Oui, enfin vous dites "cette question (du genre du pronom) est
celle que les tenants de l'écriture inclusive posent pour le français".
Non, c'est une question parmi d'autres, et certainement pas la principale.
Mais bon pareil avec le masculin générique j'attends qu'on me montre que ça participerait à l'exclusion concrète des femmes.
Qui a dit cela ? Exclusion concrète de quoi ?
Que le langage influe nos processus mentaux, c'est par contre assez bien démontré. Il y a par exemple des études qui montrent que l'utilisation de termes "masculins génériques" dans des offres d'emploi ("ingénieur", "informaticien") défavorise les femmes.
Qu'on ne vienne non-plus pas me dire que les modifications ubuesque qu'ils réclament vient d'une évolution d'usage de la langue française, car leur il ne s'agit que d'un délire d'idéologues je ne connais personne qui parle de cette manière.
Quelles modifications ? Quelle manière ?
Il n'y a pas pas une écriture inclusive, il y en a une multitude.
Dire "citoyennes, citoyens" par exemple, c'est inclusif. À une époque, on disait simplement "citoyens", et aujourd'hui il ne viendrait plus à l'idée de personne d'utiliser ce masculin générique.
Rien d'ubuesque, et au contraire tout le monde parle de cette manière.
Vous confondez avec l'usage du point médian peut-être, ou des graphies abrogées en général ? Il s'agit d'une graphie extrêmement peu usitée, et il serait surprenant qu'elle devienne normale.