Le sentiment que j'ai c'est que finalement la description faite de la gravitation dans ce livre est correcte. Pourtant le mécanisme n'est pas suffisamment explicité.
Et du coup le mécanisme donné par LaFrenière est mauvais parce que ce dernier n'a pas compris le principe de Mach. LaFrenière imagine que la matière n'intercepte qu'une partie des ondes de l'éther à un endroit donné, alors qu'en fait la fréquence de la matière est réglée sur celle de l'éther et que chaque onde d'éther traversant la matière sera utilisée par elle.
C'est faux. Le vide et la matière ont la même fréquence. Mais il y a une fréquence entrante et une sortante qui correspondent à deux trains d'ondes progressant en sens inverse dans l'éther.Même un astre immense comme le Soleil ne peut pas intercepter la totalité de l'énergie des ondes planes qui circulent dans l'éther. Alors l'effet d'ombre n'est que partiel sur l'axe et il s'y forme aussi des champs plano-convexes, dont la force est toutefois réduite proportionnellement à l'effet d'ombre.
Ensuite, dans le livre de Wolff, même si l'idée est bonne il y a quelque chose qui ne va pas. A aucun moment il n'est question de dilatation du temps et de contraction des longueurs gravitationnelles. Pourtant l'origine de ces phénomènes est claire, c'est l'augmentation de la densité de l'éther.
Les ondes sortantes (divergentes) sont à plus haute densité donc sont nécessairement plus lentes que les onde entrantes. En effet pour que l'énergie entrante soit égale à l'énergie sortante les ondes plus dense doivent avancer moins vite. Au contraire, les ondes entrantes sont accélérées. Un objet stationnaire près d'une masse sera donc pris entre des ondes entrantes d'un côté plus lentes que de l'autre. Il se retrouve dans la même situation que s'il était en mouvement dans un espace sans gravité et il subit les effets relativistes associés.
Je pense que la gravité est cumulative car une onde densifiée par de la matière et passant dans une autre sera probablement encore plus densifiée etc... tout cela comprime les ondes de l'éther jusqu'à un niveau de compression maximal qui ne peut-être dépassé. La masse est comme un pompe qui aspire les ondes de l'éther d'autant plus vite et les rend d'autant plus lentes et denses qu'elle est dense elle-même. Les corps matériels sont aspirés à la vitesse engendrée par la superposition de leurs ondes entrantes et sortantes, et une fois agrégés à la masse il vont en augmenter la densité et la force attractive.
Il y a une distinction à faire : le vide et l'éther sont deux choses différentes. Le vide est de l'éther qui n'est pas de la matière, il est fait d'ondes d'éther progressives et la matière d'ondes d'éther stationnaires. En lisant le livre de Wolff on comprend que l'éther n'est ni plus ni moins que l'espace. Il ne faut donc pas imaginer l'espace comme étant rempli d'éther : il est l'éther.
Par conséquent je pense que la densité de l'espace correspond à sa courbure, c'est peut-être même cette courbure qui est l'essence de la densité. Contrairement à Wolff, je pense que cette courbure est réelle et correspond à une 4e dimension.
Dans le livre il n'y a pas de mathématiques pour la gravitation, je pense qu'ils ne sont pas arrivés à concilier les résultats avec la RG ou qu'aucun d'eux ne maîtrisait la RG. Ce qui pouvait gêner c'était que la lumière était pour eux anisotrope dans le champ de gravitation et non pour la RG. En fait, c'est eux qui ont raison, les équations de la RG ne tiennent pas compte de cette anisotropie et donnent pour la vitesse coordonnée radiale de la lumière ce qui est en fait sa vitesse coordonnée radiale moyenne sur un aller-retour. La contraction de l'espace de la RG et la dilatation du temps de la RG correspondent aux changements géométriques subis par les corps immobiles dans cet environnement, pas à un changement de la métrique de l'espace-temps. La densité au niveau de l'horizon n'est pas infinie et les ondes de l'éther ne sont pas immobiles, car les ondes entrantes arrivent à la vitesse double de celle de la lumière. La densité correspond bien à la courbure de l'espace et le gradient de densité à l'anisotropie de cette courbure, mais il s'agit d'une courbure différente de la courbure spatio-temporelle de la RG, c'est celle que fait apparaître un diagramme espace-temps incliné de la gravitation : l'espace s'incline dans la 4e dimension. Sur l'horizon du trou noir, l'espace est incliné à 45°. L'espace n'est densifié que pour un observateur éloigné, pour le chuteur de l'infini il est resté normal, la vitesse des ondes entrantes et sortantes n'a pas changé, parce que la ligne d'univers du chuteur s'incline avec l'espace. Un champ gravitationnel est un changement de direction de l'espace à 3 dimensions dans le continuum euclidien à 4 dimensions.