Refus des employés d'Olymel : irrationnalité débile?
Refus des employés d'Olymel : irrationnalité débile?
J'ai beau retourner la situation dans toutes les sens, je n'y comprend toujours rien. Les 1200 employés d'Olymel, qui gagnent en moyenne plus de 28$ de l'heure (ceci inclut les avantages sociaux), ils sont donc les employés les mieux payés en amérique du nord de leur industrie et viennent de refuser l'offre patronale finale (qui demandait une réduction à 22$/h soit un salaire figurant encore parmis les meilleurs de l'amérique du nord) ce qui se résultera comme annoncé à la fermeture de l'usine.
Mais quelle farce! Nous devrons maintenant bientôt payer du chômage pour ces sans-génies syndiqueux, le temps qu'ils se retrouvent une job qui, pour la grande majorité, sera moins bien rémunérée (le salaire moyen au Québec est de 34 000$ par année et la plupart des gens travaillant chez Olymel ne sont pas fortement scolarisés), en comparaison au 48 000$ qu'ils auraient touché après réduction.
J'écoutais l'émission radiophonique Dupont le midi à Choix et j'ai été encore plus scandalisé d'entendre les explications d'un "expert" professeur en relation de travail de l'université laval : Jean-Noël Grenier, le genre de plouc qui écrit les livres qu'on me demande d'étudier. Vous pouvez entendre cette entrevue ici. Le pire c'est que d'autres médias vont penser comme lui.
Parmi son tas d'arguments tordus, on retrouve :
"Les employés ont un gros rythme de vie, la réduction leur empêcherait de remplir leurs obligations."
- Bin oui, ça doit pas être drôle une réduction, mais l'entreprise enregistre des pertes depuis plusieurs années et cette réduction est la seule alternative à la fermeture de l'usine... Le dilemme n'est pas entre une réduction ou le statu quo, c'est entre une réduction ou plus rien. En quoi le "plus rien" va leur aider à remplir leurs obligations mieux que la réduction? Qui pense sérieusement que tous les employés réussiront à retrouver du jour au lendemain des jobs de 60 000$ par année (leur salaire actuel)? Certains peuvent tenter leur chance, mais qu'ils se gardent un coussin de sécurité (leur job à 48 000$) et qu'ils recherchent des emplois pendant leur temps libre...
On dit aussi :
"Cette réduction n'assure en rien la survie de l'entreprise à long terme"
-Bien évidemment. Cependant, les dirigeants d'Olymel avaient annoncés en conférence de presse qu'ils ne faisaient pas une telle opération simplement pour fermer l'usine quelques mois ou un an plus tard. De toute façon, je reviens à mon argument précédent, qu'ils se gardent un coussin de sécurité tant qu'il sera disponible, ils seronts toujours libre de rechercher un autre emploi...
Enfin, à titre informatif, l'usine devrait fermer le 25 mai prochain suite à ce refus de la part de 97%!!! des employés.
Amicalement,
Phil
Mais quelle farce! Nous devrons maintenant bientôt payer du chômage pour ces sans-génies syndiqueux, le temps qu'ils se retrouvent une job qui, pour la grande majorité, sera moins bien rémunérée (le salaire moyen au Québec est de 34 000$ par année et la plupart des gens travaillant chez Olymel ne sont pas fortement scolarisés), en comparaison au 48 000$ qu'ils auraient touché après réduction.
J'écoutais l'émission radiophonique Dupont le midi à Choix et j'ai été encore plus scandalisé d'entendre les explications d'un "expert" professeur en relation de travail de l'université laval : Jean-Noël Grenier, le genre de plouc qui écrit les livres qu'on me demande d'étudier. Vous pouvez entendre cette entrevue ici. Le pire c'est que d'autres médias vont penser comme lui.
Parmi son tas d'arguments tordus, on retrouve :
"Les employés ont un gros rythme de vie, la réduction leur empêcherait de remplir leurs obligations."
- Bin oui, ça doit pas être drôle une réduction, mais l'entreprise enregistre des pertes depuis plusieurs années et cette réduction est la seule alternative à la fermeture de l'usine... Le dilemme n'est pas entre une réduction ou le statu quo, c'est entre une réduction ou plus rien. En quoi le "plus rien" va leur aider à remplir leurs obligations mieux que la réduction? Qui pense sérieusement que tous les employés réussiront à retrouver du jour au lendemain des jobs de 60 000$ par année (leur salaire actuel)? Certains peuvent tenter leur chance, mais qu'ils se gardent un coussin de sécurité (leur job à 48 000$) et qu'ils recherchent des emplois pendant leur temps libre...
