My_Clone_is_rich a écrit :
La terme diplomatie dans vos propos, franchement j'aimerais bien savoir quelle est son adéquation dans cette discussion. Or curieusement, vous l'utilisez à pluseiuers reprises.
Oui, je m'excuse, je suis sorti du cadre scientifique de la discussion. C'est sans doute parce que le concept de dieu n'est pas un concept anodin car il peut déchaîner les passions, mais vous faites bien de me le signaler.
My_Clone_is_rich a écrit :
[...] je me contente alors de hausser les épaules devant ces mystères et de vous poser la question, à vous Rork, s'il serait diplomate de demander à Jean-François s'il est abolument certain (mais dans l'absolu), que cette position de nier l'existence de dieu ** ou d'affirmer son inexistence, est absolument indéfendable...
Votre question me semble formulée avec beaucoup de diplomatie.
My_Clone_is_rich a écrit :
Leur position reste le concept, pas l'existence. Ils n'existent pas. Nous sommes d'accord là-dessus ?
Je crois comprendre votre point de vue: Ce que je peux démontrer ou vérifier, dans le monde matériel qui est le notre, existe. Ce que je ne peux ni démontrer, ni vérifier n'existe pas.
Cela m'oblige à vous poser cette question: Un objet que j'enferme dans une boîte sur laquelle je vous interdit de faire la moindre vérification, cesse-t'il pour autant d'exister?
Si oui, alors je dois effectivement revoir ma vision du verbe exister.
Pour moi, nous aurons éventuellement une opinion sur son existence: il existe ou il n'existe pas (qui sait, cette boîte pourrait avoir un mécanisme de destruction des objets qu'on y met). Mais rien ne me permet de
statuer avec certitude sur son existence, tant que je n'ai pas ouvert la boîte.
My_Clone_is_rich a écrit :
A. Le monstre à 8 têtes qui dévore les enfants dans mes toilettes, CA N'EXISTE PAS dans la réalité, car je viens de l'inventer !
B. Pas plus que Dieu n'existe, car d'autres l'ont inventé avant notre naissance.
L'analogie est flagrante, il fallait seulement y penser.
- La preuve de A je l'ai : j'ai inventé ce monstre à l'instant.
- La preuve de B s'est perdue dans l'histoire de la vie ou humanité, on ne la retrouvera jamais ou difficilement.
Selon moi, le fait d'avoir inventer un concept ne constitue pas la preuve de la non-existence physique de ce concept. Maintenant, j'ai comme tout le monde des opinions sur tous les concepts que l'on pourrait me proposer, certains me plaisent, d'autres me font rire. Le concept de dieu est le seul sur lequel s'applique cette terminologie particulière (athée, croyant, agnostique, ...) et a la particularité d'être suffisamment répandu dans le monde pour que je le regarde avec circonspection.
Les opinions qu'on a sont toujours de deux types, les opinions vraies et les opinions fausses. En l'absence de preuves, elles restent des opinions.
My_Clone_is_rich a écrit :
J'aimerais vous poser une question : qu'est-ce qu'exister signifie pour vous ?
Vous faites bien de la poser car je crois que vous avez mis le doigt sur le coeur du problème. Notre vision à ce sujet semble différente. Je suppose que vous ne parlez pas de
mon existence, mais que vous parlez bien de l'état
existe pour quelque chose (l'état d'être actuellement).
Je dirais que quelque chose est
qualifiable d'exister, à un instant donné, à partir du moment où il est démontrable qu'il existe, vérifiable qu'il existe (ou si ce n'est pas possible à l'instant donné, qu'il sera démontré bien plus tard qu'il existait à cet instant, ou vérifié bien plus tard). Bien entendu, l'absence de démonstration ou de vérification, n'est
pas une
preuve de son existence réelle, ni de son inexistence.
LiL'ShaO a écrit :
si tout ce qui existe existe, c'est que quelquechose a rendu ca possible
Pas forcément, l'univers pourrait être lui-même absolu, sans que quelque chose d'absolu en soit la cause. D'autant qu'on pourrait très bien imaginer que tous les possibles cohabitent parallèlement, y compris celui où il n'y a rien.