[lionel62 a écrit : 07 janv. 2023, 15:35
Exactement, les scientifiques de tous pays, de toutes religions et bords politiques sont tous payés par Satan en fait.
Voilà problème réglé !
et ça t'en bouche un coin !
[lionel62 a écrit : 07 janv. 2023, 15:35
Exactement, les scientifiques de tous pays, de toutes religions et bords politiques sont tous payés par Satan en fait.
Voilà problème réglé !
SATAN : Synergie entre ATténuation et AdaptatioN
Approche à l'échelle du territoire (APR REACCTIF 2015)
L'objectif de ce projet est d'évaluer l'incidence des stratégies d'adaptation des forêts au réchauffement climatique sur l'atténuation qu'elles peuvent procurer, en utilisant la forêt d'Orléans forestier comme territoire d'étude. Les résultats de simulations montrent que, après environ 70 ans d'évolution, une réduction de 20% de la densité des peuplements (objectif[…] Plus de détails
Le CO2 a une concentration atmosphérique d'à peine 0.042%.pacien a écrit : 05 janv. 2023, 18:42 Dans les médias on ne parle jamais de vapeur d’eau pour l’effet de serre, d’où le laïus.
Le CO2 n’est pas le seul mais le principal GES (anthropique), c’est lui que le GIEC accuse en permanence (70 % effet de serre anthropique). Le N2O a un PRG impressionnant, mais sa concentration est loin des 23 % du CO2.
De son chapeau, bien sûr !D'où tirez-vous vos 23% ?
Encore faudrait-il qu'ils soient capable de déterminer qui est quoi.Wooden Ali a écrit : 08 janv. 2023, 13:01
Encore une donnée mal comprise, réutilisée n'importe comment et qui va à l'encontre de ce qu'elle est censée faire.
Le climato-scepticisme aurait plus de chance ... s'il n'était soutenu par des climato-sceptiques de son style.
Préservez-moi de mes amis. Mes ennemis ? Je m'en charge !
C'est vrai !pacien a écrit : 01 janv. 2023, 14:45 le CO2 est loin derrière la vapeur d’eau responsable des 3/4 de l’effet de serre.
Le Giec est "une machine de propagande politique", ses scientifiques sont des "escrolos". Sur Internet, les climatosceptiques cherchent à démontrer que ce Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat est corrompu. Mais pas seulement. C'est ce que démontre le projet Climatoscope, lancé en 2015 par le mathématicien David Chavalarias, directeur de l’Institut des systèmes de complexes de Paris, et Maziyar Panahi, ingénieur au CNRS spécialisé en intelligence artificielle. Cet outil analyse les tweets des comptes climatosceptiques sur Twitter.
Une communauté "plus structurée" depuis l'été dernier
Selon leur dernière étude publiée à la mi-février, le nombre de comptes climatosceptiques a bondi sur Twitter en France à l'été 2022, la France fait face à un fort regain de climatoscepticisme sur Twitter depuis juillet 2022. "Si on regarde l'activité climato-sceptique ou climato-dénialiste au niveau de la France sur les cinq ans d'observation, ce qu'on s'aperçoit, c'est que depuis cet été, il y a la formation d'une communauté beaucoup plus structurée, qui reste relativement petite, mais bon qui croît très vite sur les thèmes généralistes, explique David Chavalarias. Et cette communauté est inspirée notamment de toute la mouvance des dénialistes que l'on trouve aux États-Unis et dans d'autres pays anglo-saxons."
Je sais qu'à court et moyen terme, l'augmentation de la température provoque un dégagement de CO2 en favorisant la décomposition des matières organiques (notamment dans les océans, ce qui peut provoquer d'autres problèmes comme l'anoxie marine) par les bactéries. C'est un des nombreux leviers (positifs et négatifs) par lesquels une modification infime des paramètres astronomiques (par exemple lors des cycles de Milankovic) est capable de causer des répercussions dépassant de loin ce que sa faible ampleur laissait initialement présager. Au contraire, lorsque la température baisse, une plus grande quantité de carbone est retirée de l'atmosphère pour une durée variable par enfouissement, rompant l'équilibre entre émission et séquestration, et sa proportion atmosphérique régresse.Mesoke a écrit : 01 mai 2023, 16:54 Je vois souvent passer cette courbe :
Issue d'une publication scientifique d'Ole Humlun.
On y voit un décalage de quelques mois entre les variations de température des océans et de l'air, et la variation du taux CO2 dans l'atmosphère, avec les variations de température AVANT les variations de CO2. Ce qui laisse à suggérer que c'est la température qui influe sur le taux de CO2, et pas l'inverse.
