je te remercie d'abord pour ton message, j'apprécie ta critique, voilà le genre de discussion que j'espérais sur ce forum.
Si si c'est bien moi, car tu sembles penser que c'est sur la gravitation que je pose le problème des corps de la ceinture de Kuiper, or ce n'est pas le cas : c'est du point de vue de la technique astrologique. Il n'y a rien de causal dans mon questionnement sur le statut des autres corps de la ceinture de Kuiper. Je connais les contradictions de la gravitation vis à vis de l'astrolgie, et te concède bien volontiers que les influences gravitationnelles de Pluton, d'Eris ou de Orcus sont nulles ou quasi-nulles, car ce n'est pas le problème. Le problème que je soulève est celui de la complexité : l'astrologie permet déjà de dire tout et son contraire avec les composantes techniques qui sont les siennes, mais en termes d'astres errants (ceux qui produisent des transits), il se trouve qu'intégrer les plus gros corps de la ceinture de Kuiper reviendrait quasimment à multiplier par deux le nombre d'astres errants de l'astrologie contemporaine, et ainsi créer d'un coup des dizaines d'aspects astrologiques supplémentaires dans chaque carte du ciel astrologique. (Ma) conclusion : si l'astrologue arrive encore à nier qu'il se noie dans le surnombre de ses transits en ne se référant qu'à ceux qui l'arrangent, il ne pourrait plus le faire avec un tel surnombre. Voilà ce que je développe dans mon dossier, sans lien avec la gravitation, ce pourquoi il n'y a rien de contradictoire ici. Mon argument est valable (je le crois en tout cas) pour toutes les "écoles" d'astrologie comme le dit Denis, parce que la technique de base est la même pour toutes.Zwielicht a écrit :Comme quoi ? Ceci?Kepler69 a écrit : peu près tout ce qu'il y a dans mon dossier... qui tente de traiter les choses de l'intérieur.Ce n'est pas toi qui disait queKepler-69 a écrit :Car pour moi le fond du problème, ce qui doit poser pb à l'astrologie, c'est la question non de Pluton mais des autres planétoïdes de la ceinture de Kuiper : les Eris, Santa, Varuna, Easter Bunny, etc.Kepler-69 a écrit :ce genre de considération, ce n'est malheureusement un argument que contre les causalistes![]()
Je voulais dire par là que avant la découverte des autres grands corps de la ceinture de Kuiper Pluton étant considéré comme isolé et exotique, son statut astrologique n'était pas vraiment attaquable autrement que du point de vue causal, autrement dit comme tu l'as bien senti, de la même façon que le reste de l'astrologie, mais pas vraiment en particulier. Or, mais j'ai peut-être abusé, je distinguais ici entre astronomique et astrophysique : sur le plan astronomique (mouvements apparents) et non sur le plan des lois de la physique. La technique astrologique est de la pure astronomie de position, elle n'a rien de "scientifique".Quand tu disce n'est pas une affirmation très pertinente.Kepler 69 a écrit :"Le statut astrologique de Pluton est a priori inattaquable par l'astronomie"
Bien sûr que si, car ce n'est pas si manichéen, ton inférence est peut-être valable pour les pseudo fondements scientifiques de l'astrologie, dont la justification physique des outils techniques de l'astrologie, mais pas pour tout le reste... Or la question du vrai et du faux ne doit pas constituer une limite à mon sens, car elle empêche d'aller trop loin dans la critique, ce pourquoi à mon sens, la critique reste si inefficace. Le finalisme de l'astrologie par exemple, n'est pas plus attaquable par l'astronomie que celui de la Chrétienté, la question de l'inné et de l'acquis non plus, ne me semble pas attaquable par l'astronomie, tout comme l'aspect psychologique ou sociologique, etc etc. C'est pourquoi pour Pluton il me semble que la critique de son statut astrologique est bien plus exerçable aujourd'hui qu'il y a encore 5 ans... ce pourquoi aussi ton inférence n'est pas valable, sinon à se limiter à certaines questions parmi d'autres que tu considères peut-être comme les plus importantes, mais qui ne sont pas représentatives du quotidien de l'astrologue. L'astrologie n'étant pas une science ses fondements n'impliquent pas ses pratiques : la critique des fondements ne touche donc pas directement la pratique puisqu'elle en est déconnectée... Il y a là un grand espace de discussion et peut-être une limité à certaines critiques.Toute l'astrologie est attaquable par l'astronomie, y compris le statut astrologique de Pluton, ou alors, toute l'astrologie ne l'est pas. Mais il n'y a pas d'autre choix logiquement possible
