Bonne idée. voici la note de bas de page (2) trouvée dans
The Universal Arrow of Time V-VI: (Part V) Unpredictable dynamics (Part VI)
4. Synergetic models of global correlations expanded over the whole Universe
With the help of synergetic "toy" models it is possible to understand synchronicity (2) (simultaneity) of processes causally not connected [37], and also to illustrate a phenomenon of the global correlations.
(2) The study conducted by Russian specialists under the guidance of Valeri Isakov mathematics, which specializes in paranormal phenomena. Data from domestic flights could not be obtained, so the researchers used Western statistics. As it turned out, over the past 20 years of flights which ended in disaster, such flights refused about 18% more people than normal flights. "this is just mathematics, which revealed a clear statistical anomaly. But mystically-minded people may well associate it with the existence of some higher power "- quoted Isakov," Komsomolskaya Pravda ". http://mysouth.su/2011/06/scientists-ha ... an-angels/; http://kp.ru/daily/25707/908213/
“That was Staunton’s theory, and the computer bore him out. In cases where planes or trains crash, the vehicles are running at 61% capacity, as regards passenger loads. In cases where they don’t, the vehicles are running at 76% capacity. That’s a difference of 15% over a large computer run, and that sort of across-the-board deviation is significant. Staunton points out that, statistically speaking, a 3% deviation would be food for thought, and he’s right. It’s an anomaly the size of Texas. Staunton’s deduction was that people know which planes and trains are going to crash… that they are unconsciously predicting the future." Stephen King, "The Stand" (1990)
Une très grande partie de "ce qui se passe" n'est pas directement observable. Nous ne savons observer de façon reproductible et intersubjective que ce qui est enregistrable irréversiblement. Or, la base même de l'enregistrement irréversible d'une seule information est d'écraser des zillions d'informations (dans un bain thermique) pour obtenir la redondance et la stabilité de cette seule information
- vis à vis des agressions de l'environnement,
- et vis à vis de multiples observations.
1999, R. Balian
Objective properties from subjective quantum states: Environment as a witness
2004, Harold Ollivier, David Poulin, Wojciech H. Zurek
Environment as a Witness: Selective Proliferation of Information and Emergence of Objectivity in a Quantum Universe
2005, Harold Ollivier, David Poulin, Wojciech H. Zurek
A mon avis, les phénomènes non reproductibles de précognition et de synchronicité sont, une fois épuisées toutes les explications dites rationnelles (c'est à dire en fait, implicitement, rationnelles ET connues à ce jour) à rechercher du côté de la physique de l'écoulement irréversible du temps (1).
Une ou des explications possiblement rationnelles (c'est à dire, plus précisément, possiblement à notre portée) pourront peut-être exister un jour ou l'autre, mais elles ne font pas encore partie de notre science d'aujourd'hui. Notre science d'aujourd'hui peine même à simplement mesurer (de façon jugée fiable et majoritairement acceptée) des écarts statistiques tels que ceux ci-dessus, alors les expliquer, on n'y est pas encore.
(1) Une explication possible me semble être l'hypothèse spéculative selon laquelle nous passerions plusieurs fois assez près d'un même futur en parcourant des boucles temporelles dans le temps macroscopique, un peu comme dans le phénomène d'écho de spin. Dans le phénomène d'écho de spin, le système est ramené très près de son état initial après avoir connu une évolution d'apparence irréversible vers un état final d'équilibre. Le système perd toute mémoire de cet état final (l'information sur l'état final est effacée du système) une fois qu'il est ramené très près de son état initial par le phénomène d'écho de spin.
Ces boucles temporelles parcourues dans le temps macroscopique (un peu comme le suggère le handshake de John Cramer) seraient parcourues selon un écoulement du temps se produisant à une échelle ne laissant que de très faibles traces macroscopiques car ces traces seraient effacées lors d'un retour, presque sans déviation, vers un état passé très proche d'un état passé préalable (préalable au sens de cet écoulement du temps "plus fin" que celui facilement, intersubjectivement et reproductiblement observable à notre échelle).