Mirages a écrit : Loutre a écrit :Aurait-t-on des leçons à donner à un pays qui envahit un autre par la force, si on était prêt à envoyer ses propres mères de famille se faire tuer au front? ...
je comprends mieux ta réponse...
Je ne pense pas... D'une façon générale, je constate des guerres larvées qui condamnent par ex, les femmes qui ne vont pas combattre, autant que l'invasion des Russes :
Mirages a écrit : 08 sept. 2023, 14:32
La question ne se pose apparemment pas pour les femmes qui ne vont pas combattre. Où est passé ce fameux féminisme 2.0 ?
Attention à l'amalgame dans ta phrase entre femmes et féministes 2.0... Et c'est quoi une féministe 2.0? Ah oui, ça doit être cela :
Mirages a écrit :
"certaines femmes voudraient gommer tous les traits qui différencient les hommes des femmes, qui se plaignent avec vigueur de choses futiles et sont prêtes à ferrailler en dépassant les limites de la bienséance pour défendre leur vision revancharde à l’extrême contre un patriarcat fantasmé (à l'heure d'aujourd'hui et dans certains pays), en le faisant par des procédés douteux.? "
Ici, tu dis "certaines femmes". Cela fait beaucoup d'amalgames à l'arrivée...
Tu devrais être conscient que tu parles ici d'extrêmistes comme il en existe en tout chose.
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un patriarcat fantasmé (à l'heure d'aujourd'hui et dans certains pays)
Non, il est toujours là, mais plus pervers qu'avant car il doit se cacher. Je ne développe pas, car tu aurais dû faire tes reflexions dans le poste voisin approprié sur le "wokisme".
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Mirages a écrit :Je précise bien "féministes 2.0", et je suis convaincu que ni toi ni Florence n'en faites partie.
Merci de ne pas nous amalgamer à des poignées d'extrêmistes. On commençait à avoir des doutes...
Et comme tu es déjà bien englué dans tes contradictions, je persiste : tu oublies le rôle des femmes pendant les guerres, à commencer par les infirmières. Qui aurait soigné les centaines de milliers de blessés au front? Qui aurait assuré le soutien de famille en l'absence des hommes? Assuré les démarches administratives?
Tu veux les envoyer au combat et par là générer des doubles orphelins? Que vont-ils devenir? Quels genres d'humains vont-ils être ? Crois-tu en leur chance de vie en société? Crois-tu en leur confiance pour la suite envers une mère-patrie?
Ne crois-tu pas qu'en sacrifiant le seul soutien de famille restant, tu ne sacrifies pas une personne, mais toute une famille, soit deux, trois ou plus? ...
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Inso a écrit : 08 sept. 2023, 20:28
LoutredeMer a écrit : 08 sept. 2023, 19:34
Donc toi aussi tu te poserais la question?
Bien sur ! (à moins que je n'ai pas compris la question).
Dans nos société actuelles, réduire la femme à une "porteuse d'enfant" me parait un tantinet réducteur.
Je t'invite à lire ma réponse à Mirages ci-dessus.
Inso a écrit : Il y des femmes dans une bonne partie des armées, dont une part de plus en plus importante dans les forces combattantes. Et c'est une bonne chose.
Je n'irais pas jusqu'à dire que "c'est une bonne chose". Mais que celles qui en ont envie le fassent. Et la plupart des combattantes sont célebataires et sans enfants... Il n'est pas question d'envisager de conscrire au combat celles qui ne le souhaitent pas, ce que tu énonces d'ailleurs ici :
"il me paraitrait assez normal que les femmes qui le peuvent et le choisissent partent à la guerre (au front ou en soutien)."
Je trouve cependant ta pensée générale assez ambigüe sur le sujet et pas très rassurante...
Inso a écrit : LoutredeMer a écrit :
Aurait-t-on des leçons à donner à un pays qui envahit un autre par la force, si on était prêt à envoyer ses propres mères de famille se faire tuer au front? ...
Je ne vois pas bien le rapport. Je condamne toute dictature qui envahi un pays et qui applique des méthodes barbares. Point.
Hum. Je pense que si, tu vois le rapport. Sinon, je l'ai déjà expliqué plus haut. Il faut de la cohérence. Il y a autant de barbarie à forcer des conscrites qui ne le souhaitent pas à combattre au front.
Petit cours sur "les invisibles" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_da ... %C3%A7aise
"Les femmes dans la Résistance intérieure française ont joué un rôle important mais longtemps sous-estimé dans le contexte de l'occupation du pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Représentant environ 15 % des effectifs de la Résistance ainsi que des déportés politiques, on les retrouve souvent à des postes non combattants. (...)
de nombreuses résistantes étaient de jeunes femmes — certaines étaient encore des adolescentes — sans enfants (...)
leurs postes étaient les plus dangereux car « si elles étaient prises, elles ne pouvaient pas se défendre » (...)
Après la guerre, contrairement à leurs homologues masculins, elles ne demanderont pas la reconnaissance de leurs contributions, ni le statut d'« anciens combattants », considérant qu'elles avaient « fait ce qui devait être fait »
Une forte proportion se trouvent être des juives françaises ou naturalisées — Yvette Farnoux dit n'avoir rien à perdre car, étant juive, elle est de toute façon condamnée à mort —, issues du scoutisme ou de formations politiques ou syndicales8 mais on compte également des républicaines espagnoles dans leurs rangs. Certaines rejoignirent la Résistance de par leur travail dont de nombreuses assistantes sociales.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..