ABC a écrit : 26 juil. 2024, 12:24
externo a écrit : 26 juil. 2024, 11:00On peut trouver d'autres feuilletages, par exemples orthogonaux selon la métrique euclidienne.
Sans rapport avec l'orthogonalité au sens du
tenseur métrique spatio-temporel (de l'espace-temps considéré) caractérisant les feuillets 3D de simultanéité relatifs à un référentiel (un feuilletage 1D de type temps).
L'orthogonalité au sens du
tenseur métrique spatio-temporel de l'espace-temps considéré n'est qu'une convention et en tant que telle elle n'a pas le pouvoir de définir les feuillets 3D de simultanéité relatifs à un référentiel. Un référentiel en physique n'est pas un référentiel de Minkowski. L'espace temps de Minkowski n'est qu'une convention et doit être traité comme tel. Il n'est pas question d'affirmer que la vitesse de la lumière est physiquement isotrope dans tous les référentiels en même temps.
ABC a écrit : 26 juil. 2024, 12:24
La notion de système de coordonnées n'est pas une notion géométrique.
Dans ce cas il n'y a pas de modèle de la rivière, car dans le modèle de la rivière la tranche d'espace utilisée est celle du système de coordonnées et non une tranche spatiale définie par la géométrie. La tranche spatiale définie par la géométrie de Schwarzschild est dρ et non dr + vdT
Dans la forme métrique tangente dS² = dT² - (dr + vdT)² la lumière se déplace à la vitesse (Δr + vΔT)/ΔT
Comme ΔT = Δt, la lumière se déplace à la vitesse (Δr + vΔt)/Δt dans le référentiel (dt,dr)
Nous avons donc quitté la métrique de Minkowski dans laquelle la vitesse de la lumière locale est toujours c, cela parce que le découpage (dT,dr + vdT) ne forme pas un référentiel local selon Minkowski, c'est (dT,dρ) qui forme un tel référentiel.
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Réponses qui étaient restées non publiées :
ABC a écrit : 24 juil. 2024, 17:38
Avec le choix de la coordonnée radiale rho, les observateurs de Lemaître/Painlevé (les observateurs en chute libre radiale partis à vitesse nulle depuis très haut) conservent une variable de repérage rho constante pendant leur chute.
Lemaître applique une transformation de Lorentz complète : transformation du temps ET de l'espace. Cela veut dire que le référentiel de Lemaître effectue le ciseau de Minkowski, il définit un axe d'espace tel que la trajectoire de la lumière soit la bissectrice de dT et de dρ. Ainsi la vitesse de la lumière est isotrope du chuteur par rotation hyperbolique. Il n'y a PAS d'accélération de la vitesse de la lumière, pas de basculement du cône de lumière. C'est l'essence même de la relativité de Minkowski : tous les référentiels sont isotropes par rapport à la lumière car ils définissent un axe d'espace adhoc qui rend l'isotropie. Dans le référentiel immobile l'objet en mouvement n'est pas isotrope par rapport à la lumière, mais en se servant du nouvel axe d'espace cet objet redevient isotrope de la lumière. Ce stratagème est effectué par resynchronisation des horloges qui accélèrent : au fur et à mesure de l'accélération les horloges se désynchronisent dans le référentiel mouvant et restent synchronisées dans le référentiel immobile. Les observateurs en mouvement effectuent alors la procédure de resynchronisation de leurs horloges ce qui leur permet de mesure à nouveau la vitesse de la lumière comme étant c. Par conséquent, les chuteurs de Lemaître, en redéfinissant leur espace tout en tombant, sont obligés d'effectuer la procédure de resynchronisation afin de maintenir la vitesse de la lumière isotrope par rapport à eux, ce qui fait qu'ils ne sont pas dans un référentiel inertiel.
La littérature scientifique fait l'impasse sur tout cela pour maintenir son dogme de l'absence de référentiel de l'éther.
Le chuteur de Painlevé, lui, [si on considère que son système de coordonnées constitue un référentiel,] ne redéfinit pas sa ligne de simultanéité en tombant, et l'isotropie de la lumière par rapport à lui est accomplie par l'accélération de la lumière avec lui, il est donc en véritable inertie.
ABC a écrit : 24 juil. 2024, 17:38
La métrique de Lemaître et la métrique de Painlevé sont 2 formes de métrique relatives au même référentiel/espace 3D/feuilletage 1D de type temps formé par les observateurs en chute libre radiale partis de très haut à vitesse nulle (et le temps T figurant dans ces métriques est le temps propre de ces observateurs).
Dans ce cas ils sont associés à l'espace Rs/r dρ. Il faut comprendre qu'en relativité le cône de lumière ne peut pas basculer car les référentiels ont des axes orthogonaux.
MAIS
on constate que le référentiel non orthodoxe où l'espace est dr + v dT est celui qui met le chuteur en inertie.
En effet, dans la métrique de Schwarzschild le chuteur en tombant subit la dilatation du temps et perd l'isotropie de la lumière. Pour compenser il doit faire des boosts, c'est à dire resynchroniser ses horloges et créer une nouvelle ligne factice de simultanéité. On tombe alors sur la métrique de Lemaître. Dans cette vue le chuteur n'est donc pas en inertie mais en accélération propre. Cela démontre que ce système de coordonnée est mauvais. D'un autre côté on réussit à mettre le chuteur en inertie en passant à la métrique de Painlevé. Déjà cela montre que tous les systèmes de coordonnées ne donnent pas la même physique, l'un mettant le chuteur en inertie, l'autre en accélération propre, invalidant ainsi l'interprétation officielle de la théorie de la relativité générale, ce à quoi Einstein croyait dur comme fer, c'est à dire que tous les systèmes de coordonnées donnent la même physique. Et cela montre également le caractère artificiel de la métrique de Minkowski et du dogme de l'invariance de la vitesse de la lumière. La vitesse de la lumière accélère physiquement dans un champ de gravitation.