Même sans donner raison à zaber, zaber pourra se sentir encouragé car ce que tu désignes par "interface" n'est pas clair. Je pense que c'est l'utilisation du terme "physique" qui rend les choses un peu confuses; "neurologie", par exemple, aurait mieux convenu.mk a écrit :Non, non, pas du tout !Mikaël a écrit :Attention, en disant ça, tu donnes raison à Zaber !mk a écrit :L'interface entre les signaux neurologique et notre perception du monde tel que nous la vivons ne relève pas de la physique mais de la philosophie car ce n'est plus "comment voyons nous ?" mais "pourquoi voyons nous tel que nous voyons ?".
Je pense que les compétences de la physique s'arrêtent au niveau neurologique.![]()
Cela dit, je ne suis pas particulièrement d'accord pour dire que cette "interface" existe, d'une part, et que la question soit forcément du domaine de la philosophie. Pour l'instant, peut-être que la définition de la "conscience" est du domaine de la philosophie mais si le cerveau produit (ou donne accès à) la conscience cela reste du domaine de la neurobiologie.
Même la deuxième question peut recevoir une réponse scientifique (évolutive, physiologique, ...) si on ne cherche pas une "cause première" inaccessible.
Le problème de zaber, à part qu'il est incapable de mettre de l'ordre dans ses idées, est d'expliquer ce qui lui pose réellement problèmemk a écrit :Le problème de Zaber est tout autre. Il pense qu'il n'est pas normal qu'on puisse voir quelquechose de distant alors que le cerveau n'est pas "là-bas" !

Il a écrit:
"c'est toute la différence entre une vision subjective et une vision objective: vous pouvez regarder un immeuble et ensuite vous le représenter les yeux clos, mais vous serez incapable par exemple de compter les fenêtres dans cette vision subjective.
Par contre, en ouvrant les yeux vous verrez nettement l'immeuble et vous pourrez compter les fenêtres, les pierres mêmes, et tout ce que vous en verrez sera sans aucun doute séparé de vous par de l'espace réel: vous voyez l'immeuble là où il est, votre cerveau y est pour quelque chose, d'accord, mais il est impossible de se persuader que l'image de cet immeuble est interne, etc..."
J'imagine que son principal problème est qu'il ne peut concevoir l'idée que le cerveau "reconstruise" de manière subjective une réalité perçue. Il refuse cette idée et est obligé dénaturer l'explication scientfiique de la vision pour se persuader qu'il a raison. C'est pure réaction émotive, sans contre partie puisqu'il ne propose aucune explication alternative.
Jean-François