Ok les référentiels sont des abstractions, des découpages arbitraires.ABC a écrit : 29 janv. 2023, 20:52 Ben oui.
La vitesse de la lumière par rapport à O2 n'est pas la même si elle est mesurée dans O2 (c'est à dire avec les mètres et les hologes de O2) ou si elle est mesurée dans O1 (c'est à dire avec les mètres et les hologes de O1).
La seule chose qui ne soit pas arbitraire c'est que la vitesse de la lumière change par rapport aux horloges qui accélèrent. Vous pourrez vous placer dans n'importe quel référentiel inertiel, vous verrez toujours que la vitesse de la lumière change par rapport aux horloges qui accélèrent. C'est une réalité physique. Donc Einstein a tort et toutes ses conventions de synchronisation n'y changeront rien.
Prenons le problème autrement : pour que la contraction des longueurs ait une origine géométrique, comme le dit Einstein, il faut qu'elle soit la conséquence du changement de simultanéité. Or, si la simultanéité comme vous le dites n'existe pas, comment expliquez-vous qu'un objet se contracte pendant qu'il accélère ? Si sa ligne de simultanéité ne change pas physiquement, pourquoi est-ce qu'il se contracte ?
On voit dans un diagramme de Minkowski qu'un objet en mouvement se contracte parce qu'il change de simultanéité. Or vous avez dit vous même que la simultanéité n'était qu'une convention et on sait que les horloges ne se désynchronisent pas d'elles-mêmes. Comment une convention pourrait-elle faire se contracter l'objet ? Ca ne tient pas debout.
C'est Einstein et ses adeptes qui prennent l'espace-temps pour un objet physique. C'est eux encore qui prennent la métrique de Minkowski, qui n'est qu'une méthode de calcul, pour une métrique physique. C'est eux qui prennent un changement de la coordonnée temporelle d'un évènement pour un changement d'époque, comme si recommencer à numéroter les années à partir de 1 maintenant allait nous faire revenir à l'an 1 par enchantement.Par ailleurs, vous confondez la carte et le territoire. Le territoire c'est le contenu énergie-matière de l'univers. La carte c'est l'espace-temps. Une carte de la France n'est pas la France, elle en est la représentation. L'espace-temps est un modèle, ce n'est pas un objet physique.
Quand la "matière-énergie" change sa simultanéité ça ne regarde qu'elle et ça ne change rien à l'espace-temps environnant.
La RG est géométriquement fausse. Elle n'est vraie que dans le référentiel de Lemaître. Cela vient de ce que dans ce référentiel, la vitesse de la lumière est isotrope pour de vrai et les objets immobiles ne sont pas contractés ni dilatés et qu'il n'y a donc pas de changement de simultanéité à prendre en compte.C'est exact. Quand on se place dans le référentiel de Lemaître (2) pour faire des mesures, la vitesse de la lumière par rapport au référentiel de Schwarzschild est plus rapide quand la lumière tombe sur le corps à symétrie sphérique (elle vaut c+v où v² = 2GM/r désigne la vitesse de libération à l'atitude r considérée) que quand elle remonte (où elle vaut c-v, donc zéro quand on arrive sur l'horizon d'un trou noir).
La contraction des longueurs et la dilatation du temps gravitationnelles sont modélisées par un changement de la métrique, ce qui engendre une singularité sur l'horizon. Le fait que la vitesse de la lumière est anisotrope est nié et est remplacé par ce changement de métrique. Or, justement pour le référentiel de Lemaître, il n'y a pas d'anisotropie de la lumière et pas de déformation des objets immobiles, c'est pour cela que c'est juste dans ce cas.
Exact. Mais ce n'est pas du tout ce que dit la RG, la RG dit que la lumière ne remonte pas car le temps est dilaté.Le référentiel de Lemaître d'un corps à symétrie sphérique (non tournant) constitue un référentiel privilégié. Par exemple, un corps tombant sur un trou noir atteint l'horizon du trou noir en un temps propre fini. Par contre l'échange de signaux entre un observateur immobile à altitude fixe et un observateur tombant sur le trou noir cesse lorsque l'observateur en chute libre franchit l'horizon du trou noir. En effet, la lumière met de plus en plus de temps pour "remonter". Le temps que met le signal émis pour remonter le champ gravitationnel devient infini quand l'observateur en chute libre atteint l'horizon du trou noir.
A ce propos voir le point 3. d'un message précédent où je montre que l'effet Einstein ne peut pas s'expliquer dans le cadre de la RG car il exige une anisotropie de la vitesse de la lumière. Je ne suis pas sûr de mon raisonnement j'aimerais une expertise dessus.
C'est ce que dit la RG, mais elle est fausse. Le corps atteint l'horizon, c'est simplement que le rayon ne revient pas vers l'observateur de Schwarzchild. La RG remplace le ralentissement de la vitesse de la lumière par une dilatation du temps qui est censé affecter tout l'espace et donc aussi le chuteur. Mais c'est faux car le chuteur n'est absolument pas affecté par cette dilatation du temps qui n'existe pas. Ce sont les objets physique qui la subissent en fonction de l'anisotropie locale de la vitesse de la lumière. Pour le chuteur depuis l'infini la vitesse de la lumière est isotrope et il ne subit aucune dilatation du temps.Pour les observateurs de Schwarzchild, selon la mesure du temps propre à ce référentiel, le corps en chute libre sur le trou noir n'atteint jamais l'horizon du trou noir.
Ceci n'est compatible qu'avec l'interprétation Lorentzienne de la relativité. Donc vous vous contredisez.Il résulte de la vitesse v (v² = 2 GM/r) des observateurs "immobiles" de Schwarzchild par rapport au référentiel chute libre de Lemaître que les mètres des observateurs de Shwarzschild sont contractés en direction radiale (la courbure spatiale autour du coprs à symétrie sphérique est positive). Concernant les durées, les phénomènes se déroulent d'autant plus lentement, dans le référentiel de Schwarzchild, que les observateurs sont proches de l'horizon du trou noir (dilatation temporelle de Lorentz en (1/(1 - v²/c²)^0.5 où v² = 2GM/r, soit encore, 1/(1 - rs/r)^0.5 où le rayon de Scharzschild vaut rs = 2GM/c²).