Une spiritualité sans religion
Re: Une spiritualité sans religion
Il est vrai que tu as une grande culture dans bien des domaines et je t’envie pour ça, mais parler de réalisme renforce le mépris que tu as pour Tapatorhector alors que c’est aussi la position de Comte-Sponville.
Dernière modification par richard le 28 avr. 2024, 13:57, modifié 1 fois.

Re: Une spiritualité sans religion
Florence a écrit : 28 avr. 2024, 08:44L'histoire ne corrobore pas vos espoirs …Jodie a écrit : 28 avr. 2024, 00:47
J'ai confiance aux plus jeunes Richard, ils sont loin d'être stupides. Je te dirais qu'une fois, les vieux dirigeants à travers le monde retraités ou mêmes morts, ceux et celles qui prendront la relève ne prioriseront pas les mêmes valeurs, enfin c'est ce que j'espère.
Bonjour Florence,
Je ne crois pas, de mon vivant, voir de grands mouvements changer l'équiquier géopolitique de l'on connait. Par contre, nous pouvons agir, en ce sens que d'inculquer des valeurs justes dans le sens d'équitables et honnêtes, de toutes les façons possibles, par l'éducation, à travers nos communications, nos principes de vie, ne peut qu'amener le regard des plus jeunes à voir au-dessus de cette toile d'arraignée dans laquelle tous et chacun sommes encore pris. De plus, cette question de vivre une spiritualité sans Dieu, si développée, ne peut que faire aspirer à une plus grande liberté, celle de ne plus laisser la gestion de son être à une autorité qui ne se justifie pas par ses actes.
Re: Une spiritualité sans religion
Va dire ça aux spirituels qui enferment et/ou tuent les athées.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
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Re: Une spiritualité sans religion
Bonjour Tapatorhector,Tapatorhector a écrit : 28 avr. 2024, 11:17 Il y a des athées "bons" et des athées "méchants" bien noter les guillemets merci :
- les athées "bons" se demandent si par hasard Dieu n'existerait pas
- les athées "méchants" savent que Dieu existe et ont choisi de le combattre ou de s'en passer.
En ce qui concerne les athées "méchants", il n'est pas possible de parler à cet endroit de spiritualité sans religion puisque ces personnes ont érigé l'athéisme en religion.
En ce qui concerne les athées que j'ai qualifiés de "bons", il est possible de parler à cet endroit de spiritualité sans religion.
Merci de développer votre idée, c'est plus facile de voir votre point de vue. Avant que je poursuive dans ma réponse, j'aurais besoin de connaître votre définition du mot ''Dieu'' ?
Re: Une spiritualité sans religion
Réponse du berger à la bergère.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
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Re: Une spiritualité sans religion
Tapatorhector a écrit : 28 avr. 2024, 11:17 Il y a des athées "bons" et des athées "méchants" bien noter les guillemets merci :
- les athées "bons" se demandent si par hasard Dieu n'existerait pas
- les athées "méchants" savent que Dieu existe et ont choisi de le combattre ou de s'en passer.
En ce qui concerne les athées "méchants", il n'est pas possible de parler à cet endroit de spiritualité sans religion puisque ces personnes ont érigé l'athéisme en religion.
En ce qui concerne les athées que j'ai qualifiés de "bons", il est possible de parler à cet endroit de spiritualité sans religion.
Ce que vous décrivez est un (mauvais) artifice commun en casuistique, à savoir nier que l'athéisme existe en prétendant qu'il n'existe que des personnes qui doutent (et sont donc "sauvables"), et des "suppôts de satan" qui s'opposent délibérément à dieu. C'est risible, outre que ça suppose des dons de télépathie

"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
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Re: Une spiritualité sans religion
Il faut faire toujours très attention aux vocables sur des forums comme celui-ci car sans précisions supplémentaires des gens peuvent interpréter de travers.
