Réchauffement climatique

[nikola]

Alors que par ailleurs ils se la serrent déjà depuis quarante ans (en France).

[ABC]

Alors que par ailleurs ils se la serrent déjà depuis quarante ans (en France).

Pas seulement en France et l'explication en est donnée dans cette vidéo de Jancovici. L'énergie - Cours des Mines 2019. "L’avenir ne sera pas la reproduction tendancielle du passé" entre 2h17.08" à 2h19.53"

[ABC]

Première mondiale pour le petit réacteur nucléaire de la start-up française Naarea

La société française Naarea vient de réaliser une boucle à sels fondus opérationnelle entièrement en carbure de silicium à une température de 700°C. Cette avancée nucléaire devrait permettre la mise au point d’un petit réacteur modulaire, en vue de décarboner l’industrie, principal émetteur de CO2 aujourd’hui. Entretien exclusif avec Jean-Luc Alexandre, président-directeur général de Naarea.

Nous développons un petit réacteur qui permettra la fermeture complète du cycle du combustible nucléaire. Fermer ce cycle permet d'accélérer l'élimination des déchets à vie longue. Alors que ces déchets durent plusieurs centaines de milliers d'années, nos produits de fission auront une durée de vie d'environ 250 ans, ce qui est beaucoup plus gérable. Pour cela, nous avons conçu un micro générateur de quatrième génération basé sur l'utilisation de sels fondus et de neutrons rapides. La maîtrise de la fermeture complète du cycle du combustible est fondamentale, car c'est ce qui pourrait rendre le nucléaire durable. Nous sommes un parfait complément des réacteurs EPR, les réacteurs à eau pressurisée.

Notre petit réacteur de 40 mégawatts électriques (1) occupera un volume équivalant à un conteneur de la taille d'un autobus. Le refroidissement du système, qui fonctionnera à pression atmosphérique, ne nécessitera pas d'eau et n'est donc pas astreint à la proximité d'une rivière ou d'une mer. Par conséquent, il peut être installé dans n'importe quelle usine ou îlot industriel sécurisé - répondant aux normes de sécurité Seveso. Ce module prévu pour être fabriqué en série en usine pourrait être installé sans besoin de beaucoup de génie civil in situ.

Notre technologie permettra de produire de la chaleur exempte de carbone à 650°C. Ce qui la place en concurrence avec le gaz, tout en produisant en parallèle de l'électricité. Il est possible de choisir l'une ou l'autre de ces sources d'énergie ou les deux conjointement. Cela pourrait permettre aux industriels de décarboner leur chaîne de production, un processus qui nécessite à ce jour beaucoup d'énergie électrique.

Utilisation de carbure de silicium pour le cœur du réacteur. Ce matériau a l'avantage d'être abondant et recyclable.

Bon... ...comme à chaque fois que je vois apparaître des annonces un peu trop enthousiastes, je suis méfiant. Je suis donc intéressé par toute analyse critique des déclarations ci-dessus et par le potentiel réel que l'on pourrait espérer de cette voie de développement. Pourrait-on espérer ainsi (à titre d'exemple, en plus de l'industrie) nucléariser le transport maritime (ce point n'est pas évoqué) ? Quels sont les risques, obstacles et impacts négatifs de cette technologie qui, possiblement, n'auraient pas été identifiés ? Quel degré d'importance (si possible chiffré) et de confiance peut-on accorder à cette voie de recherche appliquée et pour quelles raisons ?

Bien noter que, même si des avancées de ce type, conjuguées avec diverses options décarbonnées d'accès à l'énergie (un moyen, donc, de limiter l'impact sociétal déstabilisant de la réduction d'accès à l'énergie abondante (2)), le problème de notre gestion de l'anthropocène reste entier (cf. le dépassement de 6 des 9 limites planétaires, avec 2 limites supplémentaires susceptible d'être franchies sous peu).

De ce point de vue, il reste à trouver un moyen de franchir ou contourner les principaux obstacles (en grande partie sociologiques, sans pour autant sous-estimer les difficultés techniques pour trouver des solutions de remplacement) bloquant notre mobilisation pour chercher et trouver des solutions compatibles avec la limitation des ressources (3).

(1) Bien noter, donc, qu'il en faut 40 pour développer la puissance électrique d'une centrale EPR.

(2) Nous ne sommes pas du tout préparés à cet impact socialement très déstabilisant de la contraction des ressources (car génératrice de décroissance). Cette impréparation résulte d'un fort manque de lucidité quant à l'importance de nous informer et de participer à la diffusion de l'information requise pour nous préparer à cette situation (notamment vers ceux qui n'en ont pas la compétence ou pas la motivation).

(3) Notre attention tend parfois à se focaliser sur des sujets entrant en résonnance avec nos émotions, nos peurs, nos colères et les causes jugées quasi-insurmontables d'un échec grave de notre société en lieu est place des points de vigilance et des directions d'action utiles pour trouver et mettre en oeuvre des solutions réalistes en mettant en place les contraintes règlementaires qui auront été préalablement rendues acceptables par obtention d'une adhésion collective à leur mise en place.