Qu'en pensez-vous ?
Faux dilemme.Mesoke a écrit : 01 mai 2023, 16:54 Ce qui laisse à suggérer que c'est la température qui influe sur le taux de CO2, et pas l'inverse.
VoilàAkine a écrit : 01 mai 2023, 18:40 Je sais qu'à court et moyen terme, l'augmentation de la température provoque un dégagement de CO2 en favorisant la décomposition des matières organiques (notamment dans les océans, ce qui peut provoquer d'autres problèmes comme l'anoxie marine) par les bactéries.
...
La corrélation entre température et taux de CO2 est actuellement difficilement réfutable, et certains croient trouver une porte de sortie en remettant en question le lien de causalité scientifiquement admis entre ces deux variables. Mais pointer la présence putative d'une causalité inverse à court terme n'exclut pas per se la possibilité (avérée par d'autres méthodes) de son existence dans l'autre sens.
Vous pouvez nous donner un exemple d'article / site ou vous avez vu cette courbe ?
Source : The phase relation between atmospheric carbon dioxide and global temperature ; la courbe.
MerciCartaphilus a écrit : 03 mai 2023, 09:10 Source : The phase relation between atmospheric carbon dioxide and global temperature ; la courbe.
Exemples de sites utilisant cette courbe : https://tinyurl.com/yz6thbyb
Vu l'incroyable travail scientifique depuis 30 ans (et davantage) pour expliquer / maitriser les éléments de la crise climatique et vu la pauvreté des études des climato-dénialistes, ce ne sont pas les sources explicatives qui vont manquerMesoke a écrit : 03 mai 2023, 11:46 Honnêtement j'en ai surtout parlé ici de manière assez neutre pour savoir si vous aviez des sources pour l'expliquer.
Beaucoup d'intervenants (Rudy Reichstadt, Thomas Durand, Etienne Klein, Gérald Bronner, Thierry Ripoll,...) reconnaissent, avec le recul et l'expérience, qu'il est pratiquement impossible, de raisonner un négationniste ou un complotiste (exemple type: Idriss Aberkane, en complète roue libre).Ce qui est purement inutile au demeurant, vu qu'un bon négationniste n'ira pas lire de source, ou au mieux n'en tiendra pas compte, ou discréditera son auteur sur des arguments aussi probants que "il est corrompu par les élites / le gouvernement / big pharma / -insérez tout groupe secret et tout puissant-", sans en apporter, bien entendu, la moindre preuve.
Vous ne trouverez pas d'article (simple et en français) pour chaque courbe postée par les climato-dénialistes.Mesoke a écrit : 05 mai 2023, 09:33 Bin je n'ai pas trouvé d'explications précises, simples d'accès et en français pour expliquer pourquoi dire que la courbe que j'ai postée "montre que le taux de CO2 atmosphérique est une conséquence du réchauffement climatique et pas sa cause" est une arnaque.
Comme le signale Dominique :Mesoke a écrit : 05 mai 2023, 09:33C'est pas facile de ferrailler avec des climato-négationnistes qui font dans la cueillette de cerise et le mille-feuille argumentatif (avec des tonnes de citations de scientifiques qui disent des trucs contradictoires entre elles)
Il est bon de préciser les données scientifiques sérieuses concernant le sujet (trouvables sur le site cité plus haut), mais ça ne suffira pas toujours.Dominique18 a écrit : 05 mai 2023, 12:09 Beaucoup d'intervenants reconnaissent, avec le recul et l'expérience, qu'il est pratiquement impossible, de raisonner un négationniste ou un complotiste
...
la vulgarisation scientifique, sensée toucher les foules a raté son objectif. Elle ne concerne que les individus qui manifestent déjà une appétence pour la connaissance, c'est à dire ceux qui sont déjà convaincus par la thématique d'intervention.
Inso please ?Ton tableau page 161 des « ERDEI (Energy Returned on Energy Invested) » est faux : je ne sais pas où tu as pris tes chiffres, et j’imagine qu’ils sont anciens et donc obsolètes. L’ERDEI de l’éolien est plus proche de 40, voire 50 ; un peu plus de 20 pour le photovoltaïque que tu ne cites pas.
* j'ai pu constater dans l'arrière-pays le nombre de cours d'eau à sec, la semaine dernière. De l'eau, il n'y en a pas, il n'y en a plus. Mais il existe des populations humaines, animales, et des environnements végétaux.Concernant le coût du solaire, Therond a raison, c'est l'un des moins chers.
Il a raison aussi de dire qu'il faut favoriser toutes les énergies décarbonées (nucléaire mais aussi solaire éolien et autres). Opposer l'un aux autres est stupide et contreproductif.
