VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

Mythes, bouche-à-oreille et ragots populaires : séparons ici le vrai du faux.
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Kraepelin
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#751

Message par Kraepelin » 07 oct. 2021, 00:52

spin-up a écrit : 06 oct. 2021, 19:22
Bah ca change tout. Tu affirmes que les femmes ont un traitement de faveur, alors que ce n'en est pas un.
Si ce n'est pas un avantage, explique-moi pourquoi les avocats de la défense plaident l'aliénation mentale chaque fois que c'est possible? Et explique-moi pourquoi les avocats de la couronne contestent ce plaidoyer chaque fois qu'il y a un doute?
:a4:
spin-up a écrit : 06 oct. 2021, 19:22 Par ailleurs ces décisions sont le fait d'experts psy, pas de jury populaires.
Pas du tout! Il y a des experts qui témoignent , mais ce sont les juges et les membres du jury (lorsqu'il y en a un) qui décident.
spin-up a écrit : 06 oct. 2021, 19:22 Ce serait presque comme si une certaine profession, peut être influencée par un certain Sigmund Freund, aurait une tendance a classer les femmes comme folles un peu facilement. Je spécule.
Tu crois que les préjugés sexistes ont attendu Sigmund Freud pour s'inscrire dans la culture? :D
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#752

Message par LoutredeMer » 07 oct. 2021, 01:47

Kraepelin a écrit : 07 oct. 2021, 00:52
spin-up a écrit : 06 oct. 2021, 19:22 Ce serait presque comme si une certaine profession, peut être influencée par un certain Sigmund Freund, aurait une tendance a classer les femmes comme folles un peu facilement. Je spécule.
Tu crois que les préjugés sexistes ont attendu Sigmund Freud pour s'inscrire dans la culture? :D
Hiiiiiiih!!!

(Hystérie, quand tu nous tiens :mrgreen: ...)

:lol:
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#753

Message par Dash » 07 oct. 2021, 03:26

LoutredeMer a écrit : 07 oct. 2021, 01:47 Hiiiiiiih!!!

(Hystérie, quand tu nous tiens :mrgreen: ...)

:lol:
Oui oui... l'humour, La dérision, la caricature... ...ça ne fait pas avancer le sujet... :roll:
Dernière modification par Dash le 07 oct. 2021, 03:29, modifié 2 fois.
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#754

Message par Dash » 07 oct. 2021, 03:27

LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 19:33
Kraepelin a écrit : 06 oct. 2021, 15:23 Je ne conteste pas l'opinion du juge.
Si.
Ça fait avancer le sujet ce genre de commentaire insignifiant non développé? :roll: :hausse:
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#755

Message par LoutredeMer » 07 oct. 2021, 18:19

Dash a écrit : 07 oct. 2021, 03:27
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 19:33
Kraepelin a écrit : 06 oct. 2021, 15:23 Je ne conteste pas l'opinion du juge.
Si.
Ça fait avancer le sujet ce genre de commentaire insignifiant non développé? :roll: :hausse:
Il dit qu'"il ne conteste pas l'opinion du juge" alors que c'est précisément ce qu'il fait sur deux ou trois posts. Mon "Si" est alors bien assez explicite (enfin pour qui veut comprendre évidemment).

Et toi, as-tu fait avancer le sujet avec tes accusations à mon égard? Ou vas-tu encore nous coller une tartine d'ego et d'ad hominems de 300 lignes?
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#756

Message par DictionnairErroné » 07 oct. 2021, 22:09

Une femme a livré un témoignage très émotif en cour hier au procès de son ex-conjoint qui l'a harcelée pendant 7 ans. Une relation toxique qu'elle a eue avec son ex-conjoint. Il a plaidé coupable à une accusation de Harcèlement criminel et doit recevoir sa sentence demain. Elle raconte l'enfer qu'elle a vécu avec ce craque pote qui éprouve de sérieux problèmes de comportements, accentués par une consommation excessive d'alcool et de drogue dure. Comme elle le dit, comment prouver des sentiments!

Très émouvant: https://cdn.cogecolive.com/prod-2021100 ... 260982.mp3

Le craque pote a déjà été dans un centre d'aide en 2014 pour des sérieux problèmes. Il a été condamné en 2016 pour harcèlement envers la même femme et en 2021 il va probablement faire de la prison. Il devrait faire comme avec d'autres types d'agresseurs et déclaré un.e individu.e délinquant dangereux.se et délinquant.e à contrôler.

Le Québec a déposé un projet de loi visant à instaurer un tribunal spécialisé en matière de violences sexuelles et conjugales dans un souci de «redonner aux personnes victimes un sentiment de confiance, de sécurité et de justice».

C'est bien beau mais rien n'a été fait à ce jour. Quelles seront les publicités? Un blanc violentant une femme blanche comme aujourd'hui. Ils ont tout de même été modérés, ils auraient pu choisir une femme racisée.
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#757

Message par Kraepelin » 07 oct. 2021, 23:14

DictionnairErroné a écrit : 07 oct. 2021, 22:09
Le Québec a déposé un projet de loi visant à instaurer un tribunal spécialisé en matière de violences sexuelles et conjugales dans un souci de «redonner aux personnes victimes un sentiment de confiance, de sécurité et de justice».
Il y a des résistances importantes du côté de la magistrature. La juge en chef, Lucie Rondeau, a même évoqué la possibilité que les juges contestent la loi devant les tribunaux. C'est donc pas juste un petit «malaise».

Je cherche où se trouvent les réserves des juges. Lorsque je trouverais je posterais ici.

Ce qui me turlupine pour le moment c'est l'idée que des fonctionnaires préparent les victimes alléguées pour s'assurer que leurs témoignages soient le plus claire et cohérent possible... C'est quoi la différence entre aider une victime et "fabriquer" avec elle un témoignages qui cogne plus?
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#758

Message par Kraepelin » 07 oct. 2021, 23:52

À propos des objections de la juge en chef, j'ai trouvé ça:
Le «tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle», c’est une expression que la Cour du Québec ne retient pas, parce que ça laisse croire au public, à tort, que les juges, vont appliquer le droit différemment alors qu’ils ne peuvent pas, indique la juge en chef. C’est aussi une expression qui présume que l’allégation de violence est fondée. Ça porte atteinte, à mon avis, à notre obligation de neutralité et d’impartialité.»
(…)
Pas question d’affecter une équipe de juges dédiés strictement aux causes de violence conjugale ou aux agressions sexuels. «Ce n’est pas la recommandation du rapport Rebâtir la confiance, fait remarquer la juge en chef Rondeau. C’est important de varier le type de dossiers pour maintenir l’équilibre personnel du juge et c’est essentiel d’avoir des assignations diversifiées et équilibrées entre les juges pour partager cette lourde charge de travail qui est celle des juges.»
(…)
Plusieurs plaignantes ont décrit sur différentes tribunes à quel point elles avaient trouvé le processus judiciaire pénible, notamment leur contre-interrogatoire par l’avocat de l’accusé.
Le contre-interrogatoire des plaignantes restera toujours une chose difficile, tout comme l’est le contre-interrogatoire de l’accusé, croit la juge en chef.
https://www.lesoleil.com/actualite/une- ... a7528c1850
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#759

Message par Dash » 08 oct. 2021, 01:13

LoutredeMer a écrit : 07 oct. 2021, 18:19
Dash a écrit : 07 oct. 2021, 03:27
LoutredeMer a écrit : 06 oct. 2021, 19:33
Kraepelin a écrit : 06 oct. 2021, 15:23 Je ne conteste pas l'opinion du juge.
Si.
Ça fait avancer le sujet ce genre de commentaire insignifiant non développé? :roll: :hausse:
Il dit qu'"il ne conteste pas l'opinion du juge" alors que c'est précisément ce qu'il fait sur deux ou trois posts. Mon "Si" est alors bien assez explicite (enfin pour qui veut comprendre évidemment).

Et toi, as-tu fait avancer le sujet avec tes accusations à mon égard? Ou vas-tu encore nous coller une tartine d'ego et d'ad hominems de 300 lignes?
Et l'autre où tu ne fais que t'exclamer de rire en qualifiant d'hystérie?