"bon" et "méchant" ont été malheureux dans mon propos mais Richard a bien rétabli la situation et comme semble l'avoir dit Comte-Spontville d'après Richard, "il y a celui qui ne croit pas que Dieu existe et celui qui croit que Dieu n'existe pas" ou quelque chose comme ça.
Après comme avec toute chose il faut distinguer une chose de l'usage qui peut en être fait.
Par exemple les progrès techniques sont en soi des très bonnes choses et d'ailleurs c'est pour ça qu'ils sont qualifiés de progrès, mais l'usage qui en est fait peut s'avérer catastrophique.
Même chose l'athéisme n'est pas en soi une mauvaise chose mais est-ce bien raisonnable de l'ériger en système ou en religion ?
Beaucoup de problèmes ne sont pas du fait de la liberté humaine, mais d'un mauvaise usage de cette liberté (pollution etc.).
Ajouter à cela que la plupart des gens qui se disent athées se comportent dans la vraie vie comme s'ils ne l'étaient pas ou comme disait je sais plus qui "il y a des athées qui sont croyants de tout leur athéisme et des prétendus croyants qui sont athées de toute leur foi".
"bon" et "méchant" ont été malheureux dans mon propos mais Richard a bien rétabli la situation et comme semble l'avoir dit Comte-Spontville d'après Richard, "il y a celui qui ne croit pas que Dieu existe et celui qui croit que Dieu n'existe pas" ou quelque chose comme ça.
Après comme avec toute chose il faut distinguer une chose de l'usage qui peut en être fait.
Par exemple les progrès techniques sont en soi des très bonnes choses et d'ailleurs c'est pour ça qu'ils sont qualifiés de progrès, mais l'usage qui en est fait peut s'avérer catastrophique.
Même chose l'athéisme n'est pas en soi une mauvaise chose mais est-ce bien raisonnable de l'ériger en système ou en religion ?
Beaucoup de problèmes ne sont pas du fait de la liberté humaine, mais d'un mauvaise usage de cette liberté (pollution etc.).
Ajouter à cela que la plupart des gens qui se disent athées se comportent dans la vraie vie comme s'ils ne l'étaient pas ou comme disait je sais plus qui "il y a des athées qui sont croyants de tout leur athéisme et des prétendus croyants qui sont athées de toute leur foi".
Re: Une spiritualité sans religion
Tapatorhector a écrit : 28 avr. 2024, 14:21
Ajouter à cela que la plupart des gens qui se disent athées se comportent dans la vraie vie comme s'ils ne l'étaient pas (...)
Quels seraient ces comportements qui trahiraient une foi (religieuse) à l'insu du propre gré des athées en question ?
Je préfère et de loin, une vérité emballée dans un papier sablé qu'un mensonge emballé dans un papier de soie.
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Re: Une spiritualité sans religion
C'est plus le fond de votre propos qui est "malheureux". Vous utilisez une catégorisation faussée des "athées" pour suggérer que Dieu existe forcément (soit les athées l'espèrent, soit ils le savent mais luttent contre l'idée)... cela même si vous seriez totalement incapable de définir précisément le concept et, surtout, de démontrer cette existence.Tapatorhector a écrit : 28 avr. 2024, 14:21"bon" et "méchant" ont été malheureux dans mon propos [...]
Mais aucune de vos définitions ne présente l'athéisme pour ce qu'il est pour une majorité d'athées: ne pas avoir de Dieu et ne pas particulièrement en rechercher.
Seuls les religieux incapables de sortir de leur vision dans laquelle la religion prend toute la place défendent que l'athéisme est une religion. On peut discuter longuement des nuances à apporter au terme mais l'athéisme, au fond, c'est en premier ne pas se laisser avoir par les boniments des religieux qui présentent leurs désirs comme des faits établis. Pas mal de religieux se croient humbles alors qu'ils ont l'arrogance de présenter leur ignorance comme de la connaissance... et n'aiment pas trop qu'on montre que ça n'en est pas.Même chose l'athéisme n'est pas en soi une mauvaise chose mais est-ce bien raisonnable de l'ériger en système ou en religion ?
