La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#101

Message par externo » 13 nov. 2024, 23:37

Page 95 du livre de Clifford :
https://archive.org/details/elementsofd ... 5/mode/1up
PRODUIT DE DEUX VECTEURS.


En raison de l'importance du théorème des moments, nous allons le présenter sous un autre aspect. L'aire du parallélogramme `abdc` peut être considérée comme engendrée par le mouvement de `ab` au-dessus du pas `ac`, ou par celui de `ac` au-dessus du pas `ab`. Il semble donc naturel de parler de cette aire comme du produit des deux pas `ab`, `ac`. Nous avons l'habitude d'identifier un rectangle avec le produit de ses deux côtés, lorsqu'on ne tient compte que de leurs longueurs ; nous allons maintenant étendre la signification du produit, tout comme nous l'avons fait précédemment pour la signification de la somme, et considérer encore le parallélogramme contenu par deux pas, `ab`, `ac`, comme leur produit, lorsque leurs directions sont prises en compte. La grandeur de ce produit est `ab.ac.sin bac` ; comme toute autre aire, il doit être considéré comme une aire dirigée, de quantité vectorielle.

Supposons, cependant, que l'un des deux pas, disons `ac`, représente une aire perpendiculaire à lui ; alors, pour multiplier ce pas par `ab`, nous devons naturellement lui faire effectuer la translation représentée par `ab`. Ce faisant, il engendrera un volume, dont la grandeur peut être considérée comme le produit de `ac` et de la projection de `ab` sur la direction de `ac`, soit `ab.cos bac` ; étant un volume, il ne peut donc avoir que la grandeur `ab.ac.cos bac` ; c'est donc une quantité scalaire.

Nous sommes ainsi conduits à deux types de produits de deux vecteurs `ab`, `ac` : un produit vectoriel, qui peut s'écrire `V.ab.ac`, et qui est l'aire du parallélogramme dont `ab` et `ac` sont les côtés, ces deux derniers étant considérés comme des pas ; et un produit scalaire, qui peut s'écrire `S.ab.ac`, et qui est le volume tracé par une aire représentée par l'un des vecteurs, lorsqu'on lui fait effectuer le pas représenté par l'autre.

Maintenant, le moment de `ab` par rapport à `o` est `V.oa.ab` ; celui de `ac` est `V.oa.ac` ; et celui de `ad` est `V.oa.ad`, qui est `V.oa.(ab + ac)`. Par conséquent, le théorème nous dit que `V.oa(ab + ac) = V.oa.ab + V.oa.ac` ; ou, pour abréger, si nous écrivons `oa = α`, `ab = β`, `ac = γ`, le théorème est :

`Vα(β + γ) = Vαβ + Vαγ`.

Nous pouvons énoncer ce théorème en ces termes : le produit vectoriel est distributif. Et sous cette forme, la proposition peut être vue immédiatement dans la figure de la page 93, si nous posons `ab = α`, `ap = β`, `pq = γ` ; elle affirme que :

aire `abqp +` aire `pqro =` aire `abro`.

Et ceci est manifestement vrai pour leurs projections sur n'importe quel plan.

Le théorème correspondant pour le produit scalaire, à savoir que `Sα(β + γ) = Sαβ + Sαγ`, est évident si nous considérons `α` comme une aire amenée à effectuer les pas `β`, `γ`.

Mais il existe une différence très importante entre un produit vectoriel et un produit de deux quantités scalaires. À savoir, le signe d'une aire dépend du sens dans lequel on la parcourt ; une aire parcourue dans le sens inverse des aiguilles d'une montre est positive, une aire parcourue dans le sens des aiguilles d'une montre est négative. Or, si `V.ab.ac =` aire `abdc`, nous devons avoir, par symétrie, `V.ac.ab =` aire `acdb`, et donc `V.ac.ab = -V.ab.ac`, ou `Vγβ = -Vβγ`. Par conséquent, le signe d'un produit vectoriel est changé en inversant l'ordre des termes. Il est convenu que `Vαβ` sera un vecteur faisant face au côté d'où la rotation de `α` vers `β` semble être dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

On constatera, cependant, que `Sαβ = Sβα`, de sorte que le produit scalaire de deux vecteurs ressemble à cet égard au produit de quantités scalaires.