Mais c'est bon, j'ai saisi : toi c'est justifié, toi tu as le droit et moi non. Et, au pire, tu as juste à accuser Dash de faire dans le ad hominem. Finalement, c'est la même tactique que certains wokes qui qualifient de raciste un individu dès qu'ils sont critiqués. :|

Toi tu te donnes le droit de me faire remarquer que mon humour n'est pas utile, mais moi, si je te fais remarquer quoi que ce soit, je me verrai tjrs accusé de faire dans l'ad hominem. Deux poids, deux mesures! Et ça ose parler de biais parfois :yeux:
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#760

Message par LoutredeMer » 08 oct. 2021, 01:33

Je ne sais pas dans quelle boucle tu es Dash. :hausse:
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#761

Message par Dash » 08 oct. 2021, 04:58

LoutredeMer a écrit : 08 oct. 2021, 01:33 Je ne sais pas dans quelle boucle tu es Dash. :hausse:
Si.
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#762

Message par DictionnairErroné » 08 oct. 2021, 13:11

Kraepelin a écrit : 07 oct. 2021, 23:52 À propos des objections de la juge en chef, j'ai trouvé ça:
Le «tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle», c’est une expression que la Cour du Québec ne retient pas, parce que ça laisse croire au public, à tort, que les juges, vont appliquer le droit différemment alors qu’ils ne peuvent pas, indique la juge en chef. C’est aussi une expression qui présume que l’allégation de violence est fondée. Ça porte atteinte, à mon avis, à notre obligation de neutralité et d’impartialité.»
(…)
Pas question d’affecter une équipe de juges dédiés strictement aux causes de violence conjugale ou aux agressions sexuels. «Ce n’est pas la recommandation du rapport Rebâtir la confiance, fait remarquer la juge en chef Rondeau. C’est important de varier le type de dossiers pour maintenir l’équilibre personnel du juge et c’est essentiel d’avoir des assignations diversifiées et équilibrées entre les juges pour partager cette lourde charge de travail qui est celle des juges.»
(…)
Plusieurs plaignantes ont décrit sur différentes tribunes à quel point elles avaient trouvé le processus judiciaire pénible, notamment leur contre-interrogatoire par l’avocat de l’accusé.
Le contre-interrogatoire des plaignantes restera toujours une chose difficile, tout comme l’est le contre-interrogatoire de l’accusé, croit la juge en chef.
https://www.lesoleil.com/actualite/une- ... a7528c1850
Je ne sais trop où ira ce tribunal. Il faut tout de même garder l'esprit de justice égale pour tous et présomption d’innocence. Je comprends fort bien la problématique que les personnes harcelées, agressées psychologiquement, violentées peuvent avoir pour que cette violence cesse. Il ne suffit plus d'être à l'écoute, il faut des actions concrètes. Nous n'avons qu'à référer au témoignage en lien mentionné dans mon précédent billet. Socialement, c'est inacceptable.

Que faire? Au minimum c'est d'accompagner la personne dans le processus de ce labyrinthe judiciaire puisqu'elle est démunie et affaiblie à cause de cette violence psychologique et parfois physique. Et comme la dame signalait, comment prouver des sentiments de peur, d'anxiété, d'angoisse causée par un harceleur.e chronique? Même sermonné par la justice, ille continu.e.

Point vu loi et justice, des amendements devraient être créés. Déclaré comme harceleur.e à contrôler serait un bon pas je crois.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

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#763

Message par Kraepelin » 08 oct. 2021, 14:25

DictionnairErroné a écrit : 08 oct. 2021, 13:11
Je ne sais trop où ira ce tribunal. Il faut tout de même garder l'esprit de justice égale. Je comprends fort bien la problématique que les personnes harcelées, agressées psychologiquement, violentées peuvent avoir pour que cette violence cesse. Il ne suffit plus d'être à l'écoute, il faut des actions concrètes.
+1
DictionnairErroné a écrit : 08 oct. 2021, 13:11 Que faire? Au minimum c'est d'accompagner la personne dans le processus de ce labyrinthe judiciaire puisqu'elle est démunie et affaiblie à cause de cette violence psychologique et parfois physique. Et comme la dame signalait, comment prouver des sentiments de peur, d'anxiété, d'angoisse causée par un harceleur.e chronique? Même sermonné par la justice, ille continu.e.
Je ne trouve pas que ton exemple est le meilleur. Dans cette cause, la culpabilité semble très évidente et le refus de la part du harceleur de se conformer aux ordonnances va l'enfoncer par dessus la tête. Il va plonger pour 2 ans minimum. Un cas, de santé mentale, j'espère que tu t'en rends compte. Mêmes évidents, ces cas ne sont pas faciles, mais l'épreuve pour la victime est rarement en cour. L'épreuve est dans l'agression (harcèlement) elle-même. Lorsqu'un harceleur ou un agresseur a un trouble de santé mentale, l'avocat de la défense est rarement agressif dans le contre-interrogatoires des victimes. Pour ces cas, je ne vois pas ce qu'un tribunal spécialisé apportera de plus.

S'il y beaucoup de vrais cas de harcèlement incontestables, il y en a aussi de bien plus équivoques et c'est souvent là que les contre interrogatoires sont musclés. Par exemple, un cas de figure que j'ai souvent rencontré en clinique: Le monsieur est sous le coup d'une ordonnance. Il ne peut pas s'approcher d'elle. La madame lui téléphone pour l'inviter a souper parce qu'elle s'ennuyait de lui. Le monsieur, qui s'ennui aussi d'elle, s'imagine soit qu'il est libéré de son ordonnance parce qu'elle lui téléphone, soit qu'il y a peu de chances qu'elle porte plainte étant donné que c'est elle qui lui a téléphoné. BEUUUUUUUUU ! Il est dans l'erreur dans les deux cas. Il se rend au soupé. Parfois ça se passe très bien le soir même. Il couche sur place. Le lendemain matin la chicane pogne et le gars, qui se contrôle mal, devient agressif (souvent violent) et «Bing!» la madame téléphone à la police et le monsieur retourne en prison pour agression et bris d'une ordonnance.

Les cas de viol sont plus problématiques pour les victimes. En l'absence de preuves circonstancielles, c'est un témoignage contre un autre. Les contre-interrogatoires sont musclés et les violeurs s'en tirent parfois (trop souvent s'en doute). C'est dans ces cas que l'épreuve est lourde pour les victimes et que le sentiment d'injustice devient aigu et contagieux. Et lorsque les victimes ont du "soutient", ça ne change pas grand chose à l'issu du procès et au sentiment d'injustice.

Pour ces cas, je ne vois pas non plus ce qu'un tribunal spécialisé apportera de plus, à moins que de changer la règle de preuve ou de piper les dés en "fabriquant" avec l'aide de spécialistes des témoignages plus convainquant. Mais dans ce cas, on ouvrirait la porte à des abus, à des innocents injustement condamnés et ce serait l'appareil juridique qui serait responsable. Oui, oui! Parce que, autrefois, trop souvent des vraies victimes n'ont pas été cru, il est de bon ton d'affirmer aujourd'hui que l'on croit les victimes et ce peu importe, parfois, l'invraisemblance de leurs témoignages. Pourtant, les fausses accusations existent aussi et ça aussi je l'ai rencontré en clinique. Des clientes caractérielles m'ont confessé avoir faussement dénoncé des hommes pour se venger d'un affront quelconque. Les femmes aussi peuvent êtres très méchantes parfois...

Du côté des tribunaux, je ne ferais qu'augmenter les peines (autant pour les agresseurs que pour les auteurs de fausses accusations). mais, je serais surtout porté à chercher des solutions en amont. J'irai du côté de l'éducation des petits garçons et des petites filles. Le but ultime n'est pas de mettre plus d'hommes en prison. Le but est de faire en sorte que moins de femmes soient victimes d'agression ou de harcèlement.
DictionnairErroné a écrit : 08 oct. 2021, 13:11 Point vu loi et justice, des amendements devraient être créés. Déclaré comme harceleur.e à contrôler serait un bon pas je crois.
Dans le cas de ton zozo, oui ce serait une bonne idée.
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#764

Message par DictionnairErroné » 08 oct. 2021, 15:09

Kraepelin a écrit : 08 oct. 2021, 14:25 Je ne trouve pas que ton exemple est le meilleur...
C'était pour représenter tout de même que c'est un cas qui a duré 7 ans et que le risque de récidive après l'emprisonnement est probable. C'est un exemple que le système judiciaire fait sérieusement défaut.

Je suis d'accord avec vous concernant des troubles psychologiques qui peuvent entraîner des comportements harceleurs (homme ou femme). Une prise en charge est prioritaire à ce moment.

