Orphée a écrit :Ghost a écrit :
Que veux-tu dire, que ceux qui étaient à l'origine de l'holocauste étaient heureux pendant que des millions de gens souffraient?
Oui et non. Ce qui est
sûr que certains l'étaient et que d'autres ne l'étaient pas et cela parce que le support n'est qu'un support et non pas une cause.
Salut Orphée,
Je ne suis pas sûr de correctement comprendre cette réponse.
De quel support et de quelle cause veux-tu parler?
On n'a pas tout à fait la même notion du bonheur. Se complaire dans l'horreur en éprouvant des émotions négatives n'est pas un état d'être qui peut perdurer après la mort physique. Je développerai plus loin...
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Notre conscience évolue justement pour nous permettre d'acquérir ce genre de discernement. Tout concept universel, dont le bonheur fait partie, est d'autant plus universel qu'il est applicable à l'âme désincarnée. "
Et t'es tu demandé où passaient les âmes pour que le monde d'hier ressemble étrangement à celui d'aujourd'hui ?

Je ne trouve pas particulièrement que le monde d'hier ressemble à celui d'aujourd'hui. On observe une évolution générale des consciences très sensible. On est loin de nos jours de la barbarie d'il y a 2 ou 3000 ans. Mais, à vrai dire, cela me parait plutôt normal que l'équilibre des forces bien/mal soit continu. Je crois à une évolution spirituelle éternelle qui va bien au-delà de la vie terrestre. Il faudra donc bien à un moment donné que les meilleures âmes quittent la terre pour aller ailleurs.
Orphée a écrit :
et le problème des vies antérieures, elles évoluent comment pour pouvoir raconter toujours et encore des vies terrestres ?

Il me semble que je viens d'y répondre. Ton style d'écriture n'est pas des plus clair...
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
De toute évidence, dans un univers immatériel aucune atrocité et souffrance du type holocauste ne sont possibles. Ce plaisir typiquement terrestre n'a donc aucun rapport avec une quelconque valeur spirituelle.
Absolument pas. Rien ne garantit que la souffrance soit due au matériel. Une oreuve mênme est que deux individus soumis à des contraintes matérielles identiques pourront en retirer du
bonheur ou du
malheur
Oui, bon, là on ne se comprend pas du tout. Tu mélanges totalement le matériel et le spirituel. Tu n'arriveras jamais à comprendre la spiritualité de cette manière.
Je t'ai dit qu'une vérité est d'autant plus universelle qu'elle s'applique à l'esprit et au monde spirituel immatériel. Peux-tu m'expliquer comment dans un monde immatériel tu peux construire des fours crématoires pour exterminer des âmes désincarnées?

Si la souffrance physique des autres te rend heureux, comment pourrais-tu t'y prendre avec une âme?
Réfléchis deux secondes, de toute évidence, si un univers immatériel devait exister et qu'après ta mort physique tu restes attaché à des plaisirs typiquement liés à la matière, il te sera impossible de trouver le bonheur dans ce nouvel univers sans matière. Ton seul désir sera de retourner d'où tu viens, c.à.d. la terre. Le sytème réincarnatif n'est qu'un "vulgaire" système naturel auquel on ne peut réchapper.
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Tu dois choisir une bonne fois pour toute ton camps, orphée. Cela t'a déjà été dit par d'autres..."
NON. Je ne choisis pas et le fait que certains me poussent à le faire ne validerait en aucun cas un
bon choix.
Alors ne dit pas tantôt que tu es athée et tantôt que tu es croyant.
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Tu ne peux pas à la fois être croyant et avoir un raisonnement purement matérialiste. C'est à ce niveau que tu es totalement illogique.
Je ne suis pas croyant ou matérialiste. Il n'y a aucune contradiction car je ne veux appuyer aucune orientation. J'appelle ça du
scepticisme.
Non Orphée, à te lire dans ce post je peux te dire que tu es matérialiste. Parfois, lorsqu'on discute de l'idée de Dieu, tu donnes l'impression d'être croyant. Mais croire à une cause originelle n'apporte pas grand-chose. Ce n'est pas ça qui va te faire comprendre qui tu es, d'où tu viens et où tu vas. Tes raisonnements de la spiritualité dans la matière n'ont aucun sens.
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Tu répètes pourtant à tour de posts que tu n'es pas croyant. Explique-toi...
Je suppose que c'est le mécanisme spirituel qui te pose un problème...
Ce n'est pas le
mécanisme spirituel qui pose problème mais la mécanique matérielle: je ne travaille pas par camp ou, si on préfère,
je ne vends pas mon âme au diable fusse t-il beau, doux ou intelligent.
Où tu raisonnes d'une façon matérialiste sans aucune distinction des deux univers (matériel et spirituel) ou tu raisonnes spirituellement et tu dois distinguer les deux univers.
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Ce n'est pas comme cela que fonctionne le concept divino-spirituel.
- Dieu est pure énergie (à savoir de quelle nature, c'est un autre problème).
- L'esprit divin est émané de Dieu et est de la même nature.
- L'âme possède en elle l'esprit divin.
- L'âme est l'interface entre l'esprit et le corps.
A traduire:
ce n'est pas comme ça que je comprends le concept car, des concepts, il y en a des
tas. Si âme il y a et si une
cause extérieure nous a créé alors je ne vos pas pourquoi lâme se limiterait à l'homme. Quant à donner une nature à l'esprit identique à celle de cette cause, c'est aller bien vite et surtout affirmer que ce qui est écrit dans les textes religieux est valide... ce que je ne ferai pas !