On dit aussi :
"Cette réduction n'assure en rien la survie de l'entreprise à long terme"
-Bien évidemment. Cependant, les dirigeants d'Olymel avaient annoncés en conférence de presse qu'ils ne faisaient pas une telle opération simplement pour fermer l'usine quelques mois ou un an plus tard. De toute façon, je reviens à mon argument précédent, qu'ils se gardent un coussin de sécurité tant qu'il sera disponible, ils seronts toujours libre de rechercher un autre emploi...
Enfin, à titre informatif, l'usine devrait fermer le 25 mai prochain suite à ce refus de la part de 97%!!! des employés.
Amicalement,
Phil
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Je te propose de ré-écouter l'extrait audio. Tout est une question de perspective; L'employé ne compare pas le salaire proposé par la partie patronale au salaire médian du québécois moyen pour ensuite s'en contenter, il va simplement considérer la baisse de revenue qu'il devra subir et qu'elles en seront les conséquences. La partie patronale quand à elle considère que la main d'oeuvre est trop couteuse.
Putain que l'animateur est biaisé...
Putain que l'animateur est biaisé...
Salut Francis,
Je ne suis pas du tout d'accord avec toi, il ne fait pas simplement considérer les conséquences d'une baisse de revenu, au contraire, il tend à défendre leur position*, position qui est pourtant logiquement indéfendable.
D'ailleurs, ce professeur vante la situation de l'emploi de la région et les "meilleurs" perspectives d'avenir des employés une fois l'usine fermée, bref, il cherche constamment à justifier "logiquement" la position des employés. Il est clair pour moi qu'il fait plus que simplement considérer la baisse de revenue et en évaluer les conséquences.
*Vers 1min02, il dit mot pour mot : "Dans ce contexte là, la décision des employés est quelque peu comprenable".
Amicalement,
Phil
Il ne s'agit non pas d'un employé mais d'un professeur en relation de travail, qui en quelque sorte essaie d'expliquer~justifier le refus des employés.Francis Therrien a écrit :L'employé ne compare pas le salaire proposé par la partie patronale au salaire médian du québécois moyen pour ensuite s'en contenter, il va simplement considérer la baisse de revenue qu'il devra subir et qu'elles en seront les conséquences.
Je ne suis pas du tout d'accord avec toi, il ne fait pas simplement considérer les conséquences d'une baisse de revenu, au contraire, il tend à défendre leur position*, position qui est pourtant logiquement indéfendable.
D'ailleurs, ce professeur vante la situation de l'emploi de la région et les "meilleurs" perspectives d'avenir des employés une fois l'usine fermée, bref, il cherche constamment à justifier "logiquement" la position des employés. Il est clair pour moi qu'il fait plus que simplement considérer la baisse de revenue et en évaluer les conséquences.
*Vers 1min02, il dit mot pour mot : "Dans ce contexte là, la décision des employés est quelque peu comprenable".
Là-dessus, d'accord avec toi, mais il n'a pas tord sur ce coup là. Je suppose que ce biais a involontairement poussé le prof à prendre de l'autre bord.Putain que l'animateur est biaisé...
Amicalement,
Phil
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Tu m'as mal compris. La question initiale derrière la discussion entre l'animateur et son invité est "comment peut-on comprendre que les employés d'une compagnie peuvent refuser une proposition patronale alors que celle-ci semble très bonne" (grosso modo, c'est ça).
L'animateur soulève , entre autre, que le salaire des employés, même après subit la baisse de 40% pour certains cas, reste supérieur au salaire médian du québécois moyen. A partir d'ici, je vais faire du copier-coller:
Compte tenu de ce que j'ai entendu sur l'extrait audio que tu as toi-même proposé, je ne peux pas dire que la position des employés est "logiquement indéfendable".
Quand à savoir si le prof est lui-même biaisé, l'animateur lui dit à un certain moment qu'il a "l'impression d'avoir un délégué syndical de la csn qui lui parle" (après quoi le professeur lui rappelle qu'il répond à ses questions et l'animateur s'excuse par la suite). Le prof va même jusqu'à expliquer que la partie patronale a elle même des motivations rationelles (concernant leur préoccupations sur les coups élevés de la main d'oeuvre).
Ton extrait audio est vraiment super en passant, j'ai vraiment l'impression que cet animateur là (un autre démagogue qui se fit à sa "logique interne") se fait "servir son cul sur un plateau" (having your ass served on a plate).
C'était une bonne idée de servir l'extrait
L'animateur soulève , entre autre, que le salaire des employés, même après subit la baisse de 40% pour certains cas, reste supérieur au salaire médian du québécois moyen. A partir d'ici, je vais faire du copier-coller:
L'argument qui consiste à comparer les salaires revient à quelques reprises d'ailleurs et le prof y répond à chaque fois par un exemple.Tout est une question de perspective; L'employé ne compare pas le salaire proposé par la partie patronale au salaire médian du québécois moyen pour ensuite s'en contenter, il va simplement considérer la baisse de revenue qu'il devra subir et qu'elles en seront les conséquences. (...)
