Kraepelin a écrit : 10 juil. 2021, 14:18
Ces recherches montrent aussi que des accidents embryonnaires peuvent entrainer que des garçons développent un cerveau de fille et inversement.
Aurais-tu des méta-analyses, ou un ensemble d'études à citer qui arrivent à cette conclusion ?
Je comprends donc qu'"un garçon" (au sens biologique du terme) peut se sentir fille, car "il" a un cerveau de fille ; qu'"une fille" (au sens biologique du terme) peut se sentir garçon, car "elle" a un cerveau de garçon, si les conclusions de ces études sont vraies. Comment expliquer que certaines personnes aient un rapport au genre très complexe (je veux parler des non-binaires), se qualifiant d' "agenres" par exemple, ou de "genderfluid", etc ?
Voici des ressources militantes (non pas scientifiques, ce n'est pas leur but) sur la non-binarité :
https://lavieenqueer.wordpress.com/cate ... -binaires/
Connaissez-vous des études qui expliquent la non-binarité ? ou est-ce encore un sujet de recherche trop récent ?
Je pose la question ici aussi, car la non-binarité s'inclue dans la transidentité.
Et je réitère ma question : si vous connaissez des études, des statistiques qui montrent que les femmes trans sont plus autrices de violences qu'elles n'en subissent elles-mêmes, ou en tout cas qu'elles sont plus autrices de violence que le reste de la population, cela m'intéresse aussi. Car pour le moment, j'ai l'impression qu'on parle plus d'anecdotes ou de pures spéculations que d'un phénomène appuyé par des statistiques.
Certes, la science n'est qu'un outil et ne permet pas de trancher une question morale : le dernier mot revient toujours à notre propre conscience. Mais si :
1) il y a une explication biologique à la transidentité,
2) les personnes trans se sentent mieux après avoir transitionné,
3) les thérapies de conversion ne fonctionnent pas,
4) il n'y a pas de raison de penser que les femmes trans soient plus violentes que les autres,
pourquoi ne pas les accepter telles qu'elles sont (si notre objectif de société est bien de minimiser la souffrance du plus d'individu.e.s possibles, ou de maximiser le bonheur de chacun.e) ?
J'énumère toutes ces conditions, mais elles ne sont même pas toutes nécessaires à mon sens pour accepter les personnes trans ; la plus importante me semble être la 2) personnellement ; car là on parle d'une souffrance qui peut être réduite, ou d'un bonheur qui peut être augmenté pour un grand nombre d'individu.e.s.