richard a écrit : 10 oct. 2025, 14:37
Un exemple extrême du réel et de la réalité psychique, ce sont les psychopathes, bien sous tous rapport le jour (la réalité) bon mari, bon père, travailleur, participant aux activités de la commune, etc. et affreux la nuit (le réel), violant et assassinant des petites filles.
Mais bien sûr.
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/P ... 0impulsifs.
...Selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux –DSM-V, les traits psychopathiques sont une des facettes aggravantes du trouble de la personnalité antisociale (ASPD). Dans le manuel de classification internationale des troubles mentaux et des troubles du comportement (CIM-10), les troubles de la personnalité en lien avec la psychopathie sont listés avec les troubles spécifiques de la personnalité dyssociale et de la personnalité émotionnellement labile de type impulsif. Cependant, pour de nombreux cliniciens et chercheurs, la psychopathie est distincte des troubles de la conduite ou des troubles de la personnalité antisociale établis par le DSM-V et à leurs homologues de la CIM-10. Le diagnostic psychiatrique se concentre sur le comportement antisocial plutôt que sur les causes sous-jacentes. En conséquence, la physiopathologie des individus répondant aux critères du trouble de la personnalité antisociale est plus hétérogène que celle des individus répondant aux critères de la psychopathie.
De façon générale, les traits psychopathiques incluent une capacité limitée à ressentir la peur et l’anxiété, une insensibilité aux autres, une absence d’empathie, une irresponsabilité, un manque de remords et de culpabilité, une facilité à nuire aux autres, à les exploiter, les manipuler et à adopter un comportement prédateur. Les psychopathes sont généralement égocentriques, impulsifs, impitoyables et incapables de maintenir des relations affectives stables. En outre, ce pattern comportemental est extrêmement stable et persiste au cours de la vie. Il apparaît au cours de l’enfance bien avant l’âge de 10 ans dans la forme sévère des troubles de conduites associées avec la froideur émotionnelle, l’absence de remords et d’empathie et l’indifférence à la punition. Il concerne plus fréquemment les garçons que les filles [8,9,10]...
Article long très éclairant, basé sur des démarches scientifiques.
...Les études de neuroimagerie structurelle associent la psychopathie à une multitude d’anomalies neuromorphologiques. Étant donné l’importance de l’amygdale dans la détection de signaux de menace et émotionnels saillants ainsi que dans les mécanismes de conditionnement aversif, cette structure est la cible de nombreux travaux qui montrent des effets d’élargissement et de réduction associés au facteur 1 de la PCL-R. Dans l’ensemble, ces études rapportent une diminution d’environ 20 % du tissu (matière grise) dans le noyau basolatéral [27,28], essentiellement composés de neurones excitateurs avec une minorité d’interneurones inhibiteurs réciproquement connectés avec le cortex orbitofrontal, ainsi qu’une augmentation du volume du noyau central [27]. Le noyau basolateral joue un rôle dans la cognition liée aux émotions et dans l’apprentissage émotionnel. Cependant, ces études sont limitées par la faible taille de leurs échantillons. Une étude volumétrique avec 296 prisonniers montre que le niveau de psychopathie corrèle avec une diminution de matière grise dans de nombreuses régions cérébrales, incluant le cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire postérieur, le gyrus parahippocampique et l’amygdale [29]. Contrairement à deux études portant sur des petits échantillons [30,31], aucune différence n’a été trouvée pour l’insula et le cortex cingulaire antérieur.
Le striatum, structure sous-corticale, qui possède un rôle clé dans l’anticipation des récompenses et la prise de décision, semble hypertrophié chez les psychopathes incarcérés selon une étude avec 124 participants de sexe masculin [32]. Dans cette étude, une analyse volumétrique a été effectuée dans les différents noyaux du striatum. La connectivité fonctionnelle au repos a également été mesurée dans les zones où le volume était lié à la sévérité des traits de psychopathie. Le score total de la PCL-R et du facteur 2 (qui indexe les traits impulsifs, antisociaux et le besoin de stimulation) sont associés à des volumes plus importants dans le noyau accumbens et le putamen. En outre, la sévérité de la psychopathie est associée à une connectivité fonctionnelle anormale entre ces noyaux du striatum et le cortex préfrontal dorsolatéral, et le mésencéphale ventral.
