Bien Manger
Bien Manger
Bonjour à tous,
Ce sujet je l'ouvre suite aux développements intéressant dans le fil consacré au mégabassines. Je ne vais cependant pas ouvrir le débat sur les Les phyto-œstrogènes, même si je peux déjà dire que j'évite personnellement la bière pour cette raison et que je conseille absolument d'éviter à tout parent de nourrir son bébé avec des formules à base de soja. Non je vais ouvrir le sujet sur une controverse alimentaire encore plus étonnante selon moi, à savoir celle entourant les graisses saturées.
Pendant des décennies, les graisses saturées ont trainé la plus mauvaise réputation qui soit. Elles ont en effet été considérées comme les principales responsables des maladies cardiovasculaires, accusées de boucher les artères, de faire monter le mauvais cholestérol, bref d'être un véritable poison alimentaire. La viande grasse, le beurre, le fromage, et mêmes les œufs furent considéré comme autant d'aliment dont il faut grandement limiter la consommation. Or ces dernières années, diverses études nous disent que nous avions tout faux, en fait loin d'être nocives, les graisses saturées ne seraient non seulement pas à blâmer pour les maladies cardiovasculaires, mais seraient même, dans une certaine mesure, bénéfiques pour notre santé.
Le gras, un ennemi pour le cœur? Un mythe, d’après une vaste étude
Saturated fat does not clog the arteries: coronary heart disease is a chronic inflammatory condition, the risk of which can be effectively reduced from healthy lifestyle interventions
Certes il ne s'agit pas de dire qu'il faut consommer quatre plaques de beurre par jour, mais qu'au final avoir une bonne dose de graisse saturées dans son alimentation quotidienne ne serait pas un danger. Si danger il y a c'est plutôt dans l'excès de sucre, ou alors dans les graisses industrielles transformées et ajoutées à tout va. Un autre danger serait l'excès non pas de graisses saturées, mais bien de graisse polyinsaturées de type oméga 6 comparativement à un apport en oméga 3 insuffisant.
À ce titre mon expérience personnel vaut ce qu'elle vaut, c'est-à-dire pas grand chose et on ne peut certainement pas la généraliser à tout le monde, mais je la partage quand même brièvement ici. Jusqu'à l'été 2021 j'étais en surpoids, j'ai alors entrepris un régime cétogène de trois mois, avec la pratique modéré de musculation, j'ai perdu 20 kg. Et depuis j'ai continué la pratique de l'exercice physique, et repris environ 5kg, essentiellement du muscle, tout en consommant à nouveau hydrates de carbone et sucre, mais avec une grande modération. À l'inverse je mange toujours très gras, viandes, œufs, fromages, sauces à base de beurre, constituent toujours une large part de mon alimentation. Mon médecin étant de la vieille école, m'a dit d'aller mollo sur les graisses saturées. Pourtant ma santé s'est grandement amélioré et mes valeurs de cholestérol sont excellentes, l'exercice physique y étant pour quelque chose bien sûr, mais justement, je ne pense pas que mon apport de graisses saturées soit un problème. Au contraire manger gras m'aide énormément, car un repas gras tient au ventre et est pour moi, le meilleur allié pour éviter les grignotages entre les repas.
Maintenant évidemment, différents régimes existent, le régime cétogène que j'ai fait trois mois pour perdre du poids, comme tout régime, ne convient pas à tout le monde et chacun doit trouver celui qui lui convient le mieux. Dans tous les cas je constate que beaucoup de débats et controverses traversent le monde médicale et celui de la recherche concernant les aliments à éviter ou à l'inverse à privilégier. Et cela même si un consensus existe sur la malbouffe trop riche en sucre et graisses industrielles et autres aliments transformés à éviter absolument. Je pense que pour s'y retrouver, le mieux est donc, quelque soit le régime que vous adoptez, d'éviter les aliments transformées, privilégier les aliments entiers, fruits et légumes en tête.
Ce sujet je l'ouvre suite aux développements intéressant dans le fil consacré au mégabassines. Je ne vais cependant pas ouvrir le débat sur les Les phyto-œstrogènes, même si je peux déjà dire que j'évite personnellement la bière pour cette raison et que je conseille absolument d'éviter à tout parent de nourrir son bébé avec des formules à base de soja. Non je vais ouvrir le sujet sur une controverse alimentaire encore plus étonnante selon moi, à savoir celle entourant les graisses saturées.
Pendant des décennies, les graisses saturées ont trainé la plus mauvaise réputation qui soit. Elles ont en effet été considérées comme les principales responsables des maladies cardiovasculaires, accusées de boucher les artères, de faire monter le mauvais cholestérol, bref d'être un véritable poison alimentaire. La viande grasse, le beurre, le fromage, et mêmes les œufs furent considéré comme autant d'aliment dont il faut grandement limiter la consommation. Or ces dernières années, diverses études nous disent que nous avions tout faux, en fait loin d'être nocives, les graisses saturées ne seraient non seulement pas à blâmer pour les maladies cardiovasculaires, mais seraient même, dans une certaine mesure, bénéfiques pour notre santé.
Le gras, un ennemi pour le cœur? Un mythe, d’après une vaste étude
Saturated fat does not clog the arteries: coronary heart disease is a chronic inflammatory condition, the risk of which can be effectively reduced from healthy lifestyle interventions
Certes il ne s'agit pas de dire qu'il faut consommer quatre plaques de beurre par jour, mais qu'au final avoir une bonne dose de graisse saturées dans son alimentation quotidienne ne serait pas un danger. Si danger il y a c'est plutôt dans l'excès de sucre, ou alors dans les graisses industrielles transformées et ajoutées à tout va. Un autre danger serait l'excès non pas de graisses saturées, mais bien de graisse polyinsaturées de type oméga 6 comparativement à un apport en oméga 3 insuffisant.
À ce titre mon expérience personnel vaut ce qu'elle vaut, c'est-à-dire pas grand chose et on ne peut certainement pas la généraliser à tout le monde, mais je la partage quand même brièvement ici. Jusqu'à l'été 2021 j'étais en surpoids, j'ai alors entrepris un régime cétogène de trois mois, avec la pratique modéré de musculation, j'ai perdu 20 kg. Et depuis j'ai continué la pratique de l'exercice physique, et repris environ 5kg, essentiellement du muscle, tout en consommant à nouveau hydrates de carbone et sucre, mais avec une grande modération. À l'inverse je mange toujours très gras, viandes, œufs, fromages, sauces à base de beurre, constituent toujours une large part de mon alimentation. Mon médecin étant de la vieille école, m'a dit d'aller mollo sur les graisses saturées. Pourtant ma santé s'est grandement amélioré et mes valeurs de cholestérol sont excellentes, l'exercice physique y étant pour quelque chose bien sûr, mais justement, je ne pense pas que mon apport de graisses saturées soit un problème. Au contraire manger gras m'aide énormément, car un repas gras tient au ventre et est pour moi, le meilleur allié pour éviter les grignotages entre les repas.
Maintenant évidemment, différents régimes existent, le régime cétogène que j'ai fait trois mois pour perdre du poids, comme tout régime, ne convient pas à tout le monde et chacun doit trouver celui qui lui convient le mieux. Dans tous les cas je constate que beaucoup de débats et controverses traversent le monde médicale et celui de la recherche concernant les aliments à éviter ou à l'inverse à privilégier. Et cela même si un consensus existe sur la malbouffe trop riche en sucre et graisses industrielles et autres aliments transformés à éviter absolument. Je pense que pour s'y retrouver, le mieux est donc, quelque soit le régime que vous adoptez, d'éviter les aliments transformées, privilégier les aliments entiers, fruits et légumes en tête.
Dernière modification par uno le 03 mai 2023, 11:41, modifié 4 fois.
Re: Bien Manger
Le beurre est un produit naturel n'en déplaise aux vegans radicaux. Les margarines sont des huiles (liquides) transformées industriellement pour ressembler à du beurre. Je mange les deux mais j'avoue qu'un bon beurre salé breton est tellement meilleur. Je le réserve pour les bonnes occasions.
Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Bien Manger
Exactement par ailleurs le beurre, comme certains fromages, est source de vitamine K2 dont on découvre aujourd'hui les bienfaits sur le système cardiovasculaire et son rôle sur la fixation du calcium sur les os. C'est incroyables que pendant des années on nous ait vendu les margarines de merde comme une alternative diététique au beurre que l'on avait alors très injustement diabolisé. Bref vivre le beurre!Lambert85 a écrit : 03 mai 2023, 10:28 Le beurre est un produit naturel n'en déplaise aux vegans radicaux. Les margarines sont des huiles (liquides) transformées industriellement pour ressembler à du beurre. Je mange les deux mais j'avoue qu'un bon beurre salé breton est tellement meilleur. Je le réserve pour les bonnes occasions.
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Re: Bien Manger
Vive la cuisine au beurre!
Du beurre doux en ce qui me concerne.
Le pire, c'est la végétaline, perso elle me donne mal à l'estomac. Donc les frites : à l'huile de tournesol ou de colza.
J'achète le jambon avec couenne car j'ai remarqué que les tranches découennées etaient sèches et semblables à du caoutchouc quand on les mange! Elles sont ama traitées pour en ôter le gras. C'est immangeable.
J'ai remarqué aussi que le sucre faisait grossir. Mais à un moment, le corps en réclame, on finit par avoir envie de quelque chose de sucré.