J'ai essayé par l'utilisation de "la personne", "harceleur.se", "délinquant.e" de dégenrer mes propos, pas facile à faire vrai dire. Les hommes n'ont que peu de services sociaux de toute sorte comparativement aux femmes et c'est dommage. Encore aujourd'hui, un homme qui se fait harceler de façon obsessionnelle par une femme se fera très discret pour toute sorte de raison. Car lui aussi aura la problématique, peut-être plus puisqu'il existe un biais contre lui, à démontrer ses sentiments de peur, d'anxiété, d'angoisse causée par une harceleuse chronique.
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#765

Message par Wooden Ali » 09 oct. 2021, 09:05

Kraepelin a écrit :Pour ces cas, je ne vois pas non plus ce qu'un tribunal spécialisé apportera de plus, à moins que de changer la règle de preuve ou de piper les dés en "fabriquant" avec l'aide de spécialistes des témoignages plus convainquant.
Vouloir changer un principe fondamental de notre législation sous prétexte qu'il manque d'efficacité dans un certain nombre de cas me rappelle l'attitude des anti-science qui veulent changer la méthode scientifique sous prétexte qu'elle est incapable de valider leurs fantasmes et leur lubies.

Je ne pense pas qu'un fait supposé qui ne dépend que de paroles contre d'autres relève de la Loi. A moins bien sûr qu'on accepte qu'un jugement ne soit qu'une comparaison de crédibilités. Jusqu'à preuve du contraire, ceux qui savent le mieux faire avec la crédibilité sont ... les escrocs !
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Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#766

Message par Etienne Beauman » 09 oct. 2021, 12:17

Wooden Ali a écrit : 09 oct. 2021, 09:05 Je ne pense pas qu'un fait supposé qui ne dépend que de paroles contre d'autres relève de la Loi.
:shock:

C'est l'établissement du fait qui est relatif au témoignage contradictoire pas le fait lui-même !

Un viol relève de la loi. Toujours.
Wooden Ali a écrit : 09 oct. 2021, 09:05 A moins bien sûr qu'on accepte qu'un jugement ne soit qu'une comparaison de crédibilités.

Le doute bénéficie à l'accusé présumé innocent.
Ce genre de jugement parole contre parole favorise les agresseurs, et je voie pas bien ce qu'on pourrait y faire.
Il ne s'agit donc pas de seulement comparer les crédibilités, heureusement !
Wooden Ali a écrit : 09 oct. 2021, 09:05 Jusqu'à preuve du contraire, ceux qui savent le mieux faire avec la crédibilité sont ... les escrocs !
:grimace:
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#767

Message par Kraepelin » 09 janv. 2022, 08:00

Depuis deux semaines ont se fait bombarder de publicités télé sur la diffusion prochaine d'une série de reportages sur la violence conjugale.
«Pas une de plus»

La clé de cette pub est une statistique. Une vois OFF affirme: «une femme sur deux rapporte avoir été victime de violence conjugale au cours de sa vie»

Hummmm

Je n'ai pas vue la série qui ne commence que le 26 janvier, mais je suis quand même allé revoir les statistiques du ESG 2018. Une statistique approche un peu cette affirmation, la «prévalence à vie de VIP», mais elle semble présenté de manière tendancieuse par les journalistes.

Ici les statistiques officielles
Tableau 1A
Tableau 2

Les nuances
- Premièrement, le vrai chiffre est 44% pour les femmes
- Deuxièmement, il faut plutôt parler de "partenaires intimes", ce qui n'est pas exactement la même chose qu'un conjoint.
- Troisièmement, les VPI comptent aussi les expériences d'adolescence (15 ans +) et les violence dans les couples homosexuels (les couples de lesbiennes se tapent plus souvent sur la gueule que les couples hétéro)
- Quatrièmement, ESG ratisse maintenant large et le chiffre total est alourdi par la prise en compte de comportements que l'on qualifie de "violence" à la suite d'une convention sociale récente qui doit être souligné pour ne par porter à confusion. Par exemples, une petite amie jalouse à l'adolescence qui ne veut pas que tu fasses un travail d'équipe avec une autre fille et "PING", un cas de VIP de plus! Une ancienne copine qui te harcèle de messages textes à l'âge de 17 ans, encore "PING"! Un gros mots dévalorisant dans la cadre d'une dispute, toujours "PiNG"! Oui, oui, ce sont des formes de violence, mais il faut être prudent lorsque l'on présente ces statistiques en voix OFF alors que l'on montre l'image de femmes victimes de meurtres et que l'on reprend la slogan «pas une de plus» des manifestations contre le féminicides.
- Cinquièmement, les statistiques du côté masculin ne sont pas beaucoup meilleures 36% de prévalence à vie. Elles sont même pires que celles des femmes lorsque le calcul est limité à la violence physique des 12 dernier mois (2,4% contre 2,8 %)

La violence conjugale conduit parfois à des situations dramatiques qu'il ne faut pas minimiser. La crise sociale entourant la covid a aussi exacerbé le problème et nous mesurons une légère augmentation des meurtres conjugaux au cour de la dernière année.

Malheureusement, je n'observe pas de recadrage rationnelle dans la recherche que je souhaitait lorsque j'ai abordé le problème ici pour la première fois il y a des années. Ça me semble même pire, malgré les efforts persistant de certains chercheurs pour dénoncer les dérives chroniques de ce champ de recherche. C'est encore un spectacle de déchirage de chemise à partir de statistiques bidon ou mal interprétés dont la finalité est de gonfler les subventions aux centres d'hébergement.

Bye Bye la science!
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#768

Message par LoutredeMer » 09 janv. 2022, 08:33

Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 08:00 C'est encore un spectacle de déchirage de chemise à partir de statistiques bidon ou mal interprétés
Tiens, ça c'est de la bonne...
Déjà trois féminicides recensés pour la seule journée du 1er janvier 2022 en France
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#769

Message par jean7 » 09 janv. 2022, 08:45

Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 08:00 Depuis deux semaines ont se fait bombarder de publicités télé sur la diffusion prochaine d'une série de reportages sur la violence conjugale.
«Pas une de plus»

La clé de cette pub est une statistique. Une vois OFF affirme: «une femme sur deux rapporte avoir été victime de violence conjugale au cours de sa vie»

Hummmm

Je n'ai pas vue la série qui ne commence que le 26 janvier, mais je suis quand même allé revoir les statistiques du ESG 2018. Une statistique approche un peu cette affirmation, la «prévalence à vie de VIP», mais elle semble présenté de manière tendancieuse par les journalistes.

Ici les statistiques officielles
Tableau 1A
Tableau 2

Les nuances
- Premièrement, le vrai chiffre est 44% pour les femmes
- Deuxièmement, il faut plutôt parler de "partenaires intimes", ce qui n'est pas exactement la même chose qu'un conjoint.
- Troisièmement, les VPI comptent aussi les expériences d'adolescence (15 ans +) et les violence dans les couples homosexuels (les couples de lesbiennes se tapent plus souvent sur la gueule que les couples hétéro)
- Quatrièmement, ESG ratisse maintenant large et le chiffre total est alourdi par la prise en compte de comportements que l'on qualifie de "violence" à la suite d'une convention sociale récente qui doit être souligné pour ne par porter à confusion. Par exemples, une petite amie jalouse à l'adolescence qui ne veut pas que tu fasses un travail d'équipe avec une autre fille et "PING", un cas de VIP de plus! Une ancienne copine qui te harcèle de messages textes à l'âge de 17 ans, encore "PING"! Un gros mots dévalorisant dans la cadre d'une dispute, toujours "PiNG"! Oui, oui, ce sont des formes de violence, mais il faut être prudent lorsque l'on présente ces statistiques en voix OFF alors que l'on montre l'image de femmes victimes de meurtres et que l'on reprend la slogan «pas une de plus» des manifestations contre le féminicides.
- Cinquièmement, les statistiques du côté masculin ne sont pas beaucoup meilleures 36% de prévalence à vie. Elles sont même pires que celles des femmes lorsque le calcul est limité à la violence physique des 12 dernier mois (2,4% contre 2,8 %)

La violence conjugale conduit parfois à des situations dramatiques qu'il ne faut pas minimiser. La crise sociale entourant la covid a aussi exacerbé le problème et nous mesurons une légère augmentation des meurtres conjugaux au cour de la dernière année.

