Igor a écrit : 04 déc. 2023, 15:51
Dominique18 a écrit : 04 déc. 2023, 15:44
La science, globalement, encadrée par une éthique, n'est ni bonne ni mauvaise, ni grande ni petite, ni signifiant, ni insignifiant,...
Elle conduit à produire des connaissances via une démarche.
Le reste appartient aux applications qui est le fait des communautés humaines, avec leurs valeurs, leur morale,...
Justement. Et c'est pour ça que la science ne suffit pas et qu'autres choses est utile aussi.
Ce n'est pas que la science suffit ou ne suffit pas.
Elle n'est pas prévue pour donner réponse à tout, ce n'est pas son rôle. Elle apporte des connaissances en l'état actuel des connaissances pouvant le permettre.
Par exemple, les télescopes envoyés dans l'espace, les accélérateurs de particules,... qui permettent de vérifier des hypothèses, de les réfuter, d'entretenir les interrogations..
Pas d'interrogations, pas de quête du savoir.
La science n'a pas réponse à tout, ce n'est pas une raison suffisante pour aller prospecter du côté des pseudo-sciences. La sagesse recommanderait d'accepter de ne pas savoir... ce qui peut représenter une épreuve, une charge mentale, un conflit cognitif, lourds à supporter.
Un autre point : le processus évolutif du vivant se tamponne allègrement de ce que peuvent penser les représentants du genre humain. L'invention de dieu et de ses équivalents a eu un côté pratique pour dissiper une angoisse existentielle qui colle aux basques des êtres humains : c'est la seule espèce à savoir qu'elle va mourir un jour, et ce quoi qu'elle fasse.
C'est une épée de Damoclès constante et terrible.
Des tas de petits malins ont inventé des tas de subterfuges plus ou moins astucieux au cours des âges pour mettre à distance cette échéance. Ça ne change rien, quel que soit le lieu, la société, la civilisation. La note est la même pour tous.
On naît seul, on vit seul, on meurt seul, prisonnier à jamais de son enveloppe.
Savoir être, savoir vivre, savoir mourir....
Tendre vers un ailleurs rassurant, sécurisant, croire en une divinité... pourquoi pas... Ce qu'une possibilité parmi d'autres. Elle n'a pas plus de valeur que celle qui consiste à se retirer du monde et à méditer, ou à se dévouer entièrement aux autres, ou encore à mettre fin à ses jours parce qu'on considère que la plaisanterie a assez duré.
Les considérations morales n'ont pas à intervenir, c'est d'un autre registre. Tout repose sur les rapports que l'on entretient avec son environnement et de la satisfaction, ou pas, que l'on en retire.