Compte tenu de ce que j'ai entendu sur l'extrait audio que tu as toi-même proposé, je ne peux pas dire que la position des employés est "logiquement indéfendable".
Quand à savoir si le prof est lui-même biaisé, l'animateur lui dit à un certain moment qu'il a "l'impression d'avoir un délégué syndical de la csn qui lui parle" (après quoi le professeur lui rappelle qu'il répond à ses questions et l'animateur s'excuse par la suite). Le prof va même jusqu'à expliquer que la partie patronale a elle même des motivations rationelles (concernant leur préoccupations sur les coups élevés de la main d'oeuvre).
Ton extrait audio est vraiment super en passant, j'ai vraiment l'impression que cet animateur là (un autre démagogue qui se fit à sa "logique interne") se fait "servir son cul sur un plateau" (having your ass served on a plate).
C'était une bonne idée de servir l'extrait

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En passant, je viens de relire le titre de ton post initial et la question que tu poses est pas mal biaisé aussi... Disons que tu ne laisses pas beaucoup de place aux opinions divergentes.
Sans rancune
(plutôt que "irrationnalité débile?", j'aurais opté pour "qu'y a-t-il à comprendre?" ou quelque chose de plus neutre.)
Sans rancune

(plutôt que "irrationnalité débile?", j'aurais opté pour "qu'y a-t-il à comprendre?" ou quelque chose de plus neutre.)
Un peu beaucoup d'accord avec Philippe. 22$ de l'heure c'est pas si pire. Je suppose (et j'espère) qu'ils trouveront un boulot aussi bien payé dans un temps raisonnable... 

A vrai dire je m'inquiète plus à imaginer qu'un scientifique soit un véritable politique des sciences, prompt à vous parler d'un monde dans lequel il ne vit pas mais dont il se nourrit
Salut Francis,
Voyons donc, si je gagnais 200 000$ à toutes les années et que lors de mon renouvellement de contrat, on m'offrait "seulement" 150 000$, la première chose que j'évaluerais serait ma valeur marchande. Si cette dernière est de 200 000$ avec des chances extra-forte de trouver un emploi rapidement, je pourrais bouder le 150 000$, mais si ma valeur marchande est de 70 000$ sur le marché du travail, j'encaisserais le coup de la perte du 50 000$ et j'accepterais l'offre du renouvellement.
Faut être con pas à peu près pour rejeter une offre du revers de la main simplement parce que c'est une offre "perdante" ; il arrive parfois que toutes nos options soient perdantes, et une option moins perdante qu'une autre en est gagnante par rapport à celle-ci.
1- Accepter l'offre, m'assurer une sécurité coussinée de 48 000$ par année et permettre la survie de l'entreprise.
2- Refuser l'offre, provoquer la fermeture de l'entreprise, me retrouver sur le chômage (risquer la sécurité de ma famille?) et être à la recherche d'un emploi qui, vu ma scolarité et l'ensemble de la situation économique, devrait me rapporter beaucoup moins que le 48 000$ qui m'était offert.
Pour moi, y'a pas de doute sur mon choix. Et si pour une raison X je crois pouvoir retrouver mon bon vieux 60 000$ par année avec un autre emploi, ou même un 45 000$ avec de meilleurs perspectives d'avenirs, j'aime autant mieux accepter l'offre et rechercher un emploi dans mes temps libres. Comme ça, si j'avais tort, je serai toujours protégé et en même temps, on ne sera probablement pas 1200 personnes en même temps à la rue à la recherche d'un emploi dans la région.
Ce qui est dérangeant dans ce dossier est que 97% des employés ont choisi l'option 2, 97%!!! Ça donne une bonne idée de l'influence du syndicat.
Et pourtant, si le syndicat n'avait pas ce pouvoir de faire fermer l'usine, je suis persuadé que quelques jours plus tard on aurait reçu quelques milliers de CV pour combler ces 1200 postes à 22$ de l'heure pour couper du cochon.
Pour ce qui est de la question, elle n'a selon moi rien de biaisée, je dirais même qu'elle est totalement neutre et permet à ceux qui ont des opinions divergentes sur le fond de l'exprimer autant que les autres.
Amicalement,
Phil
Si l'employé moyen raisonne comme tu le décris, alors il fait une grossière erreur et il est complètement irrationnel.Francis Therrien a écrit : L'animateur soulève , entre autre, que le salaire des employés, même après subit la baisse de 40% pour certains cas, reste supérieur au salaire médian du québécois moyen. A partir d'ici, je vais faire du copier-coller:
Tout est une question de perspective; L'employé ne compare pas le salaire proposé par la partie patronale au salaire médian du québécois moyen pour ensuite s'en contenter, il va simplement considérer la baisse de revenue qu'il devra subir et qu'elles en seront les conséquences. (...)
