Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
@Richard et @Lambert :
Vous êtes tous les deux aussi à côté de la plaque que ridicules.
Richard parce que vous vous complaisez dans des réflexions (ou plutôt une absence de) bébêtes reprenant les slogans inopérants et creux du gauchisme idiot des années hippies ("à bas le capitalisme, faut tout démolir et remolir autrement, on sait pas comment ni ce qu'on mettra à la place mais ce sera mieux et ça réglera tous les problèmes").
Lambert parce que vous vous réfugiez derrière la facilité consistant à balayer systématiquement sous le tapis toute idée de changement en dénigrant en bloc les critiques des excès et défauts du système politico-économique actuel (et en reprenant les slogans tous aussi bébêtes sur les opposants qui voudraient nous "renvoyer au Larzac et à la bougie").
C'est lassant …
Vous êtes tous les deux aussi à côté de la plaque que ridicules.
Richard parce que vous vous complaisez dans des réflexions (ou plutôt une absence de) bébêtes reprenant les slogans inopérants et creux du gauchisme idiot des années hippies ("à bas le capitalisme, faut tout démolir et remolir autrement, on sait pas comment ni ce qu'on mettra à la place mais ce sera mieux et ça réglera tous les problèmes").
Lambert parce que vous vous réfugiez derrière la facilité consistant à balayer systématiquement sous le tapis toute idée de changement en dénigrant en bloc les critiques des excès et défauts du système politico-économique actuel (et en reprenant les slogans tous aussi bébêtes sur les opposants qui voudraient nous "renvoyer au Larzac et à la bougie").
C'est lassant …
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Salut Florence! D’abord tu n’es pas obligé de lire mes messages. Il y a une fonction ignorés qu’elle est très pratique. Je l’utilise pour Lambert. Ensuite tu dis que
À bas le capitalisme ! C’est un peu plus vieux, c’est du marxisme. La différence c’est que, depuis, le capitalisme a montré ses limites.[je me complais] dans des réflexions (ou plutôt une absence de) bébêtes reprenant les slogans inopérants et creux du gauchisme idiot des années hippies ("à bas le capitalisme, faut tout démolir et remolir autrement, on sait pas comment ni ce qu'on mettra à la place mais ce sera mieux et ça réglera tous les problèmes").
Si le capitalisme a donné des progrès incontestables, ils sont maintenant largement anéantis par les inconvénients qu’il suscite.Il est maintenant clair que l’écologie n’est pas soluble dans le capitalisme.Depuis 1974, les contraintes liées à la finitude de la planète ont émergé dans le débat public.
L’écologie n’a toute sa charge critique et éthique que si les dévastations de la Terre, la destruction des bases naturelles de la vie sont comprises comme les conséquences d’un mode de production.
Florence a écrit :faut tout démolir et remolir autrement, on sait pas comment ni ce qu'on mettra à la place mais ce sera mieux et ça réglera tous les problèmes").
Je me répète. Système culturel, système politique et système économique sont liés. Autrefois le système culturel était religieux, le système politique était la royauté, le système économique était basé sur l’exploitation du sol, la nature était domestiquée (agriculture, élevage). Aujourd’hui le système culturel est scientifique, le système politique est souvent la démocratie, le système économique est le capitalisme, basé sur l’industrie; le sous-sol est exploité, la nature est niée.Que voulons-nous ? Un capitalisme qui s’accommode des contraintes écologiques ou une révolution économique, sociale et culturelle qui abolit les contraintes du capitalisme et, par là même, instaure un nouveau rapport des hommes à la collectivité, à leur environnement et à la nature ? Réforme ou révolution ?
Demain le système culturel sera écologique, mais tu as raison, on ne sait pas encore quel sera le système politique et économique comme on ne savait pas au XVIIIème quel sera le prochain système.
Les citations sont extraites de cet article.

- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
@ Dash
Nous ne sommes pas fondamentalement en désaccord, puisque tu rejoins le fond de mon message. Je ne défends aucunement le système capitaliste et le dédouane encore moins.
Nous n'exprimons pas des avis divergents, la formulation peut être éventuellement sujette à imprécisions, les sous-entendus pouvant manquer de clarté ou de transparence.
J'établis un constat, avec des bases de réflexion historiques, anthropologiques, ethnologiques.
Comme le rappelle Jancovici, on ne peut pas se permettre de répondre à un milliard de problèmes en même temps. C'est pour cette raison qui a créé en collaboration le Shift Project, avec un objectif majeur : éviter de dresser un catalogue indigeste et que ça parte dans les sens au détriment de l'efficacité.
Le capitalisme n'est pas une idée nouvelle dans la forme. Si Marx n'avait pas surgi dans le paysage et marqué durablement les décennies
, en imprimant sa marque, ce vocable chargé idéologiquement n'aurait probablement pas fait surface, ce qui n'aurait pas empêché les sociétés marchandes d'exister pour autant.