Du beurre doux en ce qui me concerne.
Le pire, c'est la végétaline, perso elle me donne mal à l'estomac. Donc les frites : à l'huile de tournesol ou de colza.
J'achète le jambon avec couenne car j'ai remarqué que les tranches découennées etaient sèches et semblables à du caoutchouc quand on les mange! Elles sont ama traitées pour en ôter le gras. C'est immangeable.
J'ai remarqué aussi que le sucre faisait grossir. Mais à un moment, le corps en réclame, on finit par avoir envie de quelque chose de sucré.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
- Dominique18
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Re: Bien Manger
L'organisme s'habitue vite (est conditionné) à la consommation de sucre et de sel. La machinerie interne finit par fonctionner en mode de dépendance, d'addiction (cf. l'exemple des joyeusetés apéritives qui baignent dans le sel, ce qui inhibe la sensation d'être rassasié).J'ai remarqué aussi que le sucre faisait grossir. Mais à un moment, le corps en réclame, on finit par avoir envie de quelque chose de sucré.
Pour le sucre (le glucose), l'effet est le même, jusqu'à l'écoeurement, mais cela dépend des individus avant que cette autre sensation n'apparaisse.
Ce n'est pas pour rien que les petits malins de l'agroalimentaire ont inventé le sirop de glucose pour en répandre partout, y compris dans les tranches de jambon

En principe, le diable se cache toujours dans les détails, une alimentation équilibrée, raisonnée, contient suffisamment de sucres et de sel, sans qu'on n'ait besoin d'en rajouter. Mais une fois qu'on y a goûté, difficile de faire machine arrière.
La notion de plaisir gustatif ne va pas s'éliminer d'elle-même, ce serait trop facile.

