La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Politique, histoire, société... et autres sujets sans lien avec le paranormal
Avatar de l’utilisateur
LoutredeMer
Messages : 9027
Inscription : 30 juil. 2008, 23:34

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1951

Message par LoutredeMer » 15 juin 2021, 00:56

DictionnairErroné à Etienne a écrit : 15 juin 2021, 00:13 Pauvre vous, vous ne savez même pas la différence entre DE, LE, AU et vous vous permettez de sermonner sur le sens d'une phrase. Vous n'avez pas honte? :roll:
Etienne a raison.

Le mot "terroriste" n'est pas une synecdoque métonymique. Il désigne un tout diversifié et pas une partie.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1952

Message par Etienne Beauman » 15 juin 2021, 01:13

DictionnairErroné a écrit : 15 juin 2021, 00:13 AU
À + le.
Oui et alors ?

Tu prétends pas que le danseur n'est pas un danseur ?
Tu prétends pas que les dix commandements ne sont pas des commandements ?
Prétends tu que les terroristes, auxquels tu assimiles les wokes dans ma phrase, ne seraient pas des terroristes ?

Passer du défini à l'indéfini change la quantité de ce dont on parle pas la qualité.

C'est absurde de prétendre changer la définition d'un mot en changeant de déterminant le chat de ma voisine est un chat seulement s'il réponds à la définition de chat.

je t'ai déjà donné la solution il te suffit de parler de terrorisme intellectuel pour être compris.

Par exemple :
... A laquelle tu participes en assimilant par exemple les wokes aux terroristes. :roll:
Non, à des terroristes.
Non, je parlais de terrorisme intellectuel. Je ne prétends pas que les woke sont des terroristes au sens fort du terme.

C'est trop dur à faire ?
:a5:
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1953

Message par Etienne Beauman » 15 juin 2021, 01:17

LoutredeMer a écrit : 15 juin 2021, 00:56 Le mot "terroriste" n'est pas une synecdoque métonymique.
J'aurais appris quelque chose aujourd'hui, merci ! 8=)
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1954

Message par DictionnairErroné » 15 juin 2021, 01:59

Je répète bande de zouf, j'ai déjà spécifié le sens de terrorisme.

Mais dans quel monde d'illettré je me retrouve. Les déterminants n'ont aucune utilité, aucune différence entre De(s) et Le(s)? Savez-vous au moins à quoi servent les déterminants dans une phrase? Ce n'est pas la définition du mot qui change bande d'abruties. C'est le sens de la phrase. Qui elle détermine lequel des sens utilisés pour un mot! Je n’en reviens tout simplement pas.

:fou:

Fin sur cette discussion de débile!
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1955

Message par Etienne Beauman » 15 juin 2021, 02:21

DictionnairErroné a écrit : 15 juin 2021, 01:59 Ce n'est pas la définition du mot qui change bande d'abruties.
tu disais le contraire il y quelques messages de cela :shock:
Je ne voulais pas référer AUX terroristes qui fait plutôt allusion aux terroristes actuels, les islamistes et autres par exemple. Non, dire À des terroristes, réfèrent à un sens plus large dont j'ai déjà donné la définition dont vous vous amusez à oublier que pour ostiner, vous amusez.
selon toi
  • aux terroristes = ceux qui font des attentats
  • à des terroristes = ceux qui font chier les réac !
DictionnairErroné a écrit : 15 juin 2021, 01:59 Fin sur cette discussion de débile!
Oh oui. Je perdrais plus mon temps avec toi :hello:
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
LoutredeMer
Messages : 9027
Inscription : 30 juil. 2008, 23:34

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1956

Message par LoutredeMer » 15 juin 2021, 10:23

DictionnairErroné a écrit : 15 juin 2021, 01:59 Je répète bande de zouf, j'ai déjà spécifié le sens de terrorisme.

Mais dans quel monde d'illettré je me retrouve. Les déterminants n'ont aucune utilité, aucune différence entre De(s) et Le(s)? Savez-vous au moins à quoi servent les déterminants dans une phrase? Ce n'est pas la définition du mot qui change bande d'abruties. C'est le sens de la phrase. Qui elle détermine lequel des sens utilisés pour un mot! Je n’en reviens tout simplement pas.
:fou:
Fin sur cette discussion de débile!
"Bande d'abrutis". Sans E.
Discussion de débiles. Avec un S.

"Abutis, zouf (?), débiles...", ça vole haut chez toi les arguments :mrgreen:

:hello: On ne te retient pas...
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1957

Message par DictionnairErroné » 15 juin 2021, 10:47

LoutredeMer a écrit : 15 juin 2021, 10:23
DictionnairErroné a écrit : 15 juin 2021, 01:59 Je répète bande de zouf, j'ai déjà spécifié le sens de terrorisme.

Mais dans quel monde d'illettré je me retrouve. Les déterminants n'ont aucune utilité, aucune différence entre De(s) et Le(s)? Savez-vous au moins à quoi servent les déterminants dans une phrase? Ce n'est pas la définition du mot qui change bande d'abruties. C'est le sens de la phrase. Qui elle détermine lequel des sens utilisés pour un mot! Je n’en reviens tout simplement pas.
:fou:
Fin sur cette discussion de débile!
"Bande d'abrutis". Sans E.
Discussion de débiles. Avec un S.

