Que dire de la "contagion psychosociale" ?

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LoutredeMer
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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#26

Message par LoutredeMer » 03 nov. 2022, 13:23

MBelley a écrit : 03 nov. 2022, 01:06 Mais aujourd'hui, ce serait impossible de tenir un tel discours... Il faut prendre pour vrai les témoignages et parler de névrose de jeunes femmes, ce serait carrément une insulte qui serait remise en question par tous les mouvements féministes.
Amen.

:vieux: :prestre:
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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#27

Message par lhommealacigarette » 05 nov. 2022, 19:00

thierry a écrit : 02 nov. 2022, 23:27
lhommealacigarette a écrit : 02 nov. 2022, 17:40 Rien à voir avec les OVNIS en tout cas (même si l'analogie est sympa).
Il suffit d'un déséquilibré pour faire mentir un peu les statistiques.

A part ça, d'accord avec ton point. On peut énormément se mentir à soi-même, pression sociale aidant.
Tout à fait mais pour revenir au sujet initial en 1997 j'avais interrogé deux témoins concernant la vague Belge de 1990.

Il s'agissait d'une observation faite par un père et son fils, ils avaient vu passer au dessus de Sarlat un grand triangle isocèle avec une lumière centrale lumineuse rouge, ce triangle d'après la direction donnée par ces témoins se dirigeait vers Paris.

Se sont des témoins que j'ai moi même interrogé avec mes méthodes propres à débusquer les mythomanes, et cette observation n'a pas été rapportée au GEPAN car à cette époque la il n'était même pas encore formé, il n'y avait tout simplement ... rien.

J'ai pu également interroger un ancien colonel Belge "à chaud" concernant la vague d'OVNI en Belgique afin de confronter mes notes sur la contagion psychosociale, et bon cela n'a pas été en faveur de l'hypothèse extraterrestre , plutôt probablement des mouvements aériens coordonnés par les alliés durant la première guerre du golf de l'Allemagne vers la Belgique et inversement.

Il y'a donc un élément central rationnel qui est responsable des vagues irrationnelles auprès du grand public.
https://youtu.be/XWUwoL7pZso "L'histoire qu'on avait concoctée sur Roswell commençait à bien marcher, tout le monde est tombé dans le panneau "

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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#28

Message par thierry » 06 nov. 2022, 07:20

@lhommealacigarette

Salut, belle tentative mais il reste un mini progrès à faire sur les quotes.
Du genre :
<quote=lhommealacigarette>
<quote=thierry>
A part ça, d'accord avec ton point. On peut énormément se mentir à soi-même, pression sociale aidant.
</quote>
Tout à fait mais pour revenir au sujet initial en 1997 j'avais interrogé deux témoins concernant la vague Belge de 1990.
</quote>

Oui mais je te connais pas donc tes 2 témoins je m'en fous un peu. T'es peut-être mythomane, ou paranoïaque.

(Mais c'est juste pour t'expliquer comment citer correctement : il suffit de remplacer les "<" par des "[" et les ">" par des "]" et de cliquer sur "Prévisualiser" avant d'envoyer ton mess. Pas forcément intuitif ni très bien expliqué mais à force on s'y fait)
Se sont des témoins que j'ai moi même interrogé avec mes méthodes propres à débusquer les mythomanes, et cette observation n'a pas été rapportée au GEPAN car à cette époque la il n'était même pas encore formé, il n'y avait tout simplement ... rien.
Si tu as une méthodologie propre à débusquer les mythomanes je pense qu'il faut te sacrifier et en faire profiter tes semblables.
Ce serait sympa quoi, dans une optique de bien commun.
Tu leur chatouilles les doigts de pied ?
(J'ai entendu dire que ça marchait pas trop comme technique. Au bout d'un moment les chatouillé.e.s racontent n'importe quoi)
(Parait-il)
(J'y crois pas trop hein, mais je reste dans la pédagogie)
J'ai pu également interroger un ancien colonel Belge "à chaud" concernant la vague d'OVNI en Belgique afin de confronter mes notes sur la contagion psychosociale, et bon cela n'a pas été en faveur de l'hypothèse extraterrestre , plutôt probablement des mouvements aériens coordonnés par les alliés durant la première guerre du golf de l'Allemagne vers la Belgique et inversement.