J'ai horreur de la margarine, de la Végétaline,....
Le beurre, je n'ai jamais été fan. Je n'en consomme pratiquement pas.
J'évite de croiser le regard d'un paquet de cacahuètes ou de noix de cajou salées, ça peut mal se terminer.

Comme avec Jeff de Bruges et ses acolytes.
La chair est faible.
Les fourmis ne sont pas mal non plus avec leurs élevages de pucerons. De sales petites perverses droguées!
https://www.gerbeaud.com/reponses-exper ... ns,35.html
Re: Bien Manger
Il me semble que le problème des acides gras n'est pas qu'ils soient saturés ou insaturés, mais qu'ils soient bidouillés en usine. Pour avoir de meilleures qualités de tenue à la cuisson ou de texture, les industriels hydrogènent des graisses végétales, et c'est surtout ça qui les rend néfastes pour la santé.
En effet le mieux pour avoir une alimentation saine est de cuisiner à partir de produits frais, et d'éviter au maximum les produits transformés.
Une BD, la Malédiction du Cordon Bleu, explique pas mal les histoires de nourriture transformée. Notamment comment les industriels cassent des matières premières agricoles en briques de base plus simples (genre farine ultra blanche d'un côté et sons de diverses sortes de l'autre) puis reconstituent des aliments à partir de ces briques de base. Sauf que le produit final n'est pas égal à la somme des produits utilisés. Déjà niveau prix : par exemple de la farine complète industrielle c'est de la farine blanche + du son. Donc prendre de la farine complète, la filtrer en farine blanche et en son, puis réassembler farine blanche et son pour refaire de la farine complète ça fait plein d'étapes, qui ont un coût, donc la somme des briques de base coute plus cher que le produit entier initial. Mais aussi niveau nutritionnel : à force de filtrer, de chauffer, d'ajouter des additifs, de mixer, de mélanger, une partie des nutriments se perd. Typiquement les vitamines tiennent peu la cuisson. Donc la somme des briques de base obtenues est nutritionnellement moins bonne que le produit initial.
Pareil genre pour le lait en bouteille ou en pack : c'est du lait écrémé auquel on rajoute de la crème pour parvenir pile poil à 0,5%, 1,5% ou 3,5% de matière grasse pour du lait écrémé, demi-écrémé ou entier. Alors que du lait sorti du pis de la vache industrielle est à 4-5% de matière grasse en fonction de la race de vache, et du lait sorti du pis d'une vache de pré peut presque atteindre 10% (en fonction des saisons, de ce qu'il y a à manger dans les prés, etc) (perso depuis quelques temps j'achète du lait frais dans une ferme, et j'adore voir des "yeux" de gras flotter dans mon lait au café
).
Bref, la BD parle de cordons bleus principalement parce que c'est le plat industriel ultra-transformé typique. La viande n'est pas de la viande mais de l'agglomérat de restes de viande qui tient avec des agents agglomérants, le tout coloré et "parfumé". Le fromage n'est pas du fromage, mais une pâte à base d'amidon et d’excipients qui a la texture du fromage fondu. Le tout largement salé et frit histoire de cacher le manque de goût du produit.
En effet le mieux pour avoir une alimentation saine est de cuisiner à partir de produits frais, et d'éviter au maximum les produits transformés.
Une BD, la Malédiction du Cordon Bleu, explique pas mal les histoires de nourriture transformée. Notamment comment les industriels cassent des matières premières agricoles en briques de base plus simples (genre farine ultra blanche d'un côté et sons de diverses sortes de l'autre) puis reconstituent des aliments à partir de ces briques de base. Sauf que le produit final n'est pas égal à la somme des produits utilisés. Déjà niveau prix : par exemple de la farine complète industrielle c'est de la farine blanche + du son. Donc prendre de la farine complète, la filtrer en farine blanche et en son, puis réassembler farine blanche et son pour refaire de la farine complète ça fait plein d'étapes, qui ont un coût, donc la somme des briques de base coute plus cher que le produit entier initial. Mais aussi niveau nutritionnel : à force de filtrer, de chauffer, d'ajouter des additifs, de mixer, de mélanger, une partie des nutriments se perd. Typiquement les vitamines tiennent peu la cuisson. Donc la somme des briques de base obtenues est nutritionnellement moins bonne que le produit initial.
Pareil genre pour le lait en bouteille ou en pack : c'est du lait écrémé auquel on rajoute de la crème pour parvenir pile poil à 0,5%, 1,5% ou 3,5% de matière grasse pour du lait écrémé, demi-écrémé ou entier. Alors que du lait sorti du pis de la vache industrielle est à 4-5% de matière grasse en fonction de la race de vache, et du lait sorti du pis d'une vache de pré peut presque atteindre 10% (en fonction des saisons, de ce qu'il y a à manger dans les prés, etc) (perso depuis quelques temps j'achète du lait frais dans une ferme, et j'adore voir des "yeux" de gras flotter dans mon lait au café