"Abutis, zouf (?), débiles...", ça vole haut chez toi les arguments :mrgreen:

:hello: On ne te retient pas...
Abutis?

Je ne suis pas sexiste, pourquoi uniquement les hommes seraient des abrutis, c'est "abruties" au féminin pluriel.

Les arguments sont bien présents, mais vous préférez retenir que les obscénités. C'est ce que vous préférez?

zouf \zuf\ masculin et féminin identiques: (Québec) (Familier) Personne pas très intelligente, dont les actes et les propos sont souvent complètement farfelus ou inappropriés.

N'ayez crainte, je ne me retiens pas.

Les Français, les Françaises, ils ne savent ni écouter ni lire, ils n'aiment que s'entendre parler et se projeter dans la lecture.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1958

Message par Kraepelin » 27 août 2021, 14:22

Un cas de harcèlement sexuel intéressant.

Harcelée par une vingtaine d’hommes

Au départ, l'article du journal est choquant. En résumé, l'article rapporte que Noémie (25 ans) et sa copine se sont installées sur une terrasse du Centre-ville de Montréal après leur quart de travail et elles aurait essuyé les avances d'une vingtaine de gars différents, parfois de façon gentille, mais parfois de façon insistante et grossière. Elles sont choquées qu'on ne les ait pas laissé tranquille pour parler. Elles se sentaient harcelées. Audrey Simard, organisatrice communautaire au Centre d’éducation et d’action des femmes de Montréal (CÉAF) est bien d'accord avec elles.

J'étais aussi très surpris et choqué au départ par ce récit très différent de ce que je connais des québécois et de la ville de Montréal. Aurions-nous si ma élevé nos garçons qu'ils ne savent plus se conduire avec les jeunes femmes inconnues qu'ils croisent sur la rue en plein après-midi ?

Je suis donc retourné aux sources et les détails révélés par les victimes sur leur site facebook changent un peu le portrait. Premièrement, il était 3 heures du matin. Deuxièmement, elles portaient leurs vêtements de travail de serveuses de bar (Bowhead Pub) ... Troisièmement, elles ont été interpelées en anglais dans presque tous les cas. Quatrièmement, les interactions ne durent que quelques secondes.

Plusieurs explications sont possibles:

1- La nouvelle génération de gars québécois est mal élevée ou régularise mal sa libido à cause de l'influence néfaste d'internet et de l'idéologie patriarcale qui "objectifie" les filles;

2- Les allophones qui se promènent au centre-ville de Montréal à 3 heures ont été élevé ailleurs, dans un milieu culturel qui n'enseigne pas aux gars à se bien conduire avec les femmes qu'ils croisent dans la rue;

3- les gars qui errent dans les rue du Centre-ville a 3 heures du matin sont des gars esseulés plus susceptibles de faire des avances à des jeunes femmes si elles semblent n'attendre que ça;

4- S'assoir à la terrasse d'un restaurent (fermé) du Centre-ville à 3 heures du matin, vêtu d'une mini-jupe et qu'une camisole spaghetti envoi un message vestimentaires et contextuel qui a laissé croire aux gars qu'elles espéraient de la compagnie?

5- Encaisse répétitivement le même genre de sollicitation peut être subjectivement harcelant même si la répétition n'origine pas de la même personne;

6- certaines personnes ( et certains journalistes) ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre, que des messages vestimentaires et contextuels peuvent déclenchent des comportements spécifiques prévisibles;

7- une combinaison des certaines hypothèses précédentes;

8- Autres.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1959

Message par Etienne Beauman » 27 août 2021, 14:51

Kraepelin a écrit : 27 août 2021, 14:22 J'étais aussi très surpris et choqué au départ par ce récit très différent de ce que je connais des québécois et de la ville de Montréal. Aurions-nous si ma élevé nos garçons qu'ils ne savent plus se conduire avec les jeunes femmes inconnues qu'ils croisent sur la rue en plein après-midi ?
T'as t on élevé dans l'idée que deux filles en mini-jupe envoient des des messages vestimentaires clairs et que c'est une invitation à aller les draguer ?

Si non, tu peux éliminer 2 hypothèses !
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1960

Message par DictionnairErroné » 27 août 2021, 19:36

Kraepelin a écrit : 27 août 2021, 14:22 Un cas de harcèlement sexuel intéressant.

Harcelée par une vingtaine d’hommes
Quand j'ai lu l'article, je trouvais qu'il y avait beaucoup de non-dits. Il manque de l'information pour bien comprendre la situation. C'est commun chez les journalistes, incapables d'informer correctement pour s'en faire une idée plus objective.