Plusieurs études utilisant l’IRM de diffusion ont observé une altération anatomique du faisceau unciné reliant le lobe temporal antérieur et l’amygdale avec le cortex préfrontal ventromédian [33,34]. Cette altération semble spécifique à l’hémisphère droit et proportionnelle à la sévérité des scores du facteur 1 de la PCL-R. L’intégrité de ce circuit est à la base de nombreuses fonctions sociales, cognitives et affectives qui sont déficitaires dans la psychopathie, telles que le jugement moral, l’empathie, l’agressivité, la représentation des valeurs et l’apprentissage par renforcement de stimulus. Le cortex préfrontal ventromédian joue un rôle essentiel dans le processus de prise de décision basé sur les récompenses et les valeurs subjectives des stimuli, via les interactions fonctionnelles avec le striatum ventral et l’amygdale. Les neurones de cette région reçoivent donc des informations motivationnelles et émotionnelles et calculent la signification comportementale des événements externes. Ces informations sont utilisées pour la prise de décision [35], en particulier dans la cognition morale et le souci de l’autre [36]. Enfin, une diminution de la connectivité fonctionnelle entre l’insula et le cortex cingulaire antérieur a également été identifiée chez un groupe de 985 prisonniers [37]....
Il vaut mieux, par mesure et prudence ne pas oser s'aventurer dans des domaines que l'on ne maîtrise pas.
...Un exemple extrême du réel et de la réalité psychique...
Edit...
Docteur Jekyll et Mister Hyde...
Une belle fiction jour/nuit, mais...
Avec un psychanalyste, protégé par une intelligentsia et certains de ses pairs, aux manettes: Gérard Miller, une star médiatique, un cake dans sa spécialité.
...Deux anciennes étudiantes de l’université, où il a enseigné de 1995 à 2017, avaient effectué à l’époque des signalements. Sans qu’une suite ne soit donnée. « Le souvenir que j’en ai, c’est d’avoir donné un dossier à la direction de l’université en évoquant certaines étudiantes qui racontaient que Gérard Miller pouvait avoir des propos très déplacés sur leurs pratiques sexuelles, si elles pratiquaient la fellation […] À la suite de cette réunion, la direction m’a fait comprendre qu’on allait faire comme si ça n’avait pas existé », a expliqué l’une d’entre elles au média, qui a aussi recueilli un témoignage d’une autre victime...
https://www.20minutes.fr/societe/408122 ... te-paris-8
Encore un qui a baigné dans les délires de Lacan:
https://www.film-documentaire.fr/4DACTI ... lm/46547_0
La réalité psychique selon Lacan:
https://www.sciencedirect.com/science/a ... 5513000285
Pendant plus de 20 années d’enseignement, Lacan n’eut de cesse de préciser et de redéfinir le concept de réalité pour, au final, l’opposer à celui de réel. Donnant toute son importance à la « réalité psychique », Lacan subvertit le concept pris dans sa dimension première, naïve, pour forger un concept à part entière articulé nécessairement aux trois registres du réel, du symbolique et de l’imaginaire. D’une réalité structurée, appréhendée d’abord via les relations imaginaires intersubjectives, Lacan, dans les années 1950, va passer au primat du symbolique et ainsi donner une définition de la réalité essentiellement structurée par le symbolique. On voit alors les signifiants fondamentaux qui viennent jouer un rôle dans la construction de la réalité (le Désir de la Mère, le Nom-du-Père, le Phallus, etc.). Ne pouvant s’élaborer comme telle qu’à partir de la « perte d’objet », Lacan va réduire la réalité au fantasme, lui donner une valeur de fiction, puisque basée sur un vide inhérent à la structure de langage. On verra ainsi que le fantasme dit « fondamental » du névrosé joue un rôle de voile quant à cette castration symbolique, et que le psychotique, lui, dont la réalité s’avère distordue, ne peut se protéger du réel par le fantasme. Cette conception de la réalité a des incidences cliniques très concrètes quant au mode de traitement que l’on peut envisager avec les sujets psychotiques, et fait valoir une éthique du sujet résolument anti-déficitaire.
Le Miller est poursuivi par la justice, la réalité, ou le réel, lui ayant vraisemblablement pété à la figure. Il a beaucoup de mal avec la notion de victime, et ne se définit par comme un pervers psychopathe.
Un de plus.
Un manipulateur dans sa pleine puissance.
https://youtu.be/Mx1ChV_iglQ
Vidéo décapante.
Où on apprend que Gérard Miller était un proche de LFI, dont plusieurs responsables semblent gênés aux entournures.
Il a eu droit à un numéro d'Envoyé spécial. Le nombre de ses victimes est sidérant. Un amateur de chair jeune en toute impunité.
Il a gagné un surnom: Serial Miller.