C'est l'impression que je tire de ce que vous disiez:Mic777 a écrit : 23 avr. 2021, 16:05Je n'ai jamais suggéré que la matiere ne pouvait affecter le phenomenal.
"Pourquoi postuler une telle dimension immaterielle plutot que de ne pas le faire ? Tout simplement parce que, jusqu'à preuve du contraire, les atomes et particules qui composent notre corps n'ont pas de propriétés mentales mais des propriétés liées au mouvement. La seule chose qu'ils savent faire, c'est se mouvoir plus ou moins rapidement."
C'est suggérer que la matière n'affecte pas les "propriétés mentales". La matière affecterait les manifestations de ces propriétés mais pas les propriétés.
Maintenant, si la matière affecte les propriétés mentales, il n'est pas véritablement utile de postuler cette "dimension immatérielle". Cela car il devient plus parcimonieux d'associer ces propriétés à la complexité de la matière cérébrale.
D'accord mais comment se ferait cette interaction? Et comment pourrait-on le montrer puisque personne n'a la moindre connaissance sur cette "dimension"?Il est donc certain que la "dimension mentale" interagit avec le physique et je n'ai jamais affirmé le contraire
À ma connaissance, la neurologie étudie les manifestation observables de conscience (psychologie, comportement) et le substrat neural. En ceci, elle étudie tous les aspects connus de la conscience. Et je ne vois pas trop ce que pourrait être l'"expression de la conscience" sinon les manifestations observables.Mais les travaux en neurologie n 'etudient pas l'"expression" de la conscience, c'est à dire l'apparition des phenomenes de consciences dans le mental, ils etudient principalement les contenus de la conscience
Le "problème difficile" est plutôt philosophique. Et cela pourrait très bien être un faux problème, une manière de mal définir la conscience.
Jean-François