Bref, la BD parle de cordons bleus principalement parce que c'est le plat industriel ultra-transformé typique. La viande n'est pas de la viande mais de l'agglomérat de restes de viande qui tient avec des agents agglomérants, le tout coloré et "parfumé". Le fromage n'est pas du fromage, mais une pâte à base d'amidon et d’excipients qui a la texture du fromage fondu. Le tout largement salé et frit histoire de cacher le manque de goût du produit.
Re: Bien Manger
Pareil, comme l'a très bien dit Karadoc le gras c'est la vie.LoutredeMer a écrit : 03 mai 2023, 14:13J'achète le jambon avec couenne car j'ai remarqué que les tranches découennées etaient sèches et semblables à du caoutchouc quand on les mange! Elles sont ama traitées pour en ôter le gras. C'est immangeable.

Re: Bien Manger
Bien vu, le plus important est dans le choix des produit. À ce titre si vous avez un petit budget mieux vaut manger moins de viande en boycottant ces viandes industrielles pour privilégier de bons œufs et une viande plus occasionnelle mais de qualité. Pareil pour le fromage soit dit en passant. Bien évidemment le problème étant que souvent les petits budgets se tournent justement vers ces cochonneries industrielles, et c'est une tragédie, surtout pour les enfants de familles modestes.Mesoke a écrit : 03 mai 2023, 15:19Bref, la BD parle de cordons bleus principalement parce que c'est le plat industriel ultra-transformé typique. La viande n'est pas de la viande mais de l'agglomérat de restes de viande qui tient avec des agents agglomérants, le tout coloré et "parfumé". Le fromage n'est pas du fromage, mais une pâte à base d'amidon et d’excipients qui a la texture du fromage fondu. Le tout largement salé et frit histoire de cacher le manque de goût du produit.
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Re: Bien Manger
L'un de mes amis proches intervient, dans le cadre d'un contrat, pour l'entretien du parc de machines qui tournent sous programmes informatiques, dans une entreprise agroalimentaire de fabrication de produits laitiers. Il a d'ailleurs créé des programmes spécifiques suivant le type de demande, à cet effet. Selon ses propres termes, c'est fascinant ce qu'on peut arriver à faire avec les éléments des produits laitiers, que l'on recombine à loisir suivant les besoins. Un peu plus de poudre par ci, un peu moins par là...Pareil genre pour le lait en bouteille ou en pack : c'est du lait écrémé auquel on rajoute de la crème pour parvenir pile poil à 0,5%, 1,5% ou 3,5% de matière grasse pour du lait écrémé, demi-écrémé ou entier. Alors que du lait sorti du pis de la vache industrielle est à 4-5% de matière grasse en fonction de la race de vache, et du lait sorti du pis d'une vache de pré peut presque atteindre 10% (en fonction des saisons, de ce qu'il y a à manger dans les prés, etc) (perso depuis quelques temps j'achète du lait frais dans une ferme, et j'adore voir des "yeux" de gras flotter dans mon lait au café).
Le lait arrive à l'usine où il est ensuite "décomposé" avant que les éléments constituants ne soient "recomposés" entre eux.
Entre le lait initial et un simple yahourt, il existe tout un monde "exotique" qu'on ne soupçonne pas, dans l'agroalimentaire.
Et le bât blesse...Pareil pour le fromage soit dit en passant. Bien évidemment le problème étant que souvent les petits budgets se tournent justement vers ces cochonneries industrielles, et c'est une tragédie, surtout pour les enfants de familles modestes
Le prix d'un pack de quatre yahourts d'un producteur local peut excéder celui de douze yahourts industriels, premier prix ou marque du supermarché. Ce n'est qu'un exemple représentatif du malaise.
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Re: Bien Manger
C'est vrai. Je ne l'ai pas dit, mais je suis accro au sel (et à la crème fraîche liquide complète Elle et Vire, j'en mets presque partoutDominique18 a écrit : 03 mai 2023, 14:39L'organisme s'habitue vite (est conditionné) à la consommation de sucre et de sel. La machinerie interne finit par fonctionner en mode de dépendance, d'addiction (cf. l'exemple des joyeusetés apéritives qui baignent dans le sel, ce qui inhibe la sensation d'être rassasié).J'ai remarqué aussi que le sucre faisait grossir. Mais à un moment, le corps en réclame, on finit par avoir envie de quelque chose de sucré.

On trouve quand même des aliments moins salés actuellement suite aux recommandations du gouvernement. Je n'y trouve pas mon compte, surtout quand la spécificité de l'aliment en question, c'est le goût salé. On n'est pas au couvent non plus. "Vivre tue", de tout manière


Je raffole des prâlines Léonidas (surtout de celles au chocolat blanc).Comme avec Jeff de Bruges et ses acolytes.
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Re: Bien Manger
Sans compter que c'est le gras qui donne le goût.uno a écrit : 03 mai 2023, 15:44Pareil, comme l'a très bien dit Karadoc le gras c'est la vie.LoutredeMer a écrit : 03 mai 2023, 14:13J'achète le jambon avec couenne car j'ai remarqué que les tranches découennées etaient sèches et semblables à du caoutchouc quand on les mange! Elles sont ama traitées pour en ôter le gras. C'est immangeable.![]()
J'aime bien le premier commentaire : "Je soupçonne Perceval et Caradoc d’avoir écrit un livre érotique »cinquante-six nuances de gras. "

