
tu veux des exemples d'irrationnalité en finance?
- en analyse financière, lorsqu'une grande banque d'investissement publie une dépêche sur une valeur, et que le cours de l'action est recommandé à un certain prix (via souvent la méthode Discounted Cash Flow), très souvent le marché se rapproche du prix estimé... ex: Vallourec sans cesse revu à la hausse...
- Lors d'un résultat à peine inférieur au consensus (ex: Altran qui a un bénéfice net en progression mais qui a une marge d'exploitation REX/CA à peine inférieure au consensus, le marché sanctionne jusqu'à -15-20% de la capitalisation boursière d'Altran Technologie)
- Un attentat suffit à ébranler fortement à court terme une place financière même lorsque les conséquences sont pas encore connues (ex: attentats au métro de Londres qui fait plonger de -4% l'indice CAC 40 avant de se reprendre à la clôture)
- La bulle spéculative peut gonfler mais tant qu'il y a possibilité de gain, on continue la spéculation boursière. ex: lors de l'annonce de la création de sa filiale Internet Wanadoo en 2000, l'action France Telecom a pris 30%. Ou encore la capitalisation boursière de certaines start up qui dépassaient celle d'une entreprise comme General Motors durant la bulle Internet!!!!
- Lorsquon valorise une entreprise par dcf, l'entreprise vaut la somme actualisée des flux futurs qu'elle dégage... pour gonfler la valeur de l'entreprise dans notre calcul des Free Cash Flows, il suffit de faire des hypothèses abbérantes de croissance du chiffre d'affaires pour atteindre une valorisation abbérante... tout en étant honnête intellectuellement (pas d'erreurs de calcul)!
- En 2005, Les entreprises francaises du CAC 40 ont consacré + d'argent à racheter leurs propres actions pour soutenir les cours et satisfaire les actionnaires qu'à investir (investissements matériels de productivité, de renouvellement, de capacité, investissements immatériels)!!! sachant que seul l'investissement (lié à la production) est créteur de richesse!!!
- De plus, comment explique tu qu'aux USA, les entreprises ont la possibilité d'emprunter du cash (==> endettement) pour...... distribuer des dividendes!!!! De plus, La croissance des dividendes ne suit pas toujours la croissances des bénéfices, souvent, les dividendes croissent de 3 % par an sans aucun lien avec les bénéfices...
Tous ces exemple là, je les connais non pas via mes cours mais via mes expériences professionnelles (c'est là qu'on voit la réalité) et mes réflexions personnelles!
si tu veux des cours de finance, mon prof M. Levyne (directeur des fusions acquisitions de Calyon) en a mis en ligne,
http://prepaparallele.chez-alice.fr/finance.htm
l'approche est assez mathématique mais éloignée de la réalité (ex: théories de gestion de protefeuille qu'on enseigne et réelle gestion de portefeuilles en entreprise, je le sais, j'ai assisté un gérant en stage )