Inso a écrit : 16 oct. 2025, 20:23
Le fait que ça impacte le pouvoir d'achat des consommateurs devrait te donner un indice.
Pour le consommateur: TVA sur les achats ... Payée par le consommateur. Point.
La TVA comme elle est actuellement, est une triple entube pour l'entreprise.
1) Dans le cas où l'on ne verrait l'entreprise que sous le prisme d'intermédiaire (de collecteur d'impôt) entre l état et les clients (ce que je ne partage pas) alors etant donné son rôle de collecteur d'impôt, elle devrait être payé par l'état (pour rémunérer ce service), au lieu que cela lui coûte de la gestion administrative.
2) La TVA se fait en partie grâce aux entreprises, et elle a un impact* négatif sur ces dernières. (On est pas d'accord, je reviens de nouveau sur ce point plus bas)
3) On n'arrive même pas à reconnaître ou très difficilement la contribution de l'entreprise pour cette TVA. (Conséquence du deuxième point).
Le pouvoir d'achat des consommateurs peut être impacté par n'importe quelle hausse de
charges des entreprises (cela pourrait aussi te mettre la puce à l'oreille).
Quand le pouvoir d'achat global est impacté à la baisse, cela a des conséquences sur le volume de vente des entreprises. Ce dernier peut se manifester de plusieurs manière (diminutions du nombre des entreprises, diminution de chiffre d'affaires d'une ou des entreprises, diminution potentielle des marges etc).
TVA des ventes : perçues par l'entreprise et reversée à l'état : Bilan Zéro pour l'entreprise.
Cela a un giga impact si tu considères que le chiffre d'affaire total effectué sur le produit/service (donc ttc)
appartient avant tout à l'entreprise. Et cette considération peut parfaitement se justifier car la vente se fait sur un produit et service réalisé par l'entreprise (c'est son travail/son risque). La sortie de la trésorerie (TVA) serait explicitement un impôt payé par l'entreprise (et non plus uniquement implicitement).
En gros tout l'argent que l'entreprise se fait via ses produits/services, devraient être considéré comme le sien à mon sens, et ensuite viennent les différentes taxes. Cela aurait peut etre l'inconvénient (du point de vue de l'état) de montrer de manière transparente que les entreprises participent beaucoup aux impôts.
Les clients continueraient pour autant de tout payer, TVA mais aussi tout le reste (matière première, salaires, bénéfice etc)...
Certe, quand on taxe le CA (que cela soit la TVA ou autre) cela a un peu moins d'impact* pour les entreprises que d'autres augmentations de charges (plus loins dans le compte de résultat), mais la pression fiscale reste vrai pour autant (comme on l'a vu si dessus avec le volume de vente), elle aura quand même un impact pour les entreprises (sans oublier le fait que tout le monde n'a pas la même fiscalité, tu vois bien le poids de la TVA pour l entreprise quand tu passes de "affranchis de TVA" "à imposable/lapsus lol assujetti/redevable", ou bien quand tu travailles à la frontière, ou quand.tu bosses à l'international...).
Essayes d'imaginer une situation, pendant des années, pour la création et lancement de ton entreprise, tu investis du temps, de l'argent, tu prends des risques, le tout contre de l'incertitude. Ton service fini par sortir, jackpot, les clients répondent. Et puis tu as le machin chose nommé État qui comme un cheveu sur la soupe, va se faire du blé sur le produit et service que tu vends toi. Le tout en enrobant la chose et en te disant que ce n'est pas à la base ton argent qu'il prends mais qu'il fait juste payé d'avantage le client ... Çà passe pas, ce n'est pas qu'une question d'économie/comptabilité
mais aussi une perception de comment on vit les choses.
Mettre la "TVA" en charge (et donc considérer le CA total/TTC comme appartenant à l'entreprise), me semble plus juste (dans les deux sens du terme, justice et exactitude).
*Il est vrai que taxer le CA et si appliquer de manière uniforme va surtout impacter globalement et un peu moins individuellement, mais de là à dire que l'impact est nul, c'est erroné.
La comptabilité nous pousse à effectuer un choix entre 0 ( l enregistrer comme si elle (TVA) était étrangère à l'entreprise, avait un impact nul ou quasi pour les entreprises car possibilité de reporter individuellement une grande partie sur le prix de vente par exemple) et 1 (enregistré en charge), alors qu'elle est à la fois un peu de 0 et de 1, mais étant donné que cet argent se fait sur le travail/service de l'entreprise, pour moi cela oscille bien plus vers le 1.
shisha a écrit : 14 oct. 2025, 11:47Peut être vais je te faire comprendre ce que j'essaie d'exprimer avec l'exemple suivant qui ressemble beaucoup à la TVA des entreprises :
Les auto-entrepreneurs (...]
Inso dit :
Le régime des auto-entrepreneurs est un régime très spécifique, ultra-simplifié pour éviter les paperasses et spécifique à la France me semble-t-il. En tirer des généralités sur le fonctionnement de l'économie ne fait pas grand sens.
Les auto entrepreneur sont les premières entreprises en nombre (pas en CA néanmoins).
J'ai trouvé pertinent de rappeller qu'il n y avait pas que la TVA qui pouvait être taxé sur le CA (et donc les mecaniques potentielles en cas de hausse ou diminutions). Par la suite, je fais le constat qu'on ne considère pas de la même manière la TVA et les cotisations des auto-entrepreneurs (dans le sens que d'un côté on dit qu'elle n'a pas d'impact et de l'autre on ne le dit pas (à ma connaissance), d'un côté on dit que c est les clients qui la payent* et de l'autre non, à ma connaissance toujours, si cette différence est surtout du au fait que l'on puisse déduire la TVA liés au achats, ce n'est pas suffisant pour expliquer ce différent traitement de faveur).
* Dans tous les cas les clients payent tout donc bon ^^
Je ne tire pas une généralité du fonctionnement de l'économie avec ma comparaison ( auto-entrepreneur, cotisations et TVA régime réel des entreprises), cela.vient plus en exemple et ou élément de réflexion qui s'ajoute au raisonnement principal qu'on retrouve de nouveau dans ce message (vers le haut/milieu).