Les
clowns sinistres de 2014 sont bien une réalité. Les
coupeurs de nattes aussi (mais pas toujours).
Quant aux piqûres, sur les photos de cet
article, il y a parfois hématome. Un insecte ne crée pas tels hématomes bien ronds et colorés. Par contre le fait d'asséner brutalement un coup d'aiguille peut conduire à de tels hématomes.
Beaucoup sont d'accord pour reconnaitre qu'il ne s'agit pas de seringues et d'injection de produits/virus par des seringues. Par contre, je suggère que le
crayon à insuline pourrait parfois être utilisé pour ces agressions : aiguille courte et maniabilité + rapidité d'action pour l'agresseur... Soit il est rempli avec quelque chose, soit il est vide ce qui engendre le gros risque de la bulle d'air. A moins qu'il y ait une sécurité anti-bulle ou qu'il soit possible de le démonter pour ne conserver que le dispositif qui pique et le prendre en main. Le crayon à insuline pourrait aussi provoquer cet hématome rond autour de la piqûre (personnellement je ne connais pas l'utilisation de ce crayon).
Le même
article fournit une bonne analyse de l'affaire au stade actuel :
- Un tiers des victimes ne présentent aucun symptôme (nausées, vertiges etc).
- Le GHB ou le GBL, ne sont pas de bons candidats pour ces piqûres furtives. Ils n’auraient pas d’effet avec une petite quantité au bout d’une aiguille", précise Emmanuel Puskarczyk, chef du centre anti-poison du CHU de Nancy.
- Le virus du Sida est extrêmement fragile et ne survivrait pas sur un bout d’aiguille, rassure le docteur Leila Chaouachi, pharmacienne au centre d’addictovigilance de Paris. Quant aux hépatites, il existe un traitement préventif conseillé".
- des centres ont mis en place des protocoles pour que les analyses soient faites rapidement. Mais un autre élément dissuade parfois les victimes. "Il faut savoir que c’est le procureur qui décide ou pas de faire les analyses, parce que cela coûte plus de 1 000 euros. Si le procureur ne souhaite pas poursuivre, c’est la victime qui doit payer", explique Magali Labadie.
- Nous sommes plutôt sur un délai de trois mois que trois semaines", confie un expert toxicologue
- Sarah a dû faire des analyses régulières pendant trois mois, inquiète d’une éventuelle infection au VIH ou aux hépatites : "J’ai dû aller à l’hôpital faire des prises de sang régulièrement, revenir chercher les résultats, et faire attention lors des rapports avec mon conjoint", raconte la jeune femme. En l’occurrence, aucune infection n’a été découverte. "
- Déjà en 1819, plus de 400 cas d’agressions par piqûre avaient été recensés en France, principalement à Paris. Des jeunes filles se faisaient piquer le soir dans la foule des grands boulevards notamment. Un homme avait été arrêté par la police : Auguste-Marie Bizeul, un tailleur de 35 ans qui niera les faits pendant son procès en 1820.
"Il faudra attendre l’avènement de la sexologie à la fin du XIXème siècle pour disposer d’études de cas cliniques de piqueurs de fesses, explique Emmanuel Fureix professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris Créteil.
On les considère alors comme des sado-fétichistes qui prennent du plaisir à faire mal à leur victime, ou à la vue du sang épanché".
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..