Je joue sur les mots ? Non. Je remets en perspective et en contexte. Nous évoluons dans des types de sociétés marchandes qui avouent leurs limites physiques, avec la négation intrinsèque de valeurs fondamentales qui affectent durablement la biodiversité, dans son ensemble, et en l'état actuel des connaissances de haut niveau, il est de plus en plus irrémédiable que les catastrophes potentielles ne sont plus des vues de l'esprit.
Ce n'est pas pour rien que j'ai introduit la notion de tribu avec l'occupation d'un territoire géographique précis. En termes d'équilibre, la balance bénéfices-risques, quant aux impacts des individus humains sur leur environnement proche, les dommages sont réduits. La tribu de ce type n'a pas de conséquences sur l'environnement lointain, au contraire de toutes les sociétés modernes, et ce depuis des lustres, avec une étape fondamentale, où un cap a été franchi: la période de la révolution industrielle.
Nous n'allons pas nous prendre la tête au sujet d'une question de terme.
Il faut réécouter Jancovici et comprendre où il veut en venir, ce qui, je le répète, dépasse la problématique de la société capitaliste. Il s'intéresse aux sociétés marchandes et manifeste ses inquiétudes. Actuellement, nous sommes coincés par ces économies. Nous aurons beau changer la dénomination, nous n'en serons pas plus avancés pour autant.
Fondamentalement, je ne vois pas ce qu'il y a à débattre, à part vouloir pinailler sur des détails procéduraux.
Nous avons conscience l'un et l'autre qu'il y a un gros souci en cours, et que rien ne sera simple, mais qu'il est urgent d'agir.
J'ai souvent abordé la question des niveaux d'organisation. C'est ce qu'abordent Klein et Jancovici, sans se parler directement. La tribu dont je parle, s'inscrit dans un système de niveaux d'organisation nettement moins complexe que nos sociétés qui ont rajouté tout ce qui a trait au numérique, avec une virtualisation en prime qui en remet une couche bien épaisse question complexité.
Nous sommes parvenus à réaliser des opérations financières de dingue à base de dématérialisation. Quand j'indique que le débat est obsolète c'est que la problématique s'est déplacée "ailleurs" et qu'il est nécessaire de considérer les faits autrement et de sortir des cadres qui servaient précédemment de supports de réflexion.
Vouloir ignorer l'Histoire, c'est être condamné à la revivre. Contrairement à ce que nous pouvons lire ici et là, cette maxime a été certainement formulée par un penseur grec de l'antiquité.
Un exemple oublié : Jacques Coeur, le grand argentier du royaume de France, au XVème siècle. A l'époque, on ne parlait pas de capitalisme, de multinationales,... Et pourtant, les bases de fonctionnement y étaient.
Jacques Coeur était devenu l'un des individus les plus importants de la planète en termes de pouvoirs financiers. Il est impossible, au-delà d'une certaine ampleur commerciale, de ne pas se retrouver confronté aux autres pouvoirs, dont ceux politiques et religieux. Ce qui suppose stratégies et tactiques.
Une bifurcation historique, juste pour souligner que les activités humaines produisent, suivant les lieux et les époques, de la complexité. Quand cette complexité a échappé, et ce durablement, aux mains de ses concepteurs initiaux, les générations suivantes se retrouvent face à une impossibilité de gestion. Mais il va tout de même falloir s'y attaquer sous peine de disparaître de la surface du globe, pas avec les mêmes conditions pour tout le monde. Les échéances seront personnalisées. Cependant, à moins de manifester une volonté clairement suicidaire, histoire d'en finir au plus vite, et d'abréger la plaisanterie, personne ne souhaite se retrouver dans le premier lot concerné.
Nous ne sommes pas fondamentalement en désaccord, puisque tu rejoins le fond de mon message. Je ne défends aucunement le système capitaliste et le dédouane encore moins.
Nous n'exprimons pas des avis divergents, la formulation peut être éventuellement sujette à imprécisions, les sous-entendus pouvant manquer de clarté ou de transparence.
J'établis un constat, avec des bases de réflexion historiques, anthropologiques, ethnologiques.
Comme le rappelle Jancovici, on ne peut pas se permettre de répondre à un milliard de problèmes en même temps. C'est pour cette raison qui a créé en collaboration le Shift Project, avec un objectif majeur : éviter de dresser un catalogue indigeste et que ça parte dans les sens au détriment de l'efficacité.
Le capitalisme n'est pas une idée nouvelle dans la forme. Si Marx n'avait pas surgi dans le paysage et marqué durablement les décennies
, en imprimant sa marque, ce vocable chargé idéologiquement n'aurait probablement pas fait surface, ce qui n'aurait pas empêché les sociétés marchandes d'exister pour autant.
Je joue sur les mots ? Non. Je remets en perspective et en contexte. Nous évoluons dans des types de sociétés marchandes qui avouent leurs limites physiques, avec la négation intrinsèque de valeurs fondamentales qui affectent durablement la biodiversité, dans son ensemble, et en l'état actuel des connaissances de haut niveau, il est de plus en plus irrémédiable que les catastrophes potentielles ne sont plus des vues de l'esprit.
