Merci Mirage d'avoir recherché ces donnéesMirages a écrit : 29 janv. 2025, 19:04 Wiki dit:Une revue de littérature médicale de 2021, basée sur 27 études, trouve un taux de regret d'environ 1 % chez les personnes ayant eu une chirurgie de réattribution sexuelle:Une méta-analyse des études cherchant à estimer la taille de la population trans et non binaire, réalisée en 2016, montre qu'on peut distinguer deux types de résultats. Les études cliniques, qui ne comptent que les personnes qui suivent un parcours médical dans un centre spécialisé, estiment que les personnes trans représentent entre 2 et 25 personnes pour 100 000 (soit 0.002 – 0.02 %).

C'est déjà plus clair.
Donc 1% de 0,002 / 0,02% c'est toujours trop, mais ça me parait quand même bien faible par rapport à l'importance donnée à ce problème sur les réseaux sociaux.
Pour mettre en parallèle, on parle bien moins des 230 000 femmes victimes de viols ou tentative de viol en France chaque année.
Pelicot ? Pas intéressant. Faget ? Jamais entendu parler. Pourtant ça arrive tous les jours.
Il faut admettre que la propagande fonctionne bien (pour beaucoup il est plus facile de faire confiance à un post twitter de l'alt-right US que de faire des recherches ) et que l'indignation sélective, marque d'une indigence intellectuelle, devient un outil politique.
Quand on regarde en détail les chiffres disponibles (cf cet article), on remarque que le taux de médicalisation chez les trans est très faible (294 de moins de 18 ans en France en 2020).
C'est le bon raisonnement.Mirages a écrit : 29 janv. 2025, 19:04Donc 99% qui voient leur bien-être s'améliorer, et 1% qui regrettent. Au niveau mondial.
Avec de tels chiffres, je dirais qu'il faut continuer à bien accompagner ceux - celles - iels - autres et tagada tsoin tsoin dans leur transition de genre. Et continuer voir améliorer la prise en charge de ce type de problématique pour réduire au mieux les regrets déjà vraiment marginaux.
On peut remarquer que le taux de personnes trans est assez proche du taux biologique de l'intersexualité. (cf wikipédia). Exit donc l'effet de mode.
Concernant l'âge, réserver cela aux adultes n'a pas de sens biologiquement puisque la problématique intervient lors de l'adolescence.
"On peut dès lors se poser la question de l'efficience de l'arbitrage intertemporel de la prise en charge : il ne semble pas pertinent, pour ces mineur·e·s, de devoir les faire attendre leur majorité avant de bénéficier de soins trans-spécifiques, ce qui fait actuellement débat en France. Ces soins sont pourtant d'autant plus invasifs si leur puberté insupportée leur est imposée plus longtemps. Quel raisonnement éthique permet en outre de justifier la mise en danger que cela produit, sachant les taux de tentatives de suicides déjà extrêmement élevés chez les ados trans, et connaissant les bienfaits des soins trans-spécifiques pour les jeunes qui en expriment le besoin ?" (article cité plus haut)
Qu'il faille établir des contrôles médicaux sérieux sur le sujet est évident, mais il me semble que c'est le cas en France ou au Canada.
Concernant les taux de suicide, est-ce par regret de la transition ou par rejet de la société ?