Malheureusement, je n'observe pas de recadrage rationnelle dans la recherche que je souhaitait lorsque j'ai abordé le problème ici pour la première fois il y a des années. Ça me semble même pire, malgré les efforts persistant de certains chercheurs pour dénoncer les dérives chroniques de ce champ de recherche. C'est encore un spectacle de déchirage de chemise à partir de statistiques bidon ou mal interprétés dont la finalité est de gonfler les subventions aux centres d'hébergement.

Bye Bye la science!
Je ne regarde que ton message.

Tu pointe des nuances, c'est bien.
Encore que tes nuances, à part que en effet 44% ce n'est pas une sur deux mais une sur deux virgule deux mille sept cent vingt sept (environ)...
Je laisse chacun juge.

Mais à la fin, tu déchire ta chemise en parlant de statistiques bidons.
:roll:

Elles ont quoi de bidon, ces statistique ?
- 5 qu'il y en a d'autres qui parlent d'autre chose.
- 4 que les critères ne te plaisent pas.
- 3 qu'on en ait pas exclu des adolescentes et les homos
- 2 que c'est pas des vraies violences conjugales de vraies couples selon tes normes

C'est ça, des statistiques bidons ?

Dis simplement que ce matraquage te dérange, voilà tout.
Ou que tu estime qu'il ne faut pas faire de pub pour cette série parce qu'il ne faut pas parler de violence conjugale.
Et explique pourquoi on ne doit pas faire de bruit sur la violence conjugale.
C'est à partir de quel pourcentage de vraies conjointe selon tes normes victimes de vraies violence selon tes normes qu'il serait légitime de faire une série pour en parler et de la pub pour qu'elle soit regardée ?

(le fin fond de mon opinion, de toutes façon, si c'est de la télé... on en a pour son argent. La pub pour que ce soit regardé, c'est une affaire commerciale comme une autre. Si tu veux militer "stop la pub", je te suis quelque soit le sujet).
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#770

Message par Kraepelin » 09 janv. 2022, 16:02

Salut Jean

On perçois que c'est l'émotion qui parle en toi. Les occidentaux sont bien crinqués par 30 ans de propagande et il est devenue presque impossible d'avoir une discussion raisonnable sur cette question.
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 Je ne regarde que ton message.
Tu aurais aussi du lire les vraies statistiques. Elles t'auraient appris quelque chose.
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45
Elles ont quoi de bidon, ces statistique ?
Comme je le dis, celle-là n'est pas bidon. Elle est simplement présenté de façon tendancieuse (1).

Les statistiques "bidons" réfèrent à une longue tradition de statistiques présentés d'années en années et souvent fabriquées de toute pièce que le journaliste d'enquête Côté dénonçait déjà dans les années 80.
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Grand festival de statistiques

Précisons d'abord que selon le recensement de 1986, il y a au Québec 2 540 000 femmes de plus de 18 ans, et 10 225 000 au Canada.

Par an, cinquante femmes sont tuées par leur mari.
(La Presse, 18/12/1989)

Au Québec, entre 1981 et 1985, 84 femmes ont été assassinées par leur mari ou compagnon.
(Le Devoir, 21/04/1987, citant le Conseil canadien de la statistique juridique.)

Entre 1981 et 1985, 261 femmes ont été assassinées par leur mari.
(La Presse, 23/01/1988)

Il y a au Québec 300 000 femmes battues.
(La Presse, 8/12/1989)

Les femmes violentées sont 256 000 au Québec.
(La Presse, 19/04/1987)

On estime à 200 000 le nombre de femmes battues par leur mari au Québec.
(Montréal Daily News, 8/07/1988)

Une femme sur huit (soit 325 000 femmes adultes) est victime de violence conjugale au Québec.
(Presse Canadienne, 30/12/1989)

Une femme sur dix subit des sévices corporels de la part de son conjoint au Québec.
(Le Journal de Montréal, 24/03/1987)

Selon une estimation conservatrice, environ 800 000 Québécoises sont agressées physiquement par leurs compagnons.
(Janet Bagnoll, The Gazette, 15/07/1989)

On estime que 10 % des hommes agressent la femme avec laquelle ils vivent.
(Ottawa Citizen, 29/07/1988)

En 1987, au Québec, 6 500 cas de violence conjugale ont été rapportés à la police. On estime que seulement 10 % des cas sont rapportés.
(La Presse, 14/02/1989)

Une femme sur dix est violée au Canada.
(Francine Pelletier, La Presse, 13/11/1988)

Une Canadienne sur 17 est violée au cours de son existence.
(Armande Saint-Jean, Pour en finir avec le patriarcat, p. 181)

Il y a 14 000 femmes agressées sexuellement au Québec annuellement.
(Francine Pelletier, La Presse, 17/12/1988)

Une fillette sur trois est abusée sexuellement.
(Francine Pelletier, La Presse, 17/12/1988)

Une Canadienne est violée à toutes les 17 minutes (ce qui équivaut à 31 000 par année).
(Paula Sypnowich, Montréal Mirror, 14/12/1989)

Une femme sur deux et un homme sur trois ont subi une agression sexuelle avant l'âge de 18 ans.
(La Presse, 9/04/1987)

Une femme sur quatre sera soumise à une forme quelconque d'assaut sexuel au cours de sa vie.
(Madame au Foyer, mai 1990)

Les agressions sexuelles touchent près d'un millier d'enfants par année chez nous.
(La Presse, 17/07/1987)

En 1986, 24 000 enfants ont été victimes d'abus sexuels au Québec.
(Le Devoir, 13/11/1987)

Une femme sur dix est battue par son conjoint.
(Vie Ouvrière, janvier 1985)

500 000 Québécoises auront été victimes d'une agression sexuelle au cours de leur vie.
(La Presse, 11/01/1989)

Il y a 500 000 femmes battues au Canada.
(La Vie en Rose, juin 1982)

Un million de Canadiennes, soit une sur huit, subissent chaque année des violences physiques, psychologiques, sexuelles ou économiques.
(Rapport du Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme, juin 1987)

40 % des meurtres impliquent des femmes tuées par leur conjoint.
(F. Pelletier, La Presse, 17/12/1988)

Statistiquement, ce sont les femmes qui sont les victimes privilégiées d'actes violents.
(Mary Clancy, député libéral, Le Devoir, 9/12/1989)

« ... de plus en plus, la violence est dirigée contre les femmes ».
(Brian Mulroney, Le Devoir, 9/12/1989)
Je retrouve des dérives semblables régulièrement dans les journaux.

Un petit texte sur la fabrication de statistiques
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Fabrication d'une statistique

Les statistiques sont les tartes à la crème de l'information. On se les lance comme ça à la figure, l'important n'étant pas la qualité de la crème, mais l'effet recherché. De la mousse à raser peut très bien faire office de crème.

Et c'est ce qui arrive. Les statistiques citées précédemment constituent un joli paquet de contradictions. Et de faussetés. C'est clair : à peu près aucun journaliste ne vérifie la source et la valeur des statistiques qu'il emploie. Les femmes agressées y passent de une sur deux à une sur trois, une sur quatre, une sur huit, une sur dix.

Peut-être y a-t-il une source quelque part, mais on ne nous le dit généralement pas. La statistique se présente comme une sorte de contenu révélé incontestable, avec l'effet magique du nombre. Les chiffres sont imbus d'un pouvoir d'objectivité absolue... jusqu'à ce qu'ils se contredisent.

En fait, le journaliste a généralement puisé sa statistique... dans l'article d'un collègue. Et ainsi, des chiffres se baladent libres comme des ballons soufflés à l'hélium, errant dans l'air sans trace de leur origine.

Et puis un jour, on retrouve une origine : là où les ballons sont soufflés.

Dans La connaissance inutile, Jean-François Revel a crevé un de ces mystérieux ballons. Des esprits bien intentionnés (?) avançaient constamment la statistique affreuse de 50 millions de morts de faim dans le monde par année. Le but recherché était la plupart du temps idéologique : culpabiliser le monde occidental vis-à-vis du tiers monde. Or, il meurt par année dans le monde, en tout, environ... 50 millions de personnes. La famine fait probablement entre 1 et 2 millions de morts... la plupart du temps en pays « socialiste » du tiers monde. C'était un beau ballon.

Comment voir clair maintenant dans tout ce bric-à-brac statistique sur la fameuse « violence faite aux femmes », comme dit la langue de bois, et sur la violence en général dans notre société ?

