MaisBienSur a écrit : 15 févr. 2021, 10:11
J'imagine que si l'animal
(que nous sommes) avait un libre-arbitre, nous serions tellement plus semblables.
- Nos choix non
(ou moins) orientés par les déterminants seraient plus "logiques". Nous accepterions moins facilement certaines situations. Pourquoi être jaloux de telle ou telle personne alors que parfois
(souvent ?), il s'agit d'un choix différent.
On peut me répondre qu'au départ, les chances n'étaient pas égales... Mais le terme "chance"
(ou malchance) étant lui même galvaudé, c'est souvent une fausse excuse.
- Fasse à une situation, nos réactions devraient être la même. Ce qui la modifie, ce n'est pas qu'une capacité à la comprendre, mais les informations qui nous ont construit au fil des années et nous font prendre des décisions différentes.
Ceux qui ont un soucis d'ego me diront que c'est leur intelligence
Le déterminisme fait qu'il est très difficile de reproduire deux fois exactement la même expérience pour le même résultat, il fait aussi 7,7 milliards d'êtres humains différents.
Une petite blague (parmi des xxxxxx autres) de l'évolution.
Nous nous trimballons avec un patrimoine génétique, dont 1 à 2 % de gènes provenant de néandertal. Encore une affaire pas claire, il y a dû y avoir des coucheries inhabituelles quelque part... Femmes? Hommes? Ah... l'archétype du mâle bien musclé, trapu, costaud, viril, quoi...
Est-ce que ça s'est passé dans la tendresse et la douceur?
Ou dans une certaine violence?
Est-ce qu'ils connaissaient la Saint-Valentin?
Ah ben non, suis-je stupide, c'est venu après.
Néandertal est passé à la trappe, sapiens a survécu, on ne sait toujours pas pourquoi, n i d'ailleurs à quel moment. Les chercheurs disposent d'une fourchette d'appréciation. Les groupes de population étant répartis un peu partout en Europe, la population était faible, les contacts inexistants ou très réduits, comme les territoires d'évolution. Il a disparu dans les différents points qu'il occupait, et qu'on a pu identifier.
Bien malin qui pourrait prétendre savoir répondre à cette énigme.
Du côté de populations océaniennes, si je ne me trompe pas, le pourcentage de gènes "néandertaliens" serait plus élevé.
Retournons en Europe, là où existe la "vraie" vie. Les autres ne sont que des sauvages, c'est bien connu.
L'histoire des 1 à 2% est une moyenne générale, suivant la répartition d'origine des groupes humains, il peut y avoir plus, comme il peut y avoir moins.
L'expression de ces gènes, comme une bonne partie des gènes, est fonction d'un environnement, On peut connaître le gène, ça ne signifie pas qu'on sait à quoi il sert exactement. Le choix est vaste. Fonctions restreintes et particulières, fonctions multiples, fonctions relais...
Ceci pour préciser que nous sommes obligatoirement différents, c'est de plus en plus avéré, et qu'on ne risque pas de penser la même chose de par notre patrimoine initial, indépendamment des circonstances environnementales de base. Par la suite, ce sont des couches de "rajouts" successives au fur et à mesure de l'évolution de l'histoire de chaque individu.
Certaines populations vieilliraient plus vite que d'autres et ce, en fonction de la dotation et des caractéristiques des télomères.
Ca en fait un paquet de paramètres... quand on cherche une logique là-dedans....