Petites corrections:
ces assouplissements permettront de servir de l’alcool jusqu’à 1 h au lieu de minuit, mais les bars et restos devront malgré tout fermer leurs portes à 2 h.
Beaucoup d'anglais à Montréal? Tout à fait normal. Ce qui serait significatif, la majorité des trous de culs semble être des Anglais selon vos propos. Il serait intéressant de faire un sondage du type Ville de Montréal, êtes vous racisés, de quelle religion, genre, langue, sexe, âge ou préfère ne pas répondre. Mais là, nous considérions que ce sondage serait raciste contrairement à celui des artistes de la ville de montréal.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1961

Message par Kraepelin » 27 août 2021, 22:24

DictionnairErroné a écrit : 27 août 2021, 19:36
Quand j'ai lu l'article, je trouvais qu'il y avait beaucoup de non-dits. Il manque de l'information pour bien comprendre la situation.
J'ai surtout trouvé que tous étaient bien prompts à assimiler(1) l'incident au paradigme du "harcèlement sexuel"
DictionnairErroné a écrit : 27 août 2021, 19:36 Ce qui serait significatif, la majorité des trous de culs semble être des Anglais selon vos propos. Il serait intéressant de faire un sondage du type Ville de Montréal, êtes vous racisés, de quelle religion, genre, langue, sexe, âge ou préfère ne pas répondre. Mais là, nous considérions que ce sondage serait raciste contrairement à celui des artistes de la ville de montréal.
Hummmm!

Je soupçonne moins les Anglais que les Allophones. Les Anglais Montréalais ont à peu près la même éducation que nous. Si des différences significatives apparaissent, elles ont plus de chances de survenir entre des occidentaux et des jeunes hommes issues de cultures plus différentes. Ces différences pourraient aussi êtres exacerbées par le stress et l'isolement du réseau sociale spécifique à la situation des migrants

1- En psychologie du développement, pour Jean Piaget, l'assimilation est le processus qui permet de rapprocher le milieu des connaissances antérieures de l'individu. Dans ce sens, il transforme le milieu pour l'adapter aux connaissances de l'individu car connaître ne consiste pas à copier le réel mais à agir sur lui ; processus d’adaptation par lequel l'individu intègre de nouvelles informations ou expériences à des schèmes existants. L'assimilation est un processus qui va de l'objet vers le sujet et qui s'oppose en ce sens au processus d'accommodation qui va du sujet vers l'objet.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1962

Message par Dash » 06 sept. 2021, 03:23

DictionnairErroné a écrit : 15 juin 2021, 01:59 Je répète bande de zouf, j'ai déjà spécifié le sens de terrorisme.

Mais dans quel monde d'illettré je me retrouve. Les déterminants n'ont aucune utilité, aucune différence entre De(s) et Le(s)? Savez-vous au moins à quoi servent les déterminants dans une phrase? Ce n'est pas la définition du mot qui change bande d'abruties. C'est le sens de la phrase. Qui elle détermine lequel des sens utilisés pour un mot! Je n’en reviens tout simplement pas.
:lol:

C'est le problème, souvent, avec EB (et « sa muse », qui, depuis 5 ans, souligne chaque fois être en accord avec ses propos :roll: ) : ne pas tenir compte du sens implicite du langage naturel, mais ne focaliser que sur la def des mots. :|

Les livres, les refs et les dicos, c'est très bien, mais ça ne fait pas tout!

Quand on dit « aux » (ou « les »), l'on réfère implicitement à l'ensemble de ce que ça concerne, de ce que ça réfère. P. Ex, :

...aux enfants, aux bateaux, aux terroristes (les enfants, les bateaux, les terroristes), etc. Et/ou à ce qui est d'actualité dans l'imaginaire collectif à un moment donné (les attentats des dernières années, P. Ex.).

Quand ont dit « à des », c'est sensiblement différent, ça implique, ça s'apparente plus à « certains », à « quelques », mais pas « à l'ensemble de ». Et/ou, ce qui peut paraître paradoxale a priori, à un spectre plus large, mais qui exclut (et ou ne pointe en particulier) celui dont ont réfère le plus dans l'actualité (terrorisme « physique »).

Bref, ça dépend surtout du reste de la phrase et de l'ensemble du propos de l'interlocuteur!

Sauf que ce genre de nuances, de subtilité, ne se trouve et ne s'apprend pas dans des livres et des dicos. Bien sûr, l'ont peut enculer les mouches et trouver des bouquins qui diront (et donneront raison à EB et sa muse) que tel ou tel mot exclut/n'exclut pas, technico-logiquement, ceci et cela bla-bla-bla, mais c'est faire fi du langage naturel et du sens du langage dans la pratique IRL.

...la communication est un art et tous ne sont pas artiste! EB et sa muse sont des « conservateux » qui ne jurent que par le solfège et ne savent jouer de la musique qu'en lisant une partitions tout en s'obstinant avec tous qu'un fa dièse n'est pas équivalent à un sol démol, alors qu'ils échangent parfois avec des individus qui utilisent des instruments à tempérament égal et jouent « à l'oreille »! Bah, oui, ils ont raison, sur une partition, le sens d'un fa dièse n'est pas le même que celui d'un sol bémol, ouep! Mais IRL, quand un pianiste appuis sur le l'une ou l'autre de ces touches, le son produit est exactement le même!