Il y a en fait un petit nombre de sources d'où l'on peut obtenir des statistiques fiables sur la violence, sous toutes ses formes, déclarée et non déclarée. Ces sources sont généralement gouvernementales. Des ministères, comme ceux de la Protection publique au Québec, du Solliciteur général à Ottawa, et des organismes publics comme le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme émettent des statistiques sur la violence. Et encore là, il faut être vigilants, car on peut toujours nous gonfler des « ballounes ».

Et c'est justement ce qu'a fait en 1987 le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme (CCCSF).

Regardons bien comment on peut fignoler une statistique.

Le CCCSF fait officiellement savoir en juin 1987 [3] qu'il y a au Canada environ un million de femmes battues. Tous les journaux reprennent l'effarante statistique. Enfin on a mesuré « la violence faite aux femmes » ! Le chiffre magique fait son tour de presse et entame une brillante carrière. Il va se promener partout. Je l'ai encore vu dans le numéro de février 1990 de la revue Femmes Suisses qui commentait la tuerie de Polytechnique. Depuis trois ans, le chiffre du CCCSF est LA référence et c'est de lui qu'on s'inspire quand on avance le chiffre d'environ 300 000 femmes battues au Québec.

Comment en est-on arrivé au chiffre de un million de femmes battues ?

Voici d'abord comment le CCCSF a défini une « femme battue » :

« La femme battue, c'est celle qui a perdu sa dignité, son autonomie et sa sécurité, qui se sent prisonnière et sans défense parce qu'elle subit directement et constamment ou de façon répétée des violences physiques, psychologiques, économiques, sexuelles ou verbales. C'est celle qui doit essuyer des menaces continuelles et qui voit son amoureux, mari, conjoint, ex-mari ou ex-amoureux — homme ou femme — se livrer à des actes violents sur ses enfants, ses proches, ses amis, ses animaux familiers ou les biens auxquels elle tient. Aussi l'expression « femme battue » englobera-t-elle toutes les répercussions des violences infligées à la femme elle-même, à ses enfants, à ses amis et parents et à la société dans son ensemble. » [4]

Voilà la définition sur laquelle est basée la statistique du million de femmes « battues ». Ce million comprend donc des femmes « battues » économiquement, psychologiquement ou verbalement, qui éprouvent une perte de dignité ou de contrôle, qui ont vu leur batteur de mari s'en prendre au chien de la maison ou à une potiche chinoise. Il faut relire la définition du CCCSF, c'est exactement ce qu'elle dit. Il n'y manque que le sentiment d'être regardée de travers, ce qui nous ferait des femmes « battues visuellement ». Combien de pays pourraient en dire autant ?

Mais ce n'est pas tout ! Comment, à partir de cette définition « extralarge » a-t-on trouvé un million de femmes battues ?

Suivez le guide !

Les auteurs du rapport ont constaté qu'en 1985, 15 730 femmes à travers le Canada s'étaient retrouvées dans 110 refuges pour femmes, « battues » de la façon décrite plus haut.

On a extrapolé ces chiffres pour les 230 refuges existant alors au pays, ce qui donne le total d'environ 33 000 femmes « battues » pour l'ensemble du pays. Mais comme ces refuges ne répondent pas à la demande et qu'une femme sur deux y est refusée, on double le chiffre, disons à 65 000.

Encore un petit effort ! Les auteurs du rapport se servent alors d'une étude faite dans la ville de London, en Ontario, qui montre que 89 % des femmes « battues » ont demandé de l'aide ailleurs que dans un refuge. Cela autorise donc à multiplier par 9 le total de 65 000 obtenu plus tôt. Nous voilà donc à 580 000 femmes battues, disons 600 000. Dernière étape : comme on estime qu'une femme « battue » sur trois ne demande de l'aide nulle part, on grossit les 600 000 à 900 000. Disons un million !

Voilà ! Une statistique nous est née. Les manchettes ont ensuite suivi dans les journaux. On a lu partout, en grosses lettres noires, sur la foi de cette « statistique », qu'il y avait un million de femmes « battues » au Canada.

À quoi ressemble une opération semblable ? À de la fabrication de preuves. Il « fallait » que la statistique sur la « violence faite aux femmes » fût stupéfiante, car le discours l'avait toujours soutenu. Imaginez si on était arrivé avec des chiffres démobilisateurs !

Si on prend au sérieux ce chiffre, il y aurait au Québec environ 250 000 femmes « battues ». Or, on voit dans les chiffres que j'ai étalés à la section 3, que l'évaluation se promène de 800 000 (premier prix à The Gazette, bravo !) à 65 000 (le chiffre de la police — 6 500 — multiplié par 10). On remarque aussi dans ces citations que le mot « battues », étiré au-delà de tout bon sens par le CCCSF, revient souvent à son vrai sens : violence physique. Le message lancé en 1987 par le CCCSF revenait à dire, dans l'esprit des gens, qu'il y avait au Canada un million de femmes qui recevaient des coups. C'est bien ainsi que l'interprète Armande Saint-Jean, en caractères gras, pour ne pas que cela nous échappe : « Une Canadienne sur dix se fait battre régulièrement par son mari. » [5] II n'est plus question d'être « battue » économiquement, psychologiquement ou verbalement.

Mme Saint-Jean utilisait une statistique du CCCSF remontant à 1980, et qui aboutissait aux mêmes résultats que le rapport de 1987 ... comme si on s'arrangeait pour arriver à un certain résultat.

Voilà donc comment, par la voie d'un organisme officiel et grâce à la manipulation des chiffres et des mots, nous sommes devenus une nation de batteurs de femmes.

Un déficit grave

Mais avant de clore ce chapitre sur l'art de la statistique, faisons un dernier exercice, pour garder la main.

Le 23 août 1990, le Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale [...] annonçait que ses 46 maisons avaient accueilli 100 000 femmes, victimes de violence conjugale.

Faisons donc un petit calcul en utilisant la méthode du CCCSF, telle qu'exposée plus haut.

Cet organisme partait du chiffre suivant : 15 730 femmes « battues » dans 110 maisons refuges. Notons au départ, quelque chose d'étrange : chaque maison accueille au Québec, en moyenne, plus de 2 000 femmes annuellement. Au Canada, cette moyenne serait de 140, selon les chiffres du CCCSF. Il y a quelque chose qui cloche là-dedans. Quelqu'un nous triche quelque part ... Mais comme ce sont les chiffres que l'on nous fournit, utilisons-les !

Voici les étapes du calcul, méthode CCCSF :

Parmi les femmes qui se présentent au refuge, la moitié sont refusées faute de places : il faut multiplier par deux.

Nous en avions 100 000, nous en avons donc maintenant 200 000 ;

89 % des femmes battues demandent de l'aide ailleurs que dans un refuge. Donc : multiplier par 9.

200 000 x 9 = 1 800 000 ;

Pour deux femmes battues, une troisième ne demande d'aide nulle part. Il faut donc ajouter 50 % au total précédent.

1 800 000 x 1.50 = 2 700 000.

Résultat ahurissant ! Car selon le recensement de 1986, il y a 2 542 040 femmes de plus de 18 ans au Québec. Nous avons donc tellement de femmes battues que nous enregistrons un déficit de femmes tout court. Il ne reste qu'une solution : puiser chez les mineures. C'est écoeurant !
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 - 5 qu'il y en a d'autres qui parlent d'autre chose.
Je ne vois pas à quoi tu fais allusion
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 - 4 que les critères ne te plaisent pas.
Les critères me plaisent, mais les chiffres qu'ils donnent doivent être présentés pour ce qu'ils sont. Ce n'est souvent pas le cas et ces dérives dépassent la simple erreur de parcours. D'après plusieurs auteurs, elle empêche même la science d'avancer.
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 - 3 qu'on en ait pas exclu des adolescentes et les homos
Statistique Canada mesure la prévalence des VPI. Inclure les adolescents de 15+ n'est pas bête du tout, mais Statistique Canada calcul les VPI, pas la "violence conjugale". Et la nuance n'est pas négligeable. Laisser entendre que les chicanes d'ado sont des cas de "violence conjugale" c'est un peu fort en café, tu ne trouves pas?
Pour les VPi et même pour la violence conjugale, c'est bien de compter aussi les lesbiennes et même de souligner que la prévalence est plus élevée dans cette communauté. Dans ce cas, par contre, il faut le spécifier et surtout pas laisser entendre que ce sont des manifestations de «violence faite aux femmes par des hommes», ne crois-tu pas?
:a4:
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 - 2 que c'est pas des vraies violences conjugales de vraies couples selon tes normes
Je crois que si tu fait un reportage sur l'élevage de boeuf de boucherie au Canada et que tu donnes des statistiques qui inclut les vaches laitières, sans le dire, tu ne fais pas bien ton travail.
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 Dis simplement que ce matraquage te dérange, voilà tout.
Ou que tu estime qu'il ne faut pas faire de pub pour cette série parce qu'il ne faut pas parler de violence conjugale.
Et explique pourquoi on ne doit pas faire de bruit sur la violence conjugale.
C'est à partir de quel pourcentage de vraies conjointe selon tes normes victimes de vraies violence selon tes normes qu'il serait légitime de faire une série pour en parler et de la pub pour qu'elle soit regardée ?
Tu me prêtes des idées que je n'ai pas. C'est normale! Dès que l'on conteste les dérives d'une cause politique ont se fait reprocher de s'opposer à cette cause.. Les gens sans nuances ont tendance à considérer que tout le monde est comme eux, sans nuances aussi. Il tombent alors dans des formule comme celle de G.W. Bush: «vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous.»