Ce n'est pas pour rien que j'ai introduit la notion de tribu avec l'occupation d'un territoire géographique précis. En termes d'équilibre, la balance bénéfices-risques, quant aux impacts des individus humains sur leur environnement proche, les dommages sont réduits. La tribu de ce type n'a pas de conséquences sur l'environnement lointain, au contraire de toutes les sociétés modernes, et ce depuis des lustres, avec une étape fondamentale, où un cap a été franchi: la période de la révolution industrielle.
Nous n'allons pas nous prendre la tête au sujet d'une question de terme.
Il faut réécouter Jancovici et comprendre où il veut en venir, ce qui, je le répète, dépasse la problématique de la société capitaliste. Il s'intéresse aux sociétés marchandes et manifeste ses inquiétudes. Actuellement, nous sommes coincés par ces économies. Nous aurons beau changer la dénomination, nous n'en serons pas plus avancés pour autant.
Fondamentalement, je ne vois pas ce qu'il y a à débattre, à part vouloir pinailler sur des détails procéduraux.
Nous avons conscience l'un et l'autre qu'il y a un gros souci en cours, et que rien ne sera simple, mais qu'il est urgent d'agir.
J'ai souvent abordé la question des niveaux d'organisation. C'est ce qu'abordent Klein et Jancovici, sans se parler directement. La tribu dont je parle, s'inscrit dans un système de niveaux d'organisation nettement moins complexe que nos sociétés qui ont rajouté tout ce qui a trait au numérique, avec une virtualisation en prime qui en remet une couche bien épaisse question complexité.
Nous sommes parvenus à réaliser des opérations financières de dingue à base de dématérialisation. Quand j'indique que le débat est obsolète c'est que la problématique s'est déplacée "ailleurs" et qu'il est nécessaire de considérer les faits autrement et de sortir des cadres qui servaient précédemment de supports de réflexion.
Vouloir ignorer l'Histoire, c'est être condamné à la revivre. Contrairement à ce que nous pouvons lire ici et là, cette maxime a été certainement formulée par un penseur grec de l'antiquité.
Un exemple oublié : Jacques Coeur, le grand argentier du royaume de France, au XVème siècle. A l'époque, on ne parlait pas de capitalisme, de multinationales,... Et pourtant, les bases de fonctionnement y étaient.
Jacques Coeur était devenu l'un des individus les plus importants de la planète en termes de pouvoirs financiers. Il est impossible, au-delà d'une certaine ampleur commerciale, de ne pas se retrouver confronté aux autres pouvoirs, dont ceux politiques et religieux. Ce qui suppose stratégies et tactiques.
Une bifurcation historique, juste pour souligner que les activités humaines produisent, suivant les lieux et les époques, de la complexité. Quand cette complexité a échappé, et ce durablement, aux mains de ses concepteurs initiaux, les générations suivantes se retrouvent face à une impossibilité de gestion. Mais il va tout de même falloir s'y attaquer sous peine de disparaître de la surface du globe, pas avec les mêmes conditions pour tout le monde. Les échéances seront personnalisées. Cependant, à moins de manifester une volonté clairement suicidaire, histoire d'en finir au plus vite, et d'abréger la plaisanterie, personne ne souhaite se retrouver dans le premier lot concerné.
Dernière modification par Dominique18 le 21 nov. 2022, 14:09, modifié 6 fois.
- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
C'est un petit peu plus compliqué, et nettement moins réducteur (cf. Jacques Coeur, un élément d'importance sur le plan historique) et moins caricatural.Je me répète. Système culturel, système politique et système économique sont liés. Autrefois le système culturel était religieux, le système politique était la royauté, le système économique était basé sur l’exploitation du sol, la nature était domestiquée (agriculture, élevage). Aujourd’hui le système culturel est scientifique, le système politique est souvent la démocratie, le système économique est le capitalisme, basé sur l’industrie; le sous-sol est exploité, la nature est niée.
Le système économique est le capitalisme ? Non. Il est basé sur l'organisation et le fonctionnement de sociétés marchandes, ce que nous appelons capitalisme, n'en étant qu'une extension et un terme devenu générique de situations disparates (cf. le capitalisme d'état chinois, et la libre-entreprise américaine).
Le capitalisme regroupe des organisations ayant des points de similitude et de convergence.
Je ne suis pas niais et obtus pour ignorer la perniciosité de groupes comme Total. Quelques bonnes vieilles marées noires sur les côtes françaises ont provoqué un réveil tardif de certaines consciences. Les bateaux ne fonctionnent pas à l'eau bénite mais avec du carburant bien polluant
Manque de chance, des navires transportant pratiquement le même carburant, appartenant à la même compagnie que celle permettant de faire le plein des bateaux, ont connu quelques soucis et ont salopé l'environnement, impactant au passage les utilisateurs, propriétaires ou non, des dits bateaux précédemment cités.