Il y'a donc un élément central rationnel qui est responsable des vagues irrationnelles auprès du grand public.
Ah mais les causes des conséquences sont toujours rationnelles.
À part en physique quantique !
Je dis ça sans connaître le dossier, tu vois c'est plutôt pratique.

Mais bref, tu as quelque chose à dire publiquement, une sorte de sac à vider ?
J'essaie de t'aider moi tu sais.. allez vas-y c'est le moment !

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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#29

Message par thewild » 07 nov. 2022, 16:53

lhommealacigarette a écrit : 05 nov. 2022, 19:00 Tout à fait mais pour revenir au sujet initial en 1997 j'avais interrogé deux témoins concernant la vague Belge de 1990.

Se sont des témoins que j'ai moi même interrogé avec mes méthodes propres à débusquer les mythomanes, et cette observation n'a pas été rapportée au GEPAN car à cette époque la il n'était même pas encore formé, il n'y avait tout simplement ... rien.
C'est un peu hors sujet, mais le GEPAN était actif depuis bien longtemps lors de la "vague belge".
Wikipédia a écrit : En 1977, un Groupe d'études des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) est créé à l’initiative d'Yves Sillard, alors directeur du CNES.
[...]
En 1988, le GEPAN est remplacé par le Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA), chargé plutôt de la poursuite des rentrées atmosphériques, mais aussi des phénomènes aérospatiaux non identifiés.
En 2005, faisant suite à un audit réalisé quatre ans plus tôt (audit du SEPRA, rapport final, 2001), le président du CNES décide de remplacer le SEPRA par le GEIPAN (Groupe d’études et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés)
La première mouture du GEPAN date de 1977. Il a changé deux fois de noms pour devenir le GEIPAN actuel, mais il était bien actif à cette période.
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#30

Message par PhD Smith » 07 nov. 2022, 18:27

thewild a écrit : 07 nov. 2022, 16:53C'est un peu hors sujet, mais le GEPAN était actif depuis bien longtemps lors de la "vague belge".
Heu, la vague belge ne concernait que la Belgique et donc le groupe du CNES ne s'occupait que de la France. Il est donc normal que ce groupe ne recense pas la Belgique à moins que la "vague belge" n'ait eu des témoins en France.
Sinon il y a le livre "Ovni en Belgique, contributions sceptiques": https://ufo-scepticisme.forumactif.com/ ... ague+belge
https://ufo-scepticisme.forumactif.com/ ... jet-de-gmh
Et "scepticisme scientifique" dont l'un des premiers numéros, avec J. Scorneaux: https://www.scepticisme-scientifique.co ... ge-dovnis/
Ça date de 2010, mais ça résume bien cette vague par une contagion psycho-sociale dans la partie francophone. Ah oui, il y a le cas dans la partie germanophone.

J'ai tapé "vague belge" sur le site du GEIPAN, rien. La recherche ne se fait que sur le territoire français métropolitain et ultra-marin. Par exemple, aucun cas de soucoupe volante dans les archives sur l'île de Clipperton ! Ça reste un mystère pour moi :mrgreen:
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#31

Message par thewild » 07 nov. 2022, 23:57

PhD Smith a écrit : 07 nov. 2022, 18:27 ...
Je répondais uniquement à l'affirmation "cette observation n'a pas été rapportée au GEPAN car à cette époque là il n'était même pas encore formé".
Si l'observation n'a pas été rapportée parce qu'elle a eu lieu sur le territoire belge, le fait que le GEPAN existait bel et bien à l'époque est effectivement accessoire.
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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#32

Message par lhommealacigarette » 21 nov. 2022, 08:53

Ne vous formalisez pas il y'à tout un tat de gens qui prétendent avoir vu des phénomènes extraordinaires.

On peut être enquêteur à titre personnel, ce que je suis d'ailleurs , ce qui me connaissent savent bien que je suis de la branche la plus dure ...

En ce moment je suis pas du tout sur une affaire d'ovni mais sur un site sois disant "hanté" ou des témoins racontent avoir été en contact avec une force paranormale.