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#102

Message par externo » 16 nov. 2024, 01:06

Voici la déformation de l'espace par une masse mouvante,
Image
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2 ... 84480.html

On voit très bien que l'espace se contracte.
La contraction radiale, c'est la courbure temps-espace, sa présence et la symétrie sphérique imposent aux deux autres dimensions spatiales de se plier à leur tour engendrant la courbure de l'espace.

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#103

Message par externo » 29 mars 2025, 13:11

Dérivation des transformations de Lorentz à partir des transformations euclidiennes :

Un objet au repos dans l'éther a pour dimensions `dt` et `dx` avec `dt = 0`.

L'objet accélère, il subit la transformation active :
`x' = x cos(θ) + t sin(θ)`
`t' = t sin(θ) - t cos(θ)`

`x' = (x/γ) + βt`
`t' = (t/γ) - βx`
A l'arrivée nous avons `dt' <>0`

Ensuite nous pouvons effectuer la transformation passive qui change de système de coordonnées :
`x'' = ((x')/γ) - βt' = x `
`t'' = ((t')/γ) + βx' = t`
Dans ce nouveau système de coordonnées l'objet retrouve les mêmes coordonnées qu'il avait quand il était au repos dans le système de coordonnées de l'éther, avec longueur temps de l'objet `= dt'' = dt = 0`. Il peut donc se supposer comme étant resté au repos. C'est le propre d'une transformation passive qui suit la transformation active de donner à l'objet transformé l'impression qu'il ne s'est pas transformé. Par exemple, un objet qui effectue une rotation spatiale n'aura pas conscience d'avoir effectué cette rotation s'il emporte avec lui dans sa rotation son propre système de coordonnées.

Si on isole `x` (ou `x''`) et `t` (ou `t''`) :
`x''= x = γ(x' - βt)`
`t''= t = γ(t' + βx)`
on trouve une relation qui ressemble aux transformations de Lorentz.
Nous avons `dt = 0` et `dt'<> 0`, mais nous avons aussi `dt'' = dt = 0`. Dans le référentiel de l'éther la longueur temps de l'objet transformé est `dt'<>0`, mais si on postule que dans ce référentiel de l'éther la longueur temps de l'objet est `dt'' = 0`, ce que l'on a aucun moyen de réfuter expérimentalement, cela revient à inverser `dt` et `dt'` puisque `dt = dt''`.
Inversons `dt` et `dt'`, on obtient :
`x = γ(x' - βt')`
`t' = γ(t + βx)`
et du coup `t = γ(t' - βx')` puisque `t` est le résultat de la transformation inverse de `t'`
Démonstration :
`t' = γ(t + βx) =>`
`t = ((t')/γ) - βx = ((t')/γ) - β (γ(x' - βt')) = γ((t')/(γ²)) - βx' + β²t') = γ(t' (1/(γ²) + β²) - βx' = γ(t' - βx')`

Nous avons donc :
`x = γ(x' - βt')`
`t = γ(t' - βx')`
ce qui sont les transformations de Lorentz.

Les transformations de Lorentz consistent donc à faire passer le référentiel de l'éther dans la nouvelle simultanéité de l'objet mouvant après sa transformation euclidienne de façon à éliminer toute référence à un système privilégié.

mathias
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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#104

Message par mathias » 31 mars 2025, 12:27

externo a écrit : 16 nov. 2024, 01:06 Voici la déformation de l'espace par une masse mouvante,
Image
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2 ... 84480.html

On voit très bien que l'espace se contracte.
La contraction radiale, c'est la courbure temps-espace, sa présence et la symétrie sphérique imposent aux deux autres dimensions spatiales de se plier à leur tour engendrant la courbure de l'espace.
La marge extérieure , en noir, c’est donc de l’espace non borné ?

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#105

Message par externo » 31 mars 2025, 19:25

mathias a écrit : 31 mars 2025, 12:27 La marge extérieure , en noir, c’est donc de l’espace non borné ?
??

mathias
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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#106

Message par mathias » 31 mars 2025, 22:16

externo a écrit : 31 mars 2025, 19:25
mathias a écrit : 31 mars 2025, 12:27 La marge extérieure , en noir, c’est donc de l’espace non borné ?
??
Vous présentez là, en terme d’espace, un volume ( un espace borné ) . Mais l’espace est il nécessairement borné ?
En supposant l’existence d’une « matière » noire, est-elle bornée ?