Bref, le problème d'EB (et de certains dans la vie en général) c'est de ne pas saisir, tenir compte et faire preuve de flexibilité et d'adaptabilité concernant le fait que personne ne s'exprime exactement de la même façon. Oui c'est utile d'enrichir et d'affiner son champ lexical, d'utiliser des termes plus précis et plus justes pour s'exprimer, mais le langage et la communication ne se résument pas qu'à ça. Faut être un minimum en mesure de se mettre dans la « configuration » de notre interlocuteur afin de capter où il se situe et saisir de par le sens implicite de ses propres formulations (de phrases dans leur ensemble et ne pas que focaliser sur tel ou tel mot/terme employé) ce qu'il désire exprimer. Faut aussi savoir faire une distinction et une hiérarchisation de priorités : une thèse ou un résultat de recherche scientifique requiert des exigences et formalités que ne requièrent et ne peuvent, de toute façon, comporter des échanges sur un forum (même sceptique) et/ou IRL en « langage libre~naturel ». Bref, la communication c'est bcp plus que des mots!

...et quand l'on finit par s'obstiner avec plusieurs, toujours concernant le sens des mots, c'est peut-être que nous sommes un peu trop « rigide » et qu'un de nos autres « skills » — concernant la communication — est « déficient » :roll:

Désolé EB, mais tu as précisément le même problème (quand tu es d'accord avec un avis, un propos, ça va, mais dès que tu es en désaccord, tu tombes presque systématiquement dans un débat « sémentico-logico-dico » interminable et ridicule... ...n'apportant rien d'utile sur ce que voulait exprimer ton interlocuteur) avec presque tous tes interlocuteurs sur ce forum. Ce n'est pas que tu n'as pas, techniquement, raison parfois, c'est juste que tu accordes bcp trop d'importance là où ce n'est pas utile pour partager et se comprendre, car tu exiges que l'on s'exprime comme EB l'aurait fait. Il y a juste un problème : l'on n’est pas tous des EB! C'est aussi ça la tolérance et l'acceptation de la diversité! ;)
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
MaisBienSur
Messages : 6117
Inscription : 13 sept. 2012, 16:43

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1963

Message par MaisBienSur » 06 sept. 2021, 11:15

Dash a écrit : 06 sept. 2021, 03:23
:lol:

C'est le problème, souvent, avec EB (et « sa muse », qui, depuis 5 ans, souligne chaque fois être en accord avec ses propos :roll: ) : ne pas tenir compte du sens implicite du langage naturel, mais ne focaliser que sur la def des mots. :|

Les livres, les refs et les dicos, c'est très bien, mais ça ne fait pas tout!

[...]

Bref, ça dépend surtout du reste de la phrase et de l'ensemble du propos de l'interlocuteur!

Sauf que ce genre de nuances, de subtilité, ne se trouve et ne s'apprend pas dans des livres et des dicos. Bien sûr, l'ont peut enculer les mouches et trouver des bouquins qui diront (et donneront raison à EB et sa muse) que tel ou tel mot exclut/n'exclut pas, technico-logiquement, ceci et cela bla-bla-bla, mais c'est faire fi du langage naturel et du sens du langage dans la pratique IRL.

...la communication est un art et tous ne sont pas artiste! EB et sa muse sont des « conservateux » qui ne jurent que par le solfège et ne savent jouer de la musique qu'en lisant une partitions tout en s'obstinant avec tous qu'un fa dièse n'est pas équivalent à un sol démol, alors qu'ils échangent parfois avec des individus qui utilisent des instruments à tempérament égal et jouent « à l'oreille »! Bah, oui, ils ont raison, sur une partition, le sens d'un fa dièse n'est pas le même que celui d'un sol bémol, ouep! Mais IRL, quand un pianiste appuis sur le l'une ou l'autre de ces touches, le son produit est exactement le même!

[...]
:bravo: :bravo: :bravo:

Ah ben, tu m'as fait ma journée là :lol:

Les mouches vont malheureusement devoir surveiller leur derrière leurs arrières encore longtemps ;)
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...

Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)

Avatar de l’utilisateur
Dominique18
Messages : 10162
Inscription : 06 oct. 2020, 12:27

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1964

Message par Dominique18 » 06 sept. 2021, 12:35

Tout vient à point à qui sait attendre.
Belle démonstration, Dash, qui a le mérite de remettre les pendules à l'heure.
Désolé EB, mais tu as précisément le même problème (quand tu es d'accord avec un avis, un propos, ça va, mais dès que tu es en désaccord, tu tombes presque systématiquement dans un débat « sémentico-logico-dico » interminable et ridicule... ...n'apportant rien d'utile sur ce que voulait exprimer ton interlocuteur) avec presque tous tes interlocuteurs sur ce forum. Ce n'est pas que tu n'as pas, techniquement, raison parfois, c'est juste que tu accordes bcp trop d'importance là où ce n'est pas utile pour partager et se comprendre, car tu exiges que l'on s'exprime comme EB l'aurait fait. Il y a juste un problème : l'on n’est pas tous des EB! C'est aussi ça la tolérance et l'acceptation de la diversité!
Le langage n'est pas une expression supérieure, ultime. C'est un outil qui offre et permet des possibilités.
Comme, dans le cas de l'humain, c'est une création suivie d'un entretien, d'une pratique, il apparaît qu'il ne saurait être défini comme une finalité. Il est trop imparfait et restrictif pour cela. Ceux qui sont persuadés du contraire continueront à user et abuser de circonvolutions langagières à grands renforts de rhétorique et de sophismes.
Par contre, la communication, c'est tout autre chose...
C'est, comme tu le notifies, un art, qui supplante le langage, la langue.
La communication n'est pas que langage (au sens de langue parlée et écrite).
Le langage n'est pas que communication.
(pffff... on va nager dans les sujets de dissertation...)