Il s'agit de trouver et mettre en place des solutions techniques de remplacement et des règlementations qui soient de nature à éviter un conflit mondial généralisé pour cause de très fortes tensions sociales et géopolitiques induites par les conséquences sociales, économiques et industrielles des désordres écologiques et climatiques et par les conséquences de la contraction des ressources disponibles.

[Inso]

Première mondiale pour le petit réacteur nucléaire de la start-up française Naarea
Bon... ...comme à chaque fois que je vois apparaître des annonces un peu trop enthousiastes, je suis méfiant. Je suis donc intéressé par toute analyse critique des déclarations ci-dessus et par le potentiel réel que l'on pourrait espérer de cette voie de développement.

La filière à neutron rapide fait l'objet de pas mal de recherches et de développements. Elle est très prometteuse (utilisation de déchets nucléaires par la surgénération, Différents combustibles possibles, sécurité parait intéressante ...).
Entre autre pour la France, qui était pionnière dans le domaine et où tout a été arrêté par décision politique (Phénix et SuperPhénix). Un réacteur expérimental ASTRID a été développé depuis mais ce projet a été suspendu en 2019, aussi par décision politique. Dommage.

La filière à neutron rapide et sels fondus fait l'objet de pas mal de recherches (surtout en Chine) mais il ne me semble pas qu'il y ait des réacteurs en fonctionnement à ce jour.

Quand je vois la photo de l'article, ben ... heuuhh... c'est léger, très léger.
Leurs arguments aussi par ailleurs :
- Pas de problème de corrosion : Rien de nouveau, c'est connu pour les sels fondus. La corrosion commence quand on met d'autres produits dans ces sels. Et que doit-on mettre ? Le combustible nucléaire qui, dans ce principe, est dissous dans les sels fondus. C'est là qu'il y a du boulot.
- Utilisation du "sel de table". Ce sel est évité dans presque tous les projets en cours car les réactions produisent un isotope de chlore bien radioactif et à longue demi-vie. Aïe.
- Le circuit fermé qu'ils propose n'est pas expliqué, pourtant les sels fondus doivent être traités de temps en temps (extraire les déchets, remettre du combustible...).
- Première mondiale ? Voir les projets en cours.

Bon, amha, pas d'avance par rapport à d'autres projets et ils ne sont pas rentrés dans le dur du sujet (tests avec des produits radioactifs).

Peut-être des résultats commerciaux dans 30 ans ? La Chine ou l'Inde auront probablement trouvé quelque chose avant.

[ABC]

La filière à neutron rapide fait l'objet de pas mal de recherches et de développements. Elle est très prometteuse (utilisation de déchets nucléaires par la surgénération, Différents combustibles possibles, sécurité parait intéressante ...).

C'est effectivement ce que nous dit Victor Ignatiev, physicien à l'Institut Kourtchatov, à Moscou, « Le réacteur à sels fondus au thorium coche toutes les cases de garanties de sûreté » selon Science et vie, no 1130, cf. Wikipédia Réacteur nucléaire à sels fondus

Entre autre pour la France, qui était pionnière dans le domaine et où tout a été arrêté par décision politique (Phénix et SuperPhénix). Un réacteur expérimental ASTRID a été développé depuis mais ce projet a été suspendu en 2019, aussi par décision politique. Dommage.

Pour ce qui est de l'aspect sécurité d'Astrid, je ne suis pas du tout convaincu. Ci-dessous un extrait d'un article à ce sujet (un peu vieux, toutefois, il date de 2015) La question non résolue des risques

Le projet ASTRID, prototype d’une filière de réacteurs dits « surgénérateurs » est un réacteur nucléaire alimenté au plutonium et refroidi par un métal liquide (le sodium), qui explose au contact de l’eau et s’enflamme au contact de l’air. Technologie des années 1950, le surgénérateur est mondialement connu pour ses défaillances et ses surcoûts, illustrés en France par le réacteur Superphénix abandonné en 1997 et dont le coût a été estimé à douze milliards d’euros, hors démantèlement, par la Cour des comptes...
...Le plutonium est un élément radioactif très toxique. La combinaison du combustible fortement chargé en plutonium et du sodium fait d’ASTRID une machine particulièrement dangereuse.

La filière à neutron rapide et sels fondus fait l'objet de pas mal de recherches (surtout en Chine) mais il ne me semble pas qu'il y ait des réacteurs en fonctionnement à ce jour. Peut-être des résultats commerciaux dans 30 ans ? La Chine ou l'Inde auront probablement trouvé quelque chose avant.