Voyons donc, si je gagnais 200 000$ à toutes les années et que lors de mon renouvellement de contrat, on m'offrait "seulement" 150 000$, la première chose que j'évaluerais serait ma valeur marchande. Si cette dernière est de 200 000$ avec des chances extra-forte de trouver un emploi rapidement, je pourrais bouder le 150 000$, mais si ma valeur marchande est de 70 000$ sur le marché du travail, j'encaisserais le coup de la perte du 50 000$ et j'accepterais l'offre du renouvellement.
Faut être con pas à peu près pour rejeter une offre du revers de la main simplement parce que c'est une offre "perdante" ; il arrive parfois que toutes nos options soient perdantes, et une option moins perdante qu'une autre en est gagnante par rapport à celle-ci.
Voyons, voyons. Je me met dans la peau de l'employé moyen d'Olymel. Je gagne actuellement 28$ de l'heure sur un travail à la chaîne et je suis peu scolarisé. Mon entreprise enregistre des pertes depuis longtemps et dans un ultime effort d'assurer sa survie, les dirigeants demandent une réduction de mon salaire (principalement en coupant sur divers avantages sociaux) à 22$ de l'heure. Mon syndicat me confirme qu'effectivement l'entreprise enregistre des pertes (la concurrence de la Chine, de l'Inde et du Brésil est féroce) et j'apprend aussi que l'entreprise a déjà fermé quelques usines et annulé un gros projet au Manitoba, il ne s'agit donc pas d'un bluff en l'air. J'étais actuellement le mieux payé en amérique du nord dans mon domaine (merci à l'entreprise de m'avoir fait profité de ses bonnes années) et mon salaire réduit reste encore plus élevé que la plupart des concurrents, et beaucoup plus élevé que le salaire médian du Québec. J'ai maintenant 2 options :Francis a écrit : Compte tenu de ce que j'ai entendu sur l'extrait audio que tu as toi-même proposé, je ne peux pas dire que la position des employés est "logiquement indéfendable".
1- Accepter l'offre, m'assurer une sécurité coussinée de 48 000$ par année et permettre la survie de l'entreprise.
2- Refuser l'offre, provoquer la fermeture de l'entreprise, me retrouver sur le chômage (risquer la sécurité de ma famille?) et être à la recherche d'un emploi qui, vu ma scolarité et l'ensemble de la situation économique, devrait me rapporter beaucoup moins que le 48 000$ qui m'était offert.
Pour moi, y'a pas de doute sur mon choix. Et si pour une raison X je crois pouvoir retrouver mon bon vieux 60 000$ par année avec un autre emploi, ou même un 45 000$ avec de meilleurs perspectives d'avenirs, j'aime autant mieux accepter l'offre et rechercher un emploi dans mes temps libres. Comme ça, si j'avais tort, je serai toujours protégé et en même temps, on ne sera probablement pas 1200 personnes en même temps à la rue à la recherche d'un emploi dans la région.
Ce qui est dérangeant dans ce dossier est que 97% des employés ont choisi l'option 2, 97%!!! Ça donne une bonne idée de l'influence du syndicat.
Et pourtant, si le syndicat n'avait pas ce pouvoir de faire fermer l'usine, je suis persuadé que quelques jours plus tard on aurait reçu quelques milliers de CV pour combler ces 1200 postes à 22$ de l'heure pour couper du cochon.
J'ai eut la même impression que Stéphane Dupont (l'animateur) et j'ai reçu mon explication quand le prof dit (aux alentours de 7min45) : "J'en parlais avec un conseiller syndical hier".Francis a écrit : Quand à savoir si le prof est lui-même biaisé, l'animateur lui dit à un certain moment qu'il a "l'impression d'avoir un délégué syndical de la csn qui lui parle" (après quoi le professeur lui rappelle qu'il répond à ses questions et l'animateur s'excuse par la suite).
Personnellement, j'ai trouvé que le prof était souvent impertinent, peu conséquent et surtout teinté d'une attitude syndicale profonde. L'animateur a été trop "gentil" ou pas assez vite pour capitaler sur toutes les bêtises du professeur, mais jamais je n'ai eut l'impression que le prof donne une leçon à l'animateur, je n'achète pas ses niaiseries qui défient toute logique.Francis a écrit : Ton extrait audio est vraiment super en passant, j'ai vraiment l'impression que cet animateur là (un autre démagogue qui se fit à sa "logique interne") se fait "servir son cul sur un plateau" (having your ass served on a plate).
