Bonjour le Forum
j'ai un problème et je voulais avoir votre opinion, que faire en cas de panne du chauffage dans votre appartement? De même un locataire peut-il décider d'arrêter de payer son loyer a cause d'une panne de chauffage?
Merci
[Divisé de:] Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
[Divisé de:] Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Tout pour une meilleure vie...
Re: [Divisé de:] Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Dans quel pays ?
Русский военный корабль, иди нахуй !


- LoutredeMer
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Re: [Divisé de:] Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Salut,
Tu dois contacter l'ADIL de ton département qui renseigne les locataires.
https://www.anil.org/contact/
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"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
- Dominique18
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Re: [Divisé de:] Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
La commission d'enquête de l'Assemblée Nationale, au sujet de du dossier énergie français pourrait n'être qu'un machin administratif de plus.
Possible...
Il a permis de belles libérations de la parole et ça peut faire mal
Le dernier en date à se lâcher : Henri Proglio, ancien dirigeant d'EDF.
https://www.lepoint.fr/politique/le-gra ... 768_20.php
"Morceau choisi":
Pourtant, elle semble avoir choisi la voie du clientélisme électoral, les tripatouillages politiques, avec les conséquences que l'on connaît en Allemagne, mais aussi, par ricochet, en Europe.
Henri Proglio n'est assurément pas le blanc chevalier, ses amitiés politiques, son parcours, interrogent. Il semble traîner quelques bonnes vieilles gamelles.
Pour démêler l'écheveau et en extraire des éléments constructifs, il va en falloir de l'énergie (sic!), de la volonté et du courage.
Les années futures risquent d'être compliquées pour redresser la barre. et influer sur le cours des évènements...
Possible...
Il a permis de belles libérations de la parole et ça peut faire mal
Le dernier en date à se lâcher : Henri Proglio, ancien dirigeant d'EDF.
https://www.lepoint.fr/politique/le-gra ... 768_20.php
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Le grand déballage explosif de l’ancien patron d’EDF face aux députés
« Poison », politique « au doigt mouillé »… Devant la commission d’enquête sur la perte d’indépendance énergétique du pays, Henri Proglio se lâche.
Par Géraldine Woessner
Publié le 14/12/2022 à 13h40
Il a dirigé l'entreprise de 2009 à 2014, à cet instant critique où la politique d'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité, décidée par Bruxelles à la fin des années 1990, est pleinement entrée en application. Écarté de son poste par François Hollande au profit de Jean-Bernard Levy, alors jugé plus en phase avec les projets de décroissance nucléaire du gouvernement, Henri Proglio a lâché la bride devant les députés ce 13 décembre, accusant ouvertement Bruxelles et « les gouvernements successifs » d'avoir délibérément saccagé, depuis 2010, le système électrique français.
Lorsqu'il prend la tête de l'entreprise publique « au début du XXIe siècle », raconte-t-il, « EDF est exportateur d'énergie, a les prix les moins chers d'Europe (deux fois et demie moins chers que l'Allemagne) et un contrat de service public qui fait référence dans le monde, et donne à la France un atout formidable en matière d'émissions de gaz à effet de serre. Il n'y avait plus qu'à tout détruire : c'est chose faite ! »
Le ton est calme, accablé par le constat, mais les mots sont grinçants, et pendant près de deux heures, les balles sifflent. Contre l'Europe, d'abord, accusée d'avoir délibérément ruiné, sous la pression de l'Allemagne, le potentiel français. « L'Allemagne a choisi l'industrie comme axe majeur de son économie, puis a tenté l'energiewende [la transition énergétique allemande, axée sur la sortie du nucléaire et le développement des renouvelables, NDLR]. Cela s'est terminé par un désastre absolu, les énergéticiens allemands étaient ruinés, totalement vulnérables », détaille l'ancien patron d'EDF. « Comment voulez-vous que ce pays accepte que la France dispose d'un outil compétitif aussi puissant qu'EDF à sa porte ? L'obsession allemande depuis trente ans, c'est la désintégration d'EDF. Ils ont réussi. »
Avec la complicité de l'Europe, accuse-t-il, qui « a pris comme axe idéologique unique la concurrence »… Et celle des gouvernements français. Proglio cible les responsables politiques en rafale. La loi Nome, votée en 2010, qui imposait à EDF de subventionner ses concurrents en leur vendant à prix cassé un quart de son électricité ? « Une mesure inique, destinée à casser EDF et prise sous la pression bruxello-allemande », dénonce-t-il. « Ça a très bien fonctionné, les concurrents d'EDF sont devenus riches. » Pas les Français : pour compenser les pertes, EDF a augmenté ses tarifs, révèle-t-il. Des propos qui font écho à ceux de son prédécesseur à la tête d'EDF (de 2004 à 2009) Pierre Gadonneix, auditionné une semaine plus tôt par la même commission, qui avait dénoncé « une monstruosité », en grande partie responsable de la lente dégradation d'un parc nucléaire français privé d'investissements, et de toute perspective.