Dénoncer les féminicides, la violence conjugale et les VPI est une chose très à propos. Mais, à mon avis, la vérité suffit. Inventer des faux chiffres ou délibérément mésinterpréter des bons chiffres pour leur donner une fausse signification me semble plutôt discréditer la "juste causes". Enfin, c'est mon avis. Tu ne sembles pas me suivre sur ce point.


1- Bien présentés, il aurait fallu dire 36% des hommes et 44% des femmes canadiennes rapportent avoir subit au moins une fois depuis lâge de 15 ans une forme forme ou l'autre de VPI. Dans reportage, il faudrait aussi rapidement ajouter VPI telle que manifestations de jalousie, menaces ou violence physique ou psychologique ou verbale ou écrite ou économique ou religieuse, de la pression pour accorder des faveurs sexuelles ou, à tout le moins, rapporte que leurs enfants ou leur animaux de compagnie auraient subit de genre de violence ou de menaces de la part d'un partenaire intime. À ce prix, j'ai été de multiples fois victimes de VPI. À l'université, j'avais une copine très portée sur la sexualité. Lorsque je lui disais "non", elle en n'avait cure de mon consentement se se montrait très insistante ... En fin de session lorsque tu as des examens à préparer et des travaux à finir, ça peut être irritant. Pourtant, j'ai beau réfléchir, je m'arrive pas à me voir comme une vraie victime.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#771

Message par jean7 » 10 janv. 2022, 08:43

Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02On perçois que c'est l'émotion qui parle en toi. Les occidentaux sont bien crinqués par 30 ans de propagande et il est devenue presque impossible d'avoir une discussion raisonnable sur cette question.
Je serais en effet bien incapable de faire taire l'émotion en moi, mais elle ne parle qu'en moi.
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45Elles ont quoi de bidon, ces statistique ?
Comme je le dis, celle-là n'est pas bidon. Elle est simplement présenté de façon tendancieuse (1).
Ben c'est un peu le problème. quand je lis "C'est encore un spectacle de déchirage de chemise à partir de statistiques bidon ou mal interprétés", si J'étais le producteur de l'étude stat en référence, je me sentirais visé. Et visé injustement. Désolé de faire mon tétracapilotomiste primaire, mais si pour toi cette étude n'est pas bidon, il fallait dire "à partir de statistiques mal interprétées". Sinon, ton post devient fallacieux car il laisse croire très naturellement que tu aurais mis le doigt sur une statistique bidon.
Alors peut-être pas aussi fallacieux que la pub en question ! Mais tu te dois mieux que ça il me semble .
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 - 5 qu'il y en a d'autres qui parlent d'autre chose.
Je ne vois pas à quoi tu fais allusion
à ça :
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02"Cinquièmement, les statistiques du côté masculin ne sont pas beaucoup meilleures 36% de prévalence à vie. Elles sont même pires que celles des femmes lorsque le calcul est limité à la violence physique des 12 dernier moi
s (2,4% contre 2,8 %)"[/quote]Les statistiques du coté masculin n'enlèvent ou ne rajoutent rien aux statistiques coté féminin.
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02 D'après plusieurs auteurs, elle empêche même la science d'avancer.
Si les pubs empêchent la science d'avancer, on est pas sortis des ronces.
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 - 3 qu'on en ait pas exclu des adolescentes et les homos
Statistique Canada mesure la prévalence des VPI. Inclure les adolescents de 15+ n'est pas bête du tout, mais Statistique Canada calcul les VPI, pas la "violence conjugale". Et la nuance n'est pas négligeable. Laisser entendre que les chicanes d'ado sont des cas de "violence conjugale" c'est un peu fort en café, tu ne trouves pas?
Oui, un peu.
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02 Pour les VPi et même pour la violence conjugale, c'est bien de compter aussi les lesbiennes et même de souligner que la prévalence est plus élevée dans cette communauté. Dans ce cas, par contre, il faut le spécifier et surtout pas laisser entendre que ce sont des manifestations de «violence faite aux femmes par des hommes», ne crois-tu pas?
Oui,
mais du coup, la voix off disait quoi exactement ?
" «une femme sur deux rapporte avoir été victime de violence conjugale au cours de sa vie»"
ou «une femme sur deux rapporte avoir été victime de violence conjugale de la part de son maris qui était un homme à ce moment là au cours de sa vie» ?

C'est du chipotage.
Avec ça, tu transforme ton une femme sur 1/2,272727 en combien ?
1/3 ?
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 - 2 que c'est pas des vraies violences conjugales de vraies couples selon tes normes
Je crois que si tu fait un reportage sur l'élevage de boeuf de boucherie au Canada et que tu donnes des statistiques qui inclut les vaches laitières, sans le dire, tu ne fais pas bien ton travail.
Pour le moment, on parle de la pub, pas du reportage.
Et je voulais juste dire que la statistique n'est pas bidon si elle spécifie que toutes la gente bovine est incluse au prétexte que je fais la différence entre un bœuf et une vache à lait.
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 Dis simplement que ce matraquage te dérange, voilà tout.
Ou que tu estime qu'il ne faut pas faire de pub pour cette série parce qu'il ne faut pas parler de violence conjugale.
Et explique pourquoi on ne doit pas faire de bruit sur la violence conjugale.
C'est à partir de quel pourcentage de vraies conjointe selon tes normes victimes de vraies violence selon tes normes qu'il serait légitime de faire une série pour en parler et de la pub pour qu'elle soit regardée ?
Tu me prêtes des idées que je n'ai pas. C'est normale! Dès que l'on conteste les dérives d'une cause politique ont se fait reprocher de s'opposer à cette cause.
Bha, disons que c'est une facilité.
Mais elle décrit l'état d'esprit dans lequel m'a placé ton post.
Donc elle décrit en partie ce qu'exprime ton post, ce qu'on peut en comprendre.
Mais la question reste entière. On peut la poser ainsi : à partir de quel taux de quelles violences faites aux femmes (en l’occurrence) faudrait-il ou ne faudrait-il pas que la violence faite aux femmes soient une cause politique ?
(Et note que je ne suis absolument pas convaincu que faire d'un problème une cause politique soit utile à la résolution du problème... je n'ai pas d’à-priori là-dessus. Vite-fait, ma première idée en la matière serait qu'il en va des politiques comme des spécialistes : du moment que je leur délègue du pouvoir en les élisant ou en les laissant élire, je dois en première approche leur faire confiance (et bien entendu ne pas me priver d'exercer un regard critique, mais ça, je suis français, donc je ne risque pas de l'oublier ;-))

Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02Dénoncer les féminicides, la violence conjugale et les VPI est une chose très à propos. Mais, à mon avis, la vérité suffit. Inventer des faux chiffres ou délibérément mésinterpréter des bons chiffres pour leur donner une fausse signification me semble plutôt discréditer la "juste causes". Enfin, c'est mon avis. Tu ne sembles pas me suivre sur ce point.
Ben si. En l’occurrence, je n'ai pas réagit à une dénonciation de faux chiffres ou de chiffres inventés. Pour le "délibérément mésinterprèter", il faut voir. Tant qu'on ne franchit pas 1/2,5 en appliquant tes correctifs, est-on dans ce cas ?

Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02 1- Bien présentés, il aurait fallu dire 36% des hommes et 44% des femmes canadiennes rapportent avoir subit au moins une fois depuis lâge de 15 ans une forme forme ou l'autre de VPI. Dans reportage, il faudrait aussi rapidement ajouter VPI telle que manifestations de jalousie, menaces ou violence physique ou psychologique ou verbale ou écrite ou économique ou religieuse, de la pression pour accorder des faveurs sexuelles ou, à tout le moins, rapporte que leurs enfants ou leur animaux de compagnie auraient subit de genre de violence ou de menaces de la part d'un partenaire intime.
Un peu long et pas très vendeur dans une pub, non ?
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02À ce prix, j'ai été de multiples fois victimes de VPI. À l'université, j'avais une copine très portée sur la sexualité. Lorsque je lui disais "non", elle en n'avait cure de mon consentement se se montrait très insistante ... En fin de session lorsque tu as des examens à préparer et des travaux à finir, ça peut être irritant. Pourtant, j'ai beau réfléchir, je m'arrive pas à me voir comme une vraie victime. [/size]
Et tu n'a pas porté plainte donc ?
Donc tu n'entre pas dans les stats ?
Donc y a-t-il un problème ?


(PS, pardonne moi si je ne je répond pas ensuite, je crains de manquer de temps)
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#772

Message par Kraepelin » 10 janv. 2022, 15:43

Salut Jean
jean7 a écrit : 10 janv. 2022, 08:43
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02Comme je le dis, celle-là n'est pas bidon. Elle est simplement présenté de façon tendancieuse (1).
Ben c'est un peu le problème. quand je lis "C'est encore un spectacle de déchirage de chemise à partir de statistiques bidon ou mal interprétés", si J'étais le producteur de l'étude stat en référence, je me sentirais visé.
Non! Si tu étais le "producteur de l'étude" tu aurais pris le temps de lire ce que j'ai écris et remarqué que ton travail de chercheur n'est pas mis en questio. C'est le travail des journalistes de Radio-Canada qui présentent mal tes résultats de recherche qui est potentiellement mis en question...
:nan:
jean7 a écrit : 10 janv. 2022, 08:43
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02 D'après plusieurs auteurs, elle empêche même la science d'avancer.
Si les pubs empêchent la science d'avancer, on est pas sortis des ronces.
Je ne parlais pas de la pub, mais plutôt des "dérives" de la recherche sur la violence conjugales. Ce sont ces dérives qui bloquent le développement de la recherche.
Spoiler
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Fattah A. (1981)La victimologie : entre les critiques épistémologiques et les attaques idéologiques. Déviance et société, 5 (5) p. 71-92

Dutton, D.G. (2010) The gender paradigm and the architecture of anti-science. Partner Abuse, 1 (1), 5-25.

Dutton, D. G., Hamel, J., & Aaronson, J. (2010). The gender paradigm in family court processes: Re-balancing the scales of justice from biased social science. Journal of Child Custody, 7(1), 1–31.

Leduc Francine (2005) À quoi servent les paradigmes Dominants et quelles en sont les conséquences pour la pratique? Un exemple dans le domaine familial... Intervention, no 122, p. 195-204

Straus, M. A. (1998). The controversy over domestic violence by women: A methodological, theoretical, and sociology of science analysis. Paper presented at Claremont Symposium on Applied Social Psychology, Claremont, CA. « « In the mid-1970s my colleagues a-scovery that women physically assaulted partners in marital, cohabiting, and dating relationships as often as men assaulted their partners (Steinmetz, 1978; Straus, 1997; Straus, Gelles, & Steinnietz, 1980). This finding caused me and my formcr colleague, Suzanne Steinmetz, to be excommunicated as feminists.» p 18 »

Dutton, D. G. & Nicholls, T. L. (2005). The gender paradigm in domestic violence research and theory: the conflict of theory and data. Aggression and Violent Behavior, 10, 680-714.

Straus, M. A. (2005). Women's violence toward men is a serious social problem. In D. R. Loseke, R. J. Gelles, & M. M. Cavanaugh (Eds.), Current Controversies on Family Violence, 2nd Edition, (p. 55-77). Thousand Oaks, CA: Sage.« «One of the reasons social scientists and the public at large are willing to accept a single-cause approach advocated by feminists is the recognition of and indignation by most social scientists over past and continuing oppression and discrimination against women. As a result, there is a tendency to accept almost anything that will change this aspect of society Liberal social scientists tend deliberately to close their eyes to excesses and incorrect statements by feminists because they do not want to undermine feminist efforts to bring about a more equitable society. Thus, avowedly feminist scholars have suppressed data on violence by women.
Social scientists I know who do not claim to be feminists have also published only the part of their data that shows violence by men.» p. 70 »

Straus, M. A. (2006). Future research on gender symmetry in physical assaults on partners. Violence Against Women, 12, 1086-1097. « « In the light of evidence from about 200 studies showing gender symmetry in perpetration of partner assault, research can now focus on why gender symmetry is predominant and on the implications of symmetry for primary prevention and treatment of partner violence. Progress in such research is handicapped by a number of problems: (1) Insufficient empirical research and a surplus of discussion and theory, (2) Blinders imposed by commitment to a single causal factor theory—patriarchy and male dominance—in the face of overwhelming evidence that this is only one of a multitude of causes, (3) Research purporting to investigate gender differences but which obtains data on only one gender, (4) Denial of research grants to projects that do not assume most partner violence is by male perpetrators, (5) Failure to investigate primary prevention and treatment programs for female offenders, and (6) Suppression of evidence on female perpetration by both researchers and agencies.» p. 1086 »

Straus, M. A. (2007). Processes explaining the concealment and distortion of evidence on gender symmetry in partner violence. European Journal of Criminal Policy Research, 13, 227-232.« « Although there are many causes of the persistence of the patriarchal dominance focus, I believe that the predominant cause has been the efforts of feminists to conceal, deny, and distort the evidence. Moreover, these efforts include intimidation and threats, and have been carried out not only by feminist advocates and service providers, but also by feminist researchers who have let their ideological commitments overrule their scientific commitments.» p 227-28 »

Gelles, R. J. (2007). The politics of research: The use, abuse, and misuse of social science data - the case of intimate partner violence. Family Court Review, 45, 42-51.

Graham-Kevan, N. (2007). Domestic violence: Research and implications for batterer programmes in Europe. European Journal of Criminal Policy & Research, 13, 213-225.« «The European Union is in the early stages of developing policy and practice guidelines for dealing with domestic violence offenders. There is a real danger, however, that that policy and practice is going to be shaped by political lobbyists rather than academic literature and evidence-based practice. Feminist advocates control the curriculum of domestic violence perpetrator programmes in the US and more recently in the UK and proscribe treatments that do not conform to their conceptualisation of domestic violence. Feminist advocates conceptualise domestic violence as unilateral male-to-female violence enacted to control and dominate women, supported by the patriarchal beliefs and systems of the wider society. Academic support for this theory is lacking, however, and scientifically sound evaluations find that programmes based on this philosophy have little or no effect on recidivism. Empirical literature suggests that domestic violence is not a unitary phenomenon and that perpetrators are a heterogeneous group whose treatment should match their crimingenic needs and risk.» Abstract p.213 »

Straus, M. A. (2009). Current controversies and prevalence concerning female offenders of intimate partner violence. Why the overwhelming evidence of partner physical violence by women has not been perceived and is often denied. Journal of Aggression, Maltreatment & Trauma, 18, 1-19.

Dutton, D. G., Corvo, K. N., & Hamel, J. (2009). The gender paradigm in domestic violence research and practice part II: The information website of the American Bar Association. Aggression and Violent Behavior, 14, 30-38.

Straus, M. A. (2007). Processes explaining the concealment and distortion of evidence on gender symmetry in partner violence. European Journal of Criminal Policy Research, 13, 227-232.

Graham-Kevan, N. (2007). Domestic violence: Research and implications for batterer programmes in Europe. European Journal of Criminal Policy & Research, 13, 213-225.
jean7 a écrit : 10 janv. 2022, 08:43
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02 Pour les VPi et même pour la violence conjugale, c'est bien de compter aussi les lesbiennes et même de souligner que la prévalence est plus élevée dans cette communauté. Dans ce cas, par contre, il faut le spécifier et surtout pas laisser entendre que ce sont des manifestations de «violence faite aux femmes par des hommes», ne crois-tu pas?
Oui,
mais du coup, la voix off disait quoi exactement ?
" «une femme sur deux rapporte avoir été victime de violence conjugale au cours de sa vie»"
ou «une femme sur deux rapporte avoir été victime de violence conjugale de la part de son maris qui était un homme à ce moment là au cours de sa vie» ?