Petite remarque: sur le plan musical, réservé aux spécialistes émérites, pratiquants assidus, il existe une différence entre les notes altérées, par exemple entre un fa dièse et un sol bémol. C'est une histoire de commas.

https://www.cnrtl.fr/definition/comma

Si je ne commets pas d'impair, on retrouve cette notion chez les violonistes, mais pas que.
Pour le commun des mortels, on peut très bien vivre sans et continuer à couler des jours paisibles, ça n'empêchera pas de dormir.

Avatar de l’utilisateur
LoutredeMer
Messages : 9027
Inscription : 30 juil. 2008, 23:34

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1965

Message par LoutredeMer » 06 sept. 2021, 22:34

Dash a écrit : 06 sept. 2021, 03:23 C'est le problème, souvent, avec EB (et « sa muse », qui, depuis 5 ans, souligne chaque fois être en accord avec ses propos :roll: ) : ne pas tenir compte du sens implicite du langage naturel, mais ne focaliser que sur la def des mots.
...
Sauf que ce genre de nuances, de subtilité, ne se trouve et ne s'apprend pas dans des livres et des dicos. Bien sûr, l'ont peut enculer les mouches et trouver des bouquins qui diront (et donneront raison à EB et sa muse) que (...) et cela bla-bla-bla, mais c'est faire fi du langage naturel et du sens du langage dans la pratique IRL.

...la communication est un art et tous ne sont pas artiste! EB et sa muse sont des « conservateux » qui ne jurent que par le solfège


Si "muse" il y a, (mais il y a, puisque bien sur tu as épluché tous les posts depuis 5 ans pour tes conclusions... 100% donc? 99,9999%? .., *idem pour le "ne jure que par le solfège"... 100%? 99,9999%?") , donc si muse il y a, et à moins que la muse ne s'amuse bêtement à chaque fois à souligner être en accord avec ses propres idées relayées par EB, eh bien :

il est malencontreux de dire que la muse souligne "être en accord avec les propos d'EB", puisque c'est exactement le contraire : dans la mythologie, c'est la Muse qui inspire l'artiste et qui lui insuffle donc ses idées.

La confusion sémantique est donc totale.

Mais je comprends bien qu'il faille tenir compte des " nuances et des subtilités" du "sens implicite du langage naturel", de la puissance de la" communication" sur les SCIENCES du langage alors que, justement, il n'y a de bonne communication que s'il y a compréhension mutuelle, etc, etc, etc. qui amènent une compréhension contraire au message qui est émis.. pardon, j'"encule les mouches"..

:mrgreen:
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1966

Message par Etienne Beauman » 06 sept. 2021, 23:42

Dominique18 a écrit : 06 sept. 2021, 12:35 Si je ne commets pas d'impair, on retrouve cette notion chez les violonistes, mais pas que.
Chez tous les instruments à cordes pincées non frétées.

Mais avant tout à la voix ;)
Dominique18 a écrit : 06 sept. 2021, 12:35 Belle démonstration, Dash, qui a le mérite de remettre les pendules à l'heure.
Mouais :roll:
Les biais cognitifs aussi on les retrouve un peu partout dans le discours, argumenter qu'il ne faudrait pas les repérer pour les corriger ce sera la prochaine étape ? (en disant ça je fais un sophisme de la pente glissante mais on sen fout c'est valide il faut s'adapter à son interlocuteur ! )

L'emphase, Ton, style déclamatoire abusif ou déplacé., est un procédé rhétorique servant à persuader et non à convaincre.

Quelle tristesse…
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
LoutredeMer
Messages : 9027
Inscription : 30 juil. 2008, 23:34

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1967

Message par LoutredeMer » 07 sept. 2021, 00:06

Etienne Beauman a écrit : 06 sept. 2021, 23:42 L'emphase, Ton, style déclamatoire abusif ou déplacé., est un procédé rhétorique servant à persuader et non à convaincre.