Nous pourrions également débattre sur la notion des "bons" bateaux, pendant que nous y sommes. Avant de vilipender prestement, il est toujours nécessaire de s'interroger et de se documenter, quitte à se retrouver confronté à de belles absurdités. C'est ça aussi, l'étendue de l'activité humaine. Elle ne se résoud pas à coups de jolies phrases militantes tonitruantes.
La nature est niée... Quelle nature ? Le simple fait de respirer, d'utiliser l'oxygène, provoque des dommages en termes d'impacts. Cruauté machiavélique : sans oxygène, pour la majorité des organismes vivants, pas de vie possible. Et en même temps, l'oxygène est un composé terriblement corrosif. L'oxydation des cellules, provoquant le vieillissement, ce genre...
Pour ne pas nier la nature, il faut tout simplement arrêter de vivre. Respirer constitue une hérésie !
Il vaudrait mieux parler de l'organisation de la biosphère avec la biodiversité, comprenant toutes les espèces et des rapports qu'elles entretiennent les unes avec les autres, sous la forme de coopération, d'entraide, de compétition, de conflits...
Faisons remarquer dans ce charmant tableau idyllique que cette bienveillante nature comprend également de redoutables bactéries et autres virus qui peuvent affoler l'existence des uns et des autres.
La nature ? Le propre d'un organisme vivant c'est d'être, et pour cela il doit d'abord résoudre la question de la survie avant d'aborder celle de la vie.
Le système culturel est scientifique ??????
Ça, c'est un scoop!
Les différents systèmes sont obligatoirement liés en raison de la question des niveaux d'organisation, on ne peut pas séparer ou extraire l'un des autres, interactions continuelles qu'ils entretiennent oblige.
Richard, tu te comportes comme un certain médecin, Galipeau, dans Le viager.
Dernière modification par Dominique18 le 21 nov. 2022, 16:56, modifié 2 fois.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Dans le passé, j'ai visité 2 fois le palais Jacques Coeur à Bourges qui est une merveille d'histoire et d'architecture en gothique flamboyant.Dominique18 a écrit : 21 nov. 2022, 13:26 Un exemple oublié : Jacques Coeur, le grand argentier du royaume de France, au XVème siècle. A l'époque, on ne parlait pas de capitalisme, de multinationales,... Et pourtant, les bases de fonctionnement y étaient.
Le personnage m'était en effet apparu assez "gourmand et prospère".
Quelques belles photos du palais

Dernière modification par LoutredeMer le 21 nov. 2022, 18:19, modifié 1 fois.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Il a fini par faire de l'ombre à quelques puissants qui en furent fort chagrinés. Jacques Coeur ne connut pas une fin de vie remarquable. Les avocats en droit international ne couraient pas les rues à l'époque.Le personnage m'avait en effet apparu assez "gourmand et prospère".
De nos jours, que risquent donc un Elon Musk ou un Jeff Bizos?
Rien !
Jacques Coeur a vécu trop tôt.
Au quinzième, l'existence était nettement plus hasardeuse.
Autres temps, autres moeurs.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Concernant le nucléaire, il semble que ça avance. ce serait bien aussi qu'on accélère fortement sur des ressources énergétiques plus lointaines (fusion par exemple).Mirages a écrit : 20 nov. 2022, 18:19 Un petit effort est tout à fait possible, suffit d'avoir un peu de bonne volonté:
Mais là, concernant les bonnes volontés, je reste toujours assez pessimiste.
Pour exemple : La coupe du monde au Qatar aurait coûté 200 milliards de dollars. Le projet ITER, c'est 20 milliards.

Avec la crise existentielle (pour notre civilisation) qui commence, j'ai comme un doute sur la pertinence de certains investissements

Il y a pas mal de minerais en France : Uranium, Terres rares, cuivre, tungstène... (sans parler du gros potentiel des ressources minérales profondes)Mirages a écrit : 20 nov. 2022, 18:19On a aussi de l'Uranium en France, c'est juste que c'est moins cher ailleurs
Il y avait aussi en France de grosses compétences sur le traitement des minerais. Mais suites aux coûts et aux pollutions (exemple*), ces compétences ont à peu près disparues chez nous.
Leur exploitation pose de gros problèmes environnementaux, mais il faut s'y pencher, trouver si possible des solutions. Dans le cadre de futures tensions internationales très fortes (économiques, militaires...) liées à la crise climatique, il vaudra mieux avoir des plans déjà préparés.
Toute énergie ne produisant pas de GES est à favoriser. Si on demande à une personne lambda si elle préfère un parc éolien pas loin de chez elle ou une baisse de 30% de son niveau de vie, je suis à peu près sûr de la réponseMirages a écrit : 20 nov. 2022, 18:19C'est ça ou on retourne au charbon comme en Allemagne ou des avions sans ailes en haut d'une tour partout en France et jusque dans la mer, ou des miroirs qui fleurissent comme des marguerites dans les champs.