Le projet de réacteur à neutrons rapides au thorium chinois, avait été signalé, dans le fil Un réacteur nucléaire au thorium opérationnel d’ici 2030 sans risque nucléaire associé ? Dans ce fil, il avait été signalé, par mathias, un article dithyrambique de Wiki à ce sujet :

Cycle du combustible nucléaire au thorium

Cf. § "Réacteurs rapides à sel fondu" et § Liste des réacteurs fonctionnant au thorium.

Malheureusement, Aggée a sérieusement douché l'enthousiasme pour cette technologie chinoise avec un article de Chantal Bourry

Le réacteur au thorium : une nouvelle impasse
Les mirages du nucléaire futur (ci-dessous un extrait de l'article)

• Seul, le thorium n’est pas un combustible. L’intérêt est de le transformer en uranium 233, [or] L’uranium 232, très dangereux, est un produit secondaire de l’uranium 233. Les présences d’uranium 232 et de ses descendants dans l’uranium 233 rendraient nécessaire l’utilisation de chaînes blindées et robotisées dans toutes manipulations.
  .
• La filière thorium n’empêcherait pas la prolifération nucléaire. Démarrer et entretenir les réactions nucléaires avec le thorium, nécessite une quantité suffisante de matière fissile : uranium 233, uranium 235 et/ou plutonium 239. Tous trois peuvent servir à fabriquer des bombes. Quant au thorium, il est l’une des matières visées par le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
  .
• Le réacteur à sels fondus (RSF) serait « la voie la plus prometteuse » comme réacteur au thorium.
  Si le circuit primaire est à pression atmosphérique (REP : 155 bars), en revanche la température est élevée, autour des 700°C (REP : l’eau sort de la cuve à 300°C). Le RSF aurait une puissance de 3000 mégawatts thermiques et d’environ 1000 mégawatts électriques (puissance moyenne des réacteurs actuels)...Le RSF à neutrons lents présentait de graves défauts. Le CNRS étudie actuellement le RSF à neutrons rapides. Plus complexe que celui à neutrons lents, il pose d’importantes contraintes, notamment sur la résistance des matériaux. Neutrons rapides, caractère corrosif de certains produits de fission (en particulier le tellure), haute température… quelle serait la durée du RSF ?
  .
• Le démarrage du RSF : une difficulté majeure. L’uranium 233 n’existant pas à l’état naturel, les chercheurs proposent diverses solutions pour obtenir les 3,6 tonnes [16] nécessaires au démarrage. Tapisser le cœur d’un REP d’une couverture de thorium, puis récupérer l’uranium 233 produit. Des dizaines d’années seraient nécessaires pour obtenir la quantité requise au démarrage d’un 1er RSF
  Ou encore démarrer un RSF où le thorium serait transformé par un mix : plutonium et actinides mineurs des REP, mélangés avec de l’uranium 233 ou avec de l’uranium enrichi à 13 %.
  .
• Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs
  Petit calcul… Un RSF d’une puissance de 1000 MWe requerrait une charge initiale d’environ 3,6 tonnes d’uranium 233 et 26 tonnes de thorium. En fonctionnement, à l’équilibre, il y aurait près d’1 % d’actinides mineurs [21], soit environ 300 kg. À comparer avec les 960 kg d’actinides mineurs compris dans les combustibles usés déchargés des REP chaque année, soit 17 kg par REP (960/58).
  
  Il est avancé que le RSF nous débarrasserait des déchets nucléaires les plus difficiles à gérer. Mais une grande partie de ceux déjà produits sont vitrifiés et ne sont pas extractibles. En revanche, le RSF créerait des déchets radioactifs supplémentaires. De plus, la surgénération n’est possible qu’avec l’uranium et le thorium. Si le RSF était alimenté avec du plutonium ou d’autres actinides produits par le REF, il ne pourrait plus être surgénérateur.
  .
• Sûreté ?
  En cas d’urgence, les sels s’écouleraient dans un réservoir… et après ? Le problème reste entier. Que fait-on de tous ces produits hautement radioactifs ? Comment en évacuer continûment et sûrement la chaleur ? Et si le réservoir est endommagé ? Le cœur peut aussi être endommagé, le combustible ne pas s’écouler…
  .
• Un réacteur surfait, qui n’est encore qu’un concept théorique
  Aucun réacteur de démonstration de ce type, même de faible puissance, n’a encore fonctionné. Sont ressassées les qualités de ce réacteur… mais technologiquement, le RSF est-il faisable ? Dans quel délai ? À quel coût ?
  
  Délai – « en partant du principe que la décision de passer au cycle thorium est prise vers 2040 – hypothèse prenant en compte la durée de vie des réacteurs actuels – le MSFR (RSF à neutrons rapides) est introduit à l’échelle industrielle en 2070 » estime Daniel Heuer [27], directeur de recherche au CNRS.
  
  Coût – « Nous avons l’espoir qu’il soit moins cher qu’un réacteur à eau pressurisée (...) Cela reste à vérifier » poursuit-il

Le RSF ? Le Réacteur où Se Fourvoyer, encore une impasse.