À la tribune, les membres de la commission, qui ont entamé leurs travaux fin octobre, se lancent des regards en biais. « Ça tranche avec l'audition précédente », commente l'un d'eux, par SMS. Plus tôt dans la journée, les députés avaient en effet entendu Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat au ministère de la Transition écologique, qui a répondu aux questions dans une solide langue de bois administrative. « Dix ans en poste : il n'a rien vu, rien anticipé, a enterré tous les rapports », tacle un député. Proglio, lui, se lâche…, raconte avoir assisté « à la recherche pathétique d'un accord électoral avec un parti antinucléaire » (EELV) qui a conduit, pendant la campagne de 2012, « à la fermeture annoncée de 28 réacteurs ». Seule la centrale de Fessenheim sera fermée. Il raconte comment « une théorie absurde » lui a été « imposée à l'époque par les pouvoirs publics : la théorie de la décroissance électrique. Il était de bon ton d'accepter l'idée de considérer que la consommation d'électricité allait diminuer en France », s'étonne-t-il, quand tous les indicateurs montraient précisément l'inverse. « N'importe quel artisan boulanger aurait eu plus de bon sens », attaque-t-il.
À la place, Henri Proglio a eu Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et Premier ministre sous la présidence de François Hollande, qui s'était proclamé « chef de file de la filière nucléaire française. Il organisait des réunions à Matignon pour distribuer les rôles, comme Ubu roi ! » Le détail de ces rencontres, organisées dans le huis clos du pouvoir, est confondant. « Il y avait onze ministres, onze directeurs de cabinet, vingt patrons de l'administration et les patrons d'Engie, d'Alstom, d'Areva et moi. Et le Premier ministre répartissait le développement du nouveau nucléaire à l'international ! Un jour, le roi de Jordanie est venu à Paris, il voulait qu'on lui livre un réacteur de 900 mégawatts. Le Premier ministre dit : la Jordanie, c'est qui ? Moi je dis : c'est Gérard [Mestrallet, président d'Engie, NDLR]. » À Jean-Marc Ayrault qui s'étonne de ce « cadeau » consenti par EDF, Proglio fait remarquer, pince-sans-rire : « En Jordanie, il n'y a pas d'eau pour refroidir et pas d'argent pour payer, alors je préfère que ce soit Gérard. »
L'ignorance des données scientifiques et des enjeux industriels par la classe politique sourd de chaque intervention. « D'où vient l'objectif de réduire la part de nucléaire à 50 % du mix électrique ? » demande le président (LR) de la commission, Raphaël Schellenberger. « Pourquoi ce chiffre ? » Réponse de Proglio, lapidaire : « C'est complètement au doigt mouillé. Totalement ! Personne n'a jamais estimé autrement que comme ça. On n'a d'ailleurs jamais su d'où viendraient les autres 50 %. » Des énergies renouvelables, peut-être ? « Les Allemands ont investi plus de 500 milliards dans les énergies renouvelables, on en voit l'efficacité. »
Quand Henri Proglio révèle le teneur d'une conversation qu'il aura, au cours de son mandat, avec la chancelière allemande Angela Merkel, certains députés regardent leurs chaussures. « Elle m'a dit qu'elle croyait totalement au nucléaire. Mais elle devait bâtir un accord de coalition avec les Verts conservateurs. Elle me l'a dit : elle a lâché le nucléaire pour des raisons politiques ! » Et de conclure par ces propos amers, dans un silence presque gêné : « L'Allemagne est consciente de ses propres enjeux et de ses propres intérêts. » Contre « le sacrifice d'EDF », la France, elle, « n'a rien négocié ».