* J'y avais fait mon stage de fin d'études

Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
@ Inso
Il est intéressant d'écouter Jancovici qui précise certains chiffres.Le minerai est présent en France mais la teneur n'est pas très intéressante.
Au niveau international, la teneur a également baissé au cours du temps.
Le rapport investissements lourds-gain escompté est disproportionné.
Idem pour le reste des métaux.
Il faut s'être intéressé au charbon, avoir visité des lieux (par exemple Nohant-sur-Allier, une ancienne mine peu connue en Auvergne, qui fournissait du charbon d'excellente qualité) pour comprendre la fermeture progressive des sites d'exploitation en raison des impératifs du marché. La situation locale est une chose, les conditions internationals en sont une autre. Les conditions d'exploitation étaient également très réglementées, au contraire d'autres pays. Les compétences en France existaient, indéniablement. C'est de l'histoire ancienne désormais. Pour le nucléaire, la France manque de spécialistes parce que le nucléaire est devenu progressivement tabou, avec une grosse pression des écologistes, au cours des décennies passées. Le clientélisme électoral a produit le reste. Les écoles ne vont pas former du personnel spécialisé qui ne peut être employé, avec une bonne partie du coût des études, longues, supporté par la collectivité.
C'est un ensemble qui a provoqué la dépendance de la France aux importations de matieres premières d'origine étrangère.
Il est intéressant d'écouter Jancovici qui précise certains chiffres.Le minerai est présent en France mais la teneur n'est pas très intéressante.
Au niveau international, la teneur a également baissé au cours du temps.
Le rapport investissements lourds-gain escompté est disproportionné.
Idem pour le reste des métaux.
Il faut s'être intéressé au charbon, avoir visité des lieux (par exemple Nohant-sur-Allier, une ancienne mine peu connue en Auvergne, qui fournissait du charbon d'excellente qualité) pour comprendre la fermeture progressive des sites d'exploitation en raison des impératifs du marché. La situation locale est une chose, les conditions internationals en sont une autre. Les conditions d'exploitation étaient également très réglementées, au contraire d'autres pays. Les compétences en France existaient, indéniablement. C'est de l'histoire ancienne désormais. Pour le nucléaire, la France manque de spécialistes parce que le nucléaire est devenu progressivement tabou, avec une grosse pression des écologistes, au cours des décennies passées. Le clientélisme électoral a produit le reste. Les écoles ne vont pas former du personnel spécialisé qui ne peut être employé, avec une bonne partie du coût des études, longues, supporté par la collectivité.
C'est un ensemble qui a provoqué la dépendance de la France aux importations de matieres premières d'origine étrangère.
Dernière modification par Dominique18 le 21 nov. 2022, 19:03, modifié 1 fois.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Je suis bien d'accord, mais je disais qu'en cas de crise majeure et interruption de certains imports, il serait intéressant de disposer de plans de secours.Dominique18 a écrit : 21 nov. 2022, 18:45 @ Inso
Il est intéressant d'écouter Jancovici qui précise certains chiffres.Le minerai est présent en France mais la teneur n'est pas très intéressante.
Le rapport investissements lourds-gain escompté est disproportionné.
Idem pour le reste des métaux.
Il faut s'être intéressé au charbon, avoir visité des lieux (par exemple Nohant-sur-Allier, une ancienne mine peu connue en Auvergne, qui fournissait du charbon d'excellente qualité) pour comprendre la fermeture progressive des sites d'exploitation.
je suis pessimiste quant à la crise climatique, cela n’empêche pas de se préparer des plans. Si par exemple les prix des terres rares double ou triple, une exploitation en France devient envisageable. L’extraction du tungstène (en Ariège) est en cours d'étude également.
Note : si on appliquait les mêmes contraintes (justifiées) environnementales et sociales aux extractions en Afrique ou en Asie, les coûts seraient multipliés par 3 ou 4 au minimum. N'oublions pas que notre niveau de vie dépend aussi des souffrances d'autres populations. Souffrances consenties passivement pas nous et activement par les gouvernants des pays concernés et les société exploitantes.
Une de mes périodes les plus intéressantes en entreprise a été quand le groupe nous a demandé de préparer des plans de secours face à à peu près toutes les situations imaginables. Jusqu'à ce que les financiers ont trouvé ces études bien trop chères et ont presque tout arrêté (même problématique qu'avec la crise climatique ceci dit). Et bien 1 an après, on était bien content d'avoir un plan face à un imprévu très sérieux (destruction de bâtiment suite à une tempête) qui nous a permis de continuer une production, même dégradée.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Dominique je ne vois pas ce qu’il y a de compliqué à comprendre que nous allons changer de civilisation. Il n’est plus question d’aménager le système capitaliste, il est obsolète, les solutions proposées dans un cadre matérialiste sont dérisoires.
