Professeure de yoga traditionnelle en quête de légèreté

[Grande_Voyageuse_Belge]

Bonsoir,

Comme beaucoup de ma génération (j'ai 26 ans) j'ai découvert le développement personnel (liée à la psychologie populaire et à la spiritualité) à la petite vingtaine et cette discipline m'a dans un premier temps beaucoup aidé, elle a éclaircit beaucoup de situations de vie et perceptions problématiques et permis de gagner en sérénité générale, en espoir et en liberté. Je me suis ensuite formée en tant que professeure de yoga traditionnel (hatha) après avoir ressenti la douceur de la discipline. Je crois donc en la théorie reçue (la ré-incarnation de l'âme selon un schéma qui nous échappe). L'hiver dernier, j'ai choisi de suivre des ateliers de développement personnel de l'école de vie internationale de LISE BOURBEAU ("ECOUTE TON CORPS" site que je vous invite à découvrir) car son postulat résonnait en moi. Seulement voilà, depuis ces ateliers, pendant lesquels on entre en contact avec ces blessures d'âmes (blessures éveillées à la petite enfance par un parent), un VERTIGE s'est ouvert d'un point de vue existentiel j'en ai PERDU MON IDENTITE (si je me détache de la matérialité de la vie, qu'est-ce qui reste? Pourquoi plus rien ne me fait vibrer? Avant peu m'émerveillait et maintenant je n'ai plus d'envies, je me sens vide depuis 6 mois et agacée). Selon cette école et aussi la pensé hindouiste, la loi de la ré-incarnation nous impose pour évoluer l'expression CONTINUE de l'amour inconditionnel, ben ça fatigue au quotidien. Avant d'avoir intégré ce savoir, j'étais légère, vibrante, a présent jour à jour je ne sais plus ce qui se vaut encore, j'ai vraiment perdu ma curiosité, je suis LAS de la vie.

Concernant mon parcours académique, j'ai étudié le droit par quête populaire de rendre le monde plus juste mais j'ai perdu toute étincelle à ce sujet, je ne me sens plus du tout concernée par la justice sociale (concepts émotionnels), je tends à croire plutôt en une justice divine (issue du karma de vies antérieures), plus aucun autre métier ne m'intéresse vraiment. Le yoga, est une discipline qui me fait du bien mais dont je découvre les limites de semaines en semaines en raison de mon état psychique. Je suis aussi coach en éloquence (finaliste de quelques concours d'éloquence), j'apprécie donc les débats philosophique.

Je suis mordue de voyage exploratoire. La seule perspective qui me réjouit encore un peu, c'est l'exploration en haute montagne (atmosphère mystique) mais je sais bien que je ne peux résumer ma vie à parcourir les montagnes (d'autant que je supporte mal le froid). Je suis donc bien paumée et en pleine amertume ou désenchantement de la spiritualité hindoue.

Au plaisir d'échanger. Merci de m'avoir lue.

[Mirages]

Salut,

Donc le yoga n'était pas la réponse adéquate, ou alors pas jusqu'à espéré.

Tu vas retourner vers des choses plus terre-à-terre ? ou c'est foutu / ne veut pas ?

[Mirages]

En provenance du site cité:

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45€ pour 3 heures de "formation".
Ça fait vraiment cliché comme synopsis. Enfin, les cibles ont été clairement identifiées apparemment, ça s'appelle du marchéage...

Alors qu'un cours spécialisé de 3 heures dispensé par un prof d'économie sur le sujet serait plus pertinent pour apporter de la matière, des connaissances. Après pour par exemple l'impulsivité dans les achats ou leur rationalisation; tu t'inscris à la "formation", ben t'as déjà perdu.

[LoutredeMer]

Salut Grande_Voyageuse_Belge,

Seulement voilà, depuis ces ateliers, pendant lesquels on entre en contact avec ces blessures d'âmes (blessures éveillées à la petite enfance par un parent), un VERTIGE s'est ouvert d'un point de vue existentiel j'en ai PERDU MON IDENTITE (si je me détache de la matérialité de la vie, qu'est-ce qui reste? Pourquoi plus rien ne me fait vibrer? Avant peu m'émerveillait et maintenant je n'ai plus d'envies, je me sens vide depuis 6 mois et agacée).

L'un des principaux enseignements c'est la modération. Dans votre cas, il faudrait apprendre à modérer votre modération...

Selon cette école et aussi la pensé hindouiste, la loi de la ré-incarnation nous impose pour évoluer l'expression CONTINUE de l'amour inconditionnel, ben ça fatigue au quotidien.

Effectivement. Mais on peut pratiquer la pleine conscience sans croire à des vies antérieures et postérieures soumises à conditions, mais plutôt à une "conscience" universelle qui peut être un mélange de toutes les consciences, ou en croyant ce que l'on veut, après tout.

Se sentir obligé d'être bienveillant et plein d'amour constamment, ce n'est pas naturel et c'est cohercitif. Si un con vous prend la tête, on doit être en mesure de se protéger, se faire respecter, et réagir. Le respect des autres passe par le respect de soi-même, c'est un enseignement aussi.

Avant d'avoir intégré ce savoir, j'étais légère, vibrante, a présent jour à jour je ne sais plus ce qui se vaut encore, j'ai vraiment perdu ma curiosité, je suis LAS de la vie.

Trop de modération. Modérer tout, y compris sa modération, comme je l'ai dit plus haut. Se réserver des périodes de trop-plein d'euphorie et de la courte déprime qui va suivre, en pleine connaissance de cause. Prendre un congé sabbatique (vous semblez être dedans jusqu'au cou du fait que vous l'enseignez), approfondir certaines relations, entreprendre une relation amoureuse, fonder une famille, voyager, tester de nouvelles activités. Prendre un peu de risques, quoi. Modération ne devrait pas être tiédeur ni indifférence. Mais protection.

Vous semblez vous être libérée pour retomber dans une autre prison, l'hindouisme. Selon moi, la pleine conscience doit être libération, y compris et surtout d'une religion qui enferme. Qui plus est, ces enfermements vous replongent dans votre ego.

je suis LAS de la vie.

Si vous êtes si éloquente, ce serait plutôt "LASSE" non? Pourquoi ne pas axer là-dessus (la pratique de l'éloquence) en prenant un peu de distance avec le yoga? Extérioriser plutot qu'intérioriser.


* Mes propos ne sont que des suggestions et n'engagent que moi.