Alors là, vraiment n’importe quoi!
Non, ce n'est pas n'importe quoi.
Je continue.
Donc la vitesse moyenne de la lumière sur un aller-retour est c. C'est étonnant que quelque soit notre mouvement on trouve cela.
Mais il faut noter que cela ne veut pas dire que la vitesse soit la même à l'aller qu'au retour. C'est seulement la vitesse moyenne sur le trajet aller-retour.
Donc on en déduit que pour que cette chose soit possible il faut :
1-Que l'objet se contracte selon le facteur de Lorentz.
2-Que l'objet possède son temps local, c'est à dire si on place des horloges sur la longueur de l'objet en mouvement elles ne marqueront pas la même heure vues depuis un point de vue où l'objet est en mouvement. C'est comme un fuseau horaire. Les heures se décalent sur la longueur de l'objet dans le sens du mouvement.
3-La durée des phénomènes physiques est ralentie selon le facteur de Lorentz quand on l'objet est observé depuis un point de vue où il est en mouvement.
Donc la Terre éprouverait ces 3 phénomènes et ce serait pour cette raison que la vitesse de la lumière est mesurée comme valant c sur un aller-retour.
C'est très étonnant et Lorentz a cherché une théorie qui puisse rentre compte de cela. La matière serait de nature électromagnétique et subirait ces phénomènes quand elle est en mouvement par rapport à l'éther. L'électron serait une modification de l'état de l'éther. Certains (par exemple Gustave Lebond) on imaginé qu'il s'agissait d'un tourbillon d'éther. On n'était pas loin de trouver la bonne solution.
Mais alors la physique avait des lacunes dans l'étude des ondes. Et personne n'a fait le rapprochement entre les transformations de Lorentz et la mécanique des ondes.
Aujourd'hui on sait que ces modifications physiques correspondent au déplacement d'ondes stationnaires dans le milieu qui les constitue. Cela veut dire que le matière pourrait être constituée d'ondes stationnaires d'éther. Quand ces ondes "stationnaires" se déplacent, elles subissent la transformation de Lorentz. Qui plus est, il existe une modélisation de l'électron conforme à la mécanique quantique et qui obéit aux transformations de Lorentz. On voit ici que l'énigme de la relativité est résolue et celle de la mécanique quantique aussi. Les particules sont des ondes d'éther. Cet éther, en fait, n'est rien d'autre que l'espace. Donc il ne faut pas imaginer l'espace rempli par une substance étrangère.
Le raisonnement d'Einstein est le suivant :
Puisque on ne sait pas à quelle vitesse la lumière se déplace par rapport à nous mais que l'on sait qu'elle se déplace à c sur un aller-retour, on va postuler qu'elle se déplace à c sur l'aller et sur le retour, comme ça on ne se posera plus la question.
Il s'agit d'une convention et c'est très bien. Lui même dit qu'il s'agit d'une convention et qu'on ne peut rien en déduire sur la vitesse réelle de la lumière.
Le problème c'est qu'il va déduire de cette convention des choses qu'il n'a pas le droit de déduire puisque ce n'est qu'une convention.
En effet, si on postule que la vitesse de la lumière est égale à c dans les deux sens ce n'est plus la matière qui change de géométrie, c'est l'espace-temps.
Pour Lorentz, même si on ne peut pas mesurer la vitesse de la lumière dans un sens, il est clair qu'elle ne peut pas être la même à l'aller et au retour. Un corps en mouvement va changer sa simultanéité (Lorentz ne voyait pas ça clairement il ne savait pas trop quoi penser du temps local), mais l'espace-temps en arrière plan reste immuable.
Pour Einstein c'est l'espace-temps qui change et le corps subit passivement ce changement.
Il faut bien voir d'abord que Einstein a établi une convention et que déduire quelque chose de physique d'une convention n'est pas une démarche scientifique valable. Donc déjà ça paraît louche que les scientifiques l'aient suivi dans cette démarche.
Mais le problème, c'est que l'espace-temps ne se transforme pas et ça se voit du premier coup d'oeil.
Si l'espace-temps se transformait, deux horloges qui accélèrent mettraient à jour toute seules leur simultanéité, c'est à dire qu'elles subiraient les transformations de l'espace et du temps et se décaleraient l'une par rapport à l'autre quand on les observe se mouvoir depuis un autre référentiel. Or ce n'est pas le cas, les deux horloges ne se décalent pas. La simultanéité de l'espace-temps ne change pas avec la vitesse, la géométrie de Minkowski n'existe pas.
On peut faire d'autres expériences, par exemple le paradoxe des jumeaux, et là aussi on constate que la version d'Einstein ne marche pas et c'est pour ça d'ailleurs que l'on parle de paradoxe : la version d'Einstein créé un paradoxe.
Il y a aussi le fait que la théorie d'Einstein ne marche que dans les mouvements continus et uniformes. C'est quand même bizarre. Si je tourne en rond je me déplace, mais si je vais en ligne droite je ne me déplace pas. Pourtant, pour tourner en rond ou pour avancer en ligne droite il me faut dans les deux cas accélérer. Donc il y aurait une sorte d'accélération qui met en mouvement (celle qui fait tourner) et une autre sorte d'accélération qui ne met pas en mouvement (quand on va tout droit)
Du coup quand on tourne ça créé des discontinuités dans l'espace-temps et c'est encore un autre problème.
En fait, rien ne marche sauf les équations, qui viennent de la théorie de Lorentz.
NB :
Et j'ajoute ce que je n'avais même pas considéré :
Deux horloges qui accélèrent selon le même programme ne se rapprochent pas en prenant de la vitesse : La ligne de simultanéité qui joint les deux horloges n'est pas altérée.
Deux horloges situées dans une fusée qui accélère se rapprochent au fur et à mesure que la fusée se contracte : La ligne de simultanéité de la fusée est altérée.
C'est la preuve que l'espace ne se transforme pas et que la matière seule se transforme car elle seule se déplace.