aleteiaL’urgence écologique est là et ce ne sont pas quelques mesurettes gouvernementales qui pourront véritablement enrayer les choses. C’est une véritable révolution écologique, du même ordre que la révolution industrielle, qui est désormais nécessaire.
silogoraLa révolution écologique nécessaire pour assurer l’avenir de l’humanité constitue un véritable changement de civilisation
Ainsi, il faut bannir l’illusion selon laquelle, pour gagner du temps, une élite éclairée – le plus souvent autoproclamée – pourrait imposer ses solutions à des populations incompétentes. Cette approche-là, nous l’avons vécue, est vouée à l’échec. Qu’elle soit portée par la technocratie dominante ou par des courants idéologiques tels celui de la collapsologie[5], elle passe à côté de la complexité du réel et ne permet pas de prendre en compte certaines de ses dimensions pourtant déterminantes.
Si! D’après wikipediaDominique18 a écrit : 21 nov. 2022, 13:50Le système économique est le capitalisme ? Non. Il est basé sur l'organisation et le fonctionnement de sociétés marchandes, ce que nous appelons capitalisme, n'en étant qu'une extension et un terme devenu générique de situations disparates.
Un système économique est le mode d’organisation de l'activité économique d’une société ou d'une aire géographique donnée, qui détermine la production, la consommation, l'utilisation des ressources, etc..
Peut-être aurais-je dû dire matérialiste.Dominique a écrit :Le système culturel est scientifique ??????
fondements de la culture occidentale.La culture occidentale est matérialiste et hédoniste.

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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
@ Inso
Là, je te suis. Je n'avais pas capté au premier jet.
Pour revenir aux chiffres, la teneur en cuivre, par exemple, est actuellement de l'ordre de 0,2 %, d'après Jancovici, en moyenne, sauf exceptions en certains lieux.
Quant aux conditions d'extraction, c'est selon le bon vouloir des entreprises et des gouvernements en place. Les pays comme la Bolivie ne sont hélas pas une exception.
Là, je te suis. Je n'avais pas capté au premier jet.
Pour revenir aux chiffres, la teneur en cuivre, par exemple, est actuellement de l'ordre de 0,2 %, d'après Jancovici, en moyenne, sauf exceptions en certains lieux.
Quant aux conditions d'extraction, c'est selon le bon vouloir des entreprises et des gouvernements en place. Les pays comme la Bolivie ne sont hélas pas une exception.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
"Coupe du monde de football 2022: "On était tous morts de froid", des supporters se plaignent de la clim"

Alors que le mercure affichait seulement 25 degrés à l’extérieur, les organisateurs ont mis en route la climatisation pour le faire baisser à 20 degrés durant la rencontre… tout en laissant le toit ouvert.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/cou ... 10128.html


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- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Il raconte quoi Jancovici, à ton avis ?Dominique je ne vois pas ce qu’il y a de compliqué à comprendre que nous allons changer de civilisation. Il n’est plus question d’aménager le système capitaliste, il est obsolète, les solutions proposées dans un cadre matérialiste sont dérisoires.
Intéresse-toi de près aux contenus du Shift Project au lieu de continuer à nous bassiner avec André Gorz et compagnie.
Est-ce que nous réfutons le changement qui devrait s'opérer ? Est-ce que nous n'avons pas pris conscience, depuis un paquet d'années, des impasses générées par les systèmes économiques humains actuels?
Jancovici, comme Klein, parlent de hiérarchisation des priorités. Définir ce qui est essentiel et ce qui est accessoire, pas indispensable aux activités humaines fondamentales.
Ce n'est certainement pas avec des réflexions philosophiques que nous allons pouvoir y parvenir, à part continuer de regarder son nombril, mais avec des compétences techniques et des chiffres. Les options philosophiques interviendront quand nous aurons du temps et quand des problèmes qui réclament des interventions d'urgence seront en voie d'amélioration, ce qui va demander énormément de temps.
Dernière modification par Dominique18 le 21 nov. 2022, 20:09, modifié 1 fois.
- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Rhumes en perspective ? Bronchites à craindre ?LoutredeMer a écrit : 21 nov. 2022, 19:44 "Coupe du monde de football 2022: "On était tous morts de froid", des supporters se plaignent de la clim"
Alors que le mercure affichait seulement 25 degrés à l’extérieur, les organisateurs ont mis en route la climatisation pour le faire baisser à 20 degrés durant la rencontre… tout en laissant le toit ouvert.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/cou ... 10128.html![]()
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
"Un philosophe assis va moins loin qu'un con qui marche."
Русский военный корабль, иди нахуй !


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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
@ Loutre
Tu as peut-être entendu parler de Bascoulard, une célébrité étonnante de Bourges ?
Tu as peut-être entendu parler de Bascoulard, une célébrité étonnante de Bourges ?