Quelle référence! Peut-être quelqu'un qui n'y connait rien et ne fait qu'exposer ses préjugés.comme disait je sais plus qui
Jean-François
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("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
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Re: Une spiritualité sans religion
Je me méfie toujours des phrases extraites dun raisonnement, celui de Comte-Sponville, et décontextualisées en conséquence.richard a écrit : 28 avr. 2024, 13:52 Il est vrai que tu as une grande culture dans bien des domaines et je t’envie pour ça, mais parler de réalisme renforce le mépris que tu as pour Tapatorhector alors que c’est aussi la position de Comte-Sponville.
Un raisonnement de cet ordre ne saurait se réduire à deux phrases.
Quel mépris affiché ?
Aucun. Ça, c'est encore une interprétation de ta part.
Tu ne vois dans mes propos que ce que ta grille de lecture laisse supposer. Ça t'a déjà joué bien des tours..
Tapatorhector a essayé de s'expliquer.
Il en est de même de la science où une confusion peut s'établir entre science et application(s) scientifique(s), où les) fait(s) humain(s) prédomine(nt).Après comme avec toute chose il faut distinguer une chose de l'usage qui peut en être fait.
Une application scientifique n'est qu'une sorte d' épiphénomène par rapport au domaine de référence scientifique initial.
Re: Une spiritualité sans religion
Tu dois avoir raison, je vois le mal partout.Dominique18 a écrit : 28 avr. 2024, 15:11 Quel mépris affiché ?
Aucun. Ça, c'est encore une interprétation de ta part.

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Re: Une spiritualité sans religion
Cela n'en prend pas du tout le chemin.richard a écrit : 27 avr. 2024, 23:21 Oui, je crois que l’on va se réconcilier avec la nature. Nous nous sommes détachés d’elle pendant l’ère industrielle, nous en tiendrons compte dans la prochaine société, sous peine de mort; nous vivons désormais dans Gaïa.
Ce texte est un ramassis d'inepties dualistes et de contradictions.Dans cette optique, sur le même site, écologie et spiritualité.
Destin? Quel destin? Nous sommes des êtres vivants biologiques parmi des millions d'autres espèces.l’écologie constitue un tremplin spirituel puisqu’elle interroge l’existence, les lois cosmiques mais aussi le destin de l’Homme sur Terre.
la spiritualité comme une démarche intime par laquelle l’être humain s’interroge sur le sens de sa vie et sur sa place dans l’univers.
Quel sens de la vie? De nouveau, nous sommes des êtres vivants biologiques parmi des millions d'autres espèces.
Artifice. Il n'y a pas de lien.Partons de la crise écologique actuelle pour tenter d’éclairer le lien entre écologie et spiritualité.
Faut savoir : désirs ou besoins et instincts?L’attitude de l’homme occidental est utilitariste : ce dernier s’appuie sur ses capacités cognitives et intellectuelles afin de satisfaire ses désirs matériels.
Notre développement est donc fondé sur la réponse la plus efficace possible à nos instincts primaires et à nos besoins matériels.
Mais encore? Quelle nature profonde? quelle place? Mis à part la survie et la reproduction?L’écologie spirituelle (...) ne se place ni dans la gestion, ni dans la mise en retrait. Elle amène chacun à s’interroger sur sa nature profonde et sur sa place dans la Nature et le cosmos.
Nous l’avons vu, l’être humain cherche en permanence à satisfaire ses instincts et ses besoins matériels. Mais il éprouve un autre type de désir.
Encore une fois, désir n'est pas besoin... quel amalgame...
Décret purement arbitraire dans un texte dualiste où la croyance en un dieu (l'écologie, nouveau dieu?) est prégnante.Mais il éprouve un autre type de désir, rarement évoqué et pourtant fondamental : le désir de sens, qui passe par la recherche de l’unité et de l’harmonie avec la Nature.