Le titre n'exprime que mon opinion la plus sincère et je ne vois pas en quoi j'aurais à modérer mon discours dans un forum de discussion, c'est pas comme si j'annonçais le bulletin de 17hrs.Francis a écrit : En passant, je viens de relire le titre de ton post initial et la question que tu poses est pas mal biaisé aussi... Disons que tu ne laisses pas beaucoup de place aux opinions divergentes.
(plutôt que "irrationnalité débile?", j'aurais opté pour "qu'y a-t-il à comprendre?" ou quelque chose de plus neutre.)
Pour ce qui est de la question, elle n'a selon moi rien de biaisée, je dirais même qu'elle est totalement neutre et permet à ceux qui ont des opinions divergentes sur le fond de l'exprimer autant que les autres.
Amicalement,
Phil
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T'aurais pas été voir "l'illusion tranquille", toi? Si non, tu devrais.PhilippeL a écrit :Ce qui est dérangeant dans ce dossier est que 97% des employés ont choisi l'option 2, 97%!!! Ça donne une bonne idée de l'influence du syndicat
J'ai trouvé qu'il y avait du bon et du mauvais (du pénible, même), mais que dans l'ensemble la réflexion méritait d'être exposée. Certaines remarques sont très vraies, comme une vision "syndicaliste" que la richesse est partout et qu'il suffit de tenir tête aux "exploiteurs" ("patrons", Ottawa, alouette) pour être libre de la trouver. Le cas d'Olymel m'y a fait penser.
Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
Bizarre, je ne comprends pas l'intransigence des employés. Je crois que Olymel était de bonne foi dans ce dossier. Tout semble paradoxal dans cette fermeture. Car en fermant cette usine qui est la plus moderne au Québec, on va passer d'un état de sous utilisation (trop d'usines) à un état contraire où il y aura un manque d'abattoirs. Ça va coûter plus cher pour l'abattage des porcs maintenant, car les producteurs devront aller à l'extérieur du Québec. Pourquoi paradoxal? Parce que Olymel est la proriété, entre autres, de la Coop fédéré qui représente plus de 51000 membres du monde agricole dont des producteurs de porcs...
Etrait d'un communiqué de presse de la Coop fédérée:
Christian
Etrait d'un communiqué de presse de la Coop fédérée:
Il n'y a aucun gagnant dans cette histoire.La majorité des actions d'Olymel s.e.c. est détenue par La Coop fédérée, une fédération de coopératives agricoles regroupant plus de 51 000 membres. Groupe Brochu et la SGF-Soquia possèdent également des participations importantes dans le capital de l'entreprise. Olymel s.e.c. a son siège social à Saint-Hyacinthe au Québec.
Christian
Non, en fait, j'en avait même pas entendu parlé. Je suis allé voir la bande-annonce, je vais attendre qu'il sorte en dvd, ça semble intéressant.Jean-Francois a écrit : T'aurais pas été voir "l'illusion tranquille", toi? Si non, tu devrais.
Complètement d'accord, j'irais même jusqu'à croire que cette conclusion pourrait être une explication du comportement des employés. On dit qu'au cours des dernières années, il y aurait eut plus de 7000 griefs, ça donne une bonne idée des relations employés-dirigeants. Les employés ont voulu tenir leur bout à tout prix plutôt que de "céder" quoi que ce soit aux patrons (en d'autres mots, ils préfèraient qu'ils n'y aient que des perdants que de laisser sortir les patrons gagnants).Christian a écrit : Il n'y a aucun gagnant dans cette histoire.
J'ai l'impression que le 25 mai prochain (la date de fermeture de l'usine), lorsqu'ils seront confrontés à la réalité de leur décision, beaucoup d'employés se demanderont comment ils ont pu se rendre jusque là...
Amicalement,
Phil
Quand on sait que les présidents de corporation gagnent 400 fois plus d'argents c'est plus que normal que des employés veulent conservés ce qu'ils ont acquis. Qu'ils ferment l'usine si ils ne veulent pas payer! Vous voyez bien qu'ils ne veulent pas la fermer l'usine, donc ils ont les moyens de payer.
Venez pas me faire croire qu'Olymel ne peut se permettre ça.
Venez pas me faire croire qu'Olymel ne peut se permettre ça.
Il y a justement une derniere offre sur la table que les employés doivent examinés pour ensuite votés demain pour ou contre.Petrov a écrit :Quand on sait que les présidents de corporation gagnent 400 fois plus d'argents c'est plus que normal que des employés veulent conservés ce qu'ils ont acquis. Qu'ils ferment l'usine si ils ne veulent pas payer! Vous voyez bien qu'ils ne veulent pas la fermer l'usine, donc ils ont les moyens de payer.
