En France, nous avons, par exemple, Alexandra Henrio'-Caude et en Allemagne, Sucharit Bhakdi.
Les deux furent très brillants dans leur domaine.
Furent?
Ils sont désormais retraités: ils ne sont plus en activité !
Ils ont dérivé et se retrouvent adulés par la sphère conspiro-complotiste. Des stars de la désinformation.
Bhakdi a poussé le bouchon un peu loin, dans ses interventions vidéo, puisque son compte Youtube a été fermé.
Les deux sus-nommés ne sont plus en activité, sont mis au ban de la communauté scientifique, mais ils continuent abondamment d'intervenir, via les médias complaisants.
Que s'est-il donc passé dans leur tête pour qu'ils en soient arrivés à ce point?
Une étrangeté.
La perte de pouvoir et d'autorité ?
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Sucharit_Bhakdi
Bhakdi est régulièrement debunké.
Comme dans le cas d'Henrion-Caude, où elle officia à l'INSERM, le verdict est tombé.
l'INSERM s'est désolidarisé totalement de son ancienne chercheuse, quant à ses propos outranciers.
Pour Bhakdi, l'université de Mayence ne veut plus rien à voir avec lui.
In October 2020 the University of Mainz issued a statement to the effect that it does not support Bhakdi's views.
Nous pourrions continuer longtemps ainsi avec les frasques de ce personnage, au cours de cette pandémie.
La liste des organismes et institutions qui contredisent ses propos, en démontant son argumentaire, atteint une longueur conséquente.
Personnage sulfureux, référence frelatée.
Rien à sauver, rien à apprendre.
Nous pouvons citer la lettre que Bhakdi écrivit en mars 2020 à la chancelière allemande :
https://blogs.mediapart.fr/aksavavit/bl ... a-covid-19
Il suffit d'en prendre connaissance et de faire une comparaison avec l'année écoulée (de mars 2020 à mars 2021), le constat est imparable.
Dissipons tout malentendu : nous sommes dans le factuel. Les propos de Bhakdi sont abondamment repris par et sur les sites complotistes, "l'alimentation" est plutôt délirante, aux côtés d'autres de même facture.
Ils ne sont nullement cautionnés par la communauté scientifique qui œuvre sur le terrain, à différents échelons.
Le cas Bhakdi pourrait être anecdotique. Comme chez Henrion-Caude, le discours proposé va à l'encontre de l'efficacité de la politique sanitaire, ce qui représente un danger potentiel en détournant les personnes de soins et de mesures de protection qui ont pourtant fait leurs preuves.
Un fait?
https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... 45955.html
Comment expliquez-vous cette situation dans un pays de 10 millions d'habitants ?
Un mot résumerait toute cette situation : le vaccin. Le vaccin a fait des miracles, c'est une baguette magique. On a vacciné vite et bien en Israël. On était aux prises avec le variant britannique dans une course contre la montre qui a fait beaucoup de dégâts, même quand on a commencé à vacciner car la population n'était pas suffisamment protégée. D'un coup, quand on a ouvert la vaccination à tous, le 4 février, on a commencé à voir un déclin de l'épidémie de manière impressionnante. Ce qui nous a encore renforcés, c'est le fait que, très rapidement, nous avons réussi protéger les personnes à risques et les personnes âgées. Depuis trois mois nous levons toutes les deux semaines des restrictions et nous n'avons pas vu de hausse. A chaque fois qu'on ouvrait, on continuait à voir un déclin de l'épidémie. On ne peut pas dire que l'épidémie est finie, mais on pense qu'on est au seuil de l'immunité collective : 60% des Israéliens sont vaccinés, et on a à peu près 10% de convalescents, donc on est autour de 70% de la population protégée. Les enfants sont moins enclins à être infectés. Aujourd'hui, nous devrions décider si on ouvre la vaccination aux 12-15 ans. Le gros de la population étant vacciné, nous sommes proches de l'immunité collective.
Le virus ne connaissant pas les frontières, comment aider les habitants de Cisjordanie, de Gaza à se faire vacciner ?
Nous leur avons donné des centaines de milliers de doses. C'est très important d'avoir un effort global. C'est un combat mondial. Ce qui nous inquiète, ce sont les variants, qui se propagent. Nous avons de bonnes nouvelles car le vaccin – en Israël, nous vaccinons essentiellement avec Pfizer, le vaccin à ARN – serait protecteur de la plupart de ces variants, peut-être pas au même taux que le variant originel, mais de manière très proche. Nous contrôlons ceux qui entrent à l'aéroport : nous n'importons pas de variant. Chaque cas positif est séquencé pour déterminer si c'est un variant ou non.