Il s'agit d'une annexe ou se sont déroulés des tortures faites par les nazi durant la seconde guerre mondiale, ou des témoins ( se sont des travailleurs du nettoyage ) qui m'ont racontés avoir peur de se rendre dans cette annexe à l'Hospital suite à des phénomènes inexpliqués.

Je ne sais pas si j'aurais l'autorisation de filmer et d'y aller mais j'ai des contacts avec ces personnes impliqués.

En tout les cas pour revenir à la vague Belge pour avoir interroger de nombreuses personnes à l'époque, et des militaires en particulier et contrairement à ce qu'affirme la presse, il n'y a eu aucun contact visuels entre les pilotes de F16 et les "objets" donc les objets triangulaires sois disant aperçus par les pilotes c'est entièrement faux.

Cette fausse information à été relayé dans différents cercles ovni bien entendu et par la presse qui se contente de publier sans vérifier les sources.

Bref pour moi c'est une affaire réglée comme je l'expliquais en rapport avec la guerre du golf, mouvements d'avions des forces alliés entre l'Allemagne et la Belgique, rien a voir avec les extraterrestres en soit.

Je repasserais à l'occasion
cancerman
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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#33

Message par MBelley » 23 nov. 2022, 08:02

OVI a écrit : 05 oct. 2018, 16:17 Or, l'histoire médicale est remplie de cas où l'on a dit aux gens pendant des années "c'est psychologique... C'est dans votre tête tout ça..." avant de se rendre compte qu'il existait bien une maladie derrière.
L'histoire de la médecine est remplie de ses cas où l'on a dit aux gens "vous avez un problème psychologique" alors qu'en fait on ignorait juste la réalité.
En médecine, l'hypothèse psychologique doit toujours être la dernière à prendre en compte.
L'histoire du scepticisme est aussi remplie d'histoires qui remettent en question les symptômes des gens. On peut penser aux phobies, mais l'exemple le plus frappant est celui de la crainte des ondes électromagnétiques comme la 5G, avec plein de gens qui se disent électrosensibles.
On a le même problème avec l'hypersensibilité chimique: on ne trouve pas quels sont les produits qui, réellement, posent problème.
Alors, peut-être que le médecin doit considérer l'hypothèse psychologique comme la dernière, mais ce n'est pas ce que va faire le psychologue... Et le médecin qui met en doute les symptômes de son patient ne le lui dira pas. Il va prescrire un antidouleur (ou même un placebo) en attendant pour voir si le problème se règle avec le temps et si le patient revient consulter avec les mêmes symptômes.

Quant aux ovnis, plus on en parle, plus les gens voient des phénomènes qu'ils trouvent étranges et qu'ils vont attribuer à des ovnis extraterrestres.
Et, pour info, on va publier un texte sur cette hypothèse sociopsychologique dans le Québec sceptique de décembre.

Le site suivant répond aussi partiellement à votre question: https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/1174859
Le modèle sociopsychologique du phénomène ovni (MSP), fondé sur une méthodologie scientifique, explique que la plupart des observations d'Objet volant non identifié ont une origine sociopsychologique, connue ou à découvrir. Cette hypothèse explicative du phénomène ovni est celle qui reçoit le plus de soutien au sein de la communauté scientifique. Ce modèle est basé en partie sur le principe du rasoir d'Occam, principe selon lequel l'explication la plus simple à un phénomène a priori inexplicable est toujours la meilleure et doit être privilégiée au détriment de thèses plus compliquées, particulièrement lorsqu'elles incluent des éléments non prouvés comme des visites extraterrestres de la Terre.
Claude Mauge propose quelque chose d'analogue, qu'il appelle la théorie réductionniste composite:
Fondamentalement, la TRC (théorie réductionniste composite) énonce que tous les cas de pré-ovnis (“ovni” au sens vulgaire) sont potentiellement explicables en termes conventionnels et relèvent tous de l’une des causes suivantes : des mystifications ; des méprises simples ; des erreurs impliquant des processus psychologiques plus complexes ; des phénomènes géophysiques rares plus ou moins reconnus ; des engins ou armes secrets bien humains, ou des opérations (par exemple spatiales) que l’on veut garder secrètes.
Référence : Claude Mauge, http://www.unice.fr/zetetique/articles/ ... _ovni.html

