Le problème est là justement, l'objectif est souvent détourné par certaines idéologies douteuses.ABC a écrit : 11 août 2021, 10:00Lutter contre les écarts de richesse outranciers, c'est lutter contre notre système de valeurs ; c'est lui qui crée le "système" et c'est très, très long de modifier, même légèrement, notre système de valeurs.Aggée a écrit : 22 juil. 2021, 19:52Bravo, vous avez pas mal résumé la situation, vouloir lutter contre le changement climatique sans lutter contre les écarts de richesse outranciers, c’est l’échec assuré.
Lutter pour relever le défi climatique est urgent et peut rassembler beaucoup de monde si on évite de faire dépendre cet objectif vital et urgent d'autres objectifs possiblement louables mais moins fédérateurs et très difficiles à atteindre, notamment en raison de la difficulté pour se mettre collectivement d'accord...
J'ai tenté de lui faire comprendre (par exemple) que les écarts de richesse outranciers s'expliquent par le fait que des entrepreneurs exploitent la force de travail des gens qui (s'ils sont pauvres au départ) finissent (grâce à ce travail justement) par être plus à l'aise (il y a création d'une classe moyenne) contrairement à ceux qui ne sont pas exploités et restent donc pauvres (ce n'est pas aux pauvres qu'ils enlèvent de quoi).

Les seuls qui pourraient se plaindre de cette exploitation ce sont les travailleurs de la classe moyenne donc, pas ceux qui ne sont pas exploités. Et si on veut mieux répartir la richesse il faudrait favoriser l'exploitation de ces derniers aussi, l'exploitation de leur force de travail (ce qui permettrait de créer de la richesse).
Il faut des leaders donc (des organisateurs qui peuvent avoir intérêt à organiser les choses, qui peuvent s'enrichir considérablement s'ils réussissent), parce que laissée à elle-même, cette force finit souvent bien mal (l'oisiveté est la mère de tous les vices comme on dit) en plus de rester dans la pauvreté (ce qui entraîne souvent de la criminalité notamment, une mauvaise exploitation de cette force).