Chantal Bourry

Suite à une remarque de Lambert

https://lenergeek.com/author/chantal-bourry/ C'est plus une militante qu'une scientifique.

Une nouvelle recherche avait malheureusement confirmé pas mal des points évoqués par Chantal Bourry
Nucléaire : pourquoi la Chine veut se doter d’un réacteur au thorium ?

C'est en raison des inconvénients de ce que je connais (très superficiellement) des technologies de RNR envisageables que l'article de Première mondiale pour le petit réacteur nucléaire de la start-up française Naarea m'intéressait.

[thewild]

Entre autre pour la France, qui était pionnière dans le domaine et où tout a été arrêté par décision politique (Phénix et SuperPhénix). Un réacteur expérimental ASTRID a été développé depuis mais ce projet a été suspendu en 2019, aussi par décision politique. Dommage.

Pour ce qui est de l'aspect sécurité d'Astrid, je ne suis pas du tout convaincu. Ci-dessous un extrait d'un article à ce sujet (un peu vieux, toutefois, il date de 2015) La question non résolue des risques

Le projet ASTRID, prototype d’une filière de réacteurs dits « surgénérateurs » est un réacteur nucléaire alimenté au plutonium et refroidi par un métal liquide (le sodium), qui explose au contact de l’eau et s’enflamme au contact de l’air.

C'est bien là le problème majeur de Superphénix et de tous les surgénérateurs de ce type : un circuit intermédiaire au sodium liquide, un circuit secondaire à l'eau. Ces deux circuits sont nécessairement en contact direct au niveau du générateur de vapeur, là où le sodium et l'eau ne sont séparés que par la paroi du tube transportant le sodium.
Le risque n'est pas négligeable car le sodium (et à plus forte raison lorsqu'il est liquide et donc très chaud) est très corrosif.
Ces réacteurs étaient peut-être prometteurs, mais extrêmement difficiles à sécuriser.

Le lien vers une monographie du CEA sur les risques des réacteurs au sodium.
On appréciera le ton très posé de l'analyse : "Les défauts d’étanchéité se traduisent par une réaction chimique entre le sodium
et l’eau qui peut provoquer des dégâts importants."
Des dégâts importants du type apocalypse thermonucléaire, il faut relativiser...

[richard]

Le lien vers une monographie du CEA sur les risques des réacteurs au sodium.
On appréciera le ton très posé de l'analyse : "Les défauts d’étanchéité se traduisent par une réaction chimique entre le sodium
et l’eau qui peut provoquer des dégâts importants."
Des dégâts importants du type apocalypse thermonucléaire, il faut relativiser...

Juste une petite réaction chimique.

[Dominique18]

L'une des dernières conférences de Jean-Marc Jancovici:

https://youtu.be/iWGaYMa90v4

En introduction, quelques minutes traitant de l'impact percutant de l'élévation de la température de l'ordre de 2°.
Pas réjouissant. Les dernières grandes catastrophes en date (sécheresse, incendies, inondations, tempêtes,...) ne représentent qu'un modeste avant-goût des "soucis" à venir.

De quelles décisions appliquées à l''échelle de la planète va accoucher la Cop 28 encours?

[Lambert85]

De quelles décisions appliquées à l''échelle de la planète va accoucher la Cop 28 encours?

Je n'en attends rien. Quand on voit le nombre énorme de représentants et d'assistants qui ont fait le voyage en avion vers la Cop28, je rigole jaune ! Voyage aux frais de la princesse bien entendu. Le shopping de Noël là-bas va exploser.

[Florence]

De quelles décisions appliquées à l''échelle de la planète va accoucher la Cop 28 encours?

Une inflation du cours des voeux pieux et des paroles creuses !

La situation à Yaoundé, capitale du Cameroun, décrit exactement, à une échelle compréhensive de tous, l'absence totale de réelle préoccupation des nantis qui, quel que soit le pays ou le régime politique, se fichent totalement des conséquences négatives du changement climatique tant qu'ils n'en pâtiront pas personnellement et directement (le président du Cameroun et les principaux édiles vivent dans les "beaux cartiers" et passent une bonne partie de l'année en France dans leurs propriétés, avec la bénédiction de la "Françafrique", et refusent de voir pourquoi ils vont finir comme les anciens dirigeants du Mali, du Niger ou du BurkinaFaso)

[Dominique18]

De quelles décisions appliquées à l''échelle de la planète va accoucher la Cop 28 encours?

Une inflation du cours des voeux pieux et des paroles creuses !

J'ai bien peur que tu aies raison...
Une pensée pour Hubert Reeves qui disait, il y a plusieurs décennies: je suis un pessimiste qui s'efforce de rester optimiste.