Finalement, comme 95% des cas d'ovnis finissent par être expliqués comme étant des phénomènes ne sortant pas de l'ordinaire (satellites, météores, avions, phénomènes météorologiques, etc), la théorie réductionniste composite semble donc bien applicable à l'ensemble des cas qui demeurent encore non expliqués.
De plus, on sait très bien qu'un témoignage, ça ne vaut pas grand chose en science, parce que les observateurs peuvent facilement se tromper. Et, devant une explication aussi extraordinaire que la venue d'extraterrestres pour expliquer une observation d'ovni, ça prend des preuves tout aussi extraordinaires, ce qu'on n'a pas!

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Re: Piqures et contagion psychosociale

#34

Message par MBelley » 23 nov. 2022, 08:39

Concernant le phénomène des piqures dans les boites de nuit, il y a un article intéressant sur ce sujet dans la revue Skeptic, par Robert Bartholomew, qui a déjà écrit un livre sur le syndrome de La Havane des diplomates américains.
Poking Holes in Needle-Spiking; Nightclub “Attacks” Scare Sweeps Europe by Robert Bartholomew & Paul Weatherhead
Du même auteur, voir aussi: https://www.psychologytoday.com/ca/blog ... king-panic
Ça semble être le même article que celui de Skeptic.
To inject someone with a needle at a nightclub while out with friends - and without anyone realizing -defies credulity.
... as Professor Adam Winstock of the Global Drugs Survey notes, effectively administering an injection in a dark club through the victim’s clothes would be very challenging. Keeping the needle in the victim long enough to inject the drug would also be difficult (Brown and Rahman-Jones). London-based forensic toxicologist John Slaughter says that while not impossible, it would be very difficult to inject someone with a syringe without them knowing. Guy Jones, a senior chemist at The Loop – an organisation devoted to drug safety, concurs and notes that it would be much easier to spike a drink than to stick someone with a needle at a night club (Turnnidge, 2022).
En gros, ils défendent l'hypothèse sociopsychologique. À une exception, on n'a pas vu personne avec une seringue injecter quoi que ce soit dans une boite de nuit. De plus, pour avoir un effet avec le GHB, il faudrait probablement faire une intraveineuse, et ça ne se fait pas à l'aveuglette.
Bien qu'il soit possible d'injecter des drogues de façon intramusculaire, il faut viser un bon muscle et l'injection ne se fait pas en 2 secondes.

Vous pouvez aussi observer les traces de piqures sur le net et on voit bien n'importe quoi sur n'importe quelle partie du corps. Plusieurs d'entre elles pourraient être l'oeuvre d'insectes. Certaines de ces piqures d'insectes ne donnent pas d'inflammation, mais des douleurs quand même, peut-être des brulots, des tiques, des puces ou des coccinelles.
Autre possibilité: des plaisantins qui piquent les filles avec des épingles.

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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#35

Message par LoutredeMer » 23 nov. 2022, 17:06

Les clowns sinistres de 2014 sont bien une réalité. Les coupeurs de nattes aussi (mais pas toujours).

Quant aux piqûres, sur les photos de cet article, il y a parfois hématome. Un insecte ne crée pas tels hématomes bien ronds et colorés. Par contre le fait d'asséner brutalement un coup d'aiguille peut conduire à de tels hématomes.

Beaucoup sont d'accord pour reconnaitre qu'il ne s'agit pas de seringues et d'injection de produits/virus par des seringues. Par contre, je suggère que le crayon à insuline pourrait parfois être utilisé pour ces agressions : aiguille courte et maniabilité + rapidité d'action pour l'agresseur... Soit il est rempli avec quelque chose, soit il est vide ce qui engendre le gros risque de la bulle d'air. A moins qu'il y ait une sécurité anti-bulle ou qu'il soit possible de le démonter pour ne conserver que le dispositif qui pique et le prendre en main. Le crayon à insuline pourrait aussi provoquer cet hématome rond autour de la piqûre (personnellement je ne connais pas l'utilisation de ce crayon).

Le même article fournit une bonne analyse de l'affaire au stade actuel :

- Un tiers des victimes ne présentent aucun symptôme (nausées, vertiges etc).