Venez pas me faire croire qu'Olymel ne peut se permettre ça.
Normalement dans ce genre de négociation la compagnie ne va pas réenchérir de beaucoup leur offre puisque leur position est qu'ils sont au bout du rouleau pour cause de forte compétition des Américains.
Bref ca regarde bien mal pour la survie de cette usine.
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L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes.
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L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes.
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Selon Petrov le président d'Olymel gagne $16,000,000...Petrov a écrit :Quand on sait que les présidents de corporation gagnent 400 fois plus d'argents c'est plus que normal que des employés veulent conservés ce qu'ils ont acquis. Qu'ils ferment l'usine si ils ne veulent pas payer! Vous voyez bien qu'ils ne veulent pas la fermer l'usine, donc ils ont les moyens de payer.
Venez pas me faire croire qu'Olymel ne peut se permettre ça.

Christian
J'ai repris les propos d'un journaliste qui parlait des corporations en général, je n'ai aucune idée du salaire du président d'Olymel mais il doit largement dépassé 22 ou 28$ de l'heure.Christian a écrit :Selon Petrov le président d'Olymel gagne $16,000,000...Petrov a écrit :Quand on sait que les présidents de corporation gagnent 400 fois plus d'argents c'est plus que normal que des employés veulent conservés ce qu'ils ont acquis. Qu'ils ferment l'usine si ils ne veulent pas payer! Vous voyez bien qu'ils ne veulent pas la fermer l'usine, donc ils ont les moyens de payer.
Venez pas me faire croire qu'Olymel ne peut se permettre ça.![]()
Christian
Dans ces fameuses offres d'olymel on ne parle toujours que de salaire mais les années de négociations on apportées des droits aux travailleurs et si mes informations sont exactes plusieurs de ces droits seraient rejtés, je pense au seul droit et respect de la clause d'ancienneté,abaissé le salaire d'un travailleur est une chose mais congedié un travailleur en raison de son age ou pour toute autre raison non vallable est incorrect,on peut pensé que cela peut être facile de couper du cochon mais je crois que ce travail doit être très prenants sur le système.Le négociateur choisi est aussi un point négatif a toute entente ,ces réflexion passé que l'on a publicisé sur le travail des Quebecois(on ne travaille pas assé)ne me donne pas vraiement le sentiments qu'il peut agir de facon correct. Je suis syndiqué et je ne gagne pas un très gros salaire $16/hr ,mais je crois comprendre la décision des employés ,je crois que si la seul clause des salaires était en question le vote aurait été et serait différent demain mais une chose est certaine avec une entreprise de la taille d'Olymel il n'est surement pas facile de négocier,est-ce que les cadres ont a subir le même sort queles employés? je crois que non,de toute facon la décision appartient aux employés et a la direction d'Olymel.
Jake
Jake
Les corporations (et pas juste les corporations, meme le systeme publique est atteint par ça) veulent que leurs employés travails plus, qu'ils en fassent de plus en plus. C'est comme ça partout, pas juste au Québec. C'est comme ça que ça se passe dans le systeme de santé actuellement: on ajoute graduellement des taches à chaques employés (même les infirmières!) et on coupe des postes de l'autre coté. C'est pareil pour les corporations, plus de travail moins de postes. Et on veut vous faire faire plus d'heures aussi. Dans le cas d'Electronic Arts, ils imposent à leurs employés des heures qui dépasse souvent les 60 heures/semaine mais le salaire des employés est annuel, donc pas d'heure supplémentaire payés. C'est un example parmi tant d'autres. On vous demande d'en faire plus toujours plus et en bout de ligne on vous "brainwash" en vous disant que c'est bien de travailler plus et que c'est motivant alors que c'est l'inverse.
C'est une forme d'esclavage mais personne ne s'en rend compte...
C'est une forme d'esclavage mais personne ne s'en rend compte...
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Le problème par rapport aux opinions sur Olymel et les négociations qui ont eu cours est que nous ne savons pas grand chose en réalité... La plupart des opinions sur le sujet seront formulé à la suite de ce que l'on a vu à la télé par exemple. Comment ne pas s'indigner de ce travailleur qui disait hier (dimanche le 11 février) qu'il préferait être sur le bs plutôt que de travailler à 28$ de l'heure.
D'un autre côté, certains de ces employés ont probablement fait un choix (sensé) basé sur les réalités qui leur sont propre (je vous renvoie à l'extrait audio proposé au début du thread).
Je suis curieux de savoir si l'usine ne sera pas ré-implanté ailleurs au québec; Dès lors, nous verrons si les prémisses de la fermeture étaient bien celles que nous croyons.
D'un autre côté, certains de ces employés ont probablement fait un choix (sensé) basé sur les réalités qui leur sont propre (je vous renvoie à l'extrait audio proposé au début du thread).