[richard]

Une analyse qui semble pertinente et une proposition qui paraît efficace: Écologie et démocratie

Le système économique et politique actuel accepte, et encourage même, les déprédations sur la nature, la consommation croissante d’énergie, la production de déchets, la suppression des espaces naturels et leur pollution, ainsi que toutes sortes de nuisances et d’injustices. Il constitue une impasse ; accepter qu’il persiste malgré son obsolescence et ses dégâts sur la nature serait indigne.
C’est la raison pour laquelle nous ne devons pas écouter ceux qui nous affirment que tout peut continuer presque comme avant. Écartons ces politiciens, qui parlent écologie la main sur le cœur, mais qui en réalité temporisent ou se soumettent aux puissances d’argent. N’écoutons plus ces économistes, qui en dépit des réalités croient encore à la croissance verte et ne savent rien dire de nouveau. Méfions-nous des entreprises qui réclament l’absence de réglementations pour maintenir leurs profits une année de plus.

Je découvre, je vais approfondir.

[ABC]

La question du dérèglement climatique et la destruction de notre biosphère sont une question présentant un caractère international. Cette réflexion doit être de nature systémique pour avoir une chance de présenter un caractère pertinent. Elle ne me semble donc pas pouvoir se passer d'une réflexion globale sur les grands équilibres économiques et goépolitiques mondiaux ainsi que les bascules qui sont en train de s'opérer sous nos yeux (si l'on veut bien prendre un peu de recul et faire attention de recouper les informations disponibles).

Pour cette raison, je signale cette conférence d'Alain Juillet, ex-patron du DGSE, puis haut commissaire chargé de l'intelligence économique. Conférence Alain Juillet - Vers un bouleversement des équilibres mondiaux?

Pour ceux qui ne souhaitent pas passer 1h30 à visionner cette conférence, une possibilité de récupérer quand même pas mal d'info importantes en peu de temps est possible en commençant la conférence à 1h20. On y apprend notamment (sauf erreur. Je n'ai pas pris de notes en l'écoutant)

• que les Brics, avec la Chine, l'Inde, la Russie, le Brésil, l'Afrique du sud, puis désormais, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l'Ethiopie, l'Egypte et l'Argentine, représentent désormais 35% de la population mondiale et 30% du PIB mondial
  .
• que Le G7 ne représente quant à lui que 27% du PIB et moins de 25% de la population mondiale
  .
• que, par ailleurs, l'accord de partenariat économique, commercial et douanier du RCEP, réalisé à l'intiative de la Chine avec 14 pays d'Asie pacifique (dont l'Inde n'a pas souhaité faire partie en raison de sa méfiance à l'égard de la Chine) signé en novembre 2020 représente 34% du marché mondial, contre 27% pour le marché européen.

Par ailleurs, plusieurs remarques très intéressantes sont faites :

• quant à la politique de l'Allemagne (axe militaire américain ; axe commercial, la Chine ; axe énergie-pétrole-gaz la Russie avec le gazoduc Nord-Stream) et quant à sa politique économique toujours vigilante sur l'équilibre des finances (contrairement à la France incapable de maintenir l'équilibre de ses finances)
  .
• quant à l'initiative dite des 3 mers, le nouvel axe de la politique polonaise, réunissant 14 pays du nord de l'Europe anciennement sous contrôle soviétique et la proximité de la Pologne avec l'Amérique
  .
• quant aux intentions des Chinois (plus commerciales que militaires selon Juillet) et à l'état d'esprit de son peuple (une perception très différente de la nôtre de la notion de démocratie et, contrairement à nous, respectueux de l'organisation de leur pays et de ses dirigeants)
  .
• quant aux intentions des Russes et à l'état d'esprit de son peuple (idem. Ils ont toujours vécu une organisation avec à sa tête un chef possédant un pouvoir très fort et la réunification de l'Allemagne leur aurait coûté, dixit Juillet, 40% de perte de pouvoir d'achat. On peut comprendre leur méfiance vis à vis de notre conception occidentale de la démocratie)
  .
• quant aux intentions de l'Amérique (avec une distinction assez nette entre les objectifs militaires des démocrates par rapport aux objectifs militaires des républicains quant à leur positionnement par rapport à la Chine et par rapport à la Russie)
  .
• quant au fait que la Chine, puis que l'Inde vont, d'ici 1 à 3 décennies, devancer nettement l''Amérique et devenir les puissances dominantes
  .
• quant aux enjeux et ambitions réelles de la Chine et de l'Amérique relatives à Taiwan.
  .
• quant à nos erreurs en Afrique

Pas un mot, par contre, sur l'impact du dérèglement climatique, sur le dépassement de 6 limites planétaires sur 9 (et 2 de plus prochainement), sur la contraction des ressources (en énergie et en minerais) et les boulversements économiques, géopolitiques et sociétaux considérables que l'on peut en attendre dans les 2 à 3 décennies qui viennent.

A mon avis, il n'a pas compris ce problème, sinon il aurait parlé de ce sujet pendant au moins quelques minutes. Il est impossible, selon moi, d'imaginer que ces problèmes ne perturbent pas profondément la situation mondiale en aggravant les tensions géopolitiques et les tensions sociales en raison de problèmes d'accès à l'alimentation, d'accès à l'eau potable, d'émigrations massives et leur effet déstabilisateurs et les tensions pour cause d'incompatibilité avec la vie humaine et animale (et de montée des eaux) sur de larges zones de la planète (avec un risque d'engendrer des conflits incontrôlés d'issues difficiles à prédire... ...si on est très optimiste).

[ABC]

L'une des dernières conférences de Jean-Marc Jancovici:
https://youtu.be/iWGaYMa90v4

Bon. je vais essayer de faire l'effort de faire un petit résumé de cette excellente conférence (si tu ne le fais pas avant moi) pour donner envie de la consulter (la dernière fois, je n'ai pas tenu parole concernant la vidéo de l'intervention de Jancovici dans le cadre de l'enquête parlementaire en France sur la "Perte d'indépendance énergétique" de la France)

En attendant, je signale cette petite vidéo très synthétique de 5 minutes diffusée sur TF1 : l'origine du dérèglement climatique
Aux origines du réchauffement climatique et signalée dans un post de Jancovici sur linkedin.

Dans l'ensemble, la situation est préoccupante car les changements de croyances (puis de motivation suite à ces changements) sont des changements difficiles. Ci-dessous, à titre d'exmple, une réponse bien climatosceptique au post de Jancovici.

Patrice Camillieri

C’est original : vous donnez une bonne note aux bons élèves...
...Bravo les élèves ont dépassé les maîtres. Belle réussite Monsieur JANVOVICI vous pouvez parader et distribuer les « bons points » et mettre au piquet les cancres que nous sommes !

Ajoutons à cela, cf . La Stratégie nationale biodiversité 2030

Il est urgent d'agir : dans son évaluation mondiale de l'état de la biodiversité, approuvée en mai 2019, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a dressé un constat alarmant, alertant sur le fait que "la nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine" - et que "le taux d'extinction des espèces s'accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier".

Pour éviter, toutefois, d'envoyer un message d'un pessimisme manichéen, de nature à encourager l'immobilisme (alors qu'il est déjà si difficile de trouver le moyen d'en sortir) je signale cette remarque de Jancovici dans son commentaire sur linkedin suite à cette vidéo de TF1.

D'une manière générale, et même s'il faut continuer à les houspiller de temps en temps pour qu'ils en fassent plus, force est de constater que, dans notre pays, les media ont un peu changé depuis quelques années.

Un exemple récent : sur RTL, radio tout aussi privée, les propos climatosceptiques du nouveau président argentin ont été qualifiés de "absolument ahurissants" par le présentateur de la matinale, Yves Calvi, qui recevait Robert Vautard, nouveau co-président du groupe 1 du GIEC.

Bon. Ya du boulot !

Une petite initiative parmi d'autres https://team-planet.com/fr

L'entrepreneuriat au service de l'urgence climatique.

Jean Jouzel, Climatologue, ancien vice-président du GIEC, Membre depuis 3 ans.

Un pti bonus : 15 minutes de Janco pour retourner un climatosceptique
3 petits exemples :

• A + 2°C on a une température léthale pendant plus de la moitié de l'année sur une zone concernant entre 2 à 2.5 Mds d'individus. Ce caractère léthal se produit quand la température dans ces zones dépasse 37° avec une humidité proche de 100%. En effet, avec cette température et cette humidité, le principe de régulation de la tempéture du corps humain par transpiration ne fonctionne plus puisque l'évaporation de la sueur n'est pas possible dans un air saturé en humidité.
  .
• A + 2° de réchauffement, une petite moitié des arbres poussant en France par exemple sont morts.
  .
• De plus, à + 2°C, la désintégration de la calotte antarctique de l'ouest devient probable. Dans ce cas, il en résulte une montée des eaux de 3 à 5 m et donc la quasi-totalité des ports du monde devient impraticable.

On peut s'efforcer de chercher à gagner ce "jeu" contre le défi auquel nous faisons face ou estimer que ce "jeu" n'en vaut pas la chandelle et se focaliser sur d'autres objectifs (qui n'ont guère d'intérêt si ce jeu là est perdu) ou à l'inverse, au vu des conséquences et l'impossibilité de sortir du jeu, chercher à jouer ce "jeu" au mieux.

Le risque d'échec existe ? Oui et sa probabilité n'est pas calculable. La dynamique d'évolution sociétale et géopolitique (donc aussi économique, agricole et industrielle) est trop instable sous ces contraintes pour cela. L'issue dépend de nos choix de priorité, de nos objectifs et des moyens que nous déciderons (ou pas) de mettre en oeuvre pour les atteindre.

