dire que je trouve excellent ce résumé de la permaculture (sur votre page information) :
"j’ai suivi un stage intensif en permaculture à Istanbul.
...
J’ai aussi été frappé par une constatation : je n’ai rien appris que je n’avais déjà vu à l’ITA de Saint-Hyacinthe, épicentre de l’agriculture industrielle!"
:)
oui, le professeur était aussi assez insupportable. Son attitude et son incohérence ont été un déclencheur important pour mon début de remise en question et de nuancement dans mes opinions qui étaient bien tranchées à l’époque( ce que j’appelle dans mon texte: le festival des ‘’oui, mais…’’).

Lorsque je lui faisais remarquer certaines erreurs dans les notions agronomiques de base qu’il propageait, il me répondait d’un ton méprisant que j’avais passé trop de temps à l’école d’agriculture et que j’étais ‘’brain washé’’.

Mais le pire fut la visite dans le sud-ouest de la Turquie pour visiter la fermette du professeur. Ce néo-ruraux fraichement débarqué, faisait la leçon au paysan du coin de comment gérer leur ferme. En oubliant bien sûr que probablement 90% de ses revenus provenaient de ses formations données aux gens fortunés en ville et qu’il avait toujours 2 ou 3 woofers qui travaillaient gratuitement sur sa ferme.

Y’a plein de choses intéressantes en permaculture, mais ils n’ont rien inventé et ça ressemble étrangement à une secte leur affaire.

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Re: Agriculture urbaine

#41

Message par Inso » 11 janv. 2021, 13:35

colinhh a écrit : 10 janv. 2021, 17:21 Ce néo-ruraux fraichement débarqué, faisait la leçon au paysan du coin de comment gérer leur ferme. En oubliant bien sûr que probablement 90% de ses revenus provenaient de ses formations données aux gens fortunés en ville et qu’il avait toujours 2 ou 3 woofers qui travaillaient gratuitement sur sa ferme.
Décidément, on retrouve toujours les mêmes constantes :
- On fait la leçon aux autres (supériorité morale).
- Le CA vient des produits annexes, pas des cultures.
- On fait travailler les pigeons gens gratuitement.
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Re: Agriculture urbaine

#42

Message par colinhh » 03 févr. 2021, 01:57

Le 3 de 4 de ma série sur JMF et les petites fermes, si jamais il y a des intéressés.


https://agricolincredule.ca/2021/01/21/ ... e-feeling/

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Re: Agriculture urbaine

#43

Message par Inso » 03 févr. 2021, 17:32

colinhh a écrit : 03 févr. 2021, 01:57 Le 3 de 4 de ma série sur JMF et les petites fermes, si jamais il y a des intéressés.


https://agricolincredule.ca/2021/01/21/ ... e-feeling/
Merci :up:
"Généralement, lorsqu’on avoue du bout des lèvres qu’on utilise aussi en bio des pesticides, on s’empresse de préciser que ce sont des produits naturels."
Oui, pesticide est un nom qu'on évite le plus possible en bio :(
Pourtant, ils sont largement utilisés, parfois à des doses importantes (car ils sont bien moins spécifiques).

Un cas récent où plusieurs chiens sont morts : Des chiens empoisonnés dans les vignes en Vaucluse à cause de l'épandage d'un engrais bio
Et encore, il ne s'agit ici que d'un "engrais" (en fait pas seulement, il est aussi pesticide).
Bizarrement, l'information n'a pas dépassé les médias locaux. Je pense que si l'engrais avait été de synthèse, ce serait passé en prime time sur tous les médias.

Note : ce produits est en vente libre en France, avec toutefois l'annotation :
Le tourteau de ricin contient de la ricine, ce qui lui donne naturellement des propriétés répulsives et insecticides. Ceci en fait un véritable gardien de votre potager. Il tient à l'écart taupes, rongeurs et divers insectes, vous garantissant ainsi que votre carré de culture ne sera pas ravagé.
La ricine contenue dans la graine de ricin est cependant une protéine toxique, qu'il faut donc utiliser avec précaution. Si la toxine est diluée car l'huile des graines de ricin a été extraite pour donner du tourteau de ricin, il faut mettre cet engrais hors de portée des enfants et animaux de compagnie.


Et il est rajouté : Bien sûr, il n'y a aucun risque pour la santé à utiliser cet engrais naturel car sa toxicité ne se transmet pas aux plantes.
:shock:
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Re: Agriculture urbaine

#44

Message par colinhh » 09 févr. 2021, 20:32

Bien sûr, il n'y a aucun risque pour la santé à utiliser cet engrais naturel car sa toxicité ne se transmet pas aux plantes.
Double :shock: :shock:

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