Vous avez raison sur le fait que l’on n’était pas en mesure de vérifier les anticorps et que l’étude s’avère manquer de quelques éléments afin d’évaluer plus judicieusement les données. Mais est-ce une raison de jeter le bébé avec l’eau du bain ?Christian a écrit : 17 juin 2021, 00:30Misère, c'est une étude observationnelle d'il y a un siècle. Il n'y avait pas moyen de prouver que ces gens avaient les anticorps de la grippe même chose pour tout groupe contrôle. LES TESTS N'EXISTAIENT PAS À L'ÉPOQUE. Donc, oui, les biais, il peut y en avoir.
La seule valeur d'une étude comme celle-là est historique. C'est un témoin de l'époque de la tentative de comprendre cette grippe. Rien de plus.
Sans sourciller vous partez du postulat que par grande chance ces 64 volontaires dont une partie n’avaient jamais eu de grippe de leur vie (donc pas d‘immunité croisée) avaient TOUS développé des anticorps en quantité suffisante pour faire face à des méthodes de transmission les plus extrêmes et improbables dans la réalité ? Votre conclusion se résume bien à cela !
Supposons que ce soit le cas. A votre avis, qu’est-ce qui fait que certaines personnes développent une infection et d’autres pas ? Qu’est-ce qui fait cette toute petite différence que tombe malade ou pas, si ce n’est la qualité du système immunitaire ?