Ce sur quoi j'insiste c'est que je ne suis pas d'accord avec
tous
Ce n'est pas parce que quelqu'un à un opinion différent du mien ou, plus généralement, d'un groupe qu'on puisse définir ce qui est faux du vrai.
En réalité on peut définir une
position commune, pratique et/ou sécuritaire, qui décrira
un monde.
Pour définir ce qui est vrai du faux il faut supposer que nous avons des moyens de le faire. Pour décrire nous utilisons nos sens. Ils sont limités et conditionnés. Ils ne peuvent décrire qu'une
perception, pas une réalité extérieure, et, même s'ils sont capables de faire avancer la barque en apparence, rien ne garantit qu'ils la font réellement avancer: disons qu'ils la font
bouger 8)
Perso, je considère la
réalité rationnelle, la science ou le spiritisme comme des
gadgets: ils peuvent donner un certain éclairage mais rien ne garantit leur clarté.
Ca ne me choque pas que l'animal n'ait pas droit à l'esprit de Dieu, ce qui me choque
c'est que Dieu le pose sur l'homme. Il semblerait que son ancètre n'y ait pas eu droit pendant quelques millers d'années pourtant !
J'ai peur que tu te trompes sur l'Amour, en tout cas vu au sens bouddhiste. Le détachement n'est pas l'amour, c'est
l'absence de réaction sentimentale au contraire. La technique est l'observation, pas la participation.
C'est très différent de la religion Chrétienne, Juive ou Musulmanne ou on donne son corps et son âme pour La Cause.
Ecrire
"Amour. Tout est permis, toutes les passions, absolument tout..." est très révélateur car la passion n'est que le reflet de la haine: le détachement, le "lâcher prise" n'est pas l'amour.
Si donc tu fais d'un Dieu un être passionné alors il n'est que la propre image de tes passions. Dans ce cas il est effectivemnent aisé de l'imaginer te donner un sort plus enviable que celui du serpent.
La poésie et moi. Oui je peux ressentir si un texte est poétiquement adapté à
mon goût, non je ne peux pas définir d'une qualité extérieure à mon ressenti. Non seulement le matheux pourra aimer ou trouver ridicule mon poème mais, en plus, un poète pourra avoir les mêmes avis. Il n'y a pas de
poésie référence même s'il y a des poètes référencés.
Pour ce qui est de l'âme des femmes il n'y a pas à disserter longtemps.
Les droits des femmes sont devenus égaux (en théorie) avec ceux des hommes depuis peu.
La femme n'a pas, religieusement parlant, la même position que l'homme, elle est en dessous
Je vous propose de comparer bibliquement le nombres de cas où une femme serait potentiellement citée pour le paradis et de le diviser par les citations masculines. Nous approchons l'infini il me semble.
Je ne crois pas que l'Islam ait un meilleur ratio à ce sujet.
Même dans ce cher bouddhisme, qui laisse un peu plus de temps au temps, la femme à tout intérêt à devenir un homme 8)
Alors on peut me citer des textes contestant cette inégalité de l'âme, il reste qu'il suffit d'ouvrir les yeux un peu pour la constater.
A vrai dire je m'inquiète plus à imaginer qu'un scientifique soit un véritable politique des sciences, prompt à vous parler d'un monde dans lequel il ne vit pas mais dont il se nourrit