Je suis curieux de savoir si l'usine ne sera pas ré-implanté ailleurs au québec; Dès lors, nous verrons si les prémisses de la fermeture étaient bien celles que nous croyons.
Je serais surpris si l'usine est implantée ailleurs car c'est la plus moderne au Québec. Olymel l'a construite en espérant l'arrêt du moratoire sur la production de porcs au Québec. Un autre facteur qui joue contre l'implantation d'une nouvelle usine est la maladie qui a court actuellement dans les fermes de porcs. Il y a eu un abattage massif des porcs au Québec. C'est une des causes de la sous production des abattoirs...Francis Therrien a écrit :Le problème par rapport aux opinions sur Olymel et les négociations qui ont eu cours est que nous ne savons pas grand chose en réalité... La plupart des opinions sur le sujet seront formulé à la suite de ce que l'on a vu à la télé par exemple. Comment ne pas s'indigner de ce travailleur qui disait hier (dimanche le 11 février) qu'il préferait être sur le bs plutôt que de travailler à 28$ de l'heure.
D'un autre côté, certains de ces employés ont probablement fait un choix (sensé) basé sur les réalités qui leur sont propre (je vous renvoie à l'extrait audio proposé au début du thread).
Je suis curieux de savoir si l'usine ne sera pas ré-implanté ailleurs au québec; Dès lors, nous verrons si les prémisses de la fermeture étaient bien celles que nous croyons.
Christian
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bon c'est oui ,tant mieu pour la région tant pis pour le syndicat un vote a reculons, attention au employé des compagnie en difficultées la ligne est tracé ,on menace de fermer ,on baisse les salaires on se fout des conventions collectives bravo,on travaille ,bienvenue sur la ligne des $30,000./an et moins. Ce soir ca doit être la fête a la direction d'Olymel,qui seront les prochains,Bonbardiers,les forestières,alcan?
$28.00.....$22.00....$18.00.....$15.00....$12.00 ....$10.00...
Jake
$28.00.....$22.00....$18.00.....$15.00....$12.00 ....$10.00...
Jake
Gras dur les cochons subventionnés !!!
Salut les fossettes sceptiques (ceci est une vulgaire tentative de farce),
1. La production du cochon au Qc est subventionné avec vos impôts. Donc, nous $ les profits des producteurs...
2. Cette production est hyper-polluante (=35 millions d'humains).
3. Peu importe le Saint-dicat, Olymel l'avait signé cette convention de fou...Oui ou non.
4. Nos "Animateurs" de radio et Télé ne valent pas un clou...On a eu les infos au compte-gouttes...
5. Lucien Bouchard est un déséquilbré mental digne de notre Establishment...Faites ce qu'il dit, mais ne faite pas comme moi...Un vulgaire intégriste catholique...
Olymel ! BOF...
1. La production du cochon au Qc est subventionné avec vos impôts. Donc, nous $ les profits des producteurs...
2. Cette production est hyper-polluante (=35 millions d'humains).
3. Peu importe le Saint-dicat, Olymel l'avait signé cette convention de fou...Oui ou non.
4. Nos "Animateurs" de radio et Télé ne valent pas un clou...On a eu les infos au compte-gouttes...
5. Lucien Bouchard est un déséquilbré mental digne de notre Establishment...Faites ce qu'il dit, mais ne faite pas comme moi...Un vulgaire intégriste catholique...
Olymel ! BOF...
Arrête de dire des niaiseries. Ton 30 000$ et moins, tu le tires d'où? C'est 48 000$ par année qu'ils rapporteront en moyenne.jake a écrit :bon c'est oui ,tant mieu pour la région tant pis pour le syndicat un vote a reculons, attention au employé des compagnie en difficultées la ligne est tracé ,on menace de fermer ,on baisse les salaires on se fout des conventions collectives bravo,on travaille ,bienvenue sur la ligne des $30,000./an et moins.
Un vote à reculons? C'est pourtant une excellente nouvelle que les employés aient finalement accepté une offre très semblable (je crois qu'elle est identique au plan salariale).
J'ai bien hâte de voir ce que feront les 40% de die-hard-syndiqueux. Comme ils souhaitaient la fermeture de l'usine et la perte de leur emploi plutôt que de travailler selon ces conditions, je suppose qu'ils seront conséquent et qu'ils remettront leur démission très prochainement, et qu'ils se trouveront une job à 60 000$ même s'ils n'ont pas de secondaire 5... Et comme ces conditions sont excessivement mauvaises, je suppose que l'entreprise ne trouvera personne pour les remplacer... Enfin, ce ne sont que des suppositions...