"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: Bien Manger
Perso j'achète juste des yaourts industriels pour ensemencer mes propres yaourts, avec le lait de vache direct sorti du pis de la ferme dont je parlais plus haut.Dominique18 a écrit : 03 mai 2023, 15:52 Le prix d'un pack de quatre yahourts d'un producteur local peut excéder celui de douze yahourts industriels, premier prix ou marque du supermarché. Ce n'est qu'un exemple représentatif du malaise.
Le pire c'est que même à 1,40€ le litre de lait frais, ça me coute moins cher au kilo que le pack de 12 yaourts bio de la marque Carrefour que j'utilise.
Pareil pour le fromage blanc.
Mais c'est sûr que si on compare avec le premier prix des supermarchés ... C'est là la grosse arnaque : la nourriture industrielle ultra-transformée sert surtout à créer des produits très peu chers, et de très mauvaise qualité nutritionnelle. C'est pas pour rien que l'obésité touche surtout les plus pauvres.
J'ai un autre exemple sur ce sujet : les biscuits genre Prince. Quand on regarde la composition des Prince et celle des ersatz pas chers, on remarque plus de sucre pour remplacer une partie du cacao (c'est moins cher) et de l'huile de palme pour remplacer une partie du beurre de cacao (c'est moins cher, et ça donne une meilleure texture à la pâte de chocolat du milieu) (et j'avais même trouvé un ersatz qui ventait sur l'étiquette le fait de mettre de l'huile de palme pour avoir une bonne texture). Résultat l'ersatz est moins cher que l'original, mais plus sucré et plus gras. Et encore, je ne parle là que des substituts au cacao, pas de la qualité du cacao, ni des autres additifs.
Re: Bien Manger
C'est ce que je fais depuis plusieurs années : des portions de viande plus petites, mais qui viennent du boucher ou directement de producteurs. On se baffre moins, on apprécie d'autant plus qu'il y a un peu de rareté, et de qualité, et ça n'est pas vraiment plus cher au final.uno a écrit : 03 mai 2023, 15:49 Bien vu, le plus important est dans le choix des produit. À ce titre si vous avez un petit budget mieux vaut manger moins de viande en boycottant ces viandes industrielles pour privilégier de bons œufs et une viande plus occasionnelle mais de qualité. Pareil pour le fromage soit dit en passant. Bien évidemment le problème étant que souvent les petits budgets se tournent justement vers ces cochonneries industrielles, et c'est une tragédie, surtout pour les enfants de familles modestes.
Et sinon je mange plein d'oeufs, mais je triche, j'ai des poules

Je suis un privilégié pour ce point : je peux avoir des poules, j'habite dans une région montagneuse où l'élevage est la seule activité agricole jouable et on a un super marché (en deux mots) pas loin, remplis de bons produits du coin. Ca n'est pas possible pour tout le monde. Donc beaucoup de monde se rabat sur des cochonneries industrielles faute de mieux, et faute de budget. J'imagine qu'en ville c'est méga-galère pour trouver de bons produits pour pas cher.
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Re: Bien Manger
Oui. Le sucre réhausse le goût, du coup, ils mettent moins de chocolat pour économiser.Mesoke a écrit : 03 mai 2023, 16:15 J'ai un autre exemple sur ce sujet : les biscuits genre Prince. Quand on regarde la composition des Prince et celle des ersatz pas chers, on remarque plus de sucre pour remplacer une partie du cacao (c'est moins cher) et de l'huile de palme pour remplacer une partie du beurre de cacao (c'est moins cher, et ça donne une meilleure texture à la pâte de chocolat du milieu) (et j'avais même trouvé un ersatz qui ventait sur l'étiquette le fait de mettre de l'huile de palme pour avoir une bonne texture). Résultat l'ersatz est moins cher que l'original, mais plus sucré et plus gras. Et encore, je ne parle là que des substituts au cacao, pas de la qualité du cacao, ni des autres additifs.
Un indicateur : quand on lit "Goût chocolat", il ne faut pas acheter.
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Re: Bien Manger
Si ce livre sortait je l'achèterais sans hésiter, j'imagine déjà les orgasmes gustatifs!LoutredeMer a écrit : 03 mai 2023, 16:13J'aime bien le premier commentaire : "Je soupçonne Perceval et Caradoc d’avoir écrit un livre érotique »cinquante-six nuances de gras. "![]()

