shisha a écrit : 02 sept. 2025, 09:56
Wikipedia :
En économie notamment, le qualificatif « libéral » sert à désigner une personne favorable à la liberté d'entreprendre, à la protection de la propriété et à la limitation du poids de l'État
Quand l'état dépense 100% du PIB cela veut dire que le poids de l'état est énorme si ce n'est total. Cela signifie aussi que la liberté d'entreprendre n'est plus là et ou extrêmement mise à mal. En effet, quand toute la valeur ajoutée part à l'état (100% de taxe pour payer les 100% de dépenses), tu n'as plus d'entrepreneurs mais des travailleurs pour l'état.
C'est une fausse évidence.
Exemple : les dépenses de l'état pour l'éducation, la santé, la sécurité sociale, la police, la justice, la défense... profitent directement à la liberté d'entreprendre et la protection de la propriété. Elles ne visent pas toutes seulement à contraindre les libertés individuelles (mais toute société doit contraindre les libertés individuelles, ça, y'a pas moyen). Donc ne contribuent pas au poids de l’État sur les libertés.
Tout le monde travail pour l'état s celui-ci dépense 100% du PIB ? Pas vraiment :
- si des emprunts sont contractés
- si ces dépensent incluent des remboursements et des intérêts de dette
- dans les activités où l'état travaille pour les gens, finalement, tout le monde travaille pour tout le monde (mais en effet, via l'état).
C'est plus une question de dosage. (Et sinon à choisir je préfère vivre dans un pays qui laisse la liberté d'entreprendre que celui qui l'interdit, de même je préfère par exemple entreprendre dans un pays qui ne me prend par exemple que 10 à 20 % de ma VA que 80 à 90%, et entre 40 et 60%, 40%).
Toutes les économies passée ou présentes qui ont des économies planifiées pour 100% des richesses créées ou presque (par l'état bien entendu) ont moins produit de richesses/plus de pauvreté par rapport aux états qui laissent d'avantage la liberté d'entreprendre.
Indiscutablement, la liberté est bonne.
Je n'y était pas, mais je suis d'accord pour affirmer que les drapeaux rouges n'ont pas libéré mais enfermé. Je veux dire, historiquement, je comprend tout à fait ce que tu veux dire. Pour tout un tas de raison, les communistes ont mis à mal les libertés.
Mais on est dans une situation sans précédent (ou plus exactement, dont les précédents sont dans une configuration totalement inédite (et le plus amusant est que ça, c'est une constante de l'Histoire)). Bref, l'Histoire est incapable de prouver, il me semble, qu'au sein d'un état il ne puisse y avoir de liberté d'entreprendre. Je suis certain qu'on peut trouver des exemples de secteurs financés par l'état où il y a de la liberté...
Personnellement, le peu de capacité à user de la liberté d'entreprendre dont je dispose, je l'ai acquise par l'éducation nationale et par un club sportif qui touchait aussi des subventions (pas 100% de son budget, mais franchement, ça ne nous aurais pas rendu neuneu ou fainéants).
Parce que la liberté, c'est pour ceux qui savent s'en servir. Ce n'est pas en bossant qu'on l'acquière. Enfin pour moi, je l'ai acquise dehors et mes employeurs ont bénéficié de cette compétence. Ils ne l'ont pas créée.
Je ne dirais pas exactement que c'est une question de dosage. La question doit être considérée exclusivement sur le plan qualitatif.
une économie serait vicieuse ou vertueuse selon un seuil de points de pib ? ça ne marche pas. Personne ne saurait définir un tel seuil.
Il faut s'en tenir à la nature des actions, la nature des dépenses, la nature des revenus, un par un, dans le détail, dans les rouages. La finalité, les plans (il en faut), les priorité (on a pas toujours tous les choix disponibles...) Ça, ça a du sens.