.

Je ne pensais pas que tu étais aussi confus dans tes idées... Des concepts il y en a pas autant que tu crois. La trinité corps, âmes et esprit est un vieux classique qui tient toujours la route. Pour avoir une idée plus moderne et plus technique du fonctionnement du système spirituel il faut s'intéresser au spiritisme et aux révélations contemporaines. Il n'y a pas que la science qui évolue...
L'âme ne se limite pas que à l'homme. Cependant c'est l'esprit qui rend l'âme humaine évolutive, éternelle et différente de celle des animaux.
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
L'indifférence de Dieu en tant que source est évidente. C'est à notre propre Dieu intérieur (se traduisant par notre conscience) que nous avons à faire.
Oups ! là je suis sceptique:
des dieux nous habitent. Auquel faut-il donc s'adresser ?

je traduis: si un dieu nous habite et que nous y avons accès, de multiples traductions en sont faites: laquelle est la bonne ?
humfffff (long soupir). Je suis désolé, ça risque de te vexer, mais j'ai l'impression de discuter avec JF. Si tu n'es pas encore prêt à discuter (ou écouter) avec ton Dieu (ou maître) intérieur, il est inutile de prolonger cette discussion. Normalement c'est ton maître intérieur qui t'oriente vers les bonnes lectures et les bonnes expériences...
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Ainsi, en spiritualité, lorsqu'on parle de soi on en parle en tant qu'esprit/âme et non en tant qu'animal. Ou tu crois en Dieu et tu crois à la spiritualité qui en découle ou tu es athée et tu ne t'occupes que de la partie animale de l'être humain. Faut pas tout mélanger, c'est tout.
Non, non, non: je peux très bien croire en ce
quelque chose qu'on essaie d'enfermer dans le concept de
spiritualité mais sans adhérer dans la croyance en un dieu définissable ou accessible.
Tiens, je pensais que c'était le contraire. Décidemment t'es vraiment pas clair. Je pensais que tu adhérais au concept d'une cause originelle absolue et inatteignable et que tu faisais une mixture très matérialiste de ce que tu crois être un concept spirituel.
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Comment je le sais? Bonne question... Cela peut faire l'objet d'un post privé...
Comme je l'ai déja dit j'ai déja eu certaines expériences aussi. J'en ai déduit que les expériences existent, pas qu'elles sont correctement traduites
Ce n'est pas une question d'expériences personnelles mais de sources sérieuses auxquelles on peut se fier pour comprendre comment fonctionne le système spirituel. Les expériences perso devraient te pousser à investiguer plus loin pour mieux comprendre.
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Bon, malgré que le temps n'existe pas, il est tant de remettre les pendules à l'heure. Si nous ne valons pas plus qu'un animal, ne serait-ce justement grâce à notre intelligence supérieure, et que nous avons la possibilité de revenir faire une vie ici bas, même dans un arbre, la prochaine vie je te garantis que je la ferai incarnée soit dans ma chatte, un merle ou un dauphin! L'intelligence n'est pas un handicap dans le sens que tu l'entends. Elle l'est dans le sens qu'on la canalise négativement. Si le but du jeu c'est d'être bête et heureux, et bien soyons-le dans un canari!
Dans la nature, l'intelligence sert à survivre. Ça c'est un fait incontestable.
Dans la pratique la notre va nous servir à nous auto-détruire.