Oui, je serais tenté de penser comme toi, mais pour jouer l'avocat du diable j'invoquerai une troisième voie : ce que tu dis ici n'est valable que pour une astrologie qui n'a jamais envisagé sérieusement de se penser causalement, donc en développant un minimum d'épistémologie. Par exemple tout ce qui a été fait par les astrologues ne rejette jamais les fondements spirituels de l'astrologie tout en visant parallèlement à la réussite exéprimentale à tout prix. C'est ce qu'on lui reproche légitimement depuis longtemps. La seule exception à ma connaissance se trouve dans le travail de Mme Fuzeau-Braesch (je ne connais pas les livres de Percy Seymour), mais le versant épistémologique reste pauvre, un peu comme si l'outil astrologique devait être prouvé "en l'état", brutalement, et les causes physiques ne devaient rendre compte que d'un lien ente les astres et les hommes, mais pas vraiment de la technique astrologique. C'est pourquoi oui c'est à l'astrologie de faire ses preuves, et on peut la considérer comme invalide sur le plan scientifique. Mais il me semble fragile d'affirmer que l'astrologie est invalidée parce qu'elle a toujours été invalide, ce ne sera vrai qu'une fois qu'elle aura proposé un modèle causal digne de ce nom... un tel modèle pourra alors être "invalidé" au plein sens du terme. L'astrologie conditionaliste par exemple, a fait des efforts dans ce sens, mais a mon sens, a trop négligé l'aspect expérimental.Donc soit tu admets qu'il y a une invalidation de l'astrologie qui est possible par l'astronomie (ce qui revient à dire que l'astrologie serait basée sur des causes physiques donc gravitationnelles - chose que tu tentais d'éviter de faire plus tôt), ou bien tu admets que l'astrologie, étant apportée sans preuve, n'a pas besoin d'astronomie pour être invalidée car elle n'a jamais été valide.
Alors nous sommes d'accord : l'article commence avec cette inférence mais se poursuit avec d'autres.Tu dis égalementMais la soi-disant inférence que tu dénonçais était celle-ciKepler69 a écrit :, c'est pourquoi j'écrivais qu'il commence par l'inférence que je dénonce. Mais je n'ai pas écrit qu'il se limitait à cela.Article a écrit :Le père Noël n'existe pas, le p'tit Jésus n'est pas vraiment né le 25 décembre, et voilà qu'on nous apprend, comme ça, sans ménagement, que l'on retire à Pluton son statut officiel de planète. Combien d'autres certitudes verra-t-on encore s'écrouler? Que penser des astrologues qui, depuis des lunes, nous parlent de la grande influence de Pluton sur la destinée des Scorpions?Ce n'est absolument pas ce que dit l'article. À ce stade, l'article ne fait qu'annoncer les propos de mme Black, qui suivront.Kepler69 a écrit : puisque Pluton n'est plus une planète, alors les astrologues nous ont dit des bêtises depuis sa découverte.
Oui, mais alors ne fais pas de leurs propos les seuls qui peuvent être formulés du point de vue astrologique.Il n'y a pas d'avis général chez les astrologues, pas plus qu'il y en a chez les lecteurs de tarot. Et oui, on peut supposer que chez ces 3 astrologues, les propos qu'ils tenaient l'année dernière sont les propos qu'ils tiendraient aujourd'hui.
Non, je crois plutôt que tu considères comme "rien" tout ce qui concerne l'astrologie, c'est différent. Ensuite que je me contredise je suis toujours prêt à en discuter et ne détiens pas la vérité, mais pour l'instant je ne me sens pas encore remis en question par tes propos.Je crois que tu essaies de créer un sujet à partir de rien et que tu te contredis à plusieurs reprises.
C'est ton pari, j'ai le droit d'en faire un autre, surtout en rénovant la critique elle-même. Ensuite, ce que tu dis concerne peut-être la plupart des rédacteurs d'horoscopes, mais pas tous les astrologues. Or, tu sous-estimes l'argument d'autorité chez les astrologues, et je pense qu'il est possible de faire douter bien des autorités chez eux... Mais encore une fois c'est mon avis, et il ne peut pas se construire que sur la seule argumentation sceptique.Ta "critique interne" ne peut pas aller plus loin, à mon avis, qu'une simple négation pure et simple. Elle ne pourrait jamais convaincre davantage les astrologues de remettre en question l'astrologie, car ceux-ci se foutent de la cohérence inter-astrologues tout comme de la cohérence inta-astrologie