J'avais pourtant cité une étude qui détaillait cette baisse des taux d'imposition pour les ultra-riches.shisha a écrit : 19 sept. 2025, 23:06 Le bénéfice est imposé deux fois. D'abord la société : IS. 25%
Et ensuite l'imposition sur les dividendes si reversés aux actionnaires. 30% (impot + cotisation). Le dividende est considéré comme un revenu. La plus-value realisé.lors d'une vente d'action, également.
Et avant l'imposition de ces bénéfices, il se font taxé leurs valeurs ajouté. De même, les entreprises ont payé une montagne de cotisation.
Dans les calculs des impositions des ultras riches, on ne prend pas en compte toutes les impositions (dont l'IS) de l'entreprise. Quand il s'agit de pointer du doigt la fortune d'un individu, là il n'y a pas de soucis pour l'associer à l'entreprise comme si c'était son compte en banque comme si l'entreprise n'était pas aussi composé de salariés et ou ne payait pas tout un tas de taxe, par contre quand il s'agit de rappeler que cette même entreprise créé des tonnes de richesses (taxes comprises), là non, il faut l'associer uniquement ou presque, aux salariés.
"Le taux d’imposition effectif des ménages français apparaît en 2016 progressif jusqu’à des niveaux élevés de revenu. Il atteint 46 % pour les foyers les 0,1 % les plus riches.
Le taux d’imposition effectif devient régressif au sommet de la distribution, passant de 46 % pour les 0,1 % les plus riches, à 26 % pour les 0,0002 % les plus riches.
Pour les « milliardaires », l’impôt sur le revenu ou l’ISF ne représentent qu’une fraction négligeable de leurs revenus globaux, alors que l’impôt sur les sociétés est le principal impôt acquitté.
Le taux plus faible d’imposition des plus hauts revenus s’explique par le fait que l’imposition des bénéfices des sociétés est plus faible que l’imposition des revenus personnels."

Et note : Non, les sociétés ne paient toujours pas la TVA.
Dans quel article ?shisha a écrit : 19 sept. 2025, 23:06L'ISF faisait fuir d'année en année, tu as toi même posté l'article qui le montre. Il n'aurait pas amené des sous en plus sur le moyen terme, au contraire.
"Chaque année, l’ISF rapportait entre 4 et 5 milliards d’euros, à peine 0,2 % du PIB. Avec l’IFI instauré en 2018, l’assiette fiscale se rétrécit, recentrée sur l’immobilier. Résultat immédiat : les recettes plongent à environ 1,5 milliard d’euros par an.
Depuis la naissance de l’ISF, la crainte d’un départ en masse des grandes fortunes agite les débats. Mais la réalité, chiffres à l’appui, s’avère bien plus nuancée. Selon Bercy, entre 2000 et 2016, entre 400 et 800 redevables de l’ISF quittaient la France chaque année. Un filet d’eau, à peine perceptible face aux 350 000 foyers concernés sur la période." source
C'est vrai. C'est pour cela sans doute que nous envions tous les réussites de l'industrie allemande taxée à 30%shisha a écrit : 19 sept. 2025, 23:06Pour s'aligner avec pas mal de pays. Cela reste la moyenne haute.L’impôt sur les sociétés est passé de 33% à 25%
Je t'ai cité clairement les aides (les 211 Mds) et les réductions d’imposition. Je ne vois pas la raison pour laquelle tu cherches à mélanger les deux.shisha a écrit : 19 sept. 2025, 23:06"Aides aux entreprises" ou plutôt "reduction du ponctionnement".
Ensuite, je ne conteste pas les aides aux entreprises, je conteste leur efficacité :
Le CICE a été une très mauvaise affaire économique pour les finances publiques, comme déjà discuté sur ce post.
Les aides aides lors du Covid, certes nécessaires et en urgence, mais dont l'efficacité n'a jamais été mesurée et dont certaines société ont très largement profité.
Pourquoi donner 275 millions d€ à LVMH qui fait déjà 15 Mds de bénéfice et donc la fortune du dirigeant explose ?
Je ne vois pas le rapport avec ma remarque. Les sommes ont bien été versées, ce serait pas mal de pouvoir en apercevoir un bénéfice pour la nation.shisha a écrit : 19 sept. 2025, 23:06Avec une imposition monstrueuse comme çà, tu limites les créations de richesses.A-t-on vu un ruissellement et une amélioration des services de l'état ou du pouvoir d'achat des ménages ? Non.
C'est dommage, je t'avais cité une étude qui explique exactement le contraire pour les ultra-riches.shisha a écrit : 19 sept. 2025, 23:06La valeur des actions d'une entreprise, ce n'est pas le compte en banque d'un individu. Ta comparaison avec le pouvoir d'achat d'un ménage n'est pas pertinente.
Comparer les revenus serait déjà plus pertinent (Sans perdre de vue le processus de création de richesse)
EDIT : Note sur l'exil fiscal : "Le débat public, en se focalisant sur l’exil fiscal, se trompe donc sans doute de cible", préviennent-ils. Et de souligner que "plusieurs travaux indiquent des comportements d’optimisation sophistiqués chez les très hauts patrimoines […] ainsi que l’utilisation généralisée des lacunes du système d’information et de contrôle des déclarations de patrimoines à des fins d’évasion fiscale". source