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
suivant le lien :
"Écoutons les papes, propose le père Pierre Vivarès, curé de la paroisse Saint-Paul de Paris, qui appellent à une révolution culturelle par la conversion des cœurs et des consciences plutôt que par une stratégie de la peur."
Suivant votre lien :
"Cette révolution est globale. Elle interagit, en effet, sur nos visions du monde et de l’avenir tout en transformant nos réflexes et nos comportements les plus quotidiens dans notre environnement le plus immédiat. En ce sens le local et le global sont inséparablement liés."
Etc...
c'est bien gentil, mais il m’apparaît que ces déclarations sont surtout de doux rêves de bobos occidentaux qui ne connaissent pas les affres de la faim, de la maladie voir des guerres que connaissent les populations défavorisées (Bangladesh, Érythrée ....)
C'est très sympa de déclamer un futur hypothétique plein de bisounours. Hélas, les crises actuelles nous mènerons davantage vers des famines, des catastrophes, des guerres et des massacres.
Et ce ne sont pas les "écoutes des papes" ou les "transformations de nos réflexes" qui aiderons les populations crevant de faim ou massacrées par des mercenaires.
C'est quand même un peu ce que sont vos bobos bien pensants. Matérialistes car ils sont bien au chaud à donner des leçons creuses. Hédonistes car ils se complaisent à philosopher et jouissent de leur supposée supériorité intellectuelle.
Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)
- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Moralité....
édit... Et bilan des courses..C'est quand même un peu ce que sont vos bobos bien pensants. Matérialistes car ils sont bien au chaud à donner des leçons creuses. Hédonistes car ils se complaisent à philosopher et jouissent de leur supposée supériorité intellectuelle.
Jancovici parle à leur égard, comme pour d'autres, de rente comportementale. Ils font tout pour ne pas sortir de leur zone de confort, et conserver leurs privilèges. Tout, sauf mettre les mains dans le cambouis. Ils laissent ces basses tâches aux autres.Ce n'est certainement pas avec des réflexions philosophiques que nous allons pouvoir y parvenir, à part continuer de regarder son nombril, mais avec des compétences techniques et des chiffres.
Dernière modification par Dominique18 le 22 nov. 2022, 08:00, modifié 1 fois.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Dominique18 a écrit : 21 nov. 2022, 19:48contenus du Shift Project... hiérarchisation des priorités... avec des compétences techniques et des chiffres.

- LoutredeMer
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Pas du tout, désolée. Je ne suis pas native de ce coin là.Dominique18 a écrit : 21 nov. 2022, 20:15 @ Loutre
Tu as peut-être entendu parler de Bascoulard, une célébrité étonnante de Bourges ?
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
J'ai découvert cet artiste marginal, haut en couleurs, par hasard.LoutredeMer a écrit : 21 nov. 2022, 22:07Pas du tout, désolée. Je ne suis pas native de ce coin là.Dominique18 a écrit : 21 nov. 2022, 20:15 @ Loutre
Tu as peut-être entendu parler de Bascoulard, une célébrité étonnante de Bourges ?
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Marcel_Bascoulard
Un coup de crayon étonnant.
- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Un texte adressé au président de la République :ABC a écrit : 21 nov. 2022, 21:13Dominique18 a écrit : 21 nov. 2022, 19:48contenus du Shift Project... hiérarchisation des priorités... avec des compétences techniques et des chiffres.![]()
un avertissement et une mise en demeure forts.
https://www.lejdd.fr/Politique/jancovic ... ie-4110040
...Ce que nous attendons, c’est que vous soyez prêts à vous former, vous ainsi que l’ensemble de l’équipe gouvernementale, car la formation est le préalable de l’action. Il ne s’agit pas simplement de vous informer – nous savons que vous avez le meilleur accès à la donnée –, mais d’ouvrir un espace de dialogue, d’influence, pour développer les consciences.
Nous attendons de vous que vous participiez à une formation exigeante, en vingt heures, en présence, sans délégation et en suivant la méthodologie des institutions compétentes abordant la question climatique sous tous ses angles, ne se limitant pas aux enjeux énergétiques. La formation est l’essence de la transformation. Savoir, c’est pouvoir. Sans vous, nous ne pouvons pas réussir la transition écologique. Nous comptons sur vous pour accepter cet exercice. »
Fédérer, créer une synergie, pour pouvoir agir.Liste des signataires
Dominique Bourg, philosophe ; Boris Cyrulnik, auteur et psychologue ; Cyril Dion, réalisateur ; Éric Duverger, Convention des entreprises pour le climat (et les 150 dirigeants membres) ; Camille Étienne, activiste pour la justice sociale et climatique ; Grégoire Fraty, membre de la convention citoyenne pour le climat (et le collectif Les 150) ; Flora Ghebali, entrepreneure et essayiste ; Mathilde Imer, co-initiatrice de la convention citoyenne pour le climat ; Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project ; Priscillia Ludosky, auteure de la pétition sur la taxe carbone ; Dominique Meda, sociologue et philosophe ; Magali Payen, fondatrice d’On est prêt ; Swann Périssé, youtubeuse ; Cédric Ringenbach, fondateur de La Fresque du climat ; Eva Sadoun, coprésidente du Mouvement Impact France ; Laury Thilleman, animatrice et entrepreneure ; Christian Vanizette, cofondateur de MakeSense.