Le"sens de la vie" d'un être biologique n'existe pas. Seule la croyance en dieu le soumet à cette recherche factice. Le réel sens de la vie d'un point de vue scientifique et réaliste est de survivre et de transmettre une descendance. Ce qui n'ôte en rien une recherche personnelle d'accomplissement à travers l'utilité à l'autre et/ou à soi-même à travers des réalisations professionnelles, humanitaires, écologiques etc., et la recherche technologique et médicale pour un un confort minimum.
Bon, tout ce discours ambigu inutile pour nous mener à une réflexion plus appropriée: "L’assouvissement des désirs constitue le moteur principal de l’économie occidentale, ce qui cause une dégradation continue de l’environnement par le pillage et le gaspillage des ressources naturelles. " "La croissance des désirs artificiels est la marque d’un enchainement à l’ego, ce qui engendre insatisfaction, peur, haine et violence. "
OUi, on a bien compris que ce texte est trop dualiste pour être crédible sur une quelconque "unité".L’unité est dans la dualité, et la dualité dans l’unité, comme le montre le symbole suivant du yin et du yang :
symbole yin yang
On l’a compris, le dépassement de la dualité ne signifie pas son effacement. https://www.jepense.org/unite-et-dualite/
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
- Dominique18
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Re: Une spiritualité sans religion
Pour aller dans le sens de la réflexion de Loutre, sur ce même site:
https://www.jepense.org/critique-jancov ... t-project/
Il est question de Jean-Marc Jancovici, (qu'on apprécie ou pas, ABC a produit un gros effort pédagogique pour proposer une synthèse), mais...
L'illusion Jean-Marc Jancovici bien sûr...
C'est l'un des rares à essayer de proposer des pistes de réflexion, des projets concrets qui tiennent debout (cf. le Shift Project en impulsant une mobilisation).
On relève aussi dans le même article...
Concrètement, il en sort quoi?
Rien ou pas grand-chose, à part se regarder le nombril.
https://www.jepense.org/critique-jancov ... t-project/
Il est question de Jean-Marc Jancovici, (qu'on apprécie ou pas, ABC a produit un gros effort pédagogique pour proposer une synthèse), mais...
L'illusion Jean-Marc Jancovici bien sûr...
C'est l'un des rares à essayer de proposer des pistes de réflexion, des projets concrets qui tiennent debout (cf. le Shift Project en impulsant une mobilisation).
L'humanité va aller loin avec genre de blabla......Alors que les Shifteurs développent un approche comptable et scientifique de la transition énergétique, c’est avant tout d’une nouvelle approche philosophique dont l’humanité a besoin. Car la sobriété n’impose aucun défi technique en soi, simplement une conversion des esprits. Autrement dit, la question n’est pas physique, elle est métaphysique...
On relève aussi dans le même article...
Pour penser, ça pense !...Les Shifteurs n’abordent aucune des questions fondamentales que l’Homme devra nécessairement se poser en ce début de troisième millénaire :
quelle est la place de l’Homme dans la Nature ?
quel est le sens de l’existence humaine ?
qu’est-ce que le bonheur ?
comment l’Homme peut-il reprendre le contrôle de lui-même et maîtriser ses pulsions ?
quels sont les besoins fondamentaux de l’Homme (au-delà des besoins matériels) ?
comment arriver à l’harmonie universelle ?
quelle gouvernance mondiale imaginer ?
L’être humain se connaît encore mal. Il se maîtrise mal. Engagé dans une spirale autodestructrice, croyant fermement en sa toute-puissance, il n’est pas encore parvenu à entrer dans l’âge adulte. Il se croit libre alors qu’il est prisonnier de lui-même.
Concrètement, il en sort quoi?
Rien ou pas grand-chose, à part se regarder le nombril.