[Dominique18]

L'une des dernières conférences de Jean-Marc Jancovici:
https://youtu.be/iWGaYMa90v4

Bon. je vais essayer de faire l'effort de faire un petit résumé de cette excellente conférence (si tu ne le fais pas avant moi) pour donner envie de la consulter (la dernière fois, je n'ai pas tenu parole concernant la vidéo de l'intervention de Jancovici dans le cadre de l'enquête parlementaire en France sur la "Perte d'indépendance énergétique" de la France)

Mea culpa, j'avoue ma paresse. J'ai seulement indiqué les premiers points d'introduction sans développer.

[ABC]

L'organisme britannique de surveillance de la publicité (https://www.asa.org.uk/) vient d'interdire 2 publicités de Toyota, pour avoir "fait l'apologie d'une conduite qui ne tient pas compte de son impact sur l'environnement".

Luttons avec courage et détermination contre un impérialisme climatique et un lobbyisme écologique liberticides.
Trop, c'est trop ! Préservons notre modèle de société d'un retour à l'âge des cavernes.
Moins on consomme, moins on est heureux. Ne nous trompons donc pas de priorité.
Il faut préserver la consommation pour maintenir emploi, pouvoir d'achat et justice sociale.

Sachons entretenir, avec mesure certes, la flamme de la croissance.
.

[Jean-Francois]

Même si, a priori, il ne semble pas y avoir de lien avec le sujet de cette enfilade, je propose ici cette vidéo qui retrace l'histoire de la vie selon un angle précis: "The DEADLIEST Pattern in Nature" de la chaine Gutsick Gibbon dont l'auteure est doctorante en anthropologie biologique. La vidéo est longue, en anglais*, et ne s'adresse pas aux incapables de se concentrer sur un sujet complexe, mais elle apporte des éléments de réflexion intéressants à mon avis.

Et, ABC appréciera, elle finit de manière plutôt optimiste (même si...).

Jean-François

* Lire les sous-titres (en anglais) peut aider.

[Jean-Francois]

Sachons entretenir, avec mesure certes, la flamme de la croissance

C'est viser petit en face de ces trois bonnes idées:
- paver de routes l'Afrique pour vendre des bagnoles à moteur thermique;
- faire renaitre l'aviation supersonique;
- favoriser la production d'électricité à partir de fuel lourd (et cancérigène);

Le plan de l'Arabie Saoudite... qui, comme Janus, a deux visages: celui politicaly correct ouvert sur le monde et celui de ceux qui savent très bien que leur profits passent par la stérilisation du reste de la planète. Faut c'qui faut pour avoir des robinets en or dans son "petit chez soi" (i.e., l'ensemble des 50 demeures de plus de 30 pièces réparties un peu partout sur le monde).

Jean-François

[Florence]

C'est viser petit en face de ces trois bonnes idées:

Quatre: tu as oublié le tourisme spacial (dans lequel j'inclus les projets utopiques à base de colonisation de diverses planètes et autres plantation de drapeaux sur la lune ou mars …)

[Jean-Francois]

C'est viser petit en face de ces trois bonnes idées:

Quatre: tu as oublié le tourisme spacial (dans lequel j'inclus les projets utopiques à base de colonisation de diverses planètes et autres plantation de drapeaux sur la lune ou mars …)

C'est sûr que c'est une source de pollution mais moindre que les jets privés (à cause du nombre de ces derniers*). Cela dit, je faisais allusion à cette vidéo de Climate Town sur l'hypocrisie de l'Arabie Saoudite. À ma connaissance, l'Arabie se fout un peu du tourisme spatial.

Ils ont d'autres projets aussi grandioses que très cons (comme "NEOM"** (ref2)).

Jean-François

* Et de leurs utilisateurs capricieux, comme Elon Musk, un des plus grand utilisateur-pollueur-pas-payeur de ce type de transport (plus efficace que ces productions ).
** Particulièrement la ville linéaire "The Line" qui pourrait devenir un colossal désastre économique, social, écologique... si elle finit par être construite.

[ABC]

Le plan de l'Arabie Saoudite... qui, comme Janus, a deux visages: celui politicaly correct ouvert sur le monde et celui de ceux qui savent très bien que leur profits passent par la stérilisation du reste de la planète.

Pour ma part je crois plutôt qu'ils savent (comme tout le monde) que la stérilisation de la planète est contraire à leurs intérêts à moyen terme (1) mais que, comme toute personne victime d'addiction, ils refusent de se l'avouer et tentent de continuer à manipuler l'opinion pour la maintenir, elle aussi, dans la croyance aux mensonges/méthode Coué que nous nous racontons (de type : préservation des acquis des énergies fossile, de leur croissance et, en même temps, c'est à la mode, préservation de notre avenir).

Bref, suivez mon panache noir : Par à un usage raisonné des énergies fossiles, Make ecolgy green again and climate cold again !