« Poison », politique « au doigt mouillé »… Devant la commission d’enquête sur la perte d’indépendance énergétique du pays, Henri Proglio se lâche.
Par Géraldine Woessner
Publié le 14/12/2022 à 13h40
Il a dirigé l'entreprise de 2009 à 2014, à cet instant critique où la politique d'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité, décidée par Bruxelles à la fin des années 1990, est pleinement entrée en application. Écarté de son poste par François Hollande au profit de Jean-Bernard Levy, alors jugé plus en phase avec les projets de décroissance nucléaire du gouvernement, Henri Proglio a lâché la bride devant les députés ce 13 décembre, accusant ouvertement Bruxelles et « les gouvernements successifs » d'avoir délibérément saccagé, depuis 2010, le système électrique français.
Lorsqu'il prend la tête de l'entreprise publique « au début du XXIe siècle », raconte-t-il, « EDF est exportateur d'énergie, a les prix les moins chers d'Europe (deux fois et demie moins chers que l'Allemagne) et un contrat de service public qui fait référence dans le monde, et donne à la France un atout formidable en matière d'émissions de gaz à effet de serre. Il n'y avait plus qu'à tout détruire : c'est chose faite ! »
Le ton est calme, accablé par le constat, mais les mots sont grinçants, et pendant près de deux heures, les balles sifflent. Contre l'Europe, d'abord, accusée d'avoir délibérément ruiné, sous la pression de l'Allemagne, le potentiel français. « L'Allemagne a choisi l'industrie comme axe majeur de son économie, puis a tenté l'energiewende [la transition énergétique allemande, axée sur la sortie du nucléaire et le développement des renouvelables, NDLR]. Cela s'est terminé par un désastre absolu, les énergéticiens allemands étaient ruinés, totalement vulnérables », détaille l'ancien patron d'EDF. « Comment voulez-vous que ce pays accepte que la France dispose d'un outil compétitif aussi puissant qu'EDF à sa porte ? L'obsession allemande depuis trente ans, c'est la désintégration d'EDF. Ils ont réussi. »
Avec la complicité de l'Europe, accuse-t-il, qui « a pris comme axe idéologique unique la concurrence »… Et celle des gouvernements français. Proglio cible les responsables politiques en rafale. La loi Nome, votée en 2010, qui imposait à EDF de subventionner ses concurrents en leur vendant à prix cassé un quart de son électricité ? « Une mesure inique, destinée à casser EDF et prise sous la pression bruxello-allemande », dénonce-t-il. « Ça a très bien fonctionné, les concurrents d'EDF sont devenus riches. » Pas les Français : pour compenser les pertes, EDF a augmenté ses tarifs, révèle-t-il. Des propos qui font écho à ceux de son prédécesseur à la tête d'EDF (de 2004 à 2009) Pierre Gadonneix, auditionné une semaine plus tôt par la même commission, qui avait dénoncé « une monstruosité », en grande partie responsable de la lente dégradation d'un parc nucléaire français privé d'investissements, et de toute perspective.
À la tribune, les membres de la commission, qui ont entamé leurs travaux fin octobre, se lancent des regards en biais. « Ça tranche avec l'audition précédente », commente l'un d'eux, par SMS. Plus tôt dans la journée, les députés avaient en effet entendu Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat au ministère de la Transition écologique, qui a répondu aux questions dans une solide langue de bois administrative. « Dix ans en poste : il n'a rien vu, rien anticipé, a enterré tous les rapports », tacle un député. Proglio, lui, se lâche…, raconte avoir assisté « à la recherche pathétique d'un accord électoral avec un parti antinucléaire » (EELV) qui a conduit, pendant la campagne de 2012, « à la fermeture annoncée de 28 réacteurs ». Seule la centrale de Fessenheim sera fermée. Il raconte comment « une théorie absurde » lui a été « imposée à l'époque par les pouvoirs publics : la théorie de la décroissance électrique. Il était de bon ton d'accepter l'idée de considérer que la consommation d'électricité allait diminuer en France », s'étonne-t-il, quand tous les indicateurs montraient précisément l'inverse. « N'importe quel artisan boulanger aurait eu plus de bon sens », attaque-t-il.
