Bonjour à tous,
J'ai découvert Seignalet suite au diagnostic d'une MICI il y a quelques années.
Donc j'ai lu son livre, "l'alimentation ou la 3ème médecine".
Puis vu que j'était dans la tripaille, j'ai enquillé sur "Le Charme discret de l'intestin".
Et en fait en cumulant les 2 ouvrages, je me suis posé la question existentielle la plus ancienne : qui de la poule ou de l'oeuf ?
Une explication s'impose : mon généraliste me disait que la mici, comme les crises pouvaient être déclenchés et intensifiés par les phases de stress et l'état psychologique en général.
Quand je lis "Le Charme discret de l'intestin", il semble y avoir des
liens entre alimentations et dépression.
L'impact concret du régime
1- Ensuite, le régime Seignalet est contraignant, dans le sens où il exclus le prêt à consommer. Les boites par exemple : trop cuites, les plats tout prêt, souvent avec du lait, des céréales et trop cuites, etc.
Et impose généralement de faire sa cuisine (et donc limite les produits trop gras, trop sucrée, trop salé, etc)
2- Sans compter qu'il est conseillé de s'orienter vers le bio où il y a un peu moins de dérapage sur les compositions.
3- Pour finir, est ce que quelqu'un qui s'intéresserait à son alimentation au point de changer ses habitudes ne serait pas davantage sensible au slogan "5 fruits et légumes par jour" ?
4- J'aurais même envie de rajouter, est ce que l'effet placebo + une meilleure alimentation ne donnerait pas des ailes à un patient malade qui ferait en prime plus d'activité physique ?
Question cumulative
Ma question finale est donc : le régime Seignalet n'est il pas efficace, non pas par ses dogmes, mais par son côté de réorientation vers un équilibre alimentaire plus sain.
Donc potentiellement limitant la dépression (entre autre) et ce facteur de cause des crises ?
Et ainsi la conjoncture des différents éléments alimentaires, physiques et psychologiques ne ferait pas monter les résultats de ce régime au delà des simples effets placebos ?
Mon cas
Note pour être précis, lorsque j'ai commencé ce régime (enfin mix entre éviction Seignalet et recommandations du rapport
ANSES), les crises se sont espacés, ont diminués en intensité avant de disparaitre totalement depuis 2 ans si je compte bien.
Précision, j'ai également repris une application stricte du jeun intermittent (en français : je saute le petit déj).
J'ai depuis réintroduit parcimonieusement le pain et les laitages (enfin laitage sous forme de pizza uniquement, faut pas exagérer

) sans conséquence.
Et remange certains matins en fonction du programme de la matinée (si besoin d'énergie+++ ou non)
Par contre, changement majeur : y a plus de légumes et moins de produits transformés dans la maison.
Pour la vérification médicale, il faut que je fasse une colo de contrôle, mais avec la COVID, ça fout un peu le bazar.
Bref dans mon cas le régime a fonctionné, mais est ce le régime en lui-même ou l'influence du régime sur les habitudes alimentaires ?
Je suis également certains que le psychologique a fortement joué dans la survenue de ma maladie, de mes crises puis de ma rémission.
Ma conclusion
Ce régime a fonctionné pour moi, peut être plus en temps que béquilles qu'en médicament.
Mais sans ce régime je n'aurais pas forcément repris la main sur l'ensemble en démarrant par l'alimentation.
Donc même si je doute de son efficacité avéré, j'ai du mal à jeter la pierre d'un régime qui a des points de convergence avec les
recommandations officielles, et surtout qui m'aura été utile.