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#107

Message par externo » 31 mars 2025, 23:01

mathias a écrit : 31 mars 2025, 22:16 Vous présentez là, en terme d’espace, un volume ( un espace borné ) . Mais l’espace est il nécessairement borné ?
En supposant l’existence d’une « matière » noire, est-elle bornée ?
L'espace n'est pas borné mais il est fini s'il a une courbure positive. Autour de la masse on voit qu'il se courbe. Une telle courbure peut potentiellement refermer l'espace sur lui-même sans qu'il soit borné comme s'il était la surface d'une sphère, mais une surface en 3 dimensions.

mathias
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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#108

Message par mathias » 01 avr. 2025, 09:11

Fallait-t’il mettre , bornes entre guillemets ? , sans doute.

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Lambert85
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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#109

Message par Lambert85 » 01 avr. 2025, 09:33

externo a écrit : 31 mars 2025, 23:01 L'espace n'est pas borné...
Vous l’êtes ! :lol:
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

mathias
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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#110

Message par mathias » 01 avr. 2025, 12:08

Lambert85 a écrit : 01 avr. 2025, 09:33
externo a écrit : 31 mars 2025, 23:01 L'espace n'est pas borné...
Vous l’êtes ! :lol:
Superfétatoire, abrupte et déplacé .
Bonne journée .

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#111

Message par externo » 02 avr. 2025, 15:28

Retrouvons les métriques de Scharwzchild et de Painlevé radiales à l'aide de la métrique pseudo-euclidienne.

Soit un objet mouvant.
Fixons l'origine spatiale du référentiel sur cet objet si bien que la coordonnée x soit invariante pour lui.
Donc si `dx = 0` il faut que l'intervalle de genre temps donne le temps propre.
Il faut donc : `ds² = (dt²)/(γ²) - 0`

Si `dt = 0` il faut que l'intervalle de genre espace donne la longueur propre :
Il faut donc `ds² = γ² dx² - 0`
La métrique de genre temps est donc `ds² = (dt²)/(γ²) - γ² dx²`
On a par ailleurs `β² = (2GM)/r` = vitesse d'échappement.
Or `(1/(γ²)) + β² = cos² θ + sin² θ = 1 => γ² = 1/(1-(2GM)/r)`
donc `ds² = (1-(2GM)/r)dt² - (dx²)/(1-(2GM)/r)`
On retrouve donc bien la partie radiale de la métrique de Schwarzschild.
Et dt et dx sont orthogonaux.

Métrique radiale de Painlevé :
Cherchons une métrique telle que le terme multipliant 'dx²' soit l'unité (wikipedia anglais)
Nous trouvons alors :
`ds² = dT²/(γ²) - 2βdTdx - dx² = dT²cos²θ - 2sinθdTdx - dx²` (wikipedia anglais)
ou
`ds² = dT² - (βdT + dx)² = dT² - (dTsinθ + dx)²` (wikipedia français)

L'angle entre dT et dx est θ angle d'aberration.

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#112

Message par externo » 03 avr. 2025, 00:35

Voici la Fonction de Gudermann, elle démontre l'équivalence mathématiqe entre la géométrie circulaire et la géométeie hyperbolique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_de_Gudermann

Ce sont exactement les relations d'équivalences utilisées en relativité euclidienne pour passer de la rapidité à l'angle d'aberration.
Il est donc démontré que toute la relativité peut être écrite avec des rotations circulaires utilisant l'angle d'aberration.
Si le temps est physiquement un vecteur, l'espace-temps est hyperbolique.
Si le temps est physiquement un scalaire, l'espace-temps est euclidien et il y a un référentiel privilégié.

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#113

Message par mach3 » 03 avr. 2025, 07:34

externo a écrit : 03 avr. 2025, 00:35 Voici la Fonction de Gudermann, elle démontre l'équivalence mathématiqe entre la géométrie circulaire et la géométeie hyperbolique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_de_Gudermann

Ce sont exactement les relations d'équivalences utilisées en relativité euclidienne pour passer de la rapidité à l'angle d'aberration.
Il est donc démontré que toute la relativité peut être écrite avec des rotations circulaires utilisant l'angle d'aberration.
Si le temps est physiquement un vecteur, l'espace-temps est hyperbolique.
Si le temps est physiquement un scalaire, l'espace-temps est euclidien et il y a un référentiel privilégié.
Le terme "physiquement" reste toujours problématique. Il veut habituellement dite qu’il existe des observations qui permettent de trancher, ici entre un temps scalaire et un temps vectoriel (pour autant que ça signifie quelque chose). Si c'est le cas qu’elles seraient elles ?
Dans ton discours il semble plutôt que ça parle non pas nécessairement de ce qu’on observe mais de ce qui "existe", de ce qui est "réel".

