thewild a écrit : 07 févr. 2023, 20:10
OK je commence à comprendre. J'ai déjà entendu ce genre d'argumentation où on joue sur la polysémie et où on sort des mots de leur contexte. Ce n'est pas de la science, et on ne démontre rien de cette façon.
Lorentz dit que les horloges en mouvement ont en quelque sorte leur propre espace-temps, différent de celui de l'espace extérieur. Leur espace-temps local s'est transformé pendant l'accélération. Dans leur espace-temps elles vont trouver des coordonnées spatiales et temporelles différentes aux choses extérieures. Par exemple, la terre aura une coordonnée de temps négative, par exemple, - 1 an.
Einstein dit que cette coordonnée de temps négative signifie que la terre est dans le passé des horloges, il confond la coordonnée de temps avec le temps lui-même.
Un objet en mouvement mesure les distances contractées selon la relation (distance réelle)² = (distance contractée)² + (décalage de temps)²
Le décalage de temps n'est qu'une partie de la distance spatiale réelle. Cette distance est mesurée sous forme de temps parce que la synchronisation des horloges n'est pas la même que la synchronisation du référentiel immobile. Ce n'est qu'un artefact de mesure. On voit bien que c'est un simple changement de repère euclidien, la distance réelle ne change pas et les époques non plus.
Einstein croit que la distance est vraiment contractée et que le décalage de temps est réel, donc au lieu de voir dans tout cela une transformation de coordonnées il voit une transformation de l'espace-temps. Pour lui les horloges n'ont pas tort, tout le monde a raison alors que pour Lorentz les horloges ont tort. Leur système de coordonné n'est pas adapté pour mesurer l'espace-temps extérieur, il n'est adapté pour mesurer que leur espace-temps personnel.
Einstein croit que l'espace et le temps se transforment puisqu'il pense qu'une longueur peut être plus longue ou moins longue selon le point de vue (alors que ce ne sont que ses coordonnées qui changent) et que des horloges peuvent être ou non synchronisées selon le point de vue (alors qu'il n'y a qu'un seul référentiel dans lequel elles sont réellement synchronisées)
thewild a écrit : 07 févr. 2023, 20:10
Pas du tout, mais je pense que vous ne lisez pas les réponses.
Il a postulé que la vitesse de la lumière était c dans tous les référentiels inertiels. De là découle sa théorie, et cette théorie explique des faits observés qui ne sont pas explicables avec les theories classiques.
Einstein voulait que les référentiels soient équivalents et a construit ses hypothèses dans ce but. Son seul et unique but était de rendre l'écriture des lois de la physique partout identique.
Il a postulé que la vitesse de la lumière était c dans tous les référentiels inertiels, et comme ce n'est pas vrai il a postulé quelque chose de faux. Mais en fait il est plus malin que ça, il a surtout défini les référentiels inertiels comme étant ceux dans lesquels les lois de la physique s'écrivent sous la même forme, ce qui fait qu'il ne parle pas des référentiels réels, mais des référentiels inventés de son cru dans lesquels, en effet, la vitesse de la lumière vaut partout c.
thewild a écrit : 07 févr. 2023, 20:10
Non, toujours pas. Les horloges mesurent des durées. Vous aurez beau répéter qu'elles mesurent des vitesse c'est un non-sens. La durée qu'elles mesurent pour qu'un signal lumineux aille de l'une à l'autre multiplié par c donne la distance (propre) qui les sépare.
Après l'accélération les horloges vont mesurer que la vitesse de la lumière est (d/(t1-t2)) et (d/(t1'-t2')) avec d distance qui les sépare.
L'horloge de derrière reçoit au temps t2 le signal lui indiquant l'heure t1 d'envoie du signal depuis l'horloge de devant. La vitesse de la lumière ne sera plus mesurée la même par les deux horloges puisque la lumière fuit une horloge et en poursuit une autre.
La vitesse de la lumière n'est donc plus isotrope. Les lois de la nature dans ce référentiels ne s'écrivent plus sous la même forme que dans le référentiel de départ.
La vitesse sera mesurée comme étant (c-v)*gamma² et (c+v)*gamma² si je ne me trompe pas. En effet les longueurs sont multipliées par gamma par rapport au référentiel immobile et les durées sont divisées par gamma, ce qui fait une vitesse multipliée par gamma².
Einstein arrive, il n'est pas content, et pour se conformer à ses désirs on resynchronise les horloges. On recalcule la vitesse de la lumière et on trouve c. Les lois s'écrivent de nouveau sous la bonne forme. Cette manipulation artificielle n'empêchera pas qu'on a bien vu que la vitesse de la lumière avait changé naturellement et que pour la faire revenir à c il faut une intervention humaine.
thewild a écrit : 07 févr. 2023, 20:10
Donc aucune expérience n'infirme la relativité restreinte, jusqu'à preuve du contraire.
Comme je l'ai déjà dit, c'est surprenant que vous utilisiez cette expérience pour informer la relativité restreinte, alors que ses résultats sont parfaitement en accord avec cette théorie.
La relativité d'Einstein ne peut pas être invalidée parce que c'est une tautologie. Elle définie les référentiels inertiels comme étant équivalents par construction. Le problème c'est que les référentiels inertiels réels ne sont pas ceux-là (les vrais on ne peut pas les trouver). Dans les vrais référentiels inertiel la vitesse de la lumière n'est jamais la même et je l'ai montré. Les référentiels inertiels d'Einstein ne sont que des pseudo-référentiels qui sont définis par l'isotropie de la vitesse de la lumière, pas par une expérience réelle.