Contrairement à ce qui est laissé entendre, Jancovici et les shifters ne sont pas dupes, savent que les facteurs humains sont à prendre en considération et peuvent constituer des freins sévères aux initiatives.Bon, tout ce discours ambigu inutile pour nous mener à une réflexion plus appropriée: "L’assouvissement des désirs constitue le moteur principal de l’économie occidentale, ce qui cause une dégradation continue de l’environnement par le pillage et le gaspillage des ressources naturelles. " "La croissance des désirs artificiels est la marque d’un enchainement à l’ego, ce qui engendre insatisfaction, peur, haine et violence. "
Re: Une spiritualité sans religion
C’est possible, mais la révolution écologique est obligée.LoutredeMer a écrit : 28 avr. 2024, 15:41Cela n'en prend pas du tout le chemin.richard a écrit : 27 avr. 2024, 23:21 Oui, je crois que l’on va se réconcilier avec la nature. Nous nous sommes détachés d’elle pendant l’ère industrielle, nous en tiendrons compte dans la prochaine société, sous peine de mort; nous vivons désormais dans Gaïa.
Il s’agit bien d’un changement de civilisation.La transformation écologique à venir ne pourra être qu’une révolution.[…] la vitesse et l’ampleur requise pour le changement de système énergétique impose une révolution beaucoup plus rapide que la révolution industrielle.

Re: Une spiritualité sans religion
Bonjour Zebra,Zebra a écrit : 28 avr. 2024, 14:39Tapatorhector a écrit : 28 avr. 2024, 14:21
Ajouter à cela que la plupart des gens qui se disent athées se comportent dans la vraie vie comme s'ils ne l'étaient pas (...)
Quels seraient ces comportements qui trahiraient une foi (religieuse) à l'insu du propre gré des athées en question ?
J'ai lu un article qui parlait du rejet de la science de certains individus et dans cet article il expliquait que ce n'était pas une question d'éducation, mais d'idéologie (moi, je vois les deux, mais c'est une autre question), en tout cas dans cet article on soulevait certains points d'un livre intitulé : ''Why trust science'' et en français : ''Les marchands de doute''. C'est sûr que je vais le lire parce que je me pose plein de questions à ce sujet. L'auteure est Naomi Oreskes.
Donc, dans ce résumé, celui qui a écrit l'article expliquait que pour vaincre le scepticisme ambiant de ces groupements qui crient à la fraude et à tout ce qu'on voudra, il faudrait que les chercheurs n'aient pas honte de dire ce en quoi ils croient. Il faudrait voir plus loin en lisant le livre, mais quelque part je me dis que c'est bien possible puisque leur travail demande la plus grande objectivité possible; ca vient peut-être en contradiction avec certaines valeurs qu'ils n'osent afficher. C'est ici que j'inclus les croyances religieuses ou n'importe quelle autre de ce type.
On peut se demander si le fait de devoir être tout le temps dans cette obligation scientifique, si je peux dire, ne les rend pas suspect envers leurs collègues et même envers eux-même quand ces questions pointent. C'est juste un point que je soulève, qui est peut-être faux, mais qui sait.
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Re: Une spiritualité sans religion
Les sciences physiques sont naturalistes par souci de méthode, définition ou nature en quelque sorte.
Un scientifique peur être croyant en tant que personne privée mais quand il fait de la science, il se comporte (en tant que scientifique à ce moment-là) comme un "athée" (athée= a privatif + Dieu donc étymologiquement "sans Dieu") c'est-à-dire que l'hypothèse "Dieu" est à proscrire pour un scientifique, en tant que scientifique.
Un scientifique peur être croyant en tant que personne privée mais quand il fait de la science, il se comporte (en tant que scientifique à ce moment-là) comme un "athée" (athée= a privatif + Dieu donc étymologiquement "sans Dieu") c'est-à-dire que l'hypothèse "Dieu" est à proscrire pour un scientifique, en tant que scientifique.
Re: Une spiritualité sans religion
Allo Hector (je raccourcis votre nom d'emprunt, ça m'énerve le Tapator, trop long)Tapatorhector a écrit : 28 avr. 2024, 19:36
Un scientifique peur être croyant en tant que personne privée mais quand il fait de la science, il se comporte (en tant que scientifique à ce moment-là) comme un "athée" (athée= a privatif + Dieu donc étymologiquement "sans Dieu") c'est-à-dire que l'hypothèse "Dieu" est à proscrire pour un scientifique, en tant que scientifique.
Je me demande justement si ce n'est pas un comportement qu'il choisit de prendre vu son travail de scientifique, une sorte d'idéologie fondée sur ce besoin de séparer la science et la métaphysique et j'ajouterais de conformité avec la communauté scientifique.
Il n'y a pas si longtemps, un livre a été écrit titré : Dieu, la science, les preuves de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies. Je ne l'ai pas lu, mais il semble qu'il est eu un certain succès. Suite à cela Étienne Klein et François Euvé ont fait une conférence et un livre a été écrit en réponse à celui-ci. Ca risque d'être fort intéressant. Si cela vous intéresse voici les lien vers la conférence en deux parties, parfois c'est plus simple d'écouter des audios : https://www.laprocure.com/product/90037 ... es-preuves
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Re: Une spiritualité sans religion
Merci je vais m'y précipiter mais la ref de la citation qu'un intervenant je sais plus qui me demandait et bien je pense qu'elle est de Gustave Thibon dans L'ignorance étoilée. ou ailleurs.
Un petit youtube pour situer le penseur :
https://www.google.com/url?sa=t&source= ... aawnDPJzeK
Un petit youtube pour situer le penseur :
https://www.google.com/url?sa=t&source= ... aawnDPJzeK
Re: Une spiritualité sans religion
richard a écrit : 27 avr. 2024, 23:21Oui, je crois que l’on va se réconcilier avec la nature. Nous nous sommes détachés d’elle pendant l’ère industrielle, nous en tiendrons compte dans la prochaine société, sous peine de mort; nous vivons désormais dans Gaïa. Dans cette optique, sur le même site, écologie et spiritualité.Jodie a écrit : 27 avr. 2024, 19:44 Dernièrement, je marchais dans une petite fortêt, j'admirais les petites feuilles dans les arbres et écoutais les oiseaux et je me suis dit que la spiritualité se trouvait possiblement dans le retour des choses.Par ailleurs, on peut définir la spiritualité comme une démarche intime par laquelle l’être humain s’interroge sur le sens de sa vie et sur sa place dans l’univers. Cette recherche intuitive est aussi celle du bien-vivre et du bien-agir. Elle questionne nos valeurs et nos comportements, en particulier vis-à-vis de la Nature.
Allo Richard,
Tout d'abord, je n'aime pas personnifier la terre, ça ressemble trop à un nouveau Dieu qu'on imagine devoir vénérer et j'apprécie encore moins l'ésotérisme, rendu là, les films d'Indiana Jones me suffisent, au moins c'est comique. Ce site ne m'inspire pas confiance à cause de cela.
Le problème c'est qu'on a beau savoir, on agit pas nécessairement conséquement. Je déteste le fait qu'on fasse du mal aux animaux, mais je mange de la viande. Je supporte mal qu'on puisse pêcher du poisson sans égard à leur souffrance, mais j'en mange aussi. Il y aurait bien des exemples. Je te dis ça parce que des solutions dans ce genre de site on en voit pas tant à part les mots bien phrasées présentés sous un bel emballage.
Re: Une spiritualité sans religion
Tapatorhector a écrit : 28 avr. 2024, 21:24 Merci je vais m'y précipiter mais la ref de la citation qu'un intervenant je sais plus qui me demandait et bien je pense qu'elle est de Gustave Thibon dans L'ignorance étoilée. ou ailleurs.
Un petit youtube pour situer le penseur :
https://www.google.com/url?sa=t&source= ... aawnDPJzeK
Hector,
Cette référence était à la demande de Jean-François. Voir ici: Re: Une spiritualité sans religion#35 par Jean-Francois » 28 avr. 2024, 07:55.
Re: Une spiritualité sans religion
Non, moi aussi j'ai vu du mépris dans la réponse de Dominique envers Hector quand il dit : ''Encore un obsédé de la soutane...richard a écrit : 28 avr. 2024, 15:39Tu dois avoir raison, je vois le mal partout.Dominique18 a écrit : 28 avr. 2024, 15:11 Quel mépris affiché ?
Aucun. Ça, c'est encore une interprétation de ta part.

qui cherche à placer ses enfantillages...''
Re: Une spiritualité sans religion
Jodie a écrit : 28 avr. 2024, 17:38
Bonjour Zebra,
J'ai lu un article qui parlait du rejet de la science de certains individus et dans cet article il expliquait que ce n'était pas une question d'éducation, mais d'idéologie (moi, je vois les deux, mais c'est une autre question), en tout cas dans cet article on soulevait certains points d'un livre intitulé : ''Why trust science'' et en français : ''Les marchands de doute''. C'est sûr que je vais le lire parce que je me pose plein de questions à ce sujet. L'auteure est Naomi Oreskes.
Donc, dans ce résumé, celui qui a écrit l'article expliquait que pour vaincre le scepticisme ambiant de ces groupements qui crient à la fraude et à tout ce qu'on voudra, il faudrait que les chercheurs n'aient pas honte de dire ce en quoi ils croient. Il faudrait voir plus loin en lisant le livre, mais quelque part je me dis que c'est bien possible puisque leur travail demande la plus grande objectivité possible; ca vient peut-être en contradiction avec certaines valeurs qu'ils n'osent afficher. C'est ici que j'inclus les croyances religieuses ou n'importe quelle autre de ce type.
On peut se demander si le fait de devoir être tout le temps dans cette obligation scientifique, si je peux dire, ne les rend pas suspect envers leurs collègues et même envers eux-même quand ces questions pointent. C'est juste un point que je soulève, qui est peut-être faux, mais qui sait.
Bonjour Jodie,
Voyons si je saisis bien ton propos. Autrement dit, si les gens œuvrant dans des domaines scientifiques parlaient ouvertement de certaines croyances personnelles qu'ils ont peut-être (comme la religion par exemple), les gens manifestant du scepticisme envers la communauté scientifique seraient potentiellement moins sceptiques ?
Sincèrement je ne vois pas en quoi ça les rendraient plus crédibles. Bien au contraire ! Le fait est qu'il y a certainement des individus ayant certaines croyances "ésotériques" qui travaillent dans différents domaines scientifiques et qui sont parfaitement capables de faire raisonnablement la part des choses entre croyances et sciences. Je n'aurais absolument pas envie de discuter avec un biologiste (au pif) parsemant ses propos de références à un dieu créateur par exemple

Allons un peu plus loin dans la réflexion. T'imagine un(e) spécialiste en fertilité assumant sans honte ses croyances personnelles disant à un couple essuyant plusieurs essais infructueux qu'ils feraient bien d'oublier leur désir d'enfant, clairement "Dieu" en ayant décidé différemment (exemple un peu tirée par les cheveux) ? Question de voler un mot que Dominique18 affectionne, ça ouvrirait toutes grandes les portes à toutes sortes de dérives, et.............................dieu sait qu'il y en a déjà suffisamment des dérives non ?

Je préfère et de loin, une vérité emballée dans un papier sablé qu'un mensonge emballé dans un papier de soie.
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Re: Une spiritualité sans religion
Zebra a écrit : 28 avr. 2024, 21:54Jodie a écrit : 28 avr. 2024, 17:38
Bonjour Zebra,
J'ai lu un article qui parlait du rejet de la science de certains individus et dans cet article il expliquait que ce n'était pas une question d'éducation, mais d'idéologie (moi, je vois les deux, mais c'est une autre question), en tout cas dans cet article on soulevait certains points d'un livre intitulé : ''Why trust science'' et en français : ''Les marchands de doute''. C'est sûr que je vais le lire parce que je me pose plein de questions à ce sujet. L'auteure est Naomi Oreskes.