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Re: Bien Manger
C'est de l'umamisme et non de l'onanismeuno a écrit : 03 mai 2023, 20:20Si ce livre sortait je l'achèterais sans hésiter, j'imagine déjà les orgasmes gustatifs!LoutredeMer a écrit : 03 mai 2023, 16:13J'aime bien le premier commentaire : "Je soupçonne Perceval et Caradoc d’avoir écrit un livre érotique »cinquante-six nuances de gras. "![]()
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Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
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Re: Bien Manger
Mesoke dit :
Lambert dit :
Les beurres végétals, à part quelques exceptions, ne sont pas hydrogéinisés. Ils rajoutent certaines huiles qui sont + ou - moins solides à une certaine température pour avoir une texture assez conforme au beurre traditionnel (karité, palme, et ou coco par exemple).
Uno dit :
Par exemple au niveau de l'inflammation potentielle. Les antioxidants favorisent la réduction de l'inflammation, là où l'endotoxine, fer hémique et la molécule Neu5Gc la favoriserait. J'emploie au conditionnel car je ne suis pas certain de l'info.
Pour avoir de meilleures qualités de tenue à la cuisson ou de texture, les industriels hydrogènent des graisses végétales, et c'est surtout ça qui les rend néfastes pour la santé.
Lambert dit :
Le "beurre" est également une huile= graisse contenue dans le lait (liquide à "l'origine" et ou selon la température) avec des étapes de transformations réalisés par l'humain/outils.Le beurre est un produit naturel n'en déplaise aux vegans radicaux. Les margarines sont des huiles (liquides) transformées industriellement pour ressembler à du beurre. Je mange les deux mais j'avoue qu'un bon beurre salé breton est tellement meilleur. Je le réserve pour les bonnes occasions.
Les beurres végétals, à part quelques exceptions, ne sont pas hydrogéinisés. Ils rajoutent certaines huiles qui sont + ou - moins solides à une certaine température pour avoir une texture assez conforme au beurre traditionnel (karité, palme, et ou coco par exemple).
Uno dit :
Ton conseil n'aura que très peu de porté (quand bien même sincère) car il n'y a pas le début d'une explication.même si je peux déjà dire que j'évite personnellement la bière pour cette raison et que je conseille absolument d'éviter à tout parent de nourrir son bébé avec des formules à base de soj
Je pense que le danger éventuel serait surtout l'excès de calories (donc pas forcément du gras saturé à la base) qui n'est pas éliminé (sport ou autre activité) et qui se transforme en "mauvais cholestérol".Certes il ne s'agit pas de dire qu'il faut consommer quatre plaques de beurre par jour, mais qu'au final avoir une bonne dose de graisse saturées dans son alimentation quotidienne ne serait pas un danger.
Si tu fais pas mal de sport, peut-être pas, mais peut-être rencontreras tu d'autres problèmes (si ta part de lipide/protéine est surtout animale plutôt qu'équilibré entre animal et végétal).je ne pense pas que mon apport de graisses saturées soit un problème
Par exemple au niveau de l'inflammation potentielle. Les antioxidants favorisent la réduction de l'inflammation, là où l'endotoxine, fer hémique et la molécule Neu5Gc la favoriserait. J'emploie au conditionnel car je ne suis pas certain de l'info.
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Re: Bien Manger
Pour "nourrir" éventuellement votre réflexion :
Denis Riché, spécialiste de la nutrition, dans un contexte sportif, mais pas que.
Je me suis beaucoup inspiré de ses conseils quand je pratiquais des sports d'endurance, avec quelques enjeux compétitifs pour le fun, où l'alimentation représente l'une des bases de l'entraînement, l'un des pôles étant également les modalités de la récupération. Avant lui, il y eut Serge Cottereau, une figure mythique, qui a posé les jalons en ce domaine.
Je l'ai un peu perdu de vue mais garde cependant, de temps à autre, un oeil attentif sur ses activités. Il est sportif pratiquant, dans le cas de l'ultra-trail. On ne participe pas à des "plaisanteries" comme La grande course des templiers (Nant, puis Millau désormais), 70 km, 3000 m de dénivelé positif, sans en avoir dans la musette.
https://www.denisriche.fr/mes-ouvrages/ ... -ouvrages/
Il y a de quoi faire sur son site, difficile de ne pas trouver quels éléments de réponse à ses interrogations.


En matière de connaissance du sujet, de recherches pointues et de vécu, je n'ai pas trouvé mieux, avec un aspect réaliste et pragmatique pour la vie quotidienne lambda, hors contexte sportif.
La revue Sport & vie revient régulièrement sur le sujet de l'alimentation avec un point de vue scientifique.