Les énièmes débats philosophiques au sujet du capitalisme ne sont pas la question, on peut s'en goberger à l'infini et rester une fois de plus les fesses bien calées dans son fauteuil.
La production de vent ne sert qu'à pouvoir continuer à jouer du pipeau, confortablement.
Que demandent ces personnes ? Le changement des habitudes, des standards de consommation, avec l'installation d'une prise de conscience et d'actes durables conduisant à la hiérarchisation des priorités. Il est bien évident que seules des modifications fondamentales, essentielles, pérennes pourront, à terme, influer sur le cours des évènements.
L'actualité immédiate, ce n'est certainement pas André Gorz ou je ne sais quel économiste cité, mais les propositions du Shift Project.
https://m.youtube.com/watch?v=KgDiK2L_Czk
Ce ne sera pas facile...
Deux exemples tirés de cette vidéo...
Intervention d'Étienne Klein à 1h17'
Celle de Jean-Marc Jancovici à 1h19'30".
...Il faut savoir choisir ses combats entre ce qu'on est capable de faire et ce qu'il faudrait faire...
Il faut s'attaquer à la réconciliation entre la pensée économique et les lois des limites physiques...
Le monde fonctionne suivant la confrontation entre des conflits d'intérêts, et non par rapport à une compréhension globale des problèmes...
On ne prend pas de décisions rationnelles, on pilote rationnellement nos désirs, ce qui est tout à fait différent...
En quelques minutes Jancovici synthétise sa pensée d'acteur majeur, dense, percutante et dérangeante. Le capitalisme, ou quoi que ce soit d'autre, n'apparaissent que comme des épiphénomènes. La question basique qui se pose n'est pas de pouvoir bêtement continuer à philosopher, ce qui dans le cas urgent qui nous intéresse, conduit à une sidération devant l'ampleur de la tâche. Cette question, simple, est: qu'est-ce que, moi, je peux faire ? En ayant bien conscience que ce n'est pas cette action qui va régler le problème. Elle va contribuer à pouvoir avancer.
Persister à vouloir philosopher, à chercher des références, revient, devant cette urgence, à se complaire dans la paresse intellectuelle en se gargarisant de langage pour se donner, avec peu d'effors à fournir, bonne conscience.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Salut à tous-ses! Je trouve cette initiative formidable. Il y a effectivement urgence à prendre des initiatives. Cela dit il faut aussi penser la situation, c’est le rôle des philosophes comme ceux des lumières l’ont fait en leur temps. Le dilemme est on arrête où on continue, même Jancovici le dit à 23 mn croissance ou effondrement(j’suis pas arrivé à la déclencher à ce moment).

- Dominique18
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Nous ne sommes pas en 2019 mais fin 2022!richard a écrit : 22 nov. 2022, 13:34 Salut à tous-ses! Je trouve cette initiative formidable. Il y a effectivement urgence à prendre des initiatives. Cela dit il faut aussi penser la situation, c’est le rôle des philosophes comme ceux des lumières l’ont fait en leur temps. Le dilemme est on arrête où on continue, même Jancovici le dit à 23 mn croissance ou effondrement(j’suis pas arrivé à la déclencher à ce moment).
Avance un peu au lieu de la ramener une énième fois avec tes philosophes dont on se fout éperdument, parce que ceux tu cites n'y connaissent rien, ne disposent d'aucune compétence en la matière, et sont contre-productifs. Florence te l'a signifié pourtant.
Ce fil, il traite de quoi? Ce qui apparaît certain, c'est que si tu as écouté les interventions de Klein et Jancovici, ou celles de Jancovici tout seul, tu ne les a pas comprises, ou tu n'as cretenu que ce qui t'intéressait, ou tu as encore survolé en zappant.
Tu n'as pas mis le nez dans les dossiers du Shift Project pour continuer sur ta lancée.
Tu te moques de tes interlocuteurs, ce n'est pas possible.Je trouve cette initiative formidable. Il y a effectivement urgence à prendre des initiatives. Cela dit il faut aussi penser la situation...
Loutre a ouvert le fil sur le Shift Project il y a trois semaines. Jancovici, nous en parlons depuis l'année dernière. ABC a réalisé plusieurs synthèses, claires, abordables, explicites de ses propositions. Jancovici, dans ses approches ne reste pas un technicien pur et dur obtus et borné.
Il sait que son action ne peut porter ses fruits que s'il est tenu compte, finement, de la psychologie et des particularités humaines, qui se traduisent par un ensemble de comportements qu'on ne peut occulter.
Ce qui sous-entend autre chose qu'un axe uniquement matérialiste pour animer la machine.
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