Dans ce dernier cas, si le temps est "en réalité" un scalaire, alors il n’y a pas "réellement" d’espace-temps, vu que seul l’espace "existe". Quel intérêt alors, dans cette optique, de parler d’espace-temps euclidien ? On a un espace euclidien tout court et il évolue avec le temps qui passe.

Non?

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#114

Message par externo » 03 avr. 2025, 15:23

mach3 a écrit : 03 avr. 2025, 07:34 Dans ce dernier cas, si le temps est "en réalité" un scalaire, alors il n’y a pas "réellement" d’espace-temps, vu que seul l’espace "existe". Quel intérêt alors, dans cette optique, de parler d’espace-temps euclidien ? On a un espace euclidien tout court et il évolue avec le temps qui passe.
Non?
m@ch3
Le scalaire existe, c'est l'élément de grade 0 de l'algèbre géométrique. C'est un nombre réel qui est le facteur d'échelle.
Un scalaire α multiplié par un multivecteur M (αM) met à l'échelle la magnitude de toutes les composantes de M par le facteur α.
Par exemple, si v est un vecteur, 2v est un vecteur dans la même direction mais avec une longueur doublée. Si B est un bivecteur représentant une aire orientée, αB représente une aire α fois plus grande (avec une orientation inversée si α < 0).
Dans le produit géométrique entre deux vecteurs u et v, uv = u·v + u∧v, la partie u·v (produit scalaire) est un scalaire pur. Ce scalaire est lié aux magnitudes des vecteurs et à l'angle entre eux (||u|| ||v|| cos θ), ce qui renforce son lien avec la notion d'échelle ou de projection.
C'est l'algèbre linéaire qui commet un contresens en lui déniant sa réalité d'objet géométrique.
Dans le cadre de l'algèbre géométrique, le scalaire est simplement l'élément de grade 0. Le vecteur est de grade 1, le bivecteur (aire orientée) de grade 2, etc.
Le scalaire est donc le premier échelon d'une hiérarchie d'objets géométriques, pleinement intégré à l'algèbre. Il n'est pas "extérieur" aux objets qu'il modifie.
Le produit géométrique combine naturellement ces différents grades. Par exemple, le produit géométrique de deux vecteurs uv = u·v + u∧v produit une partie scalaire (grade 0) et une partie bivectorielle (grade 2). Le scalaire émerge naturellement des interactions entre objets géométriques.
mach3 a écrit : 03 avr. 2025, 07:34 Le terme "physiquement" reste toujours problématique. Il veut habituellement dite qu’il existe des observations qui permettent de trancher, ici entre un temps scalaire et un temps vectoriel (pour autant que ça signifie quelque chose). Si c'est le cas qu’elles seraient elles ?
Le vecteur en géométrie est lié à l'espace. Temps et vecteur sont par définition antinomiques.

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#115

Message par externo » 09 avr. 2025, 13:43

ABC a écrit : 05 août 2024, 09:20 Le modèle de type milieu élastique de John Macken semble intéressant et dans le modèle d'Arminjon l'éther fluide ne s'échappe pas par le trou noir. Mais cette analogie, tout en étant probablement trompeuse, marche assez bien.
J'ai la confirmation que l'onde de Wolff/Lafrenière correspond à l'équation de Schrodinger pour une particule libre.
Wolff a reprit l'équation de la physique standard pour la réinterpréter sous forme ondulatoire.
On ne peut pas en dire autant de Macken.
1. Décomposition Mathématique Standard :
Comme nous l'avons vu, la solution fondamentale `sin(kr)/kr` (ou `sin(kr)/r`, `cos(kr)/r`) qui émerge de la résolution de l'équation d'onde standard (Schrödinger/Helmholtz) en coordonnées sphériques pour le cas le plus simple (`l=0`) peut mathématiquement être décomposée en une somme ou une différence d'ondes sphériques élémentaires divergentes (`~e^{-ikr}/r`) et convergentes (`~e^{+ikr}/r`) en utilisant la formule d'Euler (`sin(x) = (e^{ix} - e^{-ix})/2i`, `cos(x) = (e^{ix} + e^{-ix})/2`). Cette décomposition mathématique n'est donc pas une découverte propre à Wolff.