https://www.sport-et-vie.com/
On ne peut pas dissocier alimentation, au sens large, état physique et état mental. La dynamique reste complexe. Il n'y a bien que les vendeurs d'aliments "miracles", et autres promoteurs de régimes époustouflants qui proposent des solutions clés en main. Avec le recul, on sait ce qu'il faut en penser. La naturopathie n'a jamais si bien marché.
Quelles que soient les époques et les civilisations, en dehors de l'aspect nutritionnel reconnu de certains aliments, les populations humaines ont toujours recherché l'alimentation "magique". Une chercheuse, historienne, a produit une étude en ce sens en s'intéressant à la période du moyen-âge. Je ne me rappelle plus les références, il faudrait que je recherche. La problématique s'est simplement déplacée de nos jours, avec un discours enrobé d'arguments empruntés partiellement, façon cherry-picking, à la science et produisant un gloubi-boulga spiritualo-écolo-médico... qui séduit toujours autant les naïfs et les crédules. Étonnante humanité! Elle raffole plus que jamais des mythes, des légendes, des croyances, des jolies petites histoires, qui fonctionnent en ces périodes de crise des valeurs.
La méthode Target, nous en avions parlé avec Loutre, n'aborde pas les problématiques liées à l'alimentation.
Denis Riché, comme Véronique Billat, physiologiste de l'effort, avec qui il a œuvré, font partie de ceux qui ont poussé les investigations un peu plus loin, comme pionniers, sans pour autant obtenir des réponses claires et fermes. Le conditionnel reste de mise. Suivant les observations et les témoignages recueillis, les chercheurs disposent de plus de connaissances qui leur permettent d'affiner peu à peu leur sujet. Ce qui est déjà pas mal. Les incertitudes demeurent.
Denis Riché, dans son parcours, a commis quelques erreurs, qu'il a reconnues (l'utilisation de la L-carnitine, par exemple). Globalement, son travail tient la route.
Denis Riché, spécialiste de la nutrition, dans un contexte sportif, mais pas que.
Je me suis beaucoup inspiré de ses conseils quand je pratiquais des sports d'endurance, avec quelques enjeux compétitifs pour le fun, où l'alimentation représente l'une des bases de l'entraînement, l'un des pôles étant également les modalités de la récupération. Avant lui, il y eut Serge Cottereau, une figure mythique, qui a posé les jalons en ce domaine.
Je l'ai un peu perdu de vue mais garde cependant, de temps à autre, un oeil attentif sur ses activités. Il est sportif pratiquant, dans le cas de l'ultra-trail. On ne participe pas à des "plaisanteries" comme La grande course des templiers (Nant, puis Millau désormais), 70 km, 3000 m de dénivelé positif, sans en avoir dans la musette.
https://www.denisriche.fr/mes-ouvrages/ ... -ouvrages/
Il y a de quoi faire sur son site, difficile de ne pas trouver quels éléments de réponse à ses interrogations.
...Cette approche venait pile au bon moment apporter une piste de réflexion : pour savoir si l’alimentation d’un sujet répond à ses besoins, partons plutôt des symptômes exprimés et de son état biologique, et non pas de l’assiette. Une collaboration dense, fructueuse et assidue commença et deux ans après, nous décidâmes de coucher sur le papier toutes nos pistes de travail, nos réflexions, mes intuitions. En 2000, il était déjà question d’inflammation et de sérotonine, d’hyperperméabilité intestinale, de stress oxydatif et d’inflammation, ou encore des concepts avant-gardistes d’apports de sécurité et de « santé-performance »...
Exemples de sa production :...En 2003, mettant à profit le temps libre occasionné par une hernie discale récalcitrante m’ayant immobilisé tout l’été, je produisais : « l’entraînement n’est pas une science », qui est celui de mes ouvrages qui, à mes yeux, a le moins bénéficié du retour qu’il méritait. Il revisitait un certain nombre de principes d’entraînement, qui ont servi de réflexion par la suite, lorsque j’ai rédigé « l’épinutrition du sportif ». Je parlais déjà d’adaptation et ne concevais pas qu’on dissocie les effets propres de l’activité de ceux du stress, de l’alimentation et de l’ensemble des contraintes subies par les sportifs. Cela rompait totalement avec la vision de l’époque, voire de celle de l’année 2020 !...


En matière de connaissance du sujet, de recherches pointues et de vécu, je n'ai pas trouvé mieux, avec un aspect réaliste et pragmatique pour la vie quotidienne lambda, hors contexte sportif.
La revue Sport & vie revient régulièrement sur le sujet de l'alimentation avec un point de vue scientifique.

https://www.sport-et-vie.com/
On ne peut pas dissocier alimentation, au sens large, état physique et état mental. La dynamique reste complexe. Il n'y a bien que les vendeurs d'aliments "miracles", et autres promoteurs de régimes époustouflants qui proposent des solutions clés en main. Avec le recul, on sait ce qu'il faut en penser. La naturopathie n'a jamais si bien marché.
Quelles que soient les époques et les civilisations, en dehors de l'aspect nutritionnel reconnu de certains aliments, les populations humaines ont toujours recherché l'alimentation "magique". Une chercheuse, historienne, a produit une étude en ce sens en s'intéressant à la période du moyen-âge. Je ne me rappelle plus les références, il faudrait que je recherche. La problématique s'est simplement déplacée de nos jours, avec un discours enrobé d'arguments empruntés partiellement, façon cherry-picking, à la science et produisant un gloubi-boulga spiritualo-écolo-médico... qui séduit toujours autant les naïfs et les crédules. Étonnante humanité! Elle raffole plus que jamais des mythes, des légendes, des croyances, des jolies petites histoires, qui fonctionnent en ces périodes de crise des valeurs.
La méthode Target, nous en avions parlé avec Loutre, n'aborde pas les problématiques liées à l'alimentation.
Denis Riché, comme Véronique Billat, physiologiste de l'effort, avec qui il a œuvré, font partie de ceux qui ont poussé les investigations un peu plus loin, comme pionniers, sans pour autant obtenir des réponses claires et fermes. Le conditionnel reste de mise. Suivant les observations et les témoignages recueillis, les chercheurs disposent de plus de connaissances qui leur permettent d'affiner peu à peu leur sujet. Ce qui est déjà pas mal. Les incertitudes demeurent.
Denis Riché, dans son parcours, a commis quelques erreurs, qu'il a reconnues (l'utilisation de la L-carnitine, par exemple). Globalement, son travail tient la route.
Re: Bien Manger
Impressionnantuno a écrit : 03 mai 2023, 09:45 Jusqu'à l'été 2021 j'étais en surpoids, j'ai alors entrepris un régime cétogène de trois mois, avec la pratique modéré de musculation, j'ai perdu 20 kg