Quelle tristesse…
J'aime particulièrement celle-ci :
Aucune emphase ne gonflait ces paroles, elles taillaient les pensées avec une sobriété puissante, un relief pur
.Hector Bernier (1886-1947)
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1968

Message par Dash » 07 sept. 2021, 02:32

LoutredeMer a écrit : 06 sept. 2021, 22:34
Si "muse" il y a, (mais il y a, puisque bien sur tu as épluché tous les posts depuis 5 ans pour tes conclusions... 100% donc? 99,9999%? .., *idem pour le "ne jure que par le solfège"... 100%? 99,9999%?") , donc si muse il y a, et à moins que la muse ne s'amuse bêtement à chaque fois à souligner être en accord avec ses propres idées relayées par EB, eh bien :

il est malencontreux de dire que la muse souligne "être en accord avec les propos d'EB", puisque c'est exactement le contraire : dans la mythologie, c'est la Muse qui inspire l'artiste et qui lui insuffle donc ses idées.

La confusion sémantique est donc totale.
T'es tombée à deux pieds joints dans mon piège! Je me suis fais exactement la même réflexion que toi en écrivant muse, mais j'ai décidé de laisser ce mot pour démontrer mon propos : tous vont saisir ce que je veux dire même si le mot n'est pas juste, mais EB et/ou LDM vont sticker sur le mot au lieu du fond du sujet!

CQFD ;)
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1969

Message par Dash » 07 sept. 2021, 03:13

Etienne Beauman a écrit : 06 sept. 2021, 23:42 Les biais cognitifs aussi on les retrouve un peu partout dans le discours, argumenter qu'il ne faudrait pas les repérer pour les corriger ce sera la prochaine étape ? (en disant ça je fais un sophisme de la pente glissante mais on sen fout c'est valide il faut s'adapter à son interlocuteur ! )
En effet, pente glissante. C'est surtout une question de priorité et à quoi l'on accorde de l'importance. Rien de pas correct à souligner qu'un meilleur terme existe (ça m'arrive de le faire moi aussi). Mais quand ça devient quasi systématique et au point de pourrir les échanges chaque fois qu'on ne partage pas le propos d'un interlocuteur (ce qui est commode au passage pour dévier du fond/noyer le poisson :roll: ), ça devient de la mauvaise foi/rigidité inutile/frôle la pathologie.

....observe le msg de LDM plus haut..
...qui titille sur mon "5 ans", comme si c'était important. Elle a pourtant raison : j'ai écrit 5 ans au pifomètre! Yep! ...Parce que l'exactitude et la précision n'importaient aucunement pour transmettre ce que je voulais exprimer! ;-)

Déja qu'il n'est pas facile de communiquer, échanger, accorder de l'importance à ce qui n'a que très peu d'impact sur le fond d'un msg est une perte de temps, une mauvaise priorité, mauvaise stratégie! ....et/ou une "astuce" permettant d'éviter ce qui importe vraiment dans un msg. :|
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
Dominique18
Messages : 10162
Inscription : 06 oct. 2020, 12:27

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1970

Message par Dominique18 » 07 sept. 2021, 07:22

Mais quand ça devient quasi systématique et au point de pourrir les échanges chaque fois qu'on ne partage pas le propos d'un interlocuteur (ce qui est commode au passage pour dévier du fond/noyer le poisson :roll: ), ça devient de la mauvaise foi/rigidité inutile/frôle la pathologie.
Ce que nombre nombre d'interlocuteurs n'ont pas manqué de faire remarquer et que Dash a synthétisé...
Désolé EB, mais tu as précisément le même problème (quand tu es d'accord avec un avis, un propos, ça va, mais dès que tu es en désaccord, tu tombes presque systématiquement dans un débat « sémentico-logico-dico » interminable et ridicule... ...n'apportant rien d'utile sur ce que voulait exprimer ton interlocuteur) avec presque tous tes interlocuteurs sur ce forum.
J'ai toujours en tête une histoire de "bibliothèque", devenue, au cours des échanges, d'un ridicule achevé. L'exemple colle parfaitement. Le recours au stricto sensu ne fait pas tout, notamment quand il est détourné (dévoyé?) de sa fonction première. Il y eut également la question de l'autodafé. Passons...
Ce qui est chagrinant, c'est que ce type de comportement est récurrent dans la persistance.
Parce que l'exactitude et la précision n'importaient aucunement pour transmettre ce que je voulais exprimer! ;-)

Déjà qu'il n'est pas facile de communiquer, échanger, accorder de l'importance à ce qui n'a que très peu d'impact sur le fond d'un msg est une perte de temps, une mauvaise priorité, mauvaise stratégie! ....et/ou une "astuce" permettant d'éviter ce qui importe vraiment dans un msg. :|
Jacques Higelin, "Champagne"
Lutins, lucioles, feux-follets, elfes, faunes et farfadets
Effraient mes grands carnassiers.
Une muse un peu dodue me dit d’un air entendu : " Vous auriez pu vous raser. "
Comme je lui fais remarquer deux-trois pendus attablés
Qui sont venus sans cravate,
Elle me lance un œil hagard et vomit sans crier gare quelques vipères écarlates.
Autant vouloir décortiquer par le menu (il y aurait à faire) ce magnifique texte de chanson, parfaitement orchestré au demeurant.
L'emphase déclamatoire de Jacques Higelin prenait toute sa mesure, sur scène.
L'essentiel et l'accessoire...