......
Aucune solution n'est parfaite, pas grave, on n'a pas le temps.
Il y a plein de problèmes à résoudre. Attendre pour chaque point la solution parfaite est utopique. Pourtant c'est hélas le cœur de beaucoup de discussion sur sujet.
On parle ici très peu des économies énergétiques et des baisses de consommation à faire. Ni des réductions des gros émetteurs de CO2 (ciment, élevage...). Autre gros point.
Je n'ai pas lu la BD "Le monde sans fin" de Blain / Jancovici, je ne répondrai que sur la lettre ouverte.ABC a écrit : 22 juil. 2023, 23:45 Cette lettre ouverte concernant les ENR et contestant, chiffres à l'appui, la position assez ferme de Jean Marc Jancovici sur l'intérêt très discutable (selon lui) des ENR me semble mériter une lecture attentive et une réponse par quelqu'un ayant de solides connaissances chiffrées sur la question. Inso please ?
Le Monde sans fin" : lettre ouverte à Jean-Marc Jancovici
Pierre-Guy Therond, Vice-President New Technologies chez EDF EN
OK donc, sur ce point c'est Therond qui a raison. Un autre point intéressant est signalé par Therond : des possibilités de coactivité ENR/agriculture pourraient se développer et réduire ainsi la compétition entre agriculture et production d'énergie évoquée par JANCO (1).Inso a écrit : 23 juil. 2023, 09:00- ERDEI (Energy Returned on Energy Invested ou Taux de Retour Énergétique) : très variable et les deux peuvent avoir raison. Il est effectivement proche de 20 sur les installations éoliennes européennes et est à 34 en Nouvelle-Zélande (avec un max à 57) source Note : l'ERDEI dépend principalement de la régularité des vents et de la taille des éoliennes. L'éolien marin est bien meilleur pour cet indicateur.
OKInso a écrit : 23 juil. 2023, 09:00l'EROC (Energy Return on Carbon Emissions) c'est bien ce qu'on cherche en priorité. Toutes les techniques ENR sont bien supérieures aux techniques utilisant des énergies fossiles.
Oui, encore faut-il en convaincre l'opinion publique. Une économie moins performante c'est moins de pouvoir d'achat et, malheureusement, l'attente de maintien (voir d'augmentation) de pouvoir d'achat (y compris dans les pays qui sont les mieux dotés de ce point de vue) continue à être jugée prioritaire sur les décisions requises pour permettre la survie de notre société mondiale à moyen terme (2).Inso a écrit : 23 juil. 2023, 09:00Avoir un ERDEI assez faible n'est pas pénalisant pour le climat si les énergies employées ne sont que peu carbonées (ce qui n'est pas possible à 100% mais c'est pour illustrer). L'aspect économique est à prendre en compte, mais n'oublions pas que si le climat par en vrille, on n'aura plus d'économie.
OK, mais on fait comment pour convaincre l'opinion publique que les efforts à faire ne peuvent pas être le seul fait des riches, des puissants, d'une volonté politique venant d'en haut ou d'un changement de système (une solution qui reste une croyance encore très forte). Ils impacteront, quelles que soit les solutions retenues, nos modes de consommation, la facilité de nos déplacements, l'obligation de se limiter à des achats de produits locaux (donc possiblement plus couteux). Les changements à mettre en place sont considérables et contraignants. Ils ne vont pas du tout dans le sens du maintien de notre pouvoir d'acheter tout ce que nous achetons aujourd'hui (3).Inso a écrit : 23 juil. 2023, 09:00Concernant le coût du solaire, Therond a raison, c'est l'un des moins cher. Il a raison aussi de dire qu'il faut favoriser toutes les énergies décarbonées (nucléaire mais aussi solaire éolien et autres). Opposer l'un aux autres est stupide et contreproductif. L'aspect économique est à prendre en compte, mais n'oublions pas que si le climat par en vrille, on n'aura plus d'économie
D'où l'importance de ne rien faire qui, par la forme des messages (même de contenu factuellement correct) entame la confiance qu'il doit inspirer pour pouvoir convaincre. Dans les actions de transformation profonde, notamment celles mettant en cause des convictions fortes ancrées à un niveau culturel, l'image de celui qui veut faire avancer les choses est un outil. Il faut veiller à faire passer les bons messages mais par des modes de communication n'impactant pas cet outil.Dominique18 a écrit : 23 juil. 2023, 08:57Jean-Marc Jancovici est le seul, à ma connaissance, qui propose une étude aussi poussée du devenir des sociétés et qui pose des questions dérangeantes.