À la place, Henri Proglio a eu Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et Premier ministre sous la présidence de François Hollande, qui s'était proclamé « chef de file de la filière nucléaire française. Il organisait des réunions à Matignon pour distribuer les rôles, comme Ubu roi ! » Le détail de ces rencontres, organisées dans le huis clos du pouvoir, est confondant. « Il y avait onze ministres, onze directeurs de cabinet, vingt patrons de l'administration et les patrons d'Engie, d'Alstom, d'Areva et moi. Et le Premier ministre répartissait le développement du nouveau nucléaire à l'international ! Un jour, le roi de Jordanie est venu à Paris, il voulait qu'on lui livre un réacteur de 900 mégawatts. Le Premier ministre dit : la Jordanie, c'est qui ? Moi je dis : c'est Gérard [Mestrallet, président d'Engie, NDLR]. » À Jean-Marc Ayrault qui s'étonne de ce « cadeau » consenti par EDF, Proglio fait remarquer, pince-sans-rire : « En Jordanie, il n'y a pas d'eau pour refroidir et pas d'argent pour payer, alors je préfère que ce soit Gérard. »
L'ignorance des données scientifiques et des enjeux industriels par la classe politique sourd de chaque intervention. « D'où vient l'objectif de réduire la part de nucléaire à 50 % du mix électrique ? » demande le président (LR) de la commission, Raphaël Schellenberger. « Pourquoi ce chiffre ? » Réponse de Proglio, lapidaire : « C'est complètement au doigt mouillé. Totalement ! Personne n'a jamais estimé autrement que comme ça. On n'a d'ailleurs jamais su d'où viendraient les autres 50 %. » Des énergies renouvelables, peut-être ? « Les Allemands ont investi plus de 500 milliards dans les énergies renouvelables, on en voit l'efficacité. »
Quand Henri Proglio révèle le teneur d'une conversation qu'il aura, au cours de son mandat, avec la chancelière allemande Angela Merkel, certains députés regardent leurs chaussures. « Elle m'a dit qu'elle croyait totalement au nucléaire. Mais elle devait bâtir un accord de coalition avec les Verts conservateurs. Elle me l'a dit : elle a lâché le nucléaire pour des raisons politiques ! » Et de conclure par ces propos amers, dans un silence presque gêné : « L'Allemagne est consciente de ses propres enjeux et de ses propres intérêts. » Contre « le sacrifice d'EDF », la France, elle, « n'a rien négocié ».
Attardons-nous sur le parcours d'Angela Merkel, femme politique, chancelière, mais aussi physicienne......L'ignorance des données scientifiques et des enjeux industriels par la classe politique sourd de chaque intervention. « D'où vient l'objectif de réduire la part de nucléaire à 50 % du mix électrique ? » demande le président (LR) de la commission, Raphaël Schellenberger. « Pourquoi ce chiffre ? » Réponse de Proglio, lapidaire : « C'est complètement au doigt mouillé. Totalement ! Personne n'a jamais estimé autrement que comme ça. On n'a d'ailleurs jamais su d'où viendraient les autres 50 %. » Des énergies renouvelables, peut-être ? « Les Allemands ont investi plus de 500 milliards dans les énergies renouvelables, on en voit l'efficacité. »
Quand Henri Proglio révèle le teneur d'une conversation qu'il aura, au cours de son mandat, avec la chancelière allemande Angela Merkel, certains députés regardent leurs chaussures. « Elle m'a dit qu'elle croyait totalement au nucléaire. Mais elle devait bâtir un accord de coalition avec les Verts conservateurs. Elle me l'a dit : elle a lâché le nucléaire pour des raisons politiques ! » Et de conclure par ces propos amers, dans un silence presque gêné : « L'Allemagne est consciente de ses propres enjeux et de ses propres intérêts. » Contre « le sacrifice d'EDF », la France, elle, « n'a rien négocié ».