Tout est fonction de la grille de lecture que l'on s'accorde pour interpréter le monde. Tout est affaire de compétences pour déterminer celle(s) qui est(sont) inappropriée (s).
Il y a suffisamment d'ayatollahs de la pensée qui encombrent les circuits. Il suffit.

L'illusion du langage (de la langue) peut être redoutable. Les délires (et dérives) psychanalytiques, au niveau du verbiage (verbeux) peuvent en constituer l'une des phases ultimes. Exprimé simplement : le pinaillage au détriment de l'essentiel. Circonvolutions langagières et contorsions rhétoriques au programme. L'inverse fonctionne aussi.

Les étudiants qui ont commis ce clip se seraient-ils fourvoyés ?
En espérant que la musique puisse adoucir les mœurs...

https://m.youtube.com/watch?v=ejdejyYTW4U

Dash a fourni des clés de compréhension.
Il a remis les pendules à la bonne heure.
A suivre...
Dernière modification par Dominique18 le 07 sept. 2021, 09:28, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1971

Message par Etienne Beauman » 07 sept. 2021, 09:07

Dash a écrit : 07 sept. 2021, 03:13 Mais quand ça devient quasi systématique et au point de pourrir les échanges chaque fois qu'on ne partage pas le propos d'un interlocuteur (ce qui est commode au passage pour dévier du fond/noyer le poisson ), ça devient de la mauvaise foi/rigidité inutile/frôle la pathologie.
:roll:

Ce qui pourrit les échanges, c'est ne pas prendre en compte ce que te dis l'autre, surtout quand c'est argumenté et appuyé par des sources.

Psycho a beau argumenté pendant des plombes sur ce que devrait être la définition de "vrai", t'as beau argumenté pendant des plombes sur ce que devrait être la définition de "responsable", j'ai expliqué en quoi c'était faux, et j'ai donné des sources montrant que vous aviez tort.
Je peux rein faire de plus, c'est à vous de le reconnaitre.
Mais non vous insister il faudrait que je cède et que j'accepte votre définition personnelle du truc.

Désolé mais pour le pathologique, c'est celui qui s'obstine a appelé un tournevis un marteau qui a un soucis de cette ordre.

Moi je serai plutôt le tigre de cette histoire.
Un tigre et un âne se croisent sur une prairie.

L’âne dit au tigre :
– L’herbe est bleue.

Le tigre rétorque :
– Non, l’herbe est verte.

La dispute s’envenime et tous deux décident de la soumettre à l’arbitrage du lion, « le roi » de la jungle. Bien avant d’atteindre la clairière où le lion se reposait, l âne se met à crier :

– Votre Altesse, n’est-ce pas que l’herbe est bleue ?

Le lion lui répond :
– Effectivement, l’herbe est bleue.

L âne se précipite et insiste :
– Le tigre n’est pas d’accord avec moi, il me contredit et cela m’ennuie. S’il vous plaît, punissez-le !

Le lion déclare alors :
– Le tigre sera puni de 5 ans de silence.

L âne se met à sauter joyeusement et continue son chemin, heureux et répétant :
– L’herbe est bleue… l’herbe est bleue…

Le tigre accepte sa punition, mais demande une explication au lion :
– Votre Altesse, pourquoi m’avoir puni ? Après tout, l’herbe n’est-elle pas verte ?

Le lion lui dit :
– En effet, l’herbe est verte.

Le tigre, surpris, lui demande :
– Alors pourquoi me punissez-vous ???

Le lion lui explique :
– Cela n’a rien à voir avec la question de savoir si l’herbe est bleue ou verte. Ta punition vient du fait qu’il n’est pas possible qu’une créature courageuse et intelligente comme toi ait pu perdre son temps à discuter avec un fou et un fanatique qui ne se soucie pas de la vérité ou de la réalité, mais seulement de la victoire de ses croyances et de ses illusions. Ne perds jamais de temps avec des arguments qui n’ont aucun sens… Il y a des gens qui, quelles que soient les preuves qu’on leur présente, ne sont pas en mesure de comprendre. Et d’autres, aveuglés par leur ego, leur haine et leur ressentiment, ne souhaiteront jamais qu’une seule chose : avoir raison même s’ils ont tort.

Quand l’ignorance crie, l’intelligence se tait.
La paix et la tranquillité n’ont pas de prix…
J'assume !
Irl je suis plutôt comme le lion, j'ai pas de temps à perdre avec les dingueries, mais on est ici sur un putain de forum promouvant l'esprit critique.
Le dévoiement du sens des mots, la propagande sont au programme commun du français et de l'histoire au collège (11~15ans), c'est la base merde !
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
MaisBienSur
Messages : 6117
Inscription : 13 sept. 2012, 16:43

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1972

Message par MaisBienSur » 07 sept. 2021, 09:19

Etienne Beauman a écrit : 07 sept. 2021, 09:07 Irl je suis plutôt comme le lion, j'ai pas de temps à perdre avec les dingueries, mais on est ici sur un putain de forum promouvant l'esprit critique.
Le dévoiement du sens des mots, la propagande sont au programme commun du français et de l'histoire au collège (11~15ans), c'est la base merde !
D'onc, finni lé fotes dortograf parceke cé o program 2 franssai ? ;)

Le problème avec ta culture des mots, c'est que tu auras quelques siècles de retards :lol:
Tu sais par exemple qu'aujourd'hui, une veste déclassée est une veste trop classe ?
Donc si un jeune dit qu'il a une veste déclassée, on sera nombreux a ne pas comprendre le même sens si l'on s'appuie uniquement sur un dictionnaire... Ca passe crème mon explication ? :a4:

Mais bon, comme là encore tu pratiques l'anal avec les mouches en battant des ailes pour t'en sortir et ne pas comprendre le fond du discours de Dash mais critiquer la forme...
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...

Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)

Avatar de l’utilisateur
Dominique18
Messages : 10162
Inscription : 06 oct. 2020, 12:27

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1973

Message par Dominique18 » 07 sept. 2021, 09:22

rl je suis plutôt comme le lion, j'ai pas de temps à perdre avec les dingueries, mais on est ici sur un putain de forum promouvant l'esprit critique.
Le dévoiement du sens des mots, la propagande sont au programme commun du français et de l'histoire au collège (11~15ans), c'est la base merde !
Le jour où il aura compris, sans s'exciter outre mesure, que le recours à la grossièreté dessert ses propos, il sera dans une phase de progrès.
Le langage (la langue) permet de communiquer, mais la communication n'est pas qu'affaire de langue.
Dash a insisté sur ce point.
LUI contre tous (ou pratiquement).
Bon courage.
(il va devoir en avoir parce qu'il n'a rien compris au film ou comme à son habitude, dans la plus pure mauvaise foi, il persiste à ne pas vouloir comprendre. C'est pourtant d'une simplicité...).
...ne pas comprendre le fond du discours de Dash mais critiquer la forme...
J'ai souvent cité Etienne Klein, physicien, et philosophe des sciences.
Brièvement, il situe l'apparition de la science moderne avec Galilée, c'est à dire le moment où elle a pu faire un bond en avant en se déjouant de conventions... Dans l'une de ses dernières conférences, Klein précise que l'humanité se retrouve à débattre sur des questions, très difficles, dans le domaine des sciences, mais... en ayant recours à un langage qui n'a pratiquement pas évolué depuis l'époque de Galilée ce qui engendre de multiples soucis au niveau de la juste compréhension des phénomènes.

https://www.youtube.com/watch?v=zp-GJAr5kGo

Je pense que c'est dans cette conférence.
J'ai abordé les questions des grilles de lecture.
Mister Sam l'traite le sujet dans cette vidéo:

https://www.youtube.com/watch?v=onKcw7G4h6I

Alors les convictions, les certitudes..., en prennent une bonne claque.
Au passage, le "fameux" bouseux se fait remettre à sa place par Jordanix dans une analyse brève et concise. Par place, il faut entendre celle qu'il doit occuper, sans déborder, en jouant le rôle qu'il s'est attribué, et non en prétendant penser à la place des autres. C'est purement anecdotique et totalement dispensable, mais instructif cependant. Là encore, une histoire de mots qui engendre des maux.
Dernière modification par Dominique18 le 07 sept. 2021, 09:41, modifié 2 fois.

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1974

Message par Etienne Beauman » 07 sept. 2021, 09:38

Dominique18 a écrit : 07 sept. 2021, 09:22 Le jour où l'excité aura compris que le recours à la grossièreté dessert ses propos,
Ca reste à prouver, ma poule !


Quand on vous réponds avec des raisonnements étayés ça ne va pas on est trop pointilleux, quand Uno m'insulte tu applaudis.

Double standard.

Tu cibles la forme, à défaut de pouvoir t'en prendre au fond. la forme fautive ne te dérange pas quand elle va dans ton sens.

Tu as reconnu toi même avoir été trop loin avec la bibliothèque.
Pourquoi continues tu à m'en porté grief ?

Tu te trompes, je te le dis, tu persistes, j'insiste, tu finis par le reconnaitre. (les rôles peuvent être évidemment inversé)
C'est à ça que ça sert un forum d'échange.

Quand vous dites de la merde, c'est normal que quelqu'un vous reprenne, c'est ce qu'on fait aussi avec les enfants et la politesse, hein ?

Si votre point c'est d'assumer pouvoir dire ce que vous voulez sans être critiqué dites le tout de suite, on gagnera du temps.
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
Dominique18
Messages : 10162
Inscription : 06 oct. 2020, 12:27

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1975

Message par Dominique18 » 07 sept. 2021, 09:43

Je viens de changer quelques formulations que je trouvais inappropriées.
Etienne, au passage, je ne te répondrai pas.
Pas tant que tu persisteras à te comporter ainsi.
Tu as réussi à te mettre pratiquement tous tes interlocuteurs à dos..Des héros (divers et variés), il y en a plein les cimetières.
"Mourir pour des idées, l'idée est excellente..." (Georges Brassens).
J'ai cité Etienne Klein, tu devrais prendre leçon.

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : thewild