Salut à tous et à toutes! Je vais récapituler.
On a deux espaces E et E’. Ils sont donc distincts, c’est à dire en mouvement l’un par rapport à l’autre.
On sait que les horloges de E’ ne sont pas synchronisées pour un observateur de E tandis qu’elles le sont pour un observateur de E’. Les horloges de E’ sont donc à la fois synchronisées et désynchronisées. C’est pour cette raison que je parlais d’antinomie.
Un positiviste et un réaliste étudient cette question.
Le positiviste accepte l’approche d’un observateur de E: les horloges de E sont synchronisées tandis que celles de E’ ne le sont pas. Pour lui cette façon de voir est suffisante puisque c’est ainsi que tout observateur appréhende le monde, par cette vision univoque. Elle lui suffit pour donner les prédictions nécessaires.
Pour le réaliste cette vision n’est pas suffisante. En effet si pour un observateur de E les horloges de E sont synchronisées alors que les horloges de E’ sont désynchronisées, c’est l’inverse pour un observateur de E’. Le réaliste veut donc concilier les deux points de vue. C’est pourquoi il distingue d’un côté la réalité — il ne s’agit pas bien sûr de la réalité ultime (qu’elle est-elle?)— et d’un autre la perception que l’on a de cette réalité. Il propose donc deux visions du monde, une qui est la réalité de ce monde et une autre qui est ce que nous en percevons. Cette proposition est très différente de la position positiviste, elle supprime notamment l’antinomie existante en RR.
Toutefois, le problème —curieux dira que je vois des problèmes là où il n’y en n’a pas— est que le positiviste comme le matérialiste ont tous les deux raison d’après leur philosophie respective. Il en résulte une incompréhension de part et d’autre.

P.S. 1. Ce message est à mettre à mon actif, celui de messages qui font plus de quatre lignes. J’espère toutefois qu’il ne contient pas trop d’idées hétérodoxes qui pourraient être rejetées.
P.S.2. Le titre de cette discussion est bien choisi.
