Il y a une amusant passage de Misérables de Victor Hugo qui m'a beaucoup amusé lorsque j'ai lu le roman pour la première fois
Autrefois ces lieux sévères où la discipline de la
prison livre le condamné à lui-même, se composaient
de quatre murs de pierre, d’un plafond de pierre, d’un
pavé de dalles, d’un lit de camp, d’une lucarne grillée,
d’une porte doublée de fer, et s’appelaient cachots;
mais le cachot a été jugé trop horrible; maintenant
cela se compose d’une porte de fer, d’une lucarne
grillée, d’un lit de camp, d’un pavé de dalles, d’un
plafond de pierre, de quatre murs de pierre, et cela
s’appelle chambre de punition.
Changer le mots qui désigne une chose pour faire illusion est une hypocrisie si l'on ne change pas la nature de la chose.
J'ai passé ma carrière sous la coupe de mangeux de merde de la haute fonction publiques qui s'orgeuillisaient d'effacer es préjugés en changeant l'appellation des réalités qui y correspondaient. Ainsi les aveugles sont devenue les non-voyant, les sourds des malentendants, etc.
Ça ne marche pas!
Au ras du tapis, les opprimés prennent parfois l'initiatives de changer les termes qui les désignent. Dans les années 60, les adolescents se lançaient des torpilles homophobes en se traitant mutuellement de «tapettes» ou de «feluette». Dans les années 70, ont a dénoncé ces termes péjoratifs pour utiliser le terme savant plus descriptif «d'homosexuel». Les adolescent ont continuer à se lancer des torpilles homophobes en se traitant mutuellement «d'homo». Dans les années 90, les homosexuels ont adoptés assez largement le terme plus positif de «gai», espérant rompre avec les fâcheuses dénigrement associé à leur état. Vous devinerez bien que les adolescents, se traitent maintenant mutuellement de «gai» avec les même mépris homophobe.
Ça non plus ça n'a pas marché!
Les préjuger et le mépris qui y est souvent associé ont des racines profondes et complexes. Parfois, changer le mot ne fait que masquer ce qui devrait plutôt être clairement nommé.
Dans une autre ordre d'idée, il y a, dans la course à l'accès aux études supérieures, plusieurs variables importantes qui handicapes certains sous-groupe ethniques ou inversement en favorisent d'autres. Pour parvenir ;;a une certain parité, une certaine équité dans l'accès, il serait plus constructif d'identifier ces variables que de les masquer par des politiques de discrimination positive qui alimentent parallèlement l'hostilité contre ceux qui en bénéficient.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell