bobiel a écrit :je ne suis pas certain qu'il existe mais j'ai le droit de croire qu'il existe (opinion subjective) étant donné que tout le monde est dans l'incertitude totale
Personne ne nie ce droit, bobiel. Mais si vous résumez les choses de cette manière, et vu qu'on a compris que vous croyez en dieu, vous pouvez en rester là sur le sujet.
Le problème est que vous n'en restez pas là, vous dites que même si dieu tient de l'"incertitude totale" il vous envoie des messages vous permettant de reconnaître le bien du mal (entre autres). Et, vous dites que cette capacité de reconnaître le bien du mal est objective. Un être subjectif donnerait des informations objective? Il y a là une inconsistance importante.
fenryl a écrit :Je parle de la conscience de soi, pas de la conscience en tant que "sens du bien"....
Il n'y a que Ghost pour définir ainsi la conscience* (remarquez: ses "définitions" ne sont jamais stables, il change constamment le sens qu'il donne aux termes qu'il utilise). Et, c'est parce qu'il doit présenter les choses de manière floue et très zozoe pour que le fond trivial de son discours logorrhéique ne soit pas trop apparent. S'il était aussi honnête (ou naîf) que bobiel, il en resterait à: rien ne prouve objectivement dieu. Mais, il lui faut faire croire que sa croyance est une réalité.
... qui est, elle, une forme de conscience qui s'acquièrent culturellement par son entourage et en fonction de sa sensibilité propre, mais qui, paradoxalement, ne dépend pas des émotions mais du raisonnement (comme l'explique une recente étude).
Pourquoi appeler ça une "conscience" plutôt que, par exemple, un système de valeur (qui résulte d'interactions entre innés et acquis, oui)? "Conscience", dans ce cas, n'est que métaphorique et rend confus le discours.
Vous avez les références de l'étude à laquelle vous faites allusion?
Jean-François
* Et comme il n'est pas très logique, il est même capable de référer à un lien ou la conscience n'est pas définie en ces termes. Après, il se vante de ses capacités d'observation