Franchement, bravo. Ça doit nécessiter une grosse volonté et ça ne doit pas être drôle tous les jours.
Là, je vais faire (un peu) mon grincheuxuno a écrit : 03 mai 2023, 09:45 Or ces dernières années, diverses études nous disent que nous avions tout faux, en fait loin d'être nocives, les graisses saturées ne seraient non seulement pas à blâmer pour les maladies cardiovasculaires, mais seraient même, dans une certaine mesure, bénéfiques pour notre santé.
Le gras, un ennemi pour le cœur? Un mythe, d’après une vaste étude
Saturated fat does not clog the arteries: coronary heart disease is a chronic inflammatory condition, the risk of which can be effectively reduced from healthy lifestyle interventions

je me méfie des déclarations parfois fracassantes des "vastes études" qu'on retrouve principalement dans les médias et RS et pas trop dans l'étude elle-même. Il faut dire que j'avais étudié à l'époque l'étude dite "china study" (en fait le China-Cornell-Oxford Project) dont un des membres avait dévoyé l'étude dont ses propres conclusions (erronées) avaient servi d'arguments (erronés aussi donc) aux anti laits anti viandes et autres végans.
N'ayant pas accès à l'étude que tu proposes (c'est payant), je ne peux rien dire sur cette étude en particulier.
Je signale juste que des études de cette ampleur sont d'une énorme complexité. Concernant les risques cardio-vasculaires, déjà les causes sont nombreuses et pas toujours maitrisées (alimentation, génétique, stress, tension, cholestérolémie, mode de vie etc...). De plus, les différences physiologiques ethniques sont parfois mal connues mais peuvent être significatives ( exemples connus : tolérance au lactose, tolérance des inuits à la vitamine A, leur régime traditionnel pourrait tuer un européen).
Les liens que tu présentes ne rentrent pas dans le détail de cette étude (dommage), mais, à par un titre fracassant , ils reviennent aux règles communément admises dans le monde médical : avoir un régime équilibré. Et un régime équilibré contient forcément des graisses saturées*. Donc il n'y a pas vraiment de mythe médical brisé ici.
D'après une cardiologue que je connais et qui travaille dans un centre de rééducation cardiologique les quelques points important concernant l'alimentation :
- Les excès sont mauvais, la nourriture "industrielle" n'a que peu d’intérêt et est si possible à limiter.
- Tous les types de gras sont nécessaires, mais il y a des gras meilleurs que d'autres. Quand on demande de limiter tel type de nourriture, c'est par rapport à l'alimentation moyenne en France, qui contient souvent trop de certains gras (surtout les acides gras trans, inutiles et un peu les graisses animales qui sont nécessaires mais à consommer avec plus de modération que la moyenne).
- Le sucre (hors sources naturelles comme fruits) n'est pas un aliment nécessaire, mais il apporte un plaisir certain ce qui est important aussi. Avec modération donc.
- Il n'y a pas d'interdit (hors pathologie particulière), si à une soirée il y a du saucisson, et bien mangez-en. Juste pas tous les jours.
Quand je lui avais posé la question de la margarine, elle m'a répondu "Arrête de regarder la télé. C'est un produit industriel, pas mauvais en principe mais pas utile non plus, mieux vaux manger du beurre (mais avec modération)".
Choses que tu soulignes d'ailleurs dans ton post.
* Note sur les AGS (acides gras saturé) : ceux à chaine longue sont considérés pouvant poser problème si consommés avec excès, ceux avec chaine courte ne posent pas de problèmes cardio-vasculaires. source
Leurs apports recommandés sont : <8% de l'apport calorique quotidien pour les AGS chaine longue, < 12% de l'apport caloriques pour les AGS totaux. C'est pas mal quand même.
Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)
Re: Bien Manger
Inso dit :
Tu voulais dire graisses saturées plutôt ?inutiles et un peu les graisses animales qui sont nécessaires
Re: Bien Manger
Non non, c'est bien des graisses d'origine animale (saturées et insaturées) dont je voulais parler.shisha a écrit : 04 mai 2023, 21:44 Inso dit :Tu voulais dire graisses saturées plutôt ?inutiles et un peu les graisses animales qui sont nécessaires
On peut s'en passer, mais le régime végan n'est clairement pas à la portée des personnes relativement âgées (l'essentiel des patients) qui se retrouvent en rééducation cardiologique. Et c'est de plus médicalement déconseillé pour eux.
Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)
Re: Bien Manger
Tu parlais plutôt des produits d'origines animales au sens plus large alors, car les graisses d'origines animales (strictement parlant) sont facilement remplaçables par des huiles végétales/oléagineux.Non non, c'est bien des graisses d'origine animale (saturées et insaturées) dont je voulais parler.On peut s'en passer, mais le régime végan n'est clairement pas à la portée des personnes relativement âgées (l'essentiel des patients) qui se retrouvent en rééducation cardiologique. Et c'est de plus médicalement déconseillé pour eux.
Édit :
Le régime végétalien est à la portée des personnes âgées vu qu'il y en a déjà qu'ils le sont(si tu disais cela parce que le centre de rééducation ne propose pas de repas équilibré végétal en option, cela peut devenir compliqué en effet).
Quand au "médicalement déconseillé" cela dépend des pays, des cardiologues. Le mot "nécessaire" pour évoquer les produits/graisses d'origines animales me semble dans tous les cas trop fort pour être correct.
Re: Bien Manger
À votre service...Inso a écrit : 04 mai 2023, 19:16 N'ayant pas accès à l'étude que tu proposes (c'est payant), je ne peux rien dire sur cette étude en particulier.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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