Son travail de thèse est un apport au thème de recherche « Physique statistique et chimique des processus de recherche sur isotopes et rayonnements » dans le projet chimie physique et statistique de l'Institut central de recherche sur les isotopes et les rayonnements de l'Académie des sciences.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Angela_Merkel...elle prépare sa thèse de doctorat (intitulée « Étude du mécanisme des réactions de décomposition avec rupture de la liaison simple et calcul de leurs constantes de vitesse sur la base de la chimie quantique et des méthodes statistiques ») en chimie quantique, qu'elle soutient en 1986. Elle obtient la mention « très bien » (magna cum laude).
Pourtant, elle semble avoir choisi la voie du clientélisme électoral, les tripatouillages politiques, avec les conséquences que l'on connaît en Allemagne, mais aussi, par ricochet, en Europe.
Henri Proglio n'est assurément pas le blanc chevalier, ses amitiés politiques, son parcours, interrogent. Il semble traîner quelques bonnes vieilles gamelles.
Pour démêler l'écheveau et en extraire des éléments constructifs, il va en falloir de l'énergie (sic!), de la volonté et du courage.
Les années futures risquent d'être compliquées pour redresser la barre. et influer sur le cours des évènements...
Dernière modification par Dominique18 le 15 déc. 2022, 10:21, modifié 1 fois.
Re: [Divisé de:] Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Merkel et Poutine ont vécu en Allemagne de l'Est, ceci explique leurs relations.
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- Dominique18
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Re: [Divisé de:] Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
C'est possible, compte-tenu du parcours d'Angela Merkel.Lambert85 a écrit : 15 déc. 2022, 08:43 Merkel et Poutine ont vécu en Allemagne de l'Est, ceci explique leurs relations.
Il y a des zones d'ombre.
https://www.rts.ch/info/monde/12983793- ... utine.html
Autre information......La diplomatie allemande reposant sur l'apaisement à l'égard de Moscou est aujourd'hui considérée comme complètement naïve. Autre pierre d'achoppement, l'aspect économique de ces relations: Angela Merkel n'a jamais remis en cause les projets de gazoducs Nord Stream I et II, l'idée étant qu'en créant des liens économiques forts avec la Russie, on l'amènerait à un partenariat avec l'Union européenne qui apaiserait toutes velléités belliqueuses. Un échec là encore sur toute la ligne.
Tous ces "échecs" ne peuvent évidemment pas être imputés à Angela Merkel seule. L'ex-chancelière n'a fait que poursuivre la politique de ses prédécesseurs, à commencer par Gerhard Schröder, le lobbyiste n°1 de Vladimir Poutine en Allemagne..
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_AllemagneLe secteur de l’énergie en Allemagne est l’un des plus importants au monde : il est en particulier 3e importateur net de gaz naturel, 6e importateur net de pétrole, 9e importateur net de charbon, 3e exportateur net d'électricité ; 1er producteur de lignite, 8e producteur de charbon/lignite, 8e producteur d'électricité, 8e producteur d'électricité à base de charbon et lignite, 8e producteur d'électricité nucléaire. La production d'électricité à partir des énergies renouvelables (EnR) lui confère une place particulièrement éminente : il est le 6e producteur mondial d'électricité renouvelable, et occupe le 3e rang pour l'éolien, le 4e rang pour la biomasse ansi que le 5e rang pour le solaire.
C'est aussi l'un des pays où l'électricité est la plus chère : voir Prix de l'électricité en Allemagne, et l'un des plus gros émetteurs de CO2 lié à l'énergie, au sixième rang mondial en 2019 avec 1,9 % des émissions mondiales pour 1,1 % de la population mondiale. Ses émissions atteignent 7,75 tonnes par habitant, 77 % au-dessus de la moyenne mondiale, contre 4,36 tonnes en France.
Pour sa consommation d'énergie primaire par habitant, l'Allemagne se situe 87 % au-dessus de la moyenne mondiale, mais 1,5 % au-dessous de celle de la France et 47 % au-dessous de celle des États-Unis.
Le réchauffement climatique et la géo-politique... que du bonheur...
EDIT...
J'ai loupé une info: je viens de m'apercevoir que le fil a été divisé, et que les dernières conversations devraient plutôt figurer sur l'autre.
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