- Le GHB ou le GBL, ne sont pas de bons candidats pour ces piqûres furtives. Ils n’auraient pas d’effet avec une petite quantité au bout d’une aiguille", précise Emmanuel Puskarczyk, chef du centre anti-poison du CHU de Nancy.

- Le virus du Sida est extrêmement fragile et ne survivrait pas sur un bout d’aiguille, rassure le docteur Leila Chaouachi, pharmacienne au centre d’addictovigilance de Paris. Quant aux hépatites, il existe un traitement préventif conseillé".

- des centres ont mis en place des protocoles pour que les analyses soient faites rapidement. Mais un autre élément dissuade parfois les victimes. "Il faut savoir que c’est le procureur qui décide ou pas de faire les analyses, parce que cela coûte plus de 1 000 euros. Si le procureur ne souhaite pas poursuivre, c’est la victime qui doit payer", explique Magali Labadie.

- Nous sommes plutôt sur un délai de trois mois que trois semaines", confie un expert toxicologue

- Sarah a dû faire des analyses régulières pendant trois mois, inquiète d’une éventuelle infection au VIH ou aux hépatites : "J’ai dû aller à l’hôpital faire des prises de sang régulièrement, revenir chercher les résultats, et faire attention lors des rapports avec mon conjoint", raconte la jeune femme. En l’occurrence, aucune infection n’a été découverte. "
- Déjà en 1819, plus de 400 cas d’agressions par piqûre avaient été recensés en France, principalement à Paris. Des jeunes filles se faisaient piquer le soir dans la foule des grands boulevards notamment. Un homme avait été arrêté par la police : Auguste-Marie Bizeul, un tailleur de 35 ans qui niera les faits pendant son procès en 1820.

"Il faudra attendre l’avènement de la sexologie à la fin du XIXème siècle pour disposer d’études de cas cliniques de piqueurs de fesses, explique Emmanuel Fureix professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris Créteil.

On les considère alors comme des sado-fétichistes qui prennent du plaisir à faire mal à leur victime, ou à la vue du sang épanché".
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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#36

Message par MBelley » 23 nov. 2022, 19:26

LoutredeMer a écrit : 23 nov. 2022, 17:06 Quant aux piqûres, sur les photos de cet article, il y a parfois hématome. Un insecte ne crée pas tels hématomes bien ronds et colorés. Par contre le fait d'asséner brutalement un coup d'aiguille peut conduire à de tels hématomes.
Je ne suis pas spécialiste en hématomes, mais ce que j'en comprend c'est que c'est un épanchement de sang sous-cutané faisant suite à un coup et/ou une rupture d'un vaisseau sanguin. Un bleu, quoi!
Mais certaines piqures de tiques donnent des rougeurs assez intenses autour du point de la piqure, avec ou sans inflammation. On parle d'érythème et ils peuvent être semblables à ce qu'on peut voir sur certaines des photos de piqures en boite de nuit qu'on retrouve sur internet.

Dans certains articles on rapporte des hématomes autour de piqures de puces de lit, mais je me demande si on n'a pas fait une confusion entre hématome et érythème. Ex: https://www.punaisedelit.fr/piqures
Pourquoi la peau est marquée par la piqûre de punaise ?
Et au plus les poinçons de la punaise font des mouvements répétés et multidirectionnels au plus l’hématome sera visible sur la peau lors de votre réveil. Lorsque la punaise est repue après avoir pompée de 7 à 13 ml de sang au maximum, elle retire ses stylets crantés, parsemant une nouvelle fois l’environnement cutané d’hémoglobine frais. Cette oeuvre minutieuse, que l’on ne peut observer à l’œil nu, assure une dégradation de la partie concernée.
A l’instar des piqûres d’espèces similaires, l’on pourra observer la plupart du temps assez précisément le point central de la ponction, rouge et très fin, autour duquel s’est formé un halo sanguin plus clair.
Cette tâche à la circonférence diffuse est caractéristique d’une hémorragie locale sans conséquence. Le diamètre de cette hyperpigmentation temporaire de la peau peut mesurer de 5 millimètre à 2 centimètres. L’ensemble, peut parfois s’accompagner d’un effet bosselé selon l’intensité de l’inflammation, ou ne présenter aucun relief significatif.
Dernier point, l'une des photos de l'article montrent une piqure à la jonction de l'avant-bras et du bras (6e photo). C'est exactement là qu'on prend généralement des prises de sang et ça me semble impossible d'injecter quelque chose à cet endroit sans que la personne soit consentante. L'hématome de la 3e photo est très proche de cet endroit (mais il se pourrait que ce soit le côté du bras et non l'avant-bras).