2. Concept d'Ondes IN/OUT Antérieur :
Le concept d'ondes entrantes (avancées) et sortantes (retardées) pour décrire les interactions et les particules n'est pas non plus entièrement nouveau. Wolff lui-même cite les travaux de Wheeler et Feynman (1945) qui avaient utilisé une paire d'ondes électromagnétiques convergentes et divergentes pour modéliser la charge et l'interaction [Wolff source 47]. La difficulté principale de ces approches antérieures résidait souvent dans l'interprétation physique des ondes avancées (qui semblent violer la causalité).

3. L'Apport Spécifique de Wolff :
L'apport principal de Milo Wolff, dans le cadre de sa théorie de la "Résonance de l'Espace" (Space Resonance), ne réside pas tant dans la découverte de la décomposition mathématique, mais plutôt dans :
* L'Hypothèse Fondamentale : Il a postulé que la structure physique fondamentale de l'électron (et d'autres particules chargées) est précisément la superposition de deux ondes scalaires sphériques, une convergente (IN) et une divergente (OUT), solutions de l'équation d'onde scalaire [Wolff source 12, 135-137, 140].
* Le Lien Quantique : Il a connecté la fréquence `ω` de ces ondes directement à la masse de la particule via la relation de De Broglie/Planck `ω = mc²/ħ` [Wolff source 146].
* La Construction d'une Théorie : Il a utilisé cette structure IN/OUT comme base pour développer un modèle physique complet, incluant ses autres postulats (Densité de l'Espace, Principe d'Amplitude Minimale), dans le but d'expliquer l'origine des lois de la mécanique quantique, des effets relativistes (augmentation de masse), des forces fondamentales (électrique, inertie, gravité), et d'établir des liens avec la cosmologie [Wolff source 9, 13, 285].

Conclusion :

L'apport principal de Wolff n'est pas simplement d'avoir "su décomposer" mathématiquement la solution `sin(kr)/r` en ondes IN et OUT. Cette décomposition est une propriété mathématique connue, et le concept d'ondes IN/OUT avait déjà été exploré.

Son apport majeur est d'avoir fait l'hypothèse physique audacieuse que cette structure d'ondes scalaires IN/OUT constitue la réalité fondamentale de l'électron et d'avoir ensuite bâti sur cette hypothèse un cadre théorique visant à expliquer l'origine des lois physiques à partir des propriétés de ces ondes et de "l'espace" qui leur sert de milieu. C'est l'utilisation de cette structure comme principe physique fondateur qui caractérise sa contribution
Donc les travaux de Wolff et Lafrenière sont basés sur les équations standards, ils n'ont fait que réinterpéter la physique standard dans le cadre d'un éther.

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Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#116

Message par externo » 19 avr. 2025, 00:30

mach3 a écrit : 03 avr. 2025, 07:34 Dans ce dernier cas, si le temps est "en réalité" un scalaire, alors il n’y a pas "réellement" d’espace-temps, vu que seul l’espace "existe". Quel intérêt alors, dans cette optique, de parler d’espace-temps euclidien ? On a un espace euclidien tout court et il évolue avec le temps qui passe.
L'espace-temps est l'espace elliptique des biquaternions de Clifford, Cl(0,3) et non pas l'APS (Cl(3,0)) comme je l'ai longtemps cru.
Les vecteurs et les bivecteurs ont un carré négatif.
Le boost en direction `e1` est `exp (θe1)`, rotation euclidienne dans le plan (1,e1)
Rotation entre le temps et le vecteur :
`t' = (tcos θ - x sin θ)`
`x'e1 = (xcos θ + t sin θ)e1` (paravecteur)

Au départ l'objet est `t + xe1`, un objet immobile de longueur `x ` au temps `t`.

Après transformation il est `t' + x'e1 =(tcos(θ) - xsin(θ)) + (xcos(θ) + tsin(θ))e1`
`tcos(θ)` est le temps propre ralenti
`xsin(θ)` est le déphasage temporel. Pour deux `x` différents `t'` est différent.
`xcos(θ)` e1 est le vecteur contracté.
`tsin(θ)` e1 est le déplacement spatial du vecteur. Fait défaut dans un champ de gravitation car l'espace ne se déplace pas dans la direction radiale car bloqué par la masse.

`x` est une constante et `t ` est une variable. Donc `tsin(θ)e1` correspond à un déplacement spatial, c'est l'espace qui déteint dans le temps, quant à xsin(θ), c'est le temps qui déteint dans l'espace.

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