Donc, dans ce résumé, celui qui a écrit l'article expliquait que pour vaincre le scepticisme ambiant de ces groupements qui crient à la fraude et à tout ce qu'on voudra, il faudrait que les chercheurs n'aient pas honte de dire ce en quoi ils croient. Il faudrait voir plus loin en lisant le livre, mais quelque part je me dis que c'est bien possible puisque leur travail demande la plus grande objectivité possible; ca vient peut-être en contradiction avec certaines valeurs qu'ils n'osent afficher. C'est ici que j'inclus les croyances religieuses ou n'importe quelle autre de ce type.
On peut se demander si le fait de devoir être tout le temps dans cette obligation scientifique, si je peux dire, ne les rend pas suspect envers leurs collègues et même envers eux-même quand ces questions pointent. C'est juste un point que je soulève, qui est peut-être faux, mais qui sait.Oui, c'est ce que disait l'article, des regoupements anti ce que tu voudras utilise ce qui n'est pas parfaitement clair (et des zones d'ombre, il y en a comme partout ailleurs) pour instiller graduellement le doute dans l'esprit du grand public et ainsi naissent les groupes qui s'opposent à la science. Ceci étant, la solution, ou une des solutions proposé par l'auteur serait une plus grande transparence de la part des chercheurs.Zebra a écrit : 28 avr. 2024, 21:54Bonjour Jodie,
Voyons si je saisis bien ton propos. Autrement dit, si les gens œuvrant dans des domaines scientifiques parlaient ouvertement de certaines croyances personnelles qu'ils ont peut-être (comme la religion par exemple), les gens manifestant du scepticisme envers la communauté scientifique seraient potentiellement moins sceptiques ?
Pour l'exemple que tu donnes pour le couple infertile, je te dirais que j'ai le sentiment que même si des médecins ont certaines croyances, je ne pense pas qu'ils s'autorisent à les afficher, mais rien ne nous dit pas qu'ils n'influencent pas leurs patients par directement, mais par leur attitude ou prises de position dans d'autres secteurs de la santé. Je ne sais pas.
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Re: Une spiritualité sans religion
Mépris ou sarcasme ?Jodie a écrit : 28 avr. 2024, 21:52Non, moi aussi j'ai vu du mépris dans la réponse de Dominique envers Hector quand il dit : ''Encore un obsédé de la soutane...richard a écrit : 28 avr. 2024, 15:39Tu dois avoir raison, je vois le mal partout.Dominique18 a écrit : 28 avr. 2024, 15:11 Quel mépris affiché ?
Aucun. Ça, c'est encore une interprétation de ta part.
qui cherche à placer ses enfantillages...''
Posez-vous la question.

Jolie, tu cites le livre "Dieu, la science, les preuves".
J'ai lu une bonne partie du livre, par curiosité.
Une longue analyse figure sur ce forum.
Ce bouquin correspond à l'exemple-type d'une somptueuse escroquerie intellectuelle bien orchestrée, bien encadrée.
Alors dieu par ci, dieu par là, ça finit par exaspérer puisque quoi que l'on prétende, il ne se passe rien et il ne se produira rien, sinon un énième recyclage de pseudo-questions qui se sont transformées en lieux communs, poncifs éculés,... au cours des âges, qui contribuent à entretenir une bonne dose de paresse intellectuelle.
C'est cette paresse qui génère les dérives, pas la recherche de connaissances. Là encore, méfiance ! quant à l'exploitation et à l'application des connaissances fraîchement acquises. Les facteurs humains, fonctionnement particulier du cerveau oblige, biaisent les démarches.
Plein, Bronner, Ripoll,... mettent suffisamment en garde.
Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller, et le plus vite possible...

Dernière modification par Dominique18 le 29 avr. 2024, 10:28, modifié 4 fois.
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