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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#37

Message par Cartaphilus » 23 nov. 2022, 19:30

LoutredeMer a écrit : 23 nov. 2022, 17:06 Beaucoup sont d'accord pour reconnaitre qu'il ne s'agit pas de seringues et d'injection de produits/virus par des seringues. Par contre, je suggère que le crayon à insuline pourrait parfois être utilisé pour ces agressions : aiguille courte et maniabilité + rapidité d'action pour l'agresseur... Soit il est rempli avec quelque chose, soit il est vide ce qui engendre le gros risque de la bulle d'air. A moins qu'il y ait une sécurité anti-bulle ou qu'il soit possible de le démonter pour ne conserver que le dispositif qui pique et le prendre en main. Le crayon à insuline pourrait aussi provoquer cet hématome rond autour de la piqûre (personnellement je ne connais pas l'utilisation de ce crayon).
Qu'est-ce que « le gros risque de la bulle d'air » ?
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.

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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#38

Message par LoutredeMer » 23 nov. 2022, 20:41

Cartaphilus a écrit : 23 nov. 2022, 19:30 Qu'est-ce que « le gros risque de la bulle d'air » ?
C'est dans le cas d'une piqûre intraveineuse, bien sûr (c'est pour cela que l'infirmière tapote la seringue pour faire remonter les bulles d'air et éjecte un peu de liquide avant de piquer, sinon c'est la mort assurée). Alors oui, ça ne concerne pas une piqure intramusculaire, mais comme les piqures ici semblent faites dans l'urgence et un peu au hasard, si elles touchaient une veine, je pense qu'il y aurait un risque et j'ose penser que les "piqueurs" en ont conscience.
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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#39

Message par LoutredeMer » 23 nov. 2022, 21:08

MBelley a écrit : 23 nov. 2022, 19:26
LoutredeMer a écrit : 23 nov. 2022, 17:06 Quant aux piqûres, sur les photos de cet article, il y a parfois hématome. Un insecte ne crée pas tels hématomes bien ronds et colorés. Par contre le fait d'asséner brutalement un coup d'aiguille peut conduire à de tels hématomes.
Je ne suis pas spécialiste en hématomes, mais ce que j'en comprend c'est que c'est un épanchement de sang sous-cutané faisant suite à un coup et/ou une rupture d'un vaisseau sanguin. Un bleu, quoi!
OUi, un hématome, c'est un bleu.

Mais certaines piqures de tiques donnent des rougeurs assez intenses autour du point de la piqure, avec ou sans inflammation. On parle d'érythème et ils peuvent être semblables à ce qu'on peut voir sur certaines des photos de piqures en boite de nuit qu'on retrouve sur internet.

Dans certains articles on rapporte des hématomes autour de piqures de puces de lit, mais je me demande si on n'a pas fait une confusion entre hématome et érythème. Ex: https://www.punaisedelit.fr/piqures
L'une des deux jeunes filles parle de plusieurs rougeurs, je pense qu'il y a les deux (hématome et érythèmes).

Je n'ai pas exclu les piqûres d'insectes viewtopic.php?t=14673#p627073 , surtout qu'ayant travaillé l'été en discothèque quand j'étais étudiante, je peux réaffirmer que quand on rallume les lumières, c'est souvent piteux et sale. En plus elles ont été fermées presque deux ans donc pas forcément bien aérées. Des punaises ou des puces dans les banquettes, pourquoi pas.

Mais il y aurait beaucoup plus de cas, et pas principalement des jeunes femmes d'environ 20 ans (il faudrait avoir des stats).

Il faudrait savoir aussi si des démangeaisons sont ressenties. Et il y aurait plusieurs piqûres visibles sur chaque personne, pas une.