OK. Un point intéressant à retenir dans les outils de communication.Dominique18 a écrit : 23 juil. 2023, 08:57rencontrer l'autre et débattre en se confrontant intelligemment
Oui. J'ai laissé un message incitant à se recentrer sur les vrais problématiques (au lieu de se perdre, par exemple, dans le dédale des batailles d'arrière-garde sur la précision/fiabilité des prédictions climatiques) sur un site encourageant le climato-"réalisme".Inso a écrit : 23 juil. 2023, 09:00Dans la situation actuelle il faut mettre en œuvre tout ce qui peut réduire l'empreinte carbone. Nucléaire, éolien, solaire, Grosses installations et petites installations. Centralisé et diffus. Aucune solution n'est parfaite, pas grave, on n'a pas le temps.
Il y a plein de problèmes à résoudre. Attendre pour chaque point la solution parfaite est utopique. Pourtant c'est hélas le cœur de beaucoup de discussions sur sujet.
Dans sa BD, JANCO cite 5 gros domaines d'actionInso a écrit : 23 juil. 2023, 09:00On parle ici très peu des économies énergétiques et des baisses de consommation à faire. Ni des réductions des gros émetteurs de CO2 (ciment, élevage...). Autre gros point.
(1) 1000 hectatres de panneaux photovoltaïques pour 1 GW de puissance installée pour un projet récemment évoqué contre 3 hectares pour une installation nucléaire de même niveau de puissance (donc de production annuelle en GWh nettement supérieure en raison de sa régularité). Notre confort (notamment ménager) et la facilité actuelle pour nous déplacer c'est bien, mais nous alimenter, c'est important aussi :-).
Je n'ai aucune solution, je n'en vois aucune et je reste très pessimiste sur ce sujet.ABC a écrit : 23 juil. 2023, 10:38 Oui, encore faut-il en convaincre l'opinion publique. Une économie moins performante c'est moins de pouvoir d'achat et, malheureusement, l'attente de maintien (voir d'augmentation) de pouvoir d'achat (y compris dans les pays qui sont les mieux dotés de ce point de vue) continue à être jugée prioritaire sur les décisions requises pour permettre la survie de notre société mondiale à moyen terme (2).
...
OK, mais on fait comment pour convaincre l'opinion publique que les efforts à faire ne peuvent pas être le seul fait des riches, des puissants, d'une volonté politique venant d'en haut ou d'un changement de système (une solution qui reste une croyance encore très forte)
La comparaison est pertinente mais ne concerne qu'une petite partie du problème.ABC a écrit : 23 juil. 2023, 10:38(1) 1000 hectares de panneaux photovoltaïques pour 1 GW de puissance installée pour un projet récemment évoqué contre 3 hectares pour une installation nucléaire de même niveau de puissance (donc de production annuelle en GWh nettement supérieure en raison de sa régularité). Notre confort (notamment ménager) et la facilité actuelle pour nous déplacer c'est bien, mais nous alimenter, c'est important aussi :-).
Scénario le plus probable à mon avis.ABC a écrit : 23 juil. 2023, 10:38Aucune chance que notre société mondiale ne résiste si nous laissons l'insécurité alimentaire et sanitaire se développer sur de larges parties des surfaces habitables, Europe incluse. Les conflits violents et flux migratoires qui en résulteraient la déstabiliseraient et ne lui laisseraient aucune chance de survie.
Vu les erreurs systématiques commises par "l'opinion publique" et les décideurs en la matière depuis bien longtemps, je classerai ça dans "contes et légendes".ABC a écrit : 23 juil. 2023, 10:38Cette écoute n'est possible que si l'opinion publique ne se trompe pas dans l'attribution de ses soutiens (comme l'a très bien constaté JANCO). C'est difficile. La recherche, souvent inconsciente, de pouvoir et/ou de reconnaissance pousse certains mouvements/groupements à encourager/favoriser nos divisions et tout ce qui agrave la situation en la rendant sociologiquement ingérable.
CQFDDominique18 a écrit : 23 juil. 2023, 11:54 Exemple individuel, certes, mais qui multipliés provoquent des ravages. J'ai été atterré par le nombre de dépôts sauvages de déchets dans la region de Montpellier (milieux urbains et milieu ruraux. Et dans ces dépôts, il n'y a pas que du végétal...)
Difficile de ne pas baisser les bras et de se dire à quoi bon? compte-tenu de l'énergie à dépenser pour convaincre.
Le très gros souci, ce sont les comportements individuels et collectifs (excellentes études sur les festivaliers au cours d'événements culturels comme le Hellfest. Article à ce sujet écrit dans Marianne).
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