Effectivement, cette réalité risque de nous rattraper, la concurrence mondiale est maintenant très forte et les compagnies (comme Bonbardier) ne peuvent plus se permettre de vivre au-dessus de leurs moyens. L'avenir, ça ne sera pas du bombon.qui seront les prochains,Bonbardiers,les forestières,alcan?
Gras dur...la suite!
Salut à tous,
De retour après interruption!
De plus en plus, les USA envahissent le marché du Porc.
1. Y fait moins frette chez eux. Donc coût de production inférieur.
2. Des mexicains comme sous-esclaves. Donc coût de production inférieur.
3. Des normes peu ou pas sévères. Vive les super-hormones et les aut'dopes pour grossir vite-vite (les Amarikins! Eux, ils l'ont l'affaire...), vive la pénicilline (et ses dérivés) pour PRÉVENIR...Donc coût de production inférieur.
4. Les normes Environne-mentales, sûrement pas aussi stupides que les nôtres, mais pas loin...Coût égal.
Du porc de moindre qualité, OUI. Mais...les USA et la qualité de la bouffe...Ce n'est pas important pour la majorité.
Donc, effondrement de la production Québécoise à venir.
Mon avis: Bon débarras!!!
Y a autre chose à faire que de polluer toutes les eaux souterrainnes du pays (pour un minimum de 500 ans) afin d'engraisser quelque gros cochon de producteur imbécile. La production est sauvage et polluante !!!
DEHORS !!!
De toute façon, il y aura toujours une production locale...
Et puis brailler pour des volontairements ignares qui (oui c'est dur) font 25 $ de l'heure...Pas capable! Avec mon BAC, dans mon domaine (labos), on m'a offert 10 $ de l'heure à la sortie de l'UNIVERSITÉ.
L'Agro-business est un danger immmmense pour la survie de l'humanité.
Ma note pour les médias;
Qualité des renseignements: 2 sur 10
Énoncé du contexte: 1 sur 10
Qualité de l'analyse: 0 sur 10
Probité des 'ournaliss: 1 sur 10
Suivi du dossier: 2 sur 10
Note globale pour nos médias: 12 %--------Échec! Comme d'habitude...
Santé, sécurité et bien-être social.
De retour après interruption!
De plus en plus, les USA envahissent le marché du Porc.
1. Y fait moins frette chez eux. Donc coût de production inférieur.
2. Des mexicains comme sous-esclaves. Donc coût de production inférieur.
3. Des normes peu ou pas sévères. Vive les super-hormones et les aut'dopes pour grossir vite-vite (les Amarikins! Eux, ils l'ont l'affaire...), vive la pénicilline (et ses dérivés) pour PRÉVENIR...Donc coût de production inférieur.
4. Les normes Environne-mentales, sûrement pas aussi stupides que les nôtres, mais pas loin...Coût égal.
Du porc de moindre qualité, OUI. Mais...les USA et la qualité de la bouffe...Ce n'est pas important pour la majorité.
Donc, effondrement de la production Québécoise à venir.
Mon avis: Bon débarras!!!
Y a autre chose à faire que de polluer toutes les eaux souterrainnes du pays (pour un minimum de 500 ans) afin d'engraisser quelque gros cochon de producteur imbécile. La production est sauvage et polluante !!!
DEHORS !!!
De toute façon, il y aura toujours une production locale...
Et puis brailler pour des volontairements ignares qui (oui c'est dur) font 25 $ de l'heure...Pas capable! Avec mon BAC, dans mon domaine (labos), on m'a offert 10 $ de l'heure à la sortie de l'UNIVERSITÉ.
L'Agro-business est un danger immmmense pour la survie de l'humanité.
Ma note pour les médias;
Qualité des renseignements: 2 sur 10
Énoncé du contexte: 1 sur 10
Qualité de l'analyse: 0 sur 10
Probité des 'ournaliss: 1 sur 10
Suivi du dossier: 2 sur 10
Note globale pour nos médias: 12 %--------Échec! Comme d'habitude...
Santé, sécurité et bien-être social.

Ce n'est qu'un mauvais moment à passer
Salut Phil,
Tu dis :
Heureusement, ce problème devrait se régler automatiquement d'ici quelques années.Effectivement, cette réalité risque de nous rattraper, la concurrence mondiale est maintenant très forte et les compagnies (comme Bonbardier) ne peuvent plus se permettre de vivre au-dessus de leurs moyens. L'avenir, ça ne sera pas du bombon.Jake a écrit :qui seront les prochains,Bonbardiers,les forestières,alcan?
Quand le pétrole va manquer pour vrai et que les coûts de transport seront devenus exorbitants, un grille-pain "made in China" se vendra encore plus cher qu'un autre "made à côté". Et tout reviendra comme avant.
Bref, ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
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