Depuis le temps, je pense aussi que les patrons de boîtes se seraient aperçus qu'ils avaient des insectes et auraient traité. Quoique je n'ai pas trouvé de nouvel événement depuis septembre (j'ai pas trop cherché non plus, notamment à l'étranger).
Dernier point, l'une des photos de l'article montrent une piqure à la jonction de l'avant-bras et du bras (6e photo). C'est exactement là qu'on prend généralement des prises de sang et ça me semble impossible d'injecter quelque chose à cet endroit sans que la personne soit consentante. L'hématome de la 3e photo est très proche de cet endroit (mais il se pourrait que ce soit le côté du bras et non l'avant-bras).
Je pense qu'ils (si ce sont des humains) piquent au hasard, ou là où ils peuvent (épaule, bras, taille, fesse, cuisse).
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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#40

Message par Cartaphilus » 23 nov. 2022, 21:35

LoutredeMer a écrit : 23 nov. 2022, 20:41
Cartaphilus a écrit : 23 nov. 2022, 19:30 Qu'est-ce que « le gros risque de la bulle d'air » ?
C'est dans le cas d'une piqûre intraveineuse, bien sûr (c'est pour cela que l'infirmière tapote la seringue pour faire remonter les bulles d'air et éjecte un peu de liquide avant de piquer, sinon c'est la mort assurée). Alors oui, ça ne concerne pas une piqure intramusculaire, mais comme les piqures ici semblent faites dans l'urgence et un peu au hasard, si elles touchaient une veine, je pense qu'il y aurait un risque et j'ose penser que les "piqueurs" en ont conscience.
Il existe deux types d'embolie gazeuses vasculaires : artérielles (EGA) et veineuses (EGV), les premières exigent « un gradient de pression suffisant pour faire pénétrer le gaz à l’intérieur de l’artère », et sont le plus souvent iatrogènes ; les secondes demandent des conditions particulières non remplies dans le cas qui nous occupe, « [q]uelques millilitres sont asymptomatiques dans une veine (petites bulles d’une perfusion par exemple). »
Référence.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.

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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#41

Message par MBelley » 24 nov. 2022, 04:40

LoutredeMer a écrit : 23 nov. 2022, 21:08 Je n'ai pas exclu les piqûres d'insectes viewtopic.php?t=14673#p627073 , surtout qu'ayant travaillé l'été en discothèque quand j'étais étudiante, je peux réaffirmer que quand on rallume les lumières, c'est souvent piteux et sale. En plus elles ont été fermées presque deux ans donc pas forcément bien aérées. Des punaises ou des puces dans les banquettes, pourquoi pas.

Mais il y aurait beaucoup plus de cas, et pas principalement des jeunes femmes d'environ 20 ans (il faudrait avoir des stats).

Il faudrait savoir aussi si des démangeaisons sont ressenties. Et il y aurait plusieurs piqûres visibles sur chaque personne, pas une.

Depuis le temps, je pense aussi que les patrons de boîtes se seraient aperçus qu'ils avaient des insectes et auraient traité. Quoique je n'ai pas trouvé de nouvel événement depuis septembre (j'ai pas trop cherché non plus, notamment à l'étranger).
Il faut tenir compte des craintes engendrées par ces supposées attaques à la seringue. Bien de jeunes en ont peur, de sorte qu'une simple piqure par un insecte ou un plaisantin peut engendrer des symptomes assez forts liés à la crainte.
D'autres jeunes peuvent trouver une cicatrice plus tard et croire qu'ils ont été piqués. De plus, peu importe le genre de cicatrice, vous pouvez être sûr que les jeunes filles vont davantage en avoir peur, d'une part parce que ce sont supposément les filles qui sont davantage attaquées et, d'autre part, parce que les femmes sont en général deux fois plus susceptible aux phobies que les hommes.

Maintenant, pour le nombre de piqures, si ce sont quelques rares insectes volants il n'y aura pas beaucoup de piqures par personne. Et s'il y a beaucoup d'insectes, les gens n'en feront pas une panique parce qu'ils vont penser s'être fait piquer par l'un des insectes qu'ils ont vus.

Pour les démangeaisons, c'est vrai qu'il faudrait investiguer davantage. Je n'ai rien lu en ce sens. Ça remet en doute les piqures d'insectes.