Non, c'est faux, le rapport des forces bien/mal est toujours là. Et puis, dès que la survie est en jeu tout se met en oeuvre comme par enchantement pour reconstruire ce qui a été détruit.
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Le système divin n'est pas aussi naïf que ça... Que l'intelligence soit difficilement assumable pour certains ne fait aucun doute, mais c'est un élément indispensable dans le concept divin et l'évolution spirituelle.
Donc l'homme a un sort mieux loti spirituellement que l'animal ? Tant mieux pour ceux qui le croient si ça leur donne des ailes.
Et à la réincarnation, tu y crois?
Orphée a écrit :
Ghost a écrit :
Tu mélanges l'instinct animal et la conscience.
En fait, comme je te l'ai déjà dit plus haut, tu mélanges tout.
Contrairement à l'homme, un animal n'a pas le choix. Les choix vertueux, bien/mal et positifs/négatifs de l'être humain ne sont pas déterminés par ses instincts animaux mais par sa conscience....
Faux de chez faux. L'instinct et la conscience ne sont pas des menus séparés. On ne peut pas dire que notre
conscience nous permet d'échapper à nos instincts, notre conscience est au
service de notre instinct, elle est indissociable. L'animal a
des choix. Ses choix sont dépendants de sa structure, de ses
capacités, de sa
conscience.
Voilà, là on rentre dans la pire partie de ton message. Je ne sais même pas par quoi commencer tant il y a à dire. Selon toi notre conscience serait au service de notre instinct? Il me semble qu'avant de développer ce point important il faudrait que tu me définisses ce que tu entends par instinct. Que tu assimiles le mal à un instinct, je peux à la rigueur le comprendre, mais il en est tout autrement pour le bien. Comment l'amour de l'âme de son prochain, les vertus, l'altruisme ou la tolérance peuvent être des instincts?
D'un côté tu as un instinct du mal qui obéit à des lois matérialistes et de
survie physique qui ne peuvent s'exprimer que dans la matière et, totalement à l'opposé, tu as un instinct du bien qui obéit à des lois spirituelles et de
survie de l'esprit qui peuvent s'exprimer à la fois dans la matière et dans un univers immatériel. La survie physique répond à la loi du plus fort, des plus adaptés et des plus aptes physiquement, alors que la survie spirituelle répond à la loi de l'évolution spirituelle et des plus aptes spirituellement. Je parle de "survie spirituelle" en opposition à "survie physique" pour te faire comprendre l'idée que je veux exprimer. Toujours est-il que, même si tu ne crois pas à la survivance de l'âme après la mort physique, un être humain qui ne peut trouver le bonheur spirituel pour des raisons diverses peut très bien en arriver à sacrifier son corps physique.
En résumé, si le bien et le mal sont des instincts, ils ne répondent pas du tout aux mêmes lois. Pour que le bien (amour universel et vertus) devienne un instinct il faudrait qu'il soit au service de la matière. Les gènes ne peuvent en aucune manière être le support d'un tel instinct qui repousse la matière. L'évolution spirituelle a donc toutes les chances de fonctionner d'une autre façon que les instincts animaux. Cela valide totalement le mécanisme réincarnatif des âmes.
Orphée a écrit :
PS: je te souhaite de ne pas devenir un animal de compagnie. Choisis donc le merle parce que le dauphin n'a pas d'avenir enviable 8)

Je t'ai dit que je voulais devenir
TON animal de compagnie, pas n'importe lequel.
Ceci dit, je n'apprécie pas trop tes pensées alarmistes et négatives...
Ghost
