Bonjour Guillaume, si vous désirez apprendre l'usage des balises (ce qui n'est pas très difficile) voyez
ce message (cliquer sur le texte en bleu souligné ouvre le lien).
Guillaume b a écrit : 06 oct. 2025, 14:461) Pour moi, la médiumnité n’a rien de véritablement concret ni de scientifique. On ne peut pas rendre mesurable quelque chose qui, par nature, ne l’est pas. Si l’on essaie de lui donner une valeur scientifique, on fait fausse route, car il n’existe aucune preuve vérifiable ou reproductible qui puisse confirmer son existence
C'est donc quelque chose qui n'existe pas vraiment à force d'être polymorphe. Et comme c'est vous qui estimez ce que c'est, le risque que vous preniez vos désirs pour la réalité (par exemple, que vous vous fassiez des illusions sur vos compétences thérapeutiques) est prédominant.
Ainsi, plus qu’un phénomène surnaturel, je considère la médiumnité comme une expérience subjective et intime, liée à la perception et à l’interprétation personnelle des émotions et des énergies humaines
Ce qui pourrait toucher à des sciences comme la psychologie, la biologie (dont neurobiologie), etc. Mais, il est vrai que privilégier des "ressentis" demande peu d'apprentissage rigoureux. Connaitre (i.e., apprendre des "bases réelles et éprouvées" ainsi qu'une structure de pensée analytique et critiques) vient avec des contraintes alors que s'illusionner est plus accessible.
Je me forme dans un domaine concret de la psychothérapie, un métier qui s’appuie sur des bases réelles et éprouvées
"Psychothérapie" n'est pas un domaine mais un terme vague qui recouvre différentes disciplines. Je me dis que si ce domaine s'appuyait vraiment sur des "bases réelles et éprouvées" vous pourriez être plus précis. De mon point de vue, pas mal de pseudosciences ont des prétentions thérapeutiques et que ça n'est pas quand on adhère à une telle pseudoscience qu'on est le mieux placé pour juger de la solidité de ses bases.
Je n’ai jamais parlé de “communication avec les morts” — ce n’est absolument pas ce dont il s’agit
Je comprends mais mon point est que vous ne devriez pas parler de "médiumnité" si vous ne voulez pas laisser place à l’ambiguïté. Cela parce que le sens le plus courant de "médiumnité" est "communiquer avec les morts".
Je n’ai aucune volonté de faire croire à quoi que ce soit d’illusoire
Dans ce cas, votre démarche personnelle devrait partir en premier lieu d'une analyse critique de ce qui permet de vous assurer le plus possible de la validité des idées et faits auxquels vous adhérez (c'est à dire vous rendre le mieux possible en mesure de distinguer le vrai du faux). Et la démarche la plus rigoureuse pour se faire est la démarche scientifique. Sauf que vous avez commencé votre message en disant que vous préférez le flou des "ressentis", de l'appréciation vague et subjective de la "médiumnité". Et vous parliez de "progression spirituelle" dans votre premier message.
"Spirituel" est un autre mot polysémique qui peut prédisposer à l'illusion car il est souvent invoqué pour donner un verni de valeur à des idées floues.
Ajout:
Guillaume b a écrit : 06 oct. 2025, 14:58Je n’ai jamais affirmé que les médiums étaient “plus” que les autres : ils possèdent simplement une sensibilité plus marquée, une capacité de ressenti différente.
Rien, à ce jour, ne peut véritablement prouver ou infirmer l’existence de la médiumnité — c’est ce qui rend ces capacités à la fois subtiles et complexes.
Vous vous contredisez: vous ne pouvez pas savoir si les médiums ont "une sensibilité plus marquée, une capacité de ressenti différente" s'il n'est pas possible de prouver la médiumnité. En fait, si vous ne pouvez démontrer la réalité de la médiumnité, vous ne savez même pas si les médiums existent.
Jean-François
"La religion est un poisson carnivore des abysses. Elle émet une infime lumière, et pour attirer sa proie, il lui faut beaucoup de nuit." (Hervé Le Tellier, L’anomalie)