Finalement, comme il y a beaucoup de cas différents, il est fort possible qu'on ait affaire aussi à une panoplie de causes différentes (comme pour les ovnis et les PANs): différents insectes, différents "plaisantins" avec différentes sortes d'aiguilles, incluant possiblement des crayons à insuline vidés. Possiblement aussi des aiguilles ordinaires et des épingles à couches.
Et il est aussi fort possible que les marques vues plus tard après la soirée aient déjà été là avant la soirée ou aient été faites après la soirée. D'autres marques pourraient être liées à l'injection de drogues, acceptées par la personne. Cette dernière pourrait ne pas s'en rappeler (bien des personnes perdent la mémoire lorsqu'elles boivent trop) mais avoir été en état d'ébriété et consentante à essayer certaines drogues. Je pense ici à la 6e photo qui montre une marque en plein milieu d'un site d'injection intraveineuse.

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Re: Que dire de la "contagion psychosociale" ?

#42

Message par LoutredeMer » 24 nov. 2022, 18:51

Cartaphilus a écrit : 23 nov. 2022, 21:35 Il existe deux types d'embolie gazeuses vasculaires : artérielles (EGA) et veineuses (EGV), les premières exigent « un gradient de pression suffisant pour faire pénétrer le gaz à l’intérieur de l’artère », et sont le plus souvent iatrogènes ; les secondes demandent des conditions particulières non remplies dans le cas qui nous occupe, « [q]uelques millilitres sont asymptomatiques dans une veine (petites bulles d’une perfusion par exemple). »
Référence.
C'est compliqué, je n'ai pas tout compris. Mais j'ai aussi appris des choses, merci.

MBelley a écrit : 24 nov. 2022, 04:40 Finalement, comme il y a beaucoup de cas différents, il est fort possible qu'on ait affaire aussi à une panoplie de causes différentes (comme pour les ovnis et les PANs): différents insectes, différents "plaisantins" avec différentes sortes d'aiguilles, incluant possiblement des crayons à insuline vidés. Possiblement aussi des aiguilles ordinaires et des épingles à couches.
Et il est aussi fort possible que les marques vues plus tard après la soirée aient déjà été là avant la soirée ou aient été faites après la soirée. D'autres marques pourraient être liées à l'injection de drogues, acceptées par la personne. Cette dernière pourrait ne pas s'en rappeler (bien des personnes perdent la mémoire lorsqu'elles boivent trop) mais avoir été en état d'ébriété et consentante à essayer certaines drogues. Je pense ici à la 6e photo qui montre une marque en plein milieu d'un site d'injection intraveineuse.
Tout à fait.

Je voudrais revenir sur l'hypothèse de la psychose collective.
Il me semble que si c'était une psychose collective (argument que je comprends vu les menaces sanitaires et terroristes depuis 2 ans), on observerait des cas dans les rames de métro et de rer bondées. Bref, là où l'on se sent vulnérable dans une foule nombreuse. Or il n'en est rien, ce qui favorise la thèse de piqueurs.

D'autre part, le fait qu'il n'y ait pas de cas dans ces rames bondées (ainsi que d'ailleurs dans les couloirs de métro surchargés) pourrait s'expliquer par le fait qu'un piqueur enserré par la foule dans un espace délimité serait immobilisé sans pouvoir s'enfuir et donc repérable rapidement. Ce qui favorise encore la thèse de piqueurs (du fait qu'ils éviteraient ce genre d'endroit et donc d'absence de cas).

Autre chose : l'éclairage. Les piqures sont déclarées majoritairement dans des endroits sombres ou la nuit : discothèques (France, Royaume-Uni), là où le piqueur est moins repérable.

On a aussi vu des cas dans un festival pour ados, la Belgian Pride, une foule de supporters aux Pays Bas... Des espaces pas vraiment sombres, mais bondés et ouverts.

Il y a cependant un cas dans un bus en Belgique. "Le conducteur aurait tenté d’arrêter en vain deux hommes qui ont pris la fuite." Ce qui pourrait démontrer ce que je précise plus haut : le faire dans un transport en commun est risqué. (Il est bien sur possible qu'ils aient fui pour d'autres raisons.)
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

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