L'espèce humaine est la seule à avoir ritualisé le meurtre et à s'être donné (toujours) de bonnes raisons d'occire l'autre, avec plus ou moins de raffinement.
Sur le plan de la pensée humaine, il y eut deux chocs, avec des répercussions d'un bout à l'autre de la planète qui provoquèrent une modification définitive, sans retour en arrière possible, des modes de pensée humains, parce que pour la première fois dans son histoire, l'humanité dans son intégralité, fut confrontée à l'inconcevable, qui ne s'était jamais produit auparavant:
- les camps d'extermination
- la bombe atomique
L'humanité vit désormais dans l'après, avec une épée de Damoclès constante: tout faire pour éviter de revivre de telles extrémités nihilistes.
Remarquez qu'il serait facile de respecter la règle d'or si c'était le cas, on aurait tout intérêt à utiliser la clé master du moins.
Il ne s'agit pas de croire ou pas, mais de connaissances basées sur des faits.
https://lecerveau.mcgill.ca/index.php
(référence déjà donnée)
L'évolution versus les créations humaines, via les potentialités de l'esprit humain... qui peuvent être redoutables, et dans certains cas, pas si rares, définitives.
Par rapport à l'introduction de ce post, comme bien d'autres, j'en ai retiré une sorte d'éthique personnelle, qui s'est construite au cours des années: bien malin est celui qui peut prétendre se contrôler et être maître de sa destinée. Ce n'est pas une rien pour laisser faire et se dispenser d'agir. Encore faut-il, encore et toujours, faire l'effort de savoir pourquoi.
Ne pas faire trop de mal à l'autre, et éviter que l'autre ne nous en fasse. Cet axiome étant posé, les possibilités d'existence sont innombrables, en sachant (sur le plan connaissances) que l'autre est strictement dans le même cas de figure. L'astuce consiste en la recherche de modes où nous pouvons nous accorder en évitant de nous nuire mutuellement.
A chaque instant, tout peut être remis en question, la vigilance s'impose, un déséquilibre est vite atteint. Une vie, au final, devrait se placer sous le leitmotiv suivant : n'être sûr de rien. Ce qui dispenserait d'imposer sa vérité, toujours suspecte, aux autres. Par contre, on peut s'efforcer de partager ses connaissances, et cela, c'est le plus important.
Certains humains, trop rares, y réussissent. D'autres pas.
La voix des premiers est trop souvent trop peu écoutée, minorée, voire combattue.
En cas de conflit guerrier, il existe une constante, quelles que soient les époques, les sociétés et les civilisations: les lieux de culture, les intellectuels, les savants, sont pratiquement toujours les premiers visés.