dumat a écrit : 06 nov. 2023, 14:29
Dominique a écrit :
C'est proprement idiot.
Aucune violence n'est légitime.
Je pense que tu ne connais pas le concept de "violence légitime"
Et c'est moi qui ai des opinions simplistes
emission de jugement de valeurs: Heu bah oui, déso? Toi aussi tu as des jugements de valeurs. Fais pas semblant de pas en avoir hein! Personne n'est neutre. Peut on être neutre devant la shoah? Ho vous savez moi je fais pas de politique...
Le camp du "bien". C'est marrant c'est toujours les "mal-pensant" qui les appellent comme ça.
Ho bah bravo la gauche ouverte et tolérante! Vous n’accueillez pas les nazis, vous êtes donc intolérants comme eux

(bon troll/off)
Parce que j'ai un peu de temps...
Il va falloir approfondir sérieusement tes connaissances en matière de droit
Les faits de violence sont encadrés par des textes de loi, accessibles à tous, et qui concerne tous les acteurs au sein d'une nation démocratique, le territoire français en l'occurrence.
Il n'existe pas de violence institutionnelle ou de racisme institutionnel, mais des situations sociétales où s'applique le droit.
La sécurité et les troubles de l'ordre publics font appel à des dispositifs de maintien de l'ordre et de la sécurité, avec des études et des réponses adaptées, suivant les circonstances et le contexte.
"Violence légitime" est un terme de rhétorique qui peut s'appliquer à tout et à n'importe quoi.
Les débordements, et autres manifestations excessives sont passibles des tribunaux dès qu'il y a constat, dépôt de plainte,...
Nulle société n'est parfaite, la société française pas plus que les autres, ni moins d'ailleurs, on peut aisément constater que de la théorie à la pratique, il y a un certain nombre de hiatus.
Le "camp du bien" est une litote qui s'applique à des individus qui croient savoir penser en ayant éliminé les autres options qui entrent en contradiction avec leurs stéréotypes résultant du prêt à penser idéologique. Généralement, quand on le leur fait remarquer, ils s'agacent.
Personnellement, le bien, le mal, j'évite de trop me prononcer,. J'observe, je constate, j'agis en conséquence.
Nul individu n'est à l'abri de jugements, ce n'est pas possible, je te l'ai déjà expliqué dans d'autres posts, mais tu as lu en diagonale, pas compris ou oublié.
C'est d'autant plus idiot, cette réflexion, que le système de pensée humain résultant de l'activité du cerveau est basé sur deux stades:
-intuitif, celui des croyances
- analytique, celui de la réflexion, des connaissances et du savoir
En résumé, le cerveau est son pire ami ou son meilleur ennemi.
C'est un brin pontifiant, mais se méfier de soi et de ce que l'on peut prétendre raconter, à tort et à travers, surtout quand le véhicule principal est l'émotionnel, c'est encore la meilleure façon de se corriger et de se contenir.
La shoah, les nazis, "gauche ouverte", tolérance, intolérance...
Tu es un adepte des épouvantails engendrant la confusion, et dans ce cas de figure, du gloubi-boulga indigeste, sans queue ni tête.
Dans le système de pensée humain, il existe quelque chose qui se nomme la catégorisation. Schématiquement, il faut d'abord être apte à définir l'objet, à savoir le resituer dans le niveau d'organisation auquel il appartient, avant de pouvoir prétendre l'étudier. C'est par exemple le travail des historiens.
L'objectif n'est pas de rester neutre ou pas, mais de se poser suffisamment de questions pour tenter de garder son humanité. Rester humain, c'est à dire faire preuve de suffisamment d'empathie envers l'autre, les autres, pour coopérer et s'entraider, et ce, dans la vie quodienne.
La "gauche ouverte", qu'est-ce que c'est que cette invention rhétorique?
Il existe donc aussi une "gauche fermée" qui s'y oppose? Ce qui s'avère un beau paradoxe!
Humaniste, avec une éthique et des valeurs que j'essaie de respecter et de promouvoir, en n'étant jamais sûr de rien et en me méfiant de moi même.
Edit...
Pendant que je rédigeais, Wooden Ali a fait avancer la discussion.
Je reprends sa conclusion:
Il est sûr que vouloir améliorer la démocratie est beaucoup plus difficile, moins exaltant et moins romantique que de vouloir la détruire. D'où le succès du tir aux pigeons auquel on assiste aujourd'hui contre elle.