Il y a, chez eux aussi, un déni des dommages irréversibles condamnant notre avenir si nous n'acceptons pas de revoir nos attentes, priorités et objectifs pour les adapter à nos besoins actuels (notamment celui de préserver notre avenir).

(1) Notamment l'intérêt que nous avons tous à éviter un conflit généralisé, un conflit qui deviendrait inévitable avant même que l'insécurité alimentaire et les problèmes d'accès à l'eau potable ne s'étendent à d'importantes zones actuellement habitables de la planète.

[Inso]

Une comparaison intéressante de deux options énergétiques différentes dans deux pays voisins :
- L'Uruguay a fortement développé ses énergies renouvelables (> 95% de ses besoins) avec des conséquences positives sur son économie et le niveau de vie de ses habitants.
- L'Argentine a misé sur les gaz de schiste avec des conséquences plutôt néfastes sur les habitants des zones concernées (pollutions, inégalités).

Je ne dis pas que ces situations sont applicables partout, mais l'analyse des développements et des conséquences (voir les articles) fait réfléchir.

[thewild]

L'Uruguay a fortement développé ses énergies renouvelables (> 95% de ses besoins) avec des conséquences positives sur son économie et le niveau de vie de ses habitants.
[...]
Je ne dis pas que ces situations sont applicables partout, mais l'analyse des développements et des conséquences (voir les articles) fait réfléchir.

Chaque pays est effectivement un cas particulier, et l'Uruguay est particulièrement gâté par la nature : faible densité de population, gros potentiel éolien, énorme potentiel hydroélectrique.

Pour comparer l'Uruguay avec, par exemple, la France.
- Superficie : ~150.000km² vs ~550.000km² (x4)
- Production éolienne annuelle : ~5.000GWh vs ~35.000GWh (x7)
- Production hydroélectrique annuelle : ~6.000GWh vs ~60.000GWh (x10)
- Consommation par habitant : ~3.5kWh vs ~7kWh (x2)

Donc si on ne prend que les chiffres bruts ça peut sembler impressionnant, mais un grand pays avec une faible population et de grosses ressources en renouvelables pourra présenter de très beaux chiffres avec relativement peu d'effort.
Et pourtant, la production aussi bien éolienne qu'hydroélectrique par unité de surface y est plus faible qu'en France.

Là où je te rejoins totalement, c'est que l'Uruguay a fait les bons choix là où d'autres pays se fourvoient.
Mais il faut tout de même être conscient que la transition est beaucoup plus facile pour certains pays que pour d'autres, et que donc au delà des chiffres il faut prendre en compte les obstacles à cette transition.

[Inso]

Pour comparer l'Uruguay avec, par exemple, la France.
- Superficie : ~150.000km² vs ~550.000km² (x4)
- Production éolienne annuelle : ~5.000GWh vs ~35.000GWh (x7)
- Production hydroélectrique annuelle : ~6.000GWh vs ~60.000GWh (x10)
- Consommation par habitant : ~3.5kWh vs ~7kWh (x2)

Donc si on ne prend que les chiffres bruts ça peut sembler impressionnant, mais un grand pays avec une faible population et de grosses ressources en renouvelables pourra présenter de très beaux chiffres avec relativement peu d'effort.
Et pourtant, la production aussi bien éolienne qu'hydroélectrique par unité de surface y est plus faible qu'en France.

Merci de la mise à l'échelle

Mais il faut tout de même être conscient que la transition est beaucoup plus facile pour certains pays que pour d'autres, et que donc au delà des chiffres il faut prendre en compte les obstacles à cette transition.

Tout à fait.

Un des points que je remarque est que la voie gaz de schiste est plus lourde (extraction, transport, raffinage re transport...) et a tendance à concentrer les richesses sur les société pétrolières. Les renouvelables, une fois installés, ne demandent qu'un peu de maintenance et distribuent directement l'énergie sans coûts supplémentaires importants.
Pour valider, il faudrait analyser en détail les investissements et résultats de Total, société pétrolière qui a aussi de gros marchés en solaire.

[nikola]

Tout dépend de quel renouvelable on parle.
L’éolien ne l’est pas et quand il s’agit d’éolienne géante, nécessite beaucoup de matériel (y compris des terres rares) sans compter les zozios qui y passent.
Le solaire nécessite du silicium dopé (avec des terres rares) quand il s’agit de production d’électricité, et d’être près de l’endroit à chauffer quand il s’agit de ballon d’eau chaude.
Les barrages sont pilotables mais ils ont la fâcheuse manie d’engloutir des zone habitées, d’en menacer d’autres de submersion si jamais crac ou boum et d’envaser les cours d’eau.
Ces sources d’énergie sont-elles réellement renouvelables ? Plus que le gaz, le charbon ou même que le nucléaire mais il leur faut beaucoup de matériaux (vous avez déjà vu passer un pilier d’éolienne sur une route ?), et sans compter les câbles. Par ailleurs, une énergie non pilotable met le binz dans les réseaux.