C'est du chipotage.
Avec ça, tu transforme ton une femme sur 1/2,272727 en combien ?
1/3 ?
+1
Je t'accorde que la voix OFF ne précise pas le sexe de l'agresseur. Le contexte de la pub suggère cependant que dans un contexte conjugale ce sont les femmes qui sont agressées et les hommes qui sont agresseurs.

jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 C'est à partir de quel pourcentage de vraies conjointe selon tes normes victimes de vraies violence selon tes normes qu'il serait légitime de faire une série pour en parler et de la pub pour qu'elle soit regardée ?
La violence conjugale est un sujet assez intéressant pour faire un reportage rigoureux intelligent sur le sujet. Et une pub sur un reportage intelligent peut être intelligente elle aussi. Régulièrement Radio-Canada fait des pub sur des reportages à venir sans appâter le gogo et endossant des théories fumeuses qui alimente l'émotivité des téléspéctateurs déjà exacerbée par des décénies de propagande.
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45 Mais la question reste entière. On peut la poser ainsi : à partir de quel taux de quelles violences faites aux femmes (en l’occurrence) faudrait-il ou ne faudrait-il pas que la violence faite aux femmes soient une cause politique ?
Pourquoi «la violence faites aux femmes» pourquoi pas la violence conjugale? La différence est importante. Dans le premier cas, tu ne considères que la victimisation des femmes alors que dans un contexte conjugale les hommes aussi sont pontentiellement victimes de violence.
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02Dénoncer les féminicides, la violence conjugale et les VPI est une chose très à propos. Mais, à mon avis, la vérité suffit. Inventer des faux chiffres ou délibérément mésinterpréter des bons chiffres pour leur donner une fausse signification me semble plutôt discréditer la "juste causes". Enfin, c'est mon avis. Tu ne sembles pas me suivre sur ce point.
Ben si. En l’occurrence, je n'ai pas réagit à une dénonciation de faux chiffres ou de chiffres inventés. Pour le "délibérément mésinterprèter", il faut voir. Tant qu'on ne franchit pas 1/2,5 en appliquant tes correctifs, est-on dans ce cas ?
Chaque demi-vérité s'accumule aux précédentes pour dresser un tableau erroné. Il y a deux ans, j'ai donné sur les pages du forum l'exemple de la vidéo de la fédération des doits de l'homme tournée pour le 8 mars. Le pub:

«Bien avant l'âge adulte, 700 millions de jeune filles mariés de force à des hommes parfois beaucoup plus agés qu'elles

Lorsqu'un ami ici a fini par m'aider à trouver la recherche d'origine, la ballon a éclaté.
- «700 millions» était un chiffres projeté à partir d'un échantillon non probabiliste essentiellement constitué de sondages effectués par des groupes féministes dans des pays du tiers monde.
- «Bien avant l'âge adulte» était simplement avant 18 ans. Lorsque l'on sait l'âge adulte commence plus tôt dans biens des cultures tribales, le scandale devient un pétard mouillé.
- «mariées de force» était une pure invention de la Fédération. Ils se sont dit: avant l'âge de 18 ans, la jeune femme ne peut pas consentir, donc ce sont sans doutes ses parents qui ont choisi pour elle. Donc, elle a été mariée de force... :ouch:

Aucune des déformations n'est un mensonge dans l'absolu. C'est la somme des déformations qui un moment donné fait un résultat mensonger. C'est comme la sécurité en plongé sous-marine ou en escalade. Pour pratiquer son sport de manière sécuritaire, il y a plusieurs petites règles à suivre.
Plusieurs des ces règles pourraient être escamotés sans provoquer d'accident, mais en additionnant les escamotages il arrive un moment où l'on ne pratique plus sont sport de manière sécuritaire.
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02 1- Bien présentés, il aurait fallu dire 36% des hommes et 44% des femmes canadiennes rapportent avoir subit au moins une fois depuis lâge de 15 ans une forme forme ou l'autre de VPI. Dans reportage, il faudrait aussi rapidement ajouter VPI telle que manifestations de jalousie, menaces ou violence physique ou psychologique ou verbale ou écrite ou économique ou religieuse, de la pression pour accorder des faveurs sexuelles ou, à tout le moins, rapporte que leurs enfants ou leur animaux de compagnie auraient subit de genre de violence ou de menaces de la part d'un partenaire intime.
Un peu long et pas très vendeur dans une pub, non ?
+2
Oui, ce ne serait pas une très bonne pub.

Disons alors «un Canadiens sur deux rapporte avoir été victime d'une forme plus ou moins grave de violence dans un contexte intime au cour de sa vie »
Est-ce mieux?
jean7 a écrit : 09 janv. 2022, 08:45
Kraepelin a écrit : 09 janv. 2022, 16:02À ce prix, j'ai été de multiples fois victimes de VPI. À l'université, j'avais une copine très portée sur la sexualité. Lorsque je lui disais "non", elle en n'avait cure de mon consentement se se montrait très insistante ... En fin de session lorsque tu as des examens à préparer et des travaux à finir, ça peut être irritant. Pourtant, j'ai beau réfléchir, je m'arrive pas à me voir comme une vraie victime. [/size]
Et tu n'a pas porté plainte donc ?
Donc tu n'entre pas dans les stats ?
Euuuuuu

Les statistiques ne sont pas celles des personnes qui portent plainte. Ce sont les résultats d'un sondage (ESG) dans le cadre d'un recensement canadien, donc les gens répondent simplement à un questionnaire. Les questions sont du genre: «Au cour de votre vie, un partenaire intime ou un ex-partenaire intime a t il exercé des pressions pour avoir des relations sexuelles avec vous alors que vous aviez refusé une première demande?»

C'est souvent un exercice auquel je me prête souvent. Lorsqu'un instrument est trop sensible, en y répondant, je me classe moi aussi dans la liste des "victimes" ce qui relativise beaucoup des résultats. Je peux ensuite m'amuser la lire l'interprétation (discussion) et la conclusion des chercheurs qui se sont frabriqué des résultats pour alimenter la cause qu'ils défendent.

C'est un peu drôle à dire sur un forum sceptique, mais la science c'est souvent de la merde.
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#773

Message par richard » 10 janv. 2022, 16:50

Kraepelin a écrit : 10 janv. 2022, 15:43 C'est un peu drôle à dire sur un forum sceptique, mais la science c'est souvent de la merde.
Salut Kraepelin! J’ai pas tout lu ton message (il est trop long à mon goût) mais ce que je peux te dire c’est que tu vas te faire engueuler. J’ai pas suivi toute la discussion non plus mais j’ai trouvé ça, et là c’est sûr que ce sont des couples hétérosexuels et que les hommes battent les femmes (si j’ose dire) pour le nombre de morts de la partie adverse (si j’ose dire aussi).
:hello: A+

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#774

Message par Kraepelin » 10 janv. 2022, 17:53

richard a écrit : 10 janv. 2022, 16:50
Kraepelin a écrit : 10 janv. 2022, 15:43 C'est un peu drôle à dire sur un forum sceptique, mais la science c'est souvent de la merde.
Salut Kraepelin! J’ai pas tout lu ton message (il est trop long à mon goût) mais ce que je peux te dire c’est que tu vas te faire engueuler. J’ai pas suivi toute la discussion non plus mais j’ai trouvé ça, et là c’est sûr que ce sont des couples hétérosexuels et que les hommes battent les femmes (si j’ose dire) pour le nombre de morts de la partie adverse (si j’ose dire aussi).
+1
Pour les meurtres conjugaux (incontestables), c'est presque toujours des femmes qui sont victimes. C'est également les cas de violences sexuelles et des blessures importantes suite à des bagarres de couples.

On peut toujours picosser sur les chiffres et même supposer que les femmes psychopathes fond tuer leur maris par des tueurs professionnels ou par des amants manipulables (comme dans L'Été meurtrier), mais c'est de la spéculation. Les chiffres sont assez éloquents pour se défendre eux-mêmes.
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#775

Message par richard » 10 janv. 2022, 18:26

Oui! Vingt à trente morts pour les femmes (pas mal quand même!) contre cent à cent quatre-vingt pour les hommes. Qui c’est les champions?
:hello: A+

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