thewild a écrit : 20 avr. 2023, 22:47Vous dites que les femmes ne veulent pas partager leur vestiaire avec des personnes ayant un penis, il me semble que ce n'est pas le penis le problème, et donc que c'est plus compliqué que ça.
Le pénis c'est déjà un problème, mais en effet, c'est pas le seul, cela indique également qu'il y un intrus, c'est-à-dire un homme, qui n'a rien à faire dans le vestiaire pour femme. Si tu parle ensuite d'un curieux cas de figure, type intersexe, alors là comme déjà dit il faut trouver des solutions particulières, comme annoncer la personne concerné, voir avec les habituées, etc, etc... Mais on ne change pas le règlement, on demeure avec un vestiaire pour homme et un vestiaire pour femmes.
thewild a écrit : 20 avr. 2023, 22:47Et vous persistez à croire que c'est remettre en question le bien fondé de la séparation mais ce n'est pas ça du tout. C'est le critère utilisé pour discriminer que je questionne. Alors pour vous c'est peut être pinailler mais pour moi c'est aller au fond des choses.
Ok au temps pour moi, on ne remets pas en cause la séparation des vestiaires, cool. Pour aller au fond des choses pas besoin, si anomalies il y a, c'est-à-dire si personne intersexe il y a, on trouve des solutions particulières pour cette personne. Comme on trouve des solutions particulières dans d'autres circonstances pour des emplois ou autres avec des personnes en situations de handicap.
thewild a écrit : 20 avr. 2023, 22:47Pour prendre un exemple qui vous parlera, c'est comme de dire que les mammifères sont vivipares. Selon vous, c'est toujours vrai à de rares exceptions près qui ne remettent pas la règle en question, ou ce n'est simplement pas une règle ? Je pense pour la deuxième réponse. Enfin je dis peut être une bêtise car je ne suis pas très calé en zoologie, mais je pense que vous comprenez l'idée.
On définit un mammifère sur plusieurs critères, le premier, l'allaitement des petits, et d'autres traits anatomiques tels que l'anatomie de l'oreille interne. La viviparité n'en fait pas partie, car les premier mammifères étaient ovipares, la viviparité a évolué postérieurement à la lactation ou les osselets de l'oreille internes, comme le sont encore les monotrèmes. Là on cause phylogénie. Mais aller poursuivons, si je te dis qu'un des traits différenciant les humains des autres grands singes, est son cerveau plus volumineux. Tu pourrais me rétorquer que des humains atteints de microcéphalie peuvent avoir des cerveaux faisant seulement le quart de celui d'un humain normal, c'est-à-dire plus petit que celui du chimpanzé. Dès lors la taille du cerveau n'est plus un trait caractéristique particulier distinguant l'humain des autres grands singes? La réponse tu la connais déjà. On pourrait également dire que la notion même d'humain est à jeter, car on se nomme humain, nous ne le sommes pas, car la limite entre humain et non-humain, n'est pas claire, dans le continuum évolutif partant de notre ancêtre commun avec le chimpanzé. Pour autant tu parie combien qu'on peut identifier sans analyse génétique un humain de tout autre espèce d'un simple regard? L'existence d'exceptions, de continuum flou, et de complexité, n'annule pas la pertinence des catégorie, la réalité que décrivent ces dernières, et donc leur fonctionnalité. Pinailler en jouant sur les exceptions et autres subtilité est un exercice qu'on peut apprécier, mais lorsqu'on va trop loin au point de vouloir nier la pertinence de ces catégorie pour verser dans un relativisme à l'absurde, on tue bel et bien la raison et c'est ce que dénonçait à juste titre Gilbert Keith Chesterton. J'ai récemment suivit l'enfilade d'Acer Mendax où celui-ci prétendait ne pas pouvoir définir ce qu'est un garçon et que le seul moyen de déterminer si une personne est un garçon c'est si cette personne s'identifie comme telle, on est là typiquement dans le cas d'une personne se disant sceptiques étant tombé dans la destruction de la raison que Gilbert Keith Chesterton avait déjà dénoncé à son époque.