miteny80 a écrit : 20 avr. 2021, 00:40
Pour toi, quel est le plus évident entre l'existence de ton corps et l'existence de quelque chose d'autre qui serait toi ?
Je ne raisonne pas comme toi.
J'accèpte ne pas savoir exactement ce que je suis dans le sens où je ne comprend pas tous les tenants et tous les aboutissants de mon existence.
Par contre, les éléments tangibles, matériels, de cette existence sont évidents et n'ai vécu aucune expérience, celle que tu propose incluse, qui laisse un doute sur le fait qu'assimiler "je" à "mon corps" est douteux.
Donc, pour le moment, je suis mon corps.
L'expérience dont tu parle perment seulement de montrer que les personnes sont dissociées. Il n'y a pas de truc invisible permettant de transmettre la douleur d'un corps à l'autre. Elle confirme selon moi la pertinence d'assimiler un individu à son corps.
Non, tu n'as pas à dire que tu es ton corps si t'en sais rien. Dans le doute on laisse le vocabulaire tel qu'il est.
Par contre ce dont tu es sûr c'est que tu ne peux avoir mal qu'à ton corps : dans la réalité qui s’impose à toi, tout se passe comme si ton corps était le seul dans l’univers à pouvoir engendrer, fabriquer, produire de la douleur.
Merci de répondre oui ou non.
[/quote]non.
La langue française et son vocabulaire m'autorisent sans rien changer à dire que je suis mon corps.
Par ailleurs, c'est une chose certaine.
Peut-être incomplête mais certaine. Beaucoup plus évidente que l'existence du soleil par exemple. La première des vérité qui s'impose à chacun.
Je répète ma question (tu n'as pas répondu) :
"Pour toi, quel est le plus évident entre l'existence de ton corps et